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Par Christaldesaintmarc le 15 Septembre 2019 à 06:10
C'est dans le beau bâtiment du château de Crépan (commune de Prusly sur Ource) que s'est tenue l'Assemblée générale de l' Association des Riverains et Propriétaires d' Ouvrages Hydrauliques du Châtillonnais, autrement dit l'ARPOHC.
François Blanchot, au nom des membres d'ARPOHC a remercié vivement le propriétaire du château de Crépan, Dan Walker, d'avoir eu la gentillesse d'accueillir l'assemblée générale 2019 de l'association.
L'AG d'ARPOCH a permis aussi admirer les œuvres originales qu'il a exposées cet été avec succès.
Christian Jacquemin, Président d'ARPOHC a fait part des projets de l'association pour 2019 .
Charles-François Champetier, Président d'Hydrauxois assistait à l'Assemblée Générale.
De très grande expérience, il a donné de judicieux conseils aux membres de l'Association.
Il faudrait tout d'abord établir un inventaire de tous les biefs du Châtillonnais et agir contre leur disparition. Le grand atout de cette lutte contre la démolition d'ouvrages d'art sur les rivières, c'est de faire valoir la maintenance essentielle de réserves d'eau en cas d'incendie. Les sécheresses et canicules étant de plus en plus fréquentes l'intérêt des biefs est primordial ! C'est un très bon argument qui devrait être pris en compte par les politiques.
ARPOHC aura un stand lors de la fête de l'automne à Leuglay, ainsi qu'à Arc en Barrois.
L'ouverture et la visite de l'ancienne usine de la Pointerie à Chamesson a été très suivie par de très nombreux visiteurs. Si une salle était créée dans ce lieu, ARPOHC pourrait peut-être y tenir des conférences par exemple.... et la prochaine AG.
Pour faire avancer les idées d'ARPOHC, agir sur les propositions de lois pour les faire amender, un regroupement d'associations de défense de l'environnement serait souhaitable, pour ainsi partager les frais de procédure parfois élevés. Les membres ont accepté la proposition de mettre au maximum 500€ pour ces frais (avocat par exemple).
Le directeur du GIP du Parc National s'en va, il va donc falloir présenter de nouveau des propositions à son successeur.
Le moulin du Bœuf et son propriétaire, Gilles Bouqueton, ont gagné une bataille, mais sa lutte n'est pas encore terminée...Il lui faut acquérir maintenant le droit d'installer une roue hydraulique et de produire de l'électricité.
Christian Jacquemin a présenté ensuite une étude passionnante de Pierre Potherat sur "la gestion de l'eau sur le versant Nord-Ouest du plateau de Langres". Son auteur m'a permis de la publier, je l'en remercie vivement. Vous pourrez donc prendre connaissance de son étude ci-dessous :
(Pour bien lire, cliquez sur "download")
Séverine Chupin et Philippe Bertrand, représentant l'association "La Fabrique du Millénaire", étaient présents à l'AG d' ARPOHC.
Tous deux ont présenté un projet extrêmement intéressant intitulé "Maison de l'eau-Moulin de Roche", qu'ils portent avec ARPOHC.
Cette idée est venue après la découverte d'un moulin hydraulique situé en sous-sol à Aignay le Duc et dont personne ne se souvenait plus.
Il se situe sous une habitation, une ancienne boucherie. La propriétaire a fait don de cette maison à la commune d'Aignay le Duc.
Un moulin souterrain c'est véritablement exceptionnel, il mériterait donc d'être connu, valorisé en devenant une sorte de "maison thématique de l'Eau". Ce projet qui associe ARPOHC et la Fabrique du Millénaire est soutenu par la communauté de communes, le GIP du Parc et le département.
Cette "Maison de l'Eau-Moulin de Roche" est un projet magnifique qui j'espère se concrétisera très bientôt.
Une réunion préparatoire aura lieu à Aignay en octobre, je vous en dirai plus à ce moment-là.
En partant, j'ai jeté un coup d'œil au superbe porche fortifié du XVIème siècle du château de Crépan, porche qui porte le blason des anciens châtelains.
