Les participants, membres du corps enseignant, des professions de santé, des offres culturelles, des missions locales, de la gendarmerie, du Conseil Général, des communes, de la vie civile etc...  ont été accueillis  par Georges Morin, représentant Hubert Brigand, Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais, retenu par ailleurs.

Georges Morin est Vice-Président de la Communauté de Communes, en charge de la petite enfance et de la santé.

Le but de cette journée était d'axer les efforts de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais sur les jeunes, en évaluant leurs besoins dans tous les domaines.

"Nous, membres de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais,  sommes conscients du besoin des jeunes dans les domaines de la vie scolaire et professionnelle, de l'accès aux droits, de l'attractivité du territoire, de la santé. Avec toutes les personnes présentes, nous allons essayer de dessiner quelques pistes afin d'y répondre le mieux possible".

Le représentant de l'ARS (Agence Régionale de Santé) a précisé que le but de son organisme était la prise en charge de l'usager, la prise en compte des besoins de la population, en particulier de ceux des jeunes. Cette réunion s'inscrit donc dans le thème du Contrat Régional de Santé.

 Puis  nous a été présentée l'enquête sur les stratégies d'information des jeunes bourguignons.

Cette enquête a été menée après celle réalisée auprès des jeunes bretons, ce qui a permis de faire des comparaisons.

Cliquer sur ce lien pour avoir accès à cette enquête: « Les jeunes bourguignons et leurs stratégies d'information.pptx »

Nous avons ensuite eu droit à la présentation du projet "Pass Santé Jeunes" par l'Agence Régionale de Santé de Bourgogne et l'IREPS de Bourgogne.

 Cliquer sur le lien pour accéder à l'information : « Pass' Santé Jeunes.pptx »

Le site à consulter absolument:

http://www.pass-santejeunes-bourgogne.org/

(NB : Le site sera complété en septembre 2014 par les informations destinées au Châtillonnais, jusque là il ne contient que celles destinées à Dijon et sa banlieue)

Les participants se sont ensuite scindés en quatre groupes formant des ateliers thématiques :

Atelier 1

Vie scolaire et professionnelle: A quelles difficultés les jeunes du Pays Châtillonnais doivent-ils faire face ? Quelles solutions s'offrent à eux ? (animé par N.Boiteux-Visions Croisées)

Atelier 2

Accès aux droits, vie quotidienne, Passage à la vie adulte : Le jeune d'aujourd'hui a-t-il tous les outils nécessaires pour développer son autonomie ? (animé par D.Valentin CRIJ Bourgogne)

Atelier 3

Attractivité du territoire, Vie locale

Les activités proposées aux jeunes d'aujourd'hui en Pays Châtillonnais suffisent-elles à répondre à leurs besoins ? (animé par I.Boltz- Visions Croisées)

Atelier 4

Santé

Addiction, sexualité, santé mentale. Et si nos jeunes n'allaient pas si mal que ça ? (animé par B.Bres IREPS bourgogne)

J'ai noté quelques idées rapportées par les représentants des quatre ateliers .

Des points info itinérants seraient souhaitables, car les structures d'information existent mais elles sont soit inconnues, soit inaccessibles pour les jeunes ruraux.

Les jeunes ont envie de s'insérer professionnellement, mais ils manquent de moyens financiers, l'apprentissage est malheureusement dénigré..il faudrait développer des formations par rapport aux métiers existants, informer les parents, mais aussi utiliser l'enseignement à distance.

les problèmes d'accès au logement sont importants. Une idée : loger chez l'habitant permettrait de retrouver un lien social et de modérer les coûts d'hébergement.

La mobilité est aussi un problème : le bus à 1,50€ c'est bien, mais les horaires ne sont pas en adéquation avec les besoins des jeunes.

Il existe une grande disparité des offres sportives et culturelles dans les cantons ruraux par rapport à la ville.

Georges Morin a terminé la journée en remerciant tous les intervenants d'être venus nombreux s'intéresser aux problèmes rencontrés par la jeunesse dans notre Châtillonnais.

Le Châtillonnais commence à s'organiser, il nous faut continuer ce qui existe déjà et évoluer dans le bon sens, car  "L'avenir de nos jeunes nous appartient" a-t-il conclu.