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Par Christaldesaintmarc le 17 Février 2019 à 06:00
Yolande Estrat, Présidente de Châtillon-Scènes, a ouvert l'Assemblée Générale 2018 de l'Association en remerciant les membres présents et les absents excusés, pour tout le travail réalisé depuis tant d'années en faveur du public Châtillonnais.
Elle a demandé aux personnes présentes d'avoir une pensée pour deux personnes récemment disparues : Bernard Garnier et Yvon Pluyaut qui ont participé très souvent aux actions de Châtillon-Scènes.
La Présidente, dans son rapport Moral, a rappelé le soutien important de la Municipalité de Châtillon sur Seine, pour les subventions et la logistique. La Communauté de Communes a aussi été remerciée pour son action.
Le Conseil Départemental par contre n'a pas aidé l'association en 2018.
Merci aussi aux commerçants qui ont bien voulu mettre des affiches dans leurs vitrines, ceux-ci ont d'ailleurs , par l'intermédiaire de Châtillon-Scènes, demandé que monsieur le Maire installe une borne qui donnerait toutes les indications sur les événements culturels de la ville.
Yolande Estrat a, ensuite, récapitulé les manifestations qui ont été proposées en 2018 .
-Musique et Voix, hommage à Jacques Noël avec Sylvain Pluyaut à l'orgue et Olivier Pelmoine à la guitare.
-Concert du Laostic à Saint Marcel de Vix, un autre bel hommage à notre ami Jacques Noël.
Un "chapeau" à la sortie du concert, a permis de récolter plus de 600 euros .
Cette collecte avait pour but de faire confectionner une stèle destinée à la tombe de Jacques Noël. Sa tombe est en effet impersonnelle, en terre battue , munie seulement d'une plaque avec comme indication "Monsieur Noël" (cette plaque était celle de son père) et d'un crucifix. Personne d'autre que Châtillon-Scènes n'a pensé à la personnaliser...
Une superbe stèle a donc été commandée au sculpteur Eric de Laclos.
Elle représente Jacques Noël et sa traditionnelle écharpe, tenant dans ses mains le manuscrit de Balboastre dont il avait fait la découverte....
Eric de Laclos et Noël Estrat l'ont posée sur la tombe de Jacques avec précaution.
Voici le magnifique hommage de ses amis et admirateurs à un homme que personne n'oubliera.
Une petite cérémonie près de la tombe de Jacques sera organisée au printemps par Châtillon-Scènes.
Les autres spectacles de l'année 2018 :
-Les Maîtres passeurs avec Sylvain Pluyaut et le chœur de Saint Florentin
-La Victoire 1918 en chansons, avec des textes retrouvés et lus par Edouard Bouyé, de la musique jouée au violon par Thierry Juffard et à l'accordéon par Claude Minot,et et du chant par le baryton Romain Dayez.
Il n'y a pas eu de programme annoncé pour 2019, car l'association Châtillon-Scènes est mise en sommeil pour un certain temps, et n'a donc pas demandé de subventions pour cette année.
En effet Yolande Estrat ne désire plus assurer la Présidence, et personne ne s'est proposé pour tenir ce poste.
Un appel est lancé à un(e) postulant(e) éventuel(le) pour que Châtillon-Scènes puisse continuer à offrir aux Châtillonnais des programmes de grande qualité qui ont toujours été très attendus et très appréciés.
Gilles Michel, Trésorier adjoint a présenté le bilan financier... qui a été approuvé par Michel Garitaine commissaire aux Comptes.
Hubert Brigand, Maire de Châtillon sur Seine, a remercié Yolande Estrat et son équipe pour tout le travail effectué au sein de l'Association. Il a regretté la mise en sommeil de Châtillon-Scènes qui produisait tant de superbes spectacles culturels qui valorisaient notre ville.