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Par Christaldesaintmarc le 11 Juillet 2019 à 06:00
APPEL A TOUS LES AMOUREUX DU CHÂTILLONNAIS
Christian Jacquemin, Président de l'ARPHOC vous communique :
Le syndicat mixte Sequana propose de dépenser 80 000 euros d'argent public pour détruire des vannages et réduire considérablement la superficie de l'étang de Rochefort-sur-Brevon (21).
Nous appelons les citoyens à participer à l'enquête publique pour réfuter le caractère d'intérêt général de ce projet en cliquant sur ce lien :
http://www.cote-dor.gouv.fr/projet-d-amenagement-du-plan-d-eau-du-village-a8215.html
Le bilan de ce projet est négatif au plan du patrimoine, du paysage, de l'agrément, de l'usage énergétique futur du site.
Vous pouvez déposer vos remarques avant le 16 juillet 16 heures, auprès du commissaire enquêteur Gerard CHARTENET :
- Par écrit à la mairie de Rochefort sur Brevon
- Par courriel a l'adresse: ddt-ser@cote-dor.gouv.fr
- auprès de l'enquêteur le mardi 9 ou 16 juillet de 14h à 16h
Plus d'infos , à mettre en download pour mieux lire :
le lien pour l'article de notre bloghttps://arpohc.blogspot.com/2019/07/gabegie-et-destruction-de-paysage.html
un lien Facebookhttps://www.facebook.com/groups/hydrauxois/permalink/2250749555033137/
(Christian Jacquemin, Pour l'ARPHOC)
Association des Riverains et Propriétaires
d'Ouvrages Hydrauliques du Chatillonnais
2 rue de la roche
21290 Montmoyen
www.arpohc.blogspot.fr
Association partenaire
http://www.hydrauxois.org/
Portail collaboratif
http://continuite-ecologique.fr/4 commentaires
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Par Christaldesaintmarc le 26 Juin 2019 à 06:00
Depuis des années la Pointerie, ancienne usine de clous, ancienne forge, est porte close.
Pourtant le week-end des Journées des Moulins les nouveaux propriétaires ont décidé de faire découvrir ce lieu d’exception, de le raconter le plus possible, de montrer l’ancienne turbine qui est toujours en l’état.
Cette visite était organisée par Association des Riverains Propriétaires d'Ouvrages Hydrauliques du Châtillonnais (ARPOHC).
A Chamesson, au sud de Châtillon sur Seine, existait autrefois une fabrique mécanique de pointes d'origine parisienne, installée en 1854 et qui a fonctionné jusqu'en 1938.
Cette pointerie qui faisait partie du groupe de la Société Châtillon-Commentry, avait succédé à la forge dite "du Bas" datant du 18ème siècle.
La prospérité de cette usine était alimentée par le besoin énorme de pointes nécessaires pour les constructions parisiennes.En effet, à cette époque, les constructions hausmaniennes battaient leur plein et il fallait des pointes pour clouer les charpentes...
Les métiers à pointes et les frottoirs étaient actionnés par une turbine hydraulique utilisant l'eau de la Seine..
Voici le bief tel qu'on peut le voir actuellement..Des vannes obturent le bief....
Nous allons les voir de plus près.
D'autres vannes, plus loin, ont été refaites avec la participation des propriétaires du château de Chamesson...
les voici :
Jacqueline Cormier, dont le grand-père a été directeur de la pointerie de Chamesson, avait apporté des photos montrant les machines qui fonctionnaient en 1933.
Les nouveaux propriétaires ont été fort intéressés par ces documents qui sont des témoignages précieux du passé.
Christian Jacquemin, Président de l'ARPOHC a commenté ces photographies aux visiteurs. On y voit des machines à faire les clous, des machines à polir et des machines qui faisaient les têtes de clous.
Jacqueline Cormier me les a confiées et m'a permis de les publier sur le blog, merci à elle !
les voici :
Je les ai isolées pour mieux voir les détails, le nombre de machines est impressionnant !
Une photographie de l'usine lors d'inondations :
La photo du Directeur (au centre) entouré de ses ouvriers et employés.
