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Avant que le grand jeu historique et d'enquête sur "l'Affaire de l'Ermite, à vous de juger"commence, le public était accueilli sur la promenade Saint-Michel, par les chansons poétiques de René Daudan, le fameux poète paysan....
René Daudan était accompagné par son ami Alain Morize à l'accordéon.
Tout à coup, un roulement de tambour alerta l'assistance....
Philippe Bertrand annonça le thème de l'enquête et nous invita à franchir "la porte du temps"......
tandis qu'une habitante d'Aignay le Duc expliquait comment il fallait procéder pour donner son verdict à cette "Affaire de l'Ermite" qui exista réellement en 1780 au village.
Une affaire qui fit grand bruit et qui se termina tragiquement.
Nous voilà donc maintenant en 1780, et nous faisons connaissance de Claude Gentil, meunier au moulin de Roche à Aignay, accusé d'avoir, avec deux comparses, agressé un ermite, frère Jean, qui vivait à l'ermitage Saint-Michel, en haut du village.
Frère Jean, attaqué par des bandits pour lui voler son bien, avait été "saucissonné" brutalement, son bras contusionné . Son capuchon lui couvrant le visage, il n'avait pas pu voir ses agresseurs , mais avait entendu leur voix, dont celle de Claude Gentil , disait-il.
Claude Gentil a beau dire qu'il est innocent, la maréchaussée l'emmène en prison manu militari.
En bas de la promenade Saint-Michel nous rencontrons le fameux ermite qui nous raconte son agression en soutenant mordicus que c'est le fait du meunier Gentil et de deux de ses amis.
Les enquêteurs partent dans le village pour essayer de récolter des indices auprès des villageois, indices accusant le meunier ou l'innocentant.
Une habitante nous présente son village, Aignay le Duc, la rivière qui l'arrose qui se nomme la Coquille, et elle nous indique la maison de Claude Gentil .
Elle nous indique aussi "le moulin à tan" du village, où l'on pulvérisait de l'écorce de chêne qui servait à tanner les peaux.
Dans la superbe église Saint-Pierre et Saint-Paul d'Aignay, nous rencontrons une paroissienne...
et le curé Delaplanche qui est persuadé de l'innocence de Claude Gentil....
En effet, un briquet a été retrouvé près de l'ermite agressé, les gendarmes ont pensé que c'était celui de Claude Gentil, mais le curé montre le vrai briquet du meunier que ce dernier avait oublié dans l'église après avoir allumé des cierges....
Près du moulin, la boulangère ne donne pas son avis sur l'affaire...
Tandis que les clients du café papotent ....parfois à charge du meunier....
Les lavandières ajoutent leur grain de sel au récit des clients ....il faut dire que les habitants sont partagés sur l'affaire de l'ermite....certains étant un peu jaloux de la réussite du meunier....
Le lavoir d'Aignay le Duc est un superbe lavoir à impluvium, c'est à dire que l'eau de pluie tombe dans le bassin par un orifice du plafond.
Le lavoir et donc le moulin de Roche sont alimentés par la rivière la Coquille.
Son gardien surveille le niveau de l'eau....
Une habitante nous raconte l'histoire d'Aignay le Duc, dont elle a rassemblé des vues exposées autour du lavoir.
Puis elle nous conduit sur un pont d'où l'on peut voir le vannage de la Coquille qui alimente le moulin de Roche.
Un peu plus loin nous rencontrons l'ancienne propriétaire du moulin de Roche. Elle ne tarit pas d'éloges sur Claude Gentil qui s'est comporté en acheteur loyal et honnête.
Un violoneux nous entraîne dans les rues du village...
Nous rencontrons des tisserandes qui confectionnent des tissus de chanvre et de lin destinés à réaliser les trousseaux des jeunes filles à marier..
Certaines teignent les tissus avec des plantes récoltées dans la nature.
Au son du violon, une villageoise a fait danser les enquêteurs !
Tout en haut du village nous avons pu voir les restes des remparts et du château des Ducs de Bourgogne....
De retour sur la promenade Saint-Michel, les enquêteurs repassent dans la porte du temps et se retrouvent en 2022 pour profiter encore des chansons paysannes de René Daudan, et même écouter une chanson de sa composition sur l'Ukraine d'autrefois.
Le Président du Festi'val de Seine, Vincent Chauvot, a vivement remercié René Daudan et Alain Morize pour avoir si joliment animé l'après-midi., entre les départs et les arrivées des groupes d'enquêteurs.