Monsieur le Maire a offert un beau bouquet à Yolande Estrat....
et Anne-Marie Goustiaux , au nom des membres de l'équipe de Châtillon-Scènes, a lu un texte en hommage à la Présidente...et à son mari Noël qui a beaucoup aidé l'association en s'occupant de la logistique: affiches, impressions de programmes etc...etc...
Voici un lien où vous pourrez retrouver tous les spectacles que Châtillon-Scènes a présenté de 2009 à 2018.
(Il y en a eu bien d'autres avant, mais alors le blog n'existait pas !)
http://www.christaldesaintmarc.com/chatillon-scenes-2009-2018-c143680
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Par Christaldesaintmarc le 28 Novembre 2018 à 06:00
Plus de mille chansons ont circulé durant la Grande Guerre, des chansons populaires composées, adaptées et reprises en cœur pendant les quatre ans de conflit. Chansons patriotiques, chansons de réconfort, de désespoir, ou chants de révolte des mutins fusillés… D'autres chansons qui ont donné à voir et à entendre les mythes et les préoccupations de l'époque, de l'insouciance du début de la guerre des tranchées et la dénonciation des massacres inutiles avec en filigrane, cette victoire dont on a tant rêvé !
Rémi Fritsch, magnifiquement habillé en Poilu, est venu évoquer la tenue du soldat de la Grande Guerre : des couleurs initiales des pantalons et des casquettes couleur garance, bien trop visibles par l'ennemi, remplacés par la tenue bleu-horizon...
Il a détaillé l'usage des bandes molletières bien plus étanches à l'eau et à la boue que les bottes, des failles du premier casque Adrian ...
du masque à gaz...
de la baïonnette au bout du canon du fusil Lebel...
et du couteau...bien plus efficace que la baïonnette pour tuer l'ennemi....
Le "barda était bien lourd...
Et un petit air de clairon a annoncé le début du spectacle...
Le concert qui a suivi a été ponctué de lectures de lettres, de cartes postales, véritables remèdes à l'absence, un moment d'émotion pour les soldats.
Loin du front, à l'arrière, les nouvelles de soldats, censurées le plus souvent ont été attendues avec anxiété, avec soulagement.
Ces lettres, qui ont été lues par Edouard Bouyé, directeur des Archives départementales de la Côte d'Or, proviennent de la grande collecte effectuée depuis 2013 par les Archives départementales, mais aussi des messages du Pays Châtillonnais !
Le talentueux Trio Arpeggio qui a interprété les 14 chansons du spectacle est composé de
Thierry Juffard au violon :
de Claude Minot à l'accordéon :
et du baryton Romain Dayez :
La première partie du concert a débuté par la sonnerie "Aux Morts" exécutée par le Poilu Rémi Fritsch.
On en a tant rêvé...
Une mère en quête du corps de son fils (Madame Grappin, Grivesnes, Somme, 2-3 novembre 1919)
-De Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915)
-D'Aristide Bruant : Au Bois-le-Prêtre (1915)
Voix cristallines à Baccarat (Mémoires d'André Bitot, Lorraine juin 1916)
-D'Albert Valsien : si tu veux Marguerite (1913)
--De Vincent Scotto : Les tourneuses d'obus (1916)
Ça sent la faim....(Ferdinand Georgel, fin octobre 1918)
-De Saint-Gilles et Leo Demars : Ce que diront les Poilus (1916)
Enfin la Victoire !
Rémi Fritsch a joué au clairon la fin des combats
...Et j'attends la fin , journal de Gabriel Degoix (d'Aignay le Duc) fin octobre 1918
-D'Adolphe Bérard : la valse "bleu horizon" (1916)
-D'Etienne Nicolas Méhul La victoire en chantant (1794)
Elles ont eu leurs petites importances (Harry Truman 11 novembre 1918)
-De Charles Borel-Clerc et Boyer : la Madelon de la Victoire (1919)
La Paix ou la Victoire ? (mémoires d'André Bitot 11 novembre 1918)
-De Charles Borel Clerc : Qui a gagné la guerre ?(1919)
-Georges Krier la Butte rouge (1923)
Et après ?