Il y avait environ 70 personnes qui travaillaient dans cette usine de pointes, on y réalisait 6 500 tonnes de clous par an !!
Nous nous dirigeons vers les salles, où subsistent encore certains objets du passé métallurgique de la pointerie, en repassant au dessus du bief.
Lorsque la hauteur de l'eau n'était pas suffisante, on utilisa de 1890 à 1900, une machine à vapeur pour faire tourner les machines à fabriquer les clous. On voit encore la cheminée de cette machine à vapeur au fond de cet atelier.
Christian Jacquemin a expliqué aux visiteurs le fonctionnement de la machine à vapeur.
Le fer est toujours présent...
Nous voici dans la salle de la turbine...
La turbine est encore en bon état, elle pourrait marcher si la hauteur d'eau était suffisante, ce qui n'est pas le cas actuellement.
D'autres anciens moteurs subsistent...
ainsi que les tableaux d'alimentation en électricité.
Une maquette montrant les différents bâtiments de la pointerie nous fait mieux comprendre la grande importance qu'avait cette usine autrefois et sa grande surface puisqu'elle s'étendait sur 4,6 hectares.
La pointerie de Chamesson cessa ses activités en 1938, lui succéda une entreprise de machines agricoles.
Un stagiaire en architecture a étudié l'histoire de la pointerie, il a réalisé des panneaux fort intéressants sur ce souvenir du passé métallurgique du Châtillonnais :
Un dernier coup d'oeil en partant aux bâtiments des ouvriers. La jeune équipe qui a acheté le site espère pouvoir réhabiliter des logements, et aussi faire de ce lieu chargé d'histoire, un centre culturel...
Ce serait vraiment merveilleux de voir renaître, sous une autre forme, ce patrimoine cher aux Chamessonnais.
L'équipe nous a promis de nous tenir au courant de l'évolution du lieu.
Alors bon courage et bonne chance à ces passionnés que j'espère revoir bientôt...
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Par Christaldesaintmarc le 24 Juin 2018 à 06:00
François Blanchot , pour la journée du Patrimoine de pays et des moulins, a ouvert les locaux de son ancienne forge située à Aignay le Duc, en direction d'Etalente, sur la rivière Coquille, aux visiteurs.
C'est sous cette belle charpente de 1732, que se trouvait la forge dont l'origine remonte à l'année 1382.
Cette forge connut bien des vicissitudes.
Elle fut reprise en 1904 par une scierie qui produisait de l'électricité pour le village d'Aignay le Duc.
Puis par la famille Lauterbach qui la revendit en 2002 à François Blanchot.
On voit ici le mécanisme de transmission qui entraînait la scie.
François Blanchot a profité de la chute d'eau de la Coquille pour mettre en place une nouvelle turbine qui lui permet de produire de l'électricité destinée au chauffage de sa maison d'habitation.
La Coquille forme un étang qui sert de bief naturel à l'ancienne forge
les vannes régulent la quantité d'eau qui peut être envoyée à la turbine.
Ces deux-là utilisent, ou ont utilisé, des turbines pour leurs moulins....
L'eau en supplément forme une très belle chute...
L'eau nécessaire au fonctionnement de la turbine passe sous cette voûte...
Voilà la turbine...
et son "aspirateur" (colonne de gauche) :
Le tableau électrique....
François Blanchot a conservé en souvenir l'ancienne turbine...
L'eau utilisée repart au sous-bief sous une voûte...
et rejoint la coquille un peu plus loin.
Cet étang naturel de la Forge est un endroit merveilleux, bucolique où le bruit de la chute d'eau est accompagné de chants d'oiseaux très nombreux sur le site....
François Blanchot est un artiste, il a réalisé de superbes décorations pour ses vannes....qui ne pourraient que me plaire !
Il a aussi conçu cette superbe naïade qui surveille la Coquille et sans doute l'arrivée perverse de la fée Greg !
François Blanchot est aussi membre actif de l'Association A.R.P.O.H.C. qui défend les moulins et qui s'oppose à leur impensable destruction.