Il a ensuite demandé à ceux-ci de voter en glissant leurs bulletins dans l'urne.
Une joyeuse musique a alors retenti... C'était celle du groupe Kat'Dixies qui vise à promouvoir le jazz New-Orleans avec ses quatre musiciens aux : saxophone, trompette, banjo et soubassophone.
Toutes les personnes, dont les protagonistes de l'affaire de l'ermite, désirant assister à la soirée musicale proposée par le Festi'Val de Seine à la forge d'Aignay le Duc, sont parties à pied, rejoindre la forge, accompagnées par la joyeuse musique de Kat'Dixies...
Un sympathique accueil leur était réservé....
Lorsque les protagonistes de l'Affaire de l'Ermite ont été rassemblés, le public a enfin pu savoir de quelle façon les enquêteurs se sont prononcés sur l'innocence ou sur la culpabilité de Claude Gentil et de son ami Guillaume Vauriot.
Le dépouillement des votes a été le suivant :
53 enquêteurs l'ont innocenté...mais 24 l'ont accusé.....
En réalité, dans la véritable histoire de l'affaire de l'Ermite, Claude Gentil n'a jamais rien avoué bien qu'ayant été torturé, et il a été ensuite pendu.
Son soi-disant comparse Guillaume Vauriot a été condamné aux galères où il est mort d'épuisement.
Mais un coup de théâtre arriva quelques années après cette terrible histoire.
La cousine de Claude Gentil qui habitait Dijon, lut par hasard, sur une gazette, que des bandits avaient été arrêtés à Montargis pour des faits similaires à ceux qui s'étaient produits à Aignay contre l'ermite Jean.
Le frère de Claude, Jean-Baptiste, se rendit à Montargis informer la justice de ce qui s'était passé à Aignay le Duc en 1780.
L'un des bandits avoua très facilement l'attaque de l'ermitage d'Aignay , pour dit-il, soulager sa conscience.
Il fut pendu ensuite à Aignay le Duc.
Claude Gentil et son ami n'étaient donc pas coupables !
Un procès en réhabilitation eut lieu, la famille fut dédommagée, le roi Louis XVI lui même, ému par cette tragique histoire, fit un don de 6 mille livres provenant de son trésor personnel.
Claude Thoret, descendant de la famille Gentil, qui a réalisé un magnifique opuscule sur l'histoire de l'ermite , était présent.
Quelques autres descendants de la famille de Claude Gentil étaient là également.
Ils ont reçu un fac-similé du procès de réhabilitation de Claude Gentil , don de la part des Archives Départementales de la Côte d'Or.
Puis vint le temps des festivités proposées par le Festi'Val de Seine,, plusieurs concerts étaient prévus.
Et puis on pouvait se restaurer et donc acquérir des tickets auprès de sympathiques bénévoles !
Voici l'article qui raconte en détail l'histoire de l'ermite :
Vous verrez à la suite de l'article, un commentaire de madame Quetiez descendante de la famille Gentil qui, ayant lu mon article, demandait à me rencontrer.
Ce que j'ai fait avec un grand plaisir le soir du samedi 6 août , c'est elle qui se trouve au centre de la photo des descendants de Claude Gentil !
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Pensez à venir dimanche 14 août , la ville de Châtillon sur Seine , Ville Impériale , vous propose une belle soirée avec en moment fort le son et lumière projeté sur la façade de l'hôtel de ville en vidéo mapping :
La carrière militaire héroïque du général et baron Testot-Ferry , grand officier de la cavalerie napoléonienne , sa retraite à Châtillon , ses amis : le pharmacien Eusèbe Gris , découvreur des bienfaits des liquides ferreux pour les plantes , maître Mignard , historien et écrivain avec lesquels il herborise et entretient sa passion pour la botanique , avec leur muse, la comtesse Victorine de Chastenay ,tous amoureux de la faune et la flore du Pays Châtillonnais et de ses paysages emblématiques .
Avec les restaurants et bars ouverts ce soir là , boissons et 'restau' rapide seront sur place .
Quelques centaines de chaises seront mises à disposition par la municipalité ; les possesseurs de sièges pliants sont tout de même encouragés à venir avec leur assise .
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Société des Amis du Musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix (AMPC)
Jeudi 18 août 2022 à 16h30
Salle de conférence du Musée du Pays Châtillonnais
14, rue de la Libération, Châtillon sur Seine
Conférence
Le Linceul de Turin ; présentation et histoire.