En goguette dans le Paris des Années folles (mémoires d'André Bitot, Paris 1919)
Et le Poilu peut enfin se reposer !!
-De G.Gabaroche : Amour toujours, extrait de Azor (1932)
-De Raoul Moretti : j'aime les femmes, extrait de Un soir de Réveillon (1932)
Le retour de la Belle Epoque ? (mémoires d'André Bitot, Paris 1919)
Claude Minot, en solo, a interprété :
-De Charles Leslie Johnson : Dill Pickles (1912)
Le trio Arpeggio a interprété la dernière chanson :
-D'Henri Christiné : C'est une gamine charmante , extrait de Phi-Phi (1918)
Après bien des applaudissements, le trio Arpeggio nous a fait le plaisir de revenir nous enchanter avec la célèbre, "Madelon", chantée en chœur par beaucoup de personnes du public, une chanson éternelle !
Pour le repos, le plaisir du militaire,
Il est là-bas à deux pas de la forêt
Une maison aux murs tout couverts de lierre
Aux vrais poilu c'est le nom du cabaret
La servante est jeune et gentille,
Légère comme un papillon.
Comme son vin son œil pétille,
Nous l'appelons la Madelon
Nous en rêvons la nuit, nous y pensons le jour,
Ce n'est que Madelon mais pour nous c'est l'amourQuand Madelon vient nous servir à boire
Sous la tonnelle on frôle son jupon
Et chacun lui raconte une histoire
Une histoire à sa façon
La Madelon pour nous n'est pas sévère
Quand on lui prend la taille ou le menton
Elle rit, c'est tout le mal qu'elle sait faire
Madelon, Madelon, Madelon !Une bien belle façon pour nous tous de fêter la Victoire en chansons !
au récitant Edouard Bouyé , au trio Arpeggio et au superbe poilu Rémi Fritsch.
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Par Christaldesaintmarc le 17 Octobre 2018 à 06:00
En préambule du concert des Maîtres Passeurs, Sylvain Pluyaut a évoqué son ami Jacques Noël qui lors d'une vente, avait acheté un manuscrit inédit d'un grand compositeur Bénigne Balbastre (1724-1799), manuscrit qui contenait un corpus de pièces inédites, originales et chatoyantes.
Cette œuvre intitulée "Versets Magnificat du Vème ton" a été interprétée à l'orgue par Sylvain Pluyaut, titulaire de l'orgue de Saint-Bénigne de Dijon,
et par deux cantatrices Hélène Monin et Sandrine Lamotte.
L'ensemble vocal de Saint-Florentin a ensuite, sous la direction de Sylvain Quoirin, interprété la "Messe Amor à longe" de Joseph Samson
Il s'agit d'une œuvre inspirée d'un lai de Jaufré Rudel, un troubadour du XIIème siècle dans la pure ligne de l'amour courtois.
Selon la légende, Jaufré aurait entendu parler de la princesse de Tripoli et en serait tombé amoureux sans l'avoir vue. Pour la connaître il partit pour la deuxième croisade, mais tomba malade et mourut dans les bras de la princesse.
La seconde œuvre interprétée par l'ensemble vocal de Saint-Florentin , est de Guido Morini, elle s'intitule " Vivice Spiritus Vitae Vis" .
Elle est composée sur des textes bibliques de la "Vulgate", soit la traduction latine de la Bible, adoptée par la religion catholique, œuvre de saint Jérôme, à partir du texte hébreu.
L'ensemble vocal de Saint-Florentin était accompagné par l'orchestre de chambre de l'Yonne.
Monique Malod Bardon à la harpe :
Solange Minalibella au violoncelle et Philippe Grech au basson :
Et Paul Parsons à l'orgue :
Sylvain Quoirin, les deux cantatrices la soprano Hélène Monin, l'alto Sandrine Lamotte, le ténor Jean-Pierre Quenaudon, les choristes et les musiciens, ont été très applaudis par la nombreuse assistance, ravie d'avoir assisté à un concert d'une si rare qualité.
