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Victorine de Chastenay s'intéressa à 400 sortes de fleurs, les décrivant dans une correspondance adressée à son ami François Beal.
Cette correspondance fut publiée dans un recueil intitulé "le calendrier de Flore".
Jenry Camus , qui a créé au sein des Amis du Châtillonnais une "section peinture" a fort judicieusement demandé à ses ami(e)s peintres de réaliser une oeuvre reprenant le thème de la flore (fleurs mais aussi fruits).
Tous ont accepté avec enthousiasme, l'exposition de leurs toiles était vraiment magnifique...
L'exposition avait lieu chez Maripol et Jenry Camus à Essarois, dans un très charmant décor...
Voici donc des fleurs et des fruits, peints par 17 peintres châtillonnais, en hommage à Victorine de Chastenay qui les aimait tant :
(Des commentaires sur le thème de l'article seraient les bienvenus, ils me montreraient que ce blog vous intéresse et ils me donneraient envie de continuer à l'alimenter .
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Par Christaldesaintmarc dans -Le Syndicat intercommunal des cours d'eaux châtillonnais le 8 Août 2011 à 06:30
Les "mardis-découverte" proposés par l'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais sont toujours passionnants et riches d'enseignements.
Mardi 2 juillet, c'est à la découverte de la Seine, guidés par Fabrice Rouge,Technicien Rivière, et Déborah Nadal, animatrice Contrat Rivière du syndicat Intercommunal des Cours d'Eaux Châtillonnais , que nous nous sommes rendus, sur le territoire de Pothières.
Fabrice , sous l'ombre bienfaisante d'un beau frêne, nous a fait découvrir ce qu'est une rivière, comment elle se comporte et surtout ...comment l'homme doit se comporter avec elle.
Par le passé, pour essayer de limiter les inondations de la Seine , on curait la rivière, on coupait les méandres, on enrochait son lit...On s'est aperçu à l'usage que ces procédés avaient un impact négatif sur son cours...
Dans une vallée on distingue le lit mineur, celui de la rivière elle-même, puis de part et d'autre, le lit majeur qui peut être inondable et recouvert de ce fait d'alluvions fertiles, enfin les terrasses alluviales qui ne seront jamais recouvertes d'eau.
Lorsqu'une goutte de pluie tombe sur le massif châtillonnais, elle rejoint ses semblables en un même endroit pour former une rivière, ce territoire est appelé "bassin versant".
Au bord de la rivière toute une flore intéressante se développe, fleurs, arbres comme ce beau frêne qui nous abritait de son ombre .
Le Syndicat Intercommunal des Cours d'Eaux Châtillonnais (SICEC pour faire plus court) observe les arbres, les taille comme ce magnifique saule-têtard...
Les arbres ombragent la rivière, leurs racines qui plongent dans l'eau forment des abris bienvenus pour les poissons.
La rivière ne s'écoule pas en ligne droite, elle sinue en formant des méandres. Elle dissipe son énergie par le transport solide, elle érode par exemple une berge, tout en ensablant l'autre.
Quelquefois les méandres finissent par se rejoindre, laissant des espaces humides , comme celui-ci..
On est quelquefois obligé de dissiper le courant de la Seine et de modifier son écoulement en changeant sa vitesse .C'est le but des épis déflecteurs, comme celui-ci, qui est en blocs minéraux.
D'autres épis peuvent être réalisés en branches de saule disposées de manière à freiner le courant, comme les racines des arbres, ces épis sont de bons endroits où peuvent se cacher les poissons et autres faunes aquatiques.
La Seine a érodé ses berges au cours du temps, on peut voir ici les différentes couches qui forment le sous-sol de la prairie.
Les trous sont utilisés comme nids par les hirondelles ou les martins-pêcheurs sans qu'un prédateur ne puisse les atteindre.
Ici la rivière a déposé un banc d'alluvions, prémisse d'un futur méandre ?
Ces galets , observés sur le sol de la prairie, nous rappellent que l'homme a curé le lit de la Seine, autrefois..Ce qu'on ne fait évidemment plus, puisqu'on est maintenant respectueux de son cours...
Les clôtures en fils barbelés le long de la berge, nous étonnent..Fabrice nous explique qu'elles permettent d'empêcher le piétinement du bétail. En effet ce piétinement met en circulation dans l'eau des sédiments qui colmatent le fond de la rivière et nuisent aux animaux aquatiques.
Les bovins ont aussi tendance à brouter les jeunes pousses des arbres et les font dépérir. Les arbres pourraient ne plus ombrager la rivière dont l'eau ne doit pas s'échauffer outre mesure.
Pour éviter le piétinement , le SICEC a réalisé des points d'abreuvement intelligents..Comme dans une stabulation, les bovins sont obligés de passer la tête entre les rondins pour boire . Ils ne peuvent entrer dans la rivière, et de ce fait ne peuvent plus la traverser, et se mélanger avec d'autres troupeaux.