Cette conférence sera prononcée par Laurent BOUZOUD*. Elle aura lieu dans la salle de conférence du Musée
Ceux qui le souhaitent pourront participer à 15h à une visite du Musée guidée par MmeCatherine MONNET, Conservateur en Chef du Patrimoine, Directrice du Musée.
Cette visite portera notamment sur les acquisitions récentes et les aménagements apportés au Musée.
L’après-midi se terminera par un échange avec le conférencier autour d’un verre.
Il est recommandé de s’inscrire auprès du Musée (03 80 91 24 67) en précisant si vous souhaitez participer à la visite du Musée puis à la conférence ou simplement à la conférence.
La participation sera gratuite pour les adhérents à l’association des Amis du Musée ; 5€/personne pour les non adhérents.
*Après avoir repris avec son épouse, il y a quelque 30 ans, le château de Savoisy, Laurent Bouzoud, un ingénieur féru d’histoire, a découvert que le Linceul de Turin a « très probablement » séjourné à plusieurs reprises à Savoisy. Depuis, il s’est penché sur les études scientifiques qui continuent d’alimenter la controverse concernant son authenticité.
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Le "Duo West coast " est composé de deux musiciens et chanteurs, Carl et Fred, qui se connaissent et jouent ensemble depuis...23 ans.
Leur répertoire se compose de musique Pop californienne et anglaise, avec pour Fred un matériel impressionnant composé de deux claviers superposés et d'une sono d'enfer ....
Carl réalise des solos de guitare électrique éblouissants et il chante aussi.
Nous avons pu apprécier des balades de groupes musicaux comme Chicago, Eagles, Police....
Mais aussi des chansons de Bob Dylan et de You Too....
La complicité est grande entre Carl et Fred, prêts à repartir en concert au bout du monde....
Merci à la Municipalité de Châtillon sur Seine et à Nicolas Fourgeux directeur artistique de l' association "le Dijonnais sur l'Herbe", de nous offrir de pareils moments de musique éblouissants !
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Jean Renard, que j'avais rencontré à Chaugey alors que j'allais photographier la maison du Vice-Amiral Dupotet et qui m'avait emmenée avec une gentillesse extrême visiter son village, n'est plus.
Je tenais à lui rendre hommage aujourd'hui.
Voilà l'article sur son village de Chaugey qu'il m'avait fait découvrir :
Peu après ma visite, il m'avait généreusement envoyé des documents sur Chaugey, il était tellement gentil, c'était la bonté même....
Je présente donc mes condoléances à sa famille et aussi à tous les habitants de Chaugey qui ont perdu un des leurs.
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Après la visite de Bèze les Amis d'Aignay le Duc et alentours se sont rendus à Beaumont sur Vingeanne, pour visiter le manoir de monsieur Rouget qui nous avait accueilli dans son château de Blaisy-Bas l'an dernier.
Claude Jolyot qui fit construire le ravissant château de Beaumont sur Vingeanne, élégante "maison des champs", était le fils de François Jolyot qualifié tour à tour de "marchand", de "praticien", de "notaire et laboureur", qui était surtout le gérant des biens de la famille de Saulx-Tavannes à laquelle le comté de Beaumont appartenait.
Il devint "juge en la comté de Beaumont".
Son fils, Claude Jolyot , né le 18 mars 1670 et mort dans son château le 16 mai 1762, fit des études et devint docteur en théologie.
En 1697, il fut ordonné prêtre, puis prieur de Til-Châtel, chapelain du roi Louis XV, abbé commendataire de l'abbaye de Bournet dans le diocèse d'Angoulême, en 1724.
C'est en 1724, sans doute bien enrichi par sa charge de commendataire, qu'il fit construire le ravissant château de Beaumont sur Vingeanne.
Sa belle façade classique cache en réalité ...trois étages !
Monsieur Rouget , son propriétaire actuel nous a présenté l'origine du château puis nous l'a fait visiter. Par discrétion je ne montrerai pas l'intérieur.
Après avoir visité la partie du château qui s'ouvre en façade, nous sommes sortis sur la terrasse et avons descendu le bel escalier qui donne sur le parc de six hectares, pour ensuite visiter le rez de chaussée.
Beaucoup de charmantes sculptures ornent la balustrade de la terrasse...
et aussi le haut de la façade côté parc.
Le parc recèle de petites merveilles...
De l'extérieur on admire son toit orné de tuiles vernissées.
Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 avril 1948
Nous avions visité en 2021, l'autre château possédé par monsieur Rouget, celui de Blaisy-Haut, qu'il restaure magnifiquement.
Merci à lui de nous avoir invités à cette seconde visite !
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L'association "Les Amis d'Aignay et alentours" a proposé à ses adhérents une bien jolie sortie à Bèze, charmant village chargé d'Histoire et à la nature préservée.
Un jeune guide nous a fait découvrir son histoire.
Le village de Bèze porte le nom de la rivière qui l'irrigue.
La Bèze est une source vauclusienne, la seconde de France après la Fontaine de Vaucluse.
Son parcours est de 31 kilomètres.
Elle se jette dans la Saône près de Vonges.
Au début du siècle, la source était jaillissante, elle formait deux bouillons séparés importants, plus ou moins élevés d’après le débit (pouvant atteindre 2 mètres), le jour de notre visite elle était basse, mais encore bien vivante.
L’aménagement de la promenade de la source (classée monument historique) remonte à 1846, ses arbres ont plus de 150 ans.
Nous passons près du buste du chanoine Kir.
Félix Adrien Kir, (dit le chanoine Kir) né à Alise Sainte Reine en 1876 fut affecté à Bèze en 1910.
En 1914, il partit en guerre pour rejoindre une unité médicale aux armées.( Il fut d'ailleurs affecté à Châtillon sur Seine m'a confié Michel Diey)
Il quitta Bèze en 1924 car il fut nommé à Nolay (Côte-d'Or).
Il devint plus tard Maire de Dijon, et Député.
Sa mère repose au cimetière de la commune.
Dans ce jardin superbe, ont été plantés, en souvenir, des houblons qui faisaient une des richesses de Bèze autrefois
Nous nous arrêtons devant la cure et notre guide nous parle de son ancien occupant, Félix Kir....
Ce bâtiment carré à la toiture bourguignonne a été construit entre 1830 et 1835 afin de remplacer l'ancienne Cure qui était en mauvais état. Ce fut la demeure du chanoine Kir qui, de 1910 à 1924, fut curé de Bèze. Il y vécut avec sa sœur et sa mère.
Notre guide nous a cité quelques bons mots du chanoine lorsqu'il était député à l'Assemblée Nationale .
À un député communiste qui l'invectivait sur sa foi, refusant qu'on pût croire en Dieu sans jamais l'avoir vu, il répondit : « Et mon cul, tu l'as pas vu, et pourtant il existe ! »
L'église Saint-Rémy se dresse au centre de Bèze,je publierai un article sur cette église prochainement.
Près de l'église, on voit le monument aux Morts de Bèze, dont le coq me rappelle celui qui trône au dessus du monument aux Morts d'Aignay le Duc.(sauf qu'il n'a pas de casque à pointes sous les pattes !)
La Bèze coule dans le village...
Deux ponts la surplombent, l'un de deux arches, un autre de trois arches.
Nous arrivons près des bâtiments qui appartenaient à l'ancienne abbaye, au premier plan la cuverie des Moines.
Nous n'avons pu visiter l'abbaye, de même pour les grottes...ce sera peut-être pour une autre fois....
La tour d’Oysel est la deuxième tour des fortifications de l’abbaye subsistante de l'enceinte fortifiée du XVe siècle. Les murs ont 1,75 mètre d’épaisseur. Accolé à cette tour, il y a le « lavoir des sœurs ».
On admire la superbe charpente ...
Un objet d'Art , dû au sculpteur Robert Schad, se dresse près du lavoir.
L’abbaye de Bèze fut une des premières à posséder une école monastique, dès 655. Celle-ci se trouvait dans l’enceinte de l’abbaye afin d’éduquer les jeunes moines. Plus tard, elle reçut des enfants des seigneurs et des nobles désirant s’instruire.
Pour faire face à son succès grandissant, une école extérieure fut fondée en 1280. En 1380, elle accueillait 40 garçons et 20 filles. Sa façade a été plusieurs fois remaniée.
On peut remarquer des tripodes (trèfles) au-dessus des fenêtres, des têtes sculptées et des arcades de style gothique.
En 1872, « l’hôtel du vieux monastère » s’y installa, puis une épicerie et la gare des autobus reliant Dijon à Gray.
La façade a failli partir pour les États-Unis en 1913. Ce bâtiment fut sauvé de la démolition et il obtint son classement par les Beaux-arts en 1914.
La Mairie de Bèze....
On peut y voir une statue de cire de Félix Kir. Cette effigie se trouvait auparavant au musée de Dijon.