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Par Christaldesaintmarc le 29 Juin 2018 à 06:00
François Tainturier, Directeur de l'Ensemble Laostic-Bourgogne a présenté le concert qu'il a dédié, en hommage, à son ami Jacques Noël.
Les musiques qui vont être présentées ce soir sont puissantes, austères, complexes : elles n'expriment pas, elles sont. Leur ascèse ou leur magnificence est lumière qui surgit des ténèbres.
Ainsi, en adéquation avec l'architecture sobre et rassurante de cette église, nous souhaitons que ces mélodies vous "envoûtent" pour cheminer sereinement , vers un ailleurs, un autrement !
Les choristes masculins sont arrivés en processionnal, pour saint Bernard...
Ils ont été accueillis dans cette belle église par saint Marcel....
Ils ont interprété "Jam Regina" et "Salve Regina" Grand répons cistercien, en compagnie de Jacky Pitaud, du chœur des Ambrosiniens auquel appartenait Jacques Noël (à gauche sur la photo).
Puis ce sont les choristes féminines, elles aussi en processionnal, qui ont rejoint les hommes dans le chœur de l'église Saint-Marcel pour interpréter "Ceci vident"...
"In te domine", psaume 70
"O quam preciosa" d'Hildegard von Bingen,
Seules elles ont chanté "Salva nos Rondellus", Ecole Notre-Dame
Une invitatoire en rite templier, sobre et "rugueux", chanté à l'origine par des moines : "Crucem tuam"...
Le concert s'est poursuivi, avec l'ensemble des choristes, par "Orbis Factor" Kyrie tropé, Ms Fontevraud, "Res et admirabilis", Ms graduel d'Alienor, "Ave Verum" Ms graduel d'Alienor puis Josquin des Prez (XVe)
"Resonet nostra codex callixtinus" à Saint Jacques (dont une statue appartenant à François Tainturier veillait sur l'assistance)
Pour terminer cette partie réunissant des œuvres du Moyen-Age (IXème -XIVème siècles), François Tainturier a encouragé les auditeurs à chanter avec le chœur,"cunctis simus"
Le concert s'est poursuivi par des musiques de la Renaissance (XVIème et XVIIème siècles
"Ave Verum" William Byrd, "Sicut cervus" antienne puis Palestrina, "O vos omnes" Tomas Luis da Vittoria, "Ave Maria" antienne puis J Gallus, "Ave Regina caelorum" antienne puis A.Lotti.
Le concert s'est terminé par le "Magnificat" de Joseph Samson, un chant merveilleux que Jacques Noël aimait passionnément.
Beaucoup d'applaudissements et d'émotion ont salué ce magnifique concert en l'honneur de Jacques Noël que tout le monde appréciait et aimait.
Pour honorer une dernière fois Jacques, le chœur a interprété un "Stabat Mater".
Ce superbe et émouvant concert a pu avoir lieu grâce à Châtillon-Scènes, Aux Amis de Vix, et aux Orgues des églises.
Yolande Estrat Présidente de Châtillon-Scènes et Jacques Majewski Président des Amis de Vix ont été très heureux d'accueillir le Laostic Bourgogne et les très nombreux auditeurs qui remplissaient l'église Saint-Marcel de Vix.
Une quête à la fin du concert a permis de réunir des fonds destinés à entretenir la sépulture de Jacques Noël qui se trouve dans le cimetière de Saint-Marcel.
L'Ambrosinien Jacky Pitaud a lu, près de la tombe de Jacques Noël, le très émouvant texte rappelant sa vie exemplaire qui a été prononcé lors de ses obsèques dans la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon.
L'auteur de ce texte, Ambrosinien lui-aussi, était présent à cette très émouvante cérémonie, un bel adieu à Jacques Noël qu'aucun Châtillonnais qui l'a connu, n'oubliera.