Il faudrait plutôt moderniser les ouvrages hydrauliques existants, créés par le savoir-faire des Anciens, ouvrages si utiles à la régulation de l'eau, à la faune, à la flore...et à la beauté de nos paysages Châtillonnais.
Alors je dis avec lui :
Stop à la casse des moulins !
Et signez la pétition contenue dans l'article suivant, merci !
Christian Jacquemin, Président de l'A.R.P.O.H.C., propriétaire d'un ancien moulin à Montmoyen nous avait ouvert ses portes l'an dernier :
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Par Christaldesaintmarc le 28 Juin 2017 à 06:00
(Cliquer pour mieux lire)
Dimanche 25 juin, lors des Rencontres Hydrauliques 2017, Christian Jacquemin a fait visiter son moulin, situé à Montmoyen.
Un moulin qu'il a acheté alors qu'il était en ruines, qu'il a restauré et qu'il a doté d'une turbine lui permettant de produire de l'électricité.
Christian Jacquemin est, avec François Blanchot (et d'autres passionnés), à l'origine de l'association ARPOHC, qui lutte pour la défense des moulins.
ARPOHC : Association des Riverains et Propriétaires d'Ouvrages Hydrauliques du Châtillonnais
Charles-François Champetier, Président d'Hydrauxois, a présenté aux visiteurs les associations Hydrauxois et ARPOHC qui luttent contre la destruction des ouvrages d'art sur les rivières.
Christian Jacquemin a retracé l'histoire du moulin de Montmoyen qui a appartenu il y a très longtemps aux moines de l'abbaye du Val des Choux, puis au châtelain de Montmoyen.
En 1890 il brûla et fut reconstruit, puis devint une scierie :
La scierie s'arrêta, et le bâtiment tomba en ruine..
Christian Jacquemin le racheta et y installa une turbine pour produire de l'électricité, ce fut la première turbine de ce type installée en France.
Christian Jacquemin a été en butte aux tracasseries de l'admninistration qui durèrent quatre ans. Mais il a tenu bon !
Le château de Montmoyen domine le bief où nous conduit Christian Jacquemin.
C'est l'eau de la Digeanne qui emplit le bief du moulin.
Les vannes :
L'eau du bief se dirige dans le sous-bief où est installée la turbine.
Pour éviter que des branches ou des feuilles pénètrent dans la turbine, la grille est munie d'une "dégrilleuse", sorte de râteau-pelle.
L'eau arrive dans le grand tuyau qui mène à la turbine.
La turbine est à axe horizontal.
L'axe fait tourner la poulie...
Et la poulie actionne l'alternateur qui produit de l'électricité.
L'indicateur de vitesse : si la turbine tourne trop vite, les sphères de métal se mettent à tourner en tintant de plus en plus fort et préviennent le meunier que son moulin va trop vite !...
Un jeune garçon nous en a fait une démonstration.
L'eau continue ensuite sa progression dans le sous-bief, elle retrouve ensuite la Digeanne au bout du pré.
Christian Jacquemin est collectionneur : il montre ici différentes machines anciennes...
dont une qui fabriquait autrefois des boissons gazeuses.
Les Rencontres hydrauliques se sont ensuite déplacées à Saint Marc sur Seine, au hameau de Chenecières, dans la propriété de monsieur et madame Seytre.
Gilles Seytre a présenté sa nouvelle hydrolienne qui a été installée dans des canalisations très anciennes réalisées par les moines de Notre-Dame de Quincy...
Ces canalisations de pierre étaient enfouies sous la terre, il a fallu les dégager, et y faire venir l'eau du bief voisin.
Les vannes permettent d'envoyer de l'eau dans les canalisations.
Une technicienne de la Société Alrele a expliqué le fonctionnement d'une hydrolienne.
Voici l'hydrolienne qui peut produire 3 Kilowatts, lorsque la hauteur d'eau est suffisante. Cet été le niveau est un peu bas.
En complément, l'ARPOHC se bat contre la destruction d'ouvrages sur l'Ource à Prusly et Villotte.
Christian Jacquemin vous communique :
Les associations Hydrauxois et Arpohc vous prient de trouver ci-dessous leur avis sur l'enquête publique relative à la destruction des ouvrages et biefs de l'Ource sur les communes de Prusly et Villotte.
Nous vous appelons à participer à l'enquête publique avant vendredi prochain (date de clôture) :
en exprimant votre refus par mail à l'adresseet (objet du courrier "avis enquête publique") :
mairie.pruslysurource@wanadoo.fr
en vous rendant le vendredi 30 juin en mairie de Villotte (matin) ou de Prusly (après-midi).
Merci d'avance de votre mobilisation contre cette nouvelle gabegie d'argent public au détriment des riverains, des rivières et de leurs annexes hydrauliques.
Cordialement,CF Champetier Président d'hydrauxois et Christian Jacquemin
Président de l'ARPOHC1 commentaire
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Par Christaldesaintmarc le 13 Juillet 2016 à 06:00
Christian Jacquemin, membre d'un comité de défense des moulins et des ouvrages d'art sur les rivières, l'A.R.P.O.H.C.21, m'a envoyé une invitation à une réunion concernant l’effacement du bief du moulin de Belan. Cette réunion a été organisée avec le soutien du maire d’Autricourt sur sa commune.
Comme le moulin de Buncey et un ouvrage de la traversée de Châtillon, le bief du moulin Massard de Belan sur Ource est très prochainement voué à la destruction.
Il faut savoir que la plupart des moulins du Chatillonnais sont menacés comme, par exemple, l’ensemble des ouvrages sur l’Ource, la Seine, la Digeanne….
Ci-dessous le but de cette importante réunion :
Je me suis donc rendue à cette réunion, car je soutiens les actions de l'association A.R.P.O.H.C. contre la destruction des ouvrages d'art sur les rivières.
Voici la mairie d'Autricourt où a eu lieu cette réunion.
La Bourgogne et la Côte d'Or en particulier, ont un très riche patrimoine hydraulique dont témoignent les implantations gauloises et gallo-romaines, les réalisations cisterciennes, les forges de l'âge classique, les travaux de canalisation du XIXe siècle, l'hydro-électrification du XXe siècle et les centaines de moulins modestes ou imposants qui ont forgé les paysages de nos rivières depuis un millénaire. Ce patrimoine a une valeur historique, mais aussi touristique et sociétale qu'ignore la “renaturation” des masses d'eau.
Christian Jacquemin, Président de l'Association des Riverains et Propriétaires d'Ouvrages Hydrauliques du Châtillonnais, l'A.R.P.O.H.C., et François Blanchot, trésorier, ont accueilli les nombreuses personnes venues à la réunion, particuliers et élus en colère face à la destruction de notre patrimoine hydraulique.
Monsieur Christian Volterrani, maire d'Autricourt a évoqué les inondations et sécheresses, qui après l’été catastrophique de 2015 ont vu la mise à sec du bief et des douves du Château.
Après les protestations des habitants de la Commune, soutenus par les Elus et par la presse, monsieur le maire a demandé une réunion, qui a été réalisée sur ordre du Préfet, avec les administrations concernées. Celle-ci a eu lieu en mairie.
Il a été reconnu le droit d’eau dans le bief, donc la possibilité de la réfection du vannage par la propriétaire du Château, Patricia De Gruben. Le SICEC, qui était opposé à la reconstruction, a apporté ses conseils. ainsi que pour la construction de la digue de l’abreuvoir rue du Pont. Là aussi, la DDT, qui était réservée au projet en début d’année, a donné son autorisation . Les travaux sont donc maintenant effectués, à la grande satisfaction de monsieur Volterrani et de la population.Charles François Champetier, Président de l'Association Hydrauxois soutient l'association ARPOHC. Il a révélé que
"Les syndicats de rivière, poussés par certaines Agences de l'eau, tendent à privilégier des solutions d'effacement de seuils et barrages en rivières classées au titre de la continuité écologique. Cette pratique n'a pas de réelle base légale,mais un certain nombre d'effacements sont aujourd'hui bâclés : étude d'impact sommaire, information des tiers minimaliste, précautions de chantier douteuses, débat démocratique inexistant. Il convient de cesser ces pratiques, c'est pourquoi nous appelons les associations à exiger désormais le respect intégral du droit, que le chantier soit privé ou public. Même si un effacement a le consentement d'un propriétaire (souvent le cas de collectivités peu soucieuses de leur patrimoine ou de propriétaires privés mal informés), il exerce des effets sur les milieux aquatiques, il concerne la culture et le paysage, il peut nuire aux droits des tiers. En cela, une association de défense du patrimoine, des riverains et/ou de la rivière est fondée à agir."
Voici où ce trouve l'ouvrage Massard :
Pourquoi il ne faut pas effacer les ouvrages en rivières :
-La loi n'y oblige pas
-L'effet écologique est très faible, voire même inexistant
--Le patrimoine hydraulique a une valeur paysagère et historique
-C'est un potentiel énergétique et un outil de régulation des niveaux d'eau
-L'argent public pour l'eau serait mieux utilisée ailleurs (aide aux agriculteurs, assainissements, gestion des berges etc...)
Ce que dit la loi:
-Loi sur l'eau de 2006, article L-214-17 CE : tout ouvrage doit être "entretenu, équipé, géré"
-Loi de Grenelle 2009 créant la Trame bleue "l'aménagement des ouvrages les plus problématiques sera mis à l'étude"
-En aucun cas la loi française (ni la direction européenne sur l'eau) ne parle d'effacement, arasement ou dérasement.
-C'est une dérive administrative
Une mesure de bon sens de la Ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, qui s'est inquiétée du problème : elle a demandé aux préfets d'arrêter les effacements....
L'état piscicole de l'Ource aval est "excellent" en regard des critères OCE, ce qui contredit l'hypothèse d'un impact piscicole grave des ouvrages sur les bio-indicateurs de qualité de la rivière.
De plus, l'ouvrage est franchissable .
En effet, la faible hauteur résiduelle de l'ouvrage d'environ un mètre, effacé en crue, le rend franchissable aux espèces migratrices à forte capacité de nage et de saut qui sont la cible première du classement des rivières.
De plus, il faut savoir que les retenues tendent à épurer la rivière, l'effacement des retenues peut donc avoir un effet chimique négatif (nutriments, pesticides), or aucune mesure n'a été faite à l'amont et à l'aval, aucune mesure de pollution des sédiments n'a été proposée , alors qu'on la demande aux particuliers qui veulent curer.
De plus :
Et le changement climatique ?
On pronostique des épisodes plus sévères de crues et d'étiages à cause du changement climatique.
L'Ource, en terrain karstique y est sensible.
On demande de produire de l'énergie bas-carbone et l'hydro-électricité a un très bon bilan.
Détruire est une solution extrémiste à courte vue, on peut garder l'ouvrage ainsi.
Mais des chercheurs tirent la sonnette d'alarme, car on a un peu trop vite érigé en dogme la question de la continuité écologique . Tout cela demande une étude au cas par cas et de la concertation.
Les aménagements n'entraînent pas une érosion de la biodiversité, comme on le dit parfois. De fait , ils créent de l'hétérogénéité et de nouveaux habitats.
En aménageant on perd certaines espèces et on en gagne d'autres car la biodiversité ne se réduit pas aux seuls poissons (Christian Lévêque 2016)
François Blanchot a ensuite demandé aux auditeurs de poser des questions....
auxquelles Christian Jacquemin a répondu.
Quelques épisodes lamentables ont alerté la population comme l'asséchement du bief de Vanvey, photos ci-dessous : "nous voulons ceci pas cela".
En bas du panneau tout ce qui a déjà été réalisé en 2015 par "les apprentis sorciers de la continuité écologique" du Châtillonnais, et les projets à venir auxquels il faudra s'opposer, avec l'A.R.P.O.H.C.
Des panneaux explicites...
Association des riverains et propriétaires d'ouvrages hydrauliques du Chatillonnais
2 rue de la roche
21290 Montmoyen
www.arpohc.blogspot.fr
Association partenaire
http://www.hydrauxois.org/
Portail collaboratif
http://continuite-ecologique.fr/
arpohc21@gmail.com
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