Le four banal :
On voit encore la voûte de la halle du four, maintenant murée. Au premier étage, deux fenêtres accolées avec des arcades tréflées sont celles de l’ancien logis du moine chargé de son fonctionnement. Dans le logis, on voit encore une pièce avec alcôve, aux moulures en stuc d’époque Louis XV, une cheminée de la même époque, très bien sculptée et polie avec plaque de foyer à armoiries datant de 1738.
Saint Prudent était archidiacre et martyr de Narbonne.
Un des événements importants de l’histoire de l’abbaye de Bèze et peut-être la cause première de sa célébrité, est la possession des reliques de Saint-Prudent.
Ses différents miracles imputés à ses reliques ont été relatés par le moine Thibault.
D'après la tradition, une chapelle fut construite vers 1011, sous l'abbatiat de Guillaume de Volpiano, pour abriter les reliques de saint Prudent rapportées de Narbonne par Geilon, évêque de Langres, vers 883 et sans doute reconstruite au 13e siècle puis remaniée au 15e siècle.
Cette chapelle dépendant de l'office de sacristain de l'abbaye puis amodiée au prieur de Til-Châtel en 1579, remplaça l'église paroissiale interdite au culte en 1698. Elle fut transformée en maison d'habitation au début du 19e siècle.
Un lavoir sur la Bèze
un joli pigeonnier :
Une curiosité très moderne , cette maison construite en briques par le propriétaire de la tuilerie de Bèze. C'était une sorte de salon d'exposition où il recevait ses clients.
Le propriétaire a même fait figurer son visage sur la façade !
Un repas très sympathique a été ensuite pris à l'auberge qui se trouve sur la place de la Mairie, nous étions quarante....
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Porte ouverte sur le site des fouilles autrichiennes à Vix (route de Pothières)
mardi 9 août 2022
de 14h à 16h.
La visite sera guidée par les responsables des fouilles, le professeur Peter RAMSL et Thomas TERTELWIESER.
Bruno CHAUME, directeur du PCR Vix et son environnement vous accueillera à 14h.
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C'est dans le magnifique décor élizabétain, inspiré du "Globe Theater", construit par les membres de la Compagnie des Gens, dans le parc de l'espace Kiki de Montparnasse, que les spectateurs ont vibré en assistant à "Richard III, l'enquête", le spectacle d'été 2022 de la Compagnie des Gens.
Un spectacle superbe qui a mêlé la pièce de William Shakespeare "Richard III", à une enquête moderne sur tous les assassinats qui ont émaillé l'avant-règne et le règne de ce roi que les spectateurs ont eu furieusement envie de haïr....
Jacques Senelet nous montre le Richard III, décrit par Shakespeare, comme un être tordu, vicieux, fourbe, complexé, misogyne, cruel et pervers, l'archétype du mal, du maudit...
(En réalité il semblerait que Shakespeare ait beaucoup exagéré, et que Richard n'était pas, tout à fait, le monstre qu'il décrit dans sa pièce...)
Mais le texte est là, on n'y peut rien changer, et Samuel Martin, l'acteur qui a joué le rôle de Richard de Gloucester l'a tenu à la perfection, se montrant difforme, odieux, faisant assassiner tous ceux et celles qui lui barraient l'accès au trône d'Angleterre.
On le voit ici se préparer pour incarner le monstre...
Et le voilà qui se présente au public, il est devenu Richard de Gloucester, au physique et à l'esprit torturés, celui par qui les tragédies vont arriver...
Richard décide tout d'abord de faire enfermer son frère George, duc de Clarence à la tour de Londres...
Georges deviendrait roi si son frère aîné Edouard IV décédait, ce qui ne saurait tarder, vu son état physique déclinant.
Richard a donc le projet de faire mourir Clarence, et lorsque le roi actuel Edouard IV disparaitra, il pourra devenir roi sous le nom de Richard III....
Pauvre Clarence qui ne se doute de rien....
Impatient de voir mourir son aîné Edouard, il se renseigne auprès de Lord Stanley, fidèle compagnon du roi...
En a-t-il encore pour longtemps à vivre ? se demande-t-il intérieurement ...
Le roi Edouard est de plus en plus malade, sa fin est proche...
Parallèlement à cette tragique histoire, nous assistons à une enquête sur les assassinats des membres de la cour ...enquête menée par le détective Dick Dickinson et son assistante Maggie O'Brian.
Les portraits des différents protagonistes sont affichés sur les murs du bureau des détectives...on les verra disparaître peu à peu tout le long de l'histoire....
Lorsque nous revenons à l'histoire, apparaît la dépouille du roi Henri VI, suivie par sa belle-fille Lady Anne, elle-même veuve du prince de Galles...
C'est évidemment Richard qui a assassiné le roi et son fils le prince de Galles, car il projette d'épouser sa veuve et bien sûr de devenir roi, lorsqu'il se sera débarrassé de ses deux frères Edouard et George !
Lady Anne est horrifiée par cette proposition et elle lui crache au visage....
Richard s'inquiète de la santé de son frère aîné le roi Edouard IV, successeur d'Henri VI, auprès de l'épouse de celui-ci, la reine Elisabeth...
Apparaît alors la reine Marguerite, veuve d'Henri VI....elle lance des imprécations contre Richard : "Enfuis-toi de honte aux enfers et quitte ce monde, archidémon ! C’est là qu’est ton royaume !"
car elle a compris ses desseins...mais Richard en rit méchamment en la traitant d'hideuse sorcière ridée...
George, duc de Clarence est toujours enfermé dans la tour de Londres où il se morfond en espérant sa délivrance que lui a promise son frère Richard....
Richard soudoie deux voyous pour qu'ils suppriment son frère dans son cachot de la Tour....
ce qu'ils font rapidement et efficacement...
Le roi Edouard IV est mort, Clarence a disparu...leur mère, la duchesse d'York (qui est aussi celle de Richard) se lamente...elle aussi a compris le dessein mortifère de son fils cadet....
Edouard IV et Clarence sont donc morts, Richard, ici près de son fidèle, le duc de Bukingham, est arrivé à ses fins, il est devenu roi sous le nom de Richard III....
Mais il reste un problème : les enfants du roi défunt, ainsi que ceux du duc de Clarence, pourraient peut-être briguer, eux-aussi, le trône d'Angleterre...
Qu'à cela ne tienne ...Richard les fait tous enfermer à la tour et les fait exécuter à coups de couteaux...
La reine Elisabeth pleure la mort de son mari et de ses enfants. et aussi celle de ses neveux...
L'accès au trône de Richard ne plaît pas à tout le monde...en particulier à Lord Hastings qui était un fidèle de feu Edouard IV .
Ne voulant aucune opposition, Richard fait exécuter lord Hastings par son séide Sir william Catesby...
Richard exulte en voyant la tête d'Hastings qui lui est apportée sur un plateau.....
L'enquête de Dick et de Maggie se poursuit...elle est de plus en plus difficile, les protagonistes tombent comme des mouches !
Richard III est maintenant définitivement roi, il a même réussi à épouser Lady Anne qui pourtant le haïssait...
Il se laisse interviewer sans pudeur par des journalistes ....
Mais le sort va se retourner contre ce roi maudit...
Il a défié Henri Tudor, qui lui aussi est prétendant au trône.... et il a été blessé au cours de la bataille qui l'oppose à son rival.
Richard essaie encore de s'en sortir en criant "Un cheval ! un cheval ! mon royaume pour un cheval ! "
Mais voilà qu'apparaissent deux motos chevauchées par deux anges de la Mort , un motocycliste sort un révolver et tire sur Richard.....
L'un deux s'approche de Richard III agonisant....
et lui crie "j'avais dit : pas les enfants !"...c'était Maggie !
Un coup de théâtre mêlant histoire ancienne et modernité, quelle fin extraordinaire et finalement réjouissante, l'odieux Richard est maintenant en enfer, personne ne dira "paix à son âme" ! !
Que d'applaudissements pour cette troupe magnifique qui a enthousiasmé le public !
Des vivats particuliers pour Samuel Martin qui a interprété de façon sublime l'odieux Richard !
Jacques Senelet, écrivain qui a adapté la pièce de Shakespeare, mais aussi metteur en scène et interprète, a remercié le public d'être venu si nombreux, mais aussi bien sûr les comédien(ne)s de la Compagnie des Gens qui ont magnifiquement fait revivre la tragédie " Richard III" en lui donnant une touche de modernité tellement étonnante.
Et je n'oublie pas les merveilleux intermèdes chantés par Noémie Pompon, accompagnée par les talentueux Tom Sallembien et Matthieu Pompon !
FR3 Bourgogne a tourné un film sur le spectacle, j'en ai tiré cette copie d'écran pour montrer la superbe construction du "Globe Theater" par les membres de la Compagnie des Gens, qui a permis à quelques spectateurs (dont j'étais ce soir-là, près du perchman !) de suivre le spectacle depuis le haut de la tribune.