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Par Christaldesaintmarc le 16 Juin 2018 à 06:00
Sylvain Pluyaut a présenté le concert et l'a débuté en jouant une œuvre immortelle que son père lui demande d'exécuter au début de chaque concert....sous peine de le déshériter !
Cette œuvre chère à Yvon Pluyaut, c'est la Toccata de Jean-Sébastien Bach :
Puis, avec son complice Olivier Pelmoine à la guitare , tous deux ont interprété :
Antonio Vivaldi (1678-1741) : Concerto RV 93 (original pour luth et cordes
Jean-Philippe Rameau (1702-1766) Chaconne des "Indes Galantes", quatrième entrée (original pour orchestre)
Olivier Pelmoine, seul, a joué deux œuvres de Joaquin Rodrigo :
Joaquin Rodrigo (1901-1999) Fanfare de la Caballeria de Napoles y Españoleta, extrait de "Fantaisie pour un gentilhomme" (original pour orchestre)
Joaquin Rodrigo (1901-1999) Concerto d'Aranjuez, 2ème mouvement (original pour orchestre)
Sylvain Pluyaut a ensuite, seul, interprété :
Camille Saint-Saens (1835-1921) Danse macabre pour orgue seul
Yolande Estrat, Présidente de Châtillon-Scènes a remercié les deux artistes pour le merveilleux concert qu'ils ont donné devant un public venu nombreux.
Olivier Pelmoine a ensuite interprété, seul :
Astor Piazzola (1921-1992) Campero et Compadre pour guitare seule
Pour terminer ce magnifique concert Sylvain Pluyaut et Olivier Pelmoine ont joué ensemble :
Mario Castelnuovo-Tedesco (1895-1968) Fantasia opus 145 (original pour piano et guitare)
Une belle complicité entre musiciens...
Les deux artistes ont comblé le public qui n'a pas ménagé ses applaudissements.
Quelques mots sur les artistes :
Sylvain Pluyaut, Châtillonnais de naissance, a débuté la musique par l'étude de l'accordéon et du piano.
Après différentes distinctions, il est devenu professeur d'orgue au CRR de Dijon , et organiste co-titulaire des orgues historiques Riepp-Callinet de Semur en Auxois.
En 2013, Vincent Berthier, fondateur du centre de musique Baroque à Versailles a confié à l'organiste la tâche de travailler et de faire découvrir l'œuvre d'orgue de Jacques Berthier, son père, compositeur universellement connu, et auteur d'une œuvre d'orgue inouïe.
Cette œuvre a été l'occasion d'une série de récitals qui a culminé le 20 juin 2015 à Notre Dame de Paris et enregistrée sur le grand orgue de la cathédrale de Dijon.
Olivier Pelmoine : concertiste éclectique, se produit régulièrement en concert en France et à l'étranger. Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (prix mention très bien) et de l'Ecole Normale de Musique de Paris, il remporte en 2000 au festival international de guitare de Montpellier, le premier prix.
Dédicataire de nombreuses œuvres, il enregistre , sous le label Skarbo, différentes œuvres.
Professeur titulaire d'enseignement artistique, il enseigne depuis 2009 la guitare au Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon, ainsi qu'à l'Ecole Supérieure de musique de Bourgogne Franche-Comté.
Directeur artistique de l'événement "Guitares à Dijon".
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Par Christaldesaintmarc le 24 Novembre 2017 à 06:00
Madame Estrat, Présidente de l'association Châtillon-Scènes a présenté le programme de l'après-midi en rappelant que Châtillon-Scènes a ouvert sa saison culturelle 2017 en programmant un projet qui lui tenait à cœur :
"Cultures sans frontières"
Découvrir, rencontrer, partager
Dimanche 19 novembre a été le point d'orgue de l'année culturelle de l'asociation, en invitant le Chœur "Gospel" de Chaumont.