Ces magnifiques charolais nous ont salués ...à leur manière !
Autrefois, les hommes, croyant bien faire, avaient supprimé tous les méandres de la Seine à Pothières, faisant couler l'eau..en ligne droite.
Ces aménagements se sont révélés désastreux, l'eau qui coulait sur une distance plus courte, avait plus de force, les berges s'érodaient encore plus, et le risque d'inondation était décuplé.
Le SICEC a donc décidé de réhabiliter les méandres comme le montrent les photographies ci-dessous.
Nous avons tous été très intéressés par cette découverte de la Seine, nous en avons appris des choses grâce à Fabrice et à Déborah que je remercie pour leur compétence et leur sourire.
Je n'ai pu tout relater, dommage pour ceux qui ne sont pas venus, les mardis-découvertes sont passionnants, ne manquez donc pas les suivants !
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L'exposition d'Art Contemporain Refonte # 02, organisée par Asphalte 427, s'est déroulée dans les anciennes forges et hauts fourneaux d'Ampilly le Sec du 25 juillet au 5 août 2011.
Cette manifestation pluridisciplinaire avait pour but de favoriser l'émergence de jeunes artistes plasticiens et de sensibiliser le public du pays Châtillonnais à la création contemporaine.
Voici les jeunes artistes qui participaient à cette exposition ...
Thomas Fontaine:
Thomas Fontaine vit et travaille à Dijon.
Ce sculpteur articule son travail autour des notions de représentations inhérentes au monde du jeu. Il nous propose des ponts entre stratégie, jeu et individu.
Il nous montre l'homme ramené à sa stricte existance tangible (le pion) pour mettre en évidence les décalages dus à des stratégies dans lesquelles l'identité n'a plus sa place. Loin d'aseptiser l'être humain, il nous présente les impasses et les abérrations dues au décalage entre un modèle de représentation et son modèle.
Le biais du jeu lui permet de prendre le recul nécessaire pour imposer ses règles de représentation.
Une constante est présente chez lui : l'homme reste toujours au centre de ses recherches.
(Thomas devant "The great dictator")
(pelvis)
(pelvis)
(bondage)
(bondage)
Philippe François :
Philippe François vit et travaille en haute Normandie.
Cet artiste sérigraphe focalise son attention sur les mécanismes de groupe et met en évidence des constats et la critique du contexte social immédiat.
Ses installations tendent à confronter le regardeur et son interprétation de l'information et la société, non comme un postulat, mais plutôt en tant que questionnement sur nos relations directes au monde actuel.
Il tente d'exorciser ses peurs grâce à ses oeuvres exemptes de romantisme stylistique nous plongeant dans une réflexion sociale brute.
(Philippe devant "Edvige")
(Edvige)
(sérigraphie)
(sérigraphie)
(plaques de rue)
Tiéri Rivière (absent lors du vernissage)
Tiéri manipule des objets déjà existants. Il les cueille avec soin. Par ce que chaque objet raconte une histoire, aussi ne faut-il pas les choisir par hasard.
De la tôle ondulée des sachets plastiques, des bassines, et l'accumulation même de ces objets font par exemple référence au modes de vies de diverses populations.
Ce choix de matériaux traduit un intérêt pour un réel brut de nécessité.Partir oui, mais partir d'un rien, se débrouiller avec peu. Se contraindre à l'invention et à la création permanente.
Précarité, fragilité et instabilité sont récurrentes dans l'œuvre de Tiéri. Que ce soit dans ses sculptures ou ses vidéos,
tout ne tient qu'à un fil.
L'idée de lutte est aussi omniprésente. Lutte avec la gravité, lutte avec le réel, lutte avec les éléments.
Défis à l'apesanteur, tension, risque, rapports de forces, équilibre, mouvement, toutes ces questions qui
transparaissent posent des questions fondamentales à
la sculpture.(parasols)
(sans titre)
(triangles de signalisation)
Aurélie Castella :
Aurelie Castella , artiste issue des Beaux Arts de Dijon, vit et travaille entre l'Ardèche et le Pays Châtillonnais.
Ses oeuvres souvent situées à mi-chemin entre figuration et abstraction, nous ouvrent les portes d'un monde onirique, dans lequel s'opère un glissement inconscient vers la psyché de l'artiste.
Elle garde une étroite relation avec le matériel photosensible qu'elle se plait à transgresser, à altérer dans ses productions.
Au gré de ses créations, elle offre une vision poétique et intime, paradoxale pourtant à ses modes de productions (matériaux publicitaires, séries industrielles).
Son appréhension de l'espace et des phénomènes lumineux, l'apparente à un peintre se tenant loin de considérations autres qu'esthétiques dans ses contructions picturales.
(Aurélie devant "coq en stock")
(coq en stock)
Acrobate (hérault ailé)
(des compositions)
(sans titre)
(entrée en matière)
(perdrix et vanité)
(la politique de l'autruche)
Florian Bonfillon
Florian Bonfillon, jeune artiste, issu des Beaux Arts de Dijon, vit et travaille en Ardèche.
Son travail est une réflexion sur le monde, qu'il se propose de critiquer, non comme un politicien ou un économiste, mais en tant que maillon de cette chaîne (a)sociale.
Ses créations sont multiformes (un facteur essentiel de sa production et de sources d'inspirations diverses:
De l'amour des matériaux bruts, à une recherche narrative concrète, il ne se revendique d'aucun mouvement ou école, refusant les "-ismes"qui ne servent selon lui qu'à ralentir le processus d'évolution créative et de remise en question inérente à toute démarche artistique.
Ce refus d'inertie liée à ces "cases", ne l'empèche pas d'être très influencé par des artistes contemporains autant que par des cinéastes ou groupes musicaux chez qui il puise sa matière.
(Florian devant "pseudochromes")
(vanité)
(trophée)
(vélo clouté)
(dessin)
(dessin)
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Victorine de Chastenay vous invite à Essarois
Samedi 6 août de 14h à 19h
Dimanche 7 août de 10h à 12h et de 14h à 19h
Place de la mairie
Exposition Victorine de Chastenay et son temps (Salle Victorine de Chastenay
Stand des Amis du Châtillonnais
Dans l’église Saint Médard, les tombes de la famille de Chastenay
Place du château
Le château familial (extérieur seulement)
La Domelotte, rue Odin
Exposition Des fleurs pour le Calendrier de Flore (avec les peintres des Amis du Châtillonnais)
Rue de Montmoyen
Maurice Colombo, tapissier, présente son travail sur des sièges d’époque
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Les Amis d'Aignay le Duc ont organisé dernièrement une visite à l'ancienne Commanderie des Templiers de Bure les Templiers.
Longtemps cette Commanderie a été en ruines (un ancien propriétaire l'ayant détruite à ...l'explosif, pour en récupérer les pierres !)
Heureusement Amaury Sabatier, le nouveau propriétaire, aidé par l'Association des Amis de la Commanderie, a commencé de la reconstruire, suivant les plans d'autrefois bien entendu...
Cette façade , qui jouxte l'église de Bure n'a pas été détruite.La balustrade date du XVème siècle
Michel Miguet, dans son ouvrage "les Templiers en Bourgogne" nous indique que l'ensemble de la commanderie était constitué de bâtiments situés au sud de l'église, et organisés autour de deux cours.
On peut voir au dessus de cette fenêtre le blason de Jacques Aymer, grand Prieur de Champagne entre 1513 et 1528 (voir le chapitre consacré au Grand Prieuré de Champagne de Voulaines les Templiers)
Je ne montrerai pas les parties intérieures de la Commanderie qui sont en restauration, elles sont fort intéressantes, il vous faudra, pour les voir, participer à une visite guidée par Amaury.
Une gravure énigmatique près de la porte, une représentation..du diable ??
Un magnifique cellier est en cours de restauration derrière cette porte, c'est impressionnant.
De nombreux sarcophages , antérieurs aux Templiers, ont été découverts dans le sol..
A l'ouest, nous dit Michel Miguet, une basse-cour comprenait porterie, grange, bergerie,étable, ainsi qu'une "maison curiale" où résidait le vicaire.Par une autre porterie, on entrait dans une seconde cour, à l'est, rassemblant le logis seigneurial aux multiples chambres...
On voyait aussi des écuries, une "fuie" (petit colombier), deux prisons, hautes et basses et des caves.
On voit encore des cheminées imposantes.
Beaucoup de travaux restent à faire, mais avec la passion qui anime le propriétaire, nul doute que tout ira très vite !
Amaury Sabatier connaît à fond l'histoire de cette Commanderie Templière, vous pourrez la visiter avec lui , sur rendez-vous, au 03.80.81.31.67, ne vous en privez pas.
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Lors du "mardi-découverte" du 26 juillet, après la visite du marais du Cônois et de la scierie Pianetti-Milesi, monsieur Lionel Rodriguez nous a fait une démonstration magistrale de son art de "sculpture à la tronçonneuse".
Le sculpteur avait prédécoupé une bille de pin en trois parties..
La partie de devant est éliminée, il reste celle qui sera destinée à devenir un..chevreuil, celle de l'arrière deviendra un sapin.
Il faut déjà dessiner la silhouette du chevreuil..
Puis le travail commence, avec l'usage de plusieurs tronçonneuses, certaines pour l'ébauchage, d'autres pour la finition.
Voici quelques photos de la réalisation.
Et voici la sculpture terminée, elle est magnifique !!
Il ne restera plus qu'à la poncer et à l'enduire d'huile de lin...
Lionel Rodriguez sera présent à la fête des conscrits le 11 septembre.Il sculptera une biche qui restera près de la croix des quatre tilleuls dont je vous ai déjà parlé.
C'est lui qui a sculpté la statue de Saint Jacques et de son chien qui se trouvent à l'entrée du village de Villotte.
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