Et pour ceux qui voudraient lire le texte de Shakespeare (n'hésitez pas, c'est magnifique !) traduit par le fils de Victor Hugo, voici le lien à cliquer :
https://fr.wikisource.org/wiki/Richard_III/Traduction_Hugo
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Les acteurs , les actrices :
Richard, duc de Gloucester ;: Samuel Martin
Georges Duc de Clarence ! Ludovic Mathiot
Le roi Edouard IV : Tristan Geyssely
La reine Elisabeth : Marie-Laure Tridon
Les enfants : Matthieu Pompon, Lucile Hours, Noémie Pompon
La duchesse d'York : Sophie Rosec
Lord Rivers : Tom Sallembien
Lady Anne : Lucile Hours
La reine Marguerite : Elisabeth Hoornaert
Le duc de Bukingham : Pierre Pompon
Sir William Catesby : Ludovic Mathiot
Lord Stanley : Patrick Pompon
Lord Hastings : Jacques Senelet
Les meurtriers : Eliane Brodzicki et Marie Christine Ouedraogo
James Tyrrell : Jacques Senelet
Brakenburry : Corine Razil
l'évêque : Eliane Brodzicki
Les enquêteurs ; Patrick Pompon et Noémie Pompon
Les musiciens : Tom Sallembien, Matthieu Pompon
Le chant : Noémie Pompon
L'aide de camp de Richard : Matthieu Pompon
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Mise en scène et scénographie : Jacques Senelet
Installation des lumières :Julien Parthiot
Son et lumières :Elisabeth Petetin
Coordination Elisabeth Hoornaert
Décors : Hélène Bouju, Lucile Hours, Gilles Gautheron, Marie Christine Ouédraogo, Elisabeth Petetin, Patrick Pompon, Sophie Rosec, Jacques Senelet
Costumes :Elisabeth Hoornaert et Elisabeth Petetin
Affiche : Gwenola Guyot
Communication Presse : Nina Aomar
Restauration : Magali et Noah girard
Accueil : Nina Aomar, Hélène Bouju, Didier Baudry, Gilles Gautheron et Monique Klein
et à l'année prochaine !
3 commentaires
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Par Christaldesaintmarc dans -Les expositions des peintres des Amis du Châtillonnais le 4 Août 2022 à 05:55
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Swingin'Affair est un quartet dirigé par Olivier Defays aux saxophones alto et ténor, mais aussi à la flûte.
Il a été accompagné au saxophone ténor par Mathieu Verne, jeune musicien très doué qui remplaçait Philippe Chagne.
Philippe Petit avait pris place à l'orgue Hammond.
Sylvain Glévarec, que nous avions applaudi lorsqu'il s'est produit avec Nicolas Fourgeux au jardin de la mairie était à la batterie.
Swinging'Affair nous a offert de nombreuses musiques de films jazzistiquement remaniées.
La musique du "grand blond avec une chaussure noire" de Vladimir Cosma, avec son air de flûte inoubliable, nous a rappelé le très célèbre père d'Olivier Desays....
D'autres musiques de films nous ont ravis :
Titanic (James Horner), Les aventuriers de l'Arche perdue(John Williams), trois films de Federico Fellini : Les nuits de Cabiria, Huit et demi, Amarcord (Nino Rota), Le bon, la brute et le truand (Ennio Morricone), Le vieux fusil (François de Roubaix), Les sept mercenaires (Elmer Bernstein), La Boum (Vladimir Cosma) et le Parrain (Nino Rota).
Olivier Desays a présenté le disque que le quartet a réalisé :
Les quatre musiciens ont été très applaudis, ce fut une fin de journée inoubliable !
Et encore merci à la Municipalité de Châtillon sur Seine, de nous offrir des concerts gratuits de cette qualité...
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Le "Petit Versailles" est un ravissant petit château du XVIIème siècle, situé à Châtillon sur Seine, transformé depuis plusieurs années en Institut Médico Educatif.
L'historien châtillonnais Dominique Masson a écrit une remarquable étude historique sur le "Petit Versailles" de Châtillon sur Seine, qu'il m'a permis de publier en deux parties :
J'ai été invitée dernièrement à visiter ce petit manoir, devenu une IME, par madame Nadège Dupland, et cette visite s'est faite en même temps que celle proposée par l'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais dans le cadre des "Mardis Découvertes".
J'ai pu ensuite voir, seule avec madame Dupland, ce qui reste de ce très joli bâtiment à l'intérieur (escaliers, vitraux de l'époque de sa construction), merci à elle pour cette visite supplémentaire !
On entre au Petit Versailles par cette superbe grille monumentale :
On aperçoit ensuite la façade de la maison de celui qui bâtit ce joli manoir entre 1646 et 1647, Claude Soyrot :
Dans une pièce, on admire un bien beau tableau...avec un personnage inconnu.
Nous descendons dans le parc...
Nadège Dupland nous explique l'historique du Petit Versailles, en se référant au texte de Dominique Masson qu'elle a vivement remercié pour cette étude passionnante.
L'aile gauche du manoir a été ajoutée par la suite, on s'en aperçoit car les entrées des caves ne sont pas les mêmes et on voit qu'une mansarde a été édifiée, plus tard, sur son toit pour donner plus de lumière aux pièces aménagées dans les combles.
Après avoir gravi les marches du bel escalier extérieur en forme de fer à cheval, nous découvrons dans une pièce, cette ancienne et superbe cheminée.
et cette commode d'époque :
nous descendons ensuite dans le parc
Nadège Dupland nous fait découvrir...la Seine qui le longe.
Le terrain sur lequel fut fut conçu le parc du Petit Versailles a été creusé dans la roche....
Nous nous dirigeons ensuite vers la partie gauche du manoir...
Et nous entrons dans ce qui fut un salon, une merveille, décorée de délicieux tableaux champêtres à la façon d'Antoine Watteau....
Dans son manoir, le petit-fils de Claude Soyrot, bâtisseur du Petit Versailles, Joseph- Bernard Soyrot recevait des invités de marque comme le comte de Bussy-Rabutin, et tous les personnages importants de Bourgogne de l'époque.
Le Petit Versailles était alors un véritable musée dont il aimait faire découvrir les merveilles à ses hôtes.... (cf les publications de Dominique Masson dont les liens sont indiqués au début de l'article)
De beaux motifs en stuc décorent la partie supérieure des murs.
Nous terminons la visite par la vue de la façade du Petit Versailles, situé au bout de la rue qui porte le même nom.
Ces deux fenêtres munies de vitraux, seront plus loin, visibles depuis l'intérieur.
Cette date indique une restauration effectuée au XIXème siècle, car le Petit Versailles a été construit en 1645.
A la fin de la visite proposée par l'Office du Tourisme, Nadège Dupland m'a fait rentrer de nouveau dans le bâtiment en franchissant l'imposante grille d'entrée....
A l'intérieur, on découvre un superbe carrelage...
Un escalier de toute beauté, avec sa fine rambarde en fer forgé, monte dans les étages.
Des fenêtres à vitraux éclairent l'escalier au premier étage et au second.
Une autre fenêtre à vitraux donne sur le parc.
Et on a une belle vue sur Saint-Vorles depuis le dernier étage !
Merci à Nadège Dupland pour son accueil chaleureux qui m' a permis de connaître un lieu peu connu des châtillonnais !
C'était en effet la première fois que le Petit Versailles s'ouvrait au public.
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Comme chaque année, à Beaunotte, a lieu une cérémonie à la mémoire de Pierre Naudin et Georges Rey, tombés sous les balles ennemies le 28 juillet 1944.
Cette cérémonie s'est déroulée dimanche 24 juillet 2022, une messe était faite par M. le curé du secteur en présence de Jérémy Brigand, de M. le maire du village et son conseil municipal, d'une délégation de sapeurs pompiers de Jean Robert Bazot Président de l' ASR, des porte-drapeau de différentes associations et des habitants du village.
Le verre de l'amitié offert par M. le maire. clôturait cette cérémonie
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Thibaud Coron est un artiste talentueux qui a réalisé beaucoup de superbes fresques murales dans le Châtillonnais.
Par exemple, il a décoré magnifiquement le château d'eau de Montliot.
Mais il a aussi d'autres talents que vous pourrez découvrir dans cet article que je lui ai consacré :
Dernièrement il a réalisé des fresques sur le transformateur de Vix en hommage à la Seine, aux pêcheurs, mais aussi au vase de Vix !
En arrivant voici ce que l'on voit :
Et en détail les quatre faces du cube :
Cette représentation du vase de Vix n'est pas de Thibaud Coron, mais elle méritait d'être jointe à son travail car elle se trouve tout à côté.
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