La Directrice du choeur, Valérie Martin, a présenté le choeur Gospel d'Agglomération de Chaumont, du bassin Nogentais et du bassin de Bolognes Vignory Fronces qui comporte cinquante choristes, plusieurs solistes et cinq musiciens professionnels
Partant de deux thèmes de négro spiritual et de deux standards populaires, le chœur Gospel a fait revivre le soleil de la musique caribéenne, les rythmes R’nB urbains musique populaire afro-américaine ainsi que les gospels de la scène actuelle américaine .
Nous avons pu écouter des solistes aux voix superbes...
Valérie Martin a fait chanter le public ....
Les choristes ont été beaucoup applaudis par les amateurs de gospels réunis dans une église absolument comble.
Musiciens :
Guitare électrique: Jean-Paul Thièrion
Basse électrique : Michel Radel précédent directeur de l'école municipale de musique de Châtillon-sur-Seine
Piano : Jean-Marie Kempf
Batterie : Rémi Marcand.
Direction de chœur et chant : Valérie Martin.
Une petite remarque toute personnelle : la rangée de chaises masquant les musiciens et les chanteurs n'était vraiment pas esthétique, l'éclairage n'était pas au top, aussi veuillez excuser la mauvaise qualité des photos.
Heureusement, si la vue a été frustrée, l'ouïe a été comblée par toutes ces voix magnifiques pleines d'énergie et d'émotions qui ont résonné à merveille dans l'église Saint-Nicolas.
Ce fut vraiment un concert d'une qualité exceptionnelle.
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Par Christaldesaintmarc le 20 Novembre 2017 à 06:00
Pour son avant-dernier spectacle, le Festival "Cultures sans frontières" initié par l'Association Châtillon-Scènes, nous a proposé une très jolie pièce de théâtre pour enfants et adultes : "Le nouveau monde de Pilick" :
En arrivant dans la salle Espace et Loisirs pour assister à la représentation du "Nouveau Monde de Pilick", les spectateurs ont été surpris par la configuration des lieux !
En effet, l'espace était clos de rideaux en mousseline légère et les spectateurs pouvaient s'asseoir sur des gradins orientés des quatre côtés...
Pas de scène à regarder...c'était surprenant....Mais tout le monde a compris lorsque la salle a été plongée dans le noir et que des sons sont apparus : des bruits de galopade, des cris d'animaux, audibles tout autour de la salle, derrière les rideaux de mousseline.
Puis nous avons perçu des dialogues entre divers personnages qui s'interpelaient et se répondaient.
Nous avons fait connaissance avec Pilick le lapin, son amie Herminette accompagnée de Rouge-Gorge, le chef d'orchestre, de madame Prisca et du Hibou.
Dans l'obscurité , nous sommes devenus malvoyants, mais très "entendants"... car en effet, "Le nouveau monde de Pilick" est une histoire musicale au service de la sensibilisation au handicap de la non voyance.
Voici l'histoire :
Pilick le petit lapin bleu et son amie Herminette accompagnés de Rouge Gorge, le Chef d’Orchestre partent à l’aventure en Amérique.
Madame Prisca et Hib le hibou les accueillent et les conduisent sur les chemins de la musique noire américaine, de la Louisiane à New-York. Pilick et Herminette vont découvrir les chants noirs des esclaves dans les champs de coton, le jazz rythmé de la Nouvelle Orléans, les accents émouvants du blues et du gospel, les premiers rock’n’roll de Memphis et bien d’autres styles jusqu'au rap d'aujourd'hui. Ces passages alternent avec des aventures vécues au quotidien.
L'un des personnages, Hibou, est lui-même non-voyant. Proche de ses amis, il leur vient souvent en aide, montrant ainsi qu'on peut vivre pleinement dans un monde où l'un de ses sens fait défaut. Au sein du groupe, rien ne le distingue des autres, et c'est cette intégration réussie qui peut servir de modèle dans la vraie vie….(Le pianiste était tout de même visible à travers les rideaux, aussi j'ai pu prendre une photo...mais ensuite j'ai fermé les yeux et la magie a commencé)
Presque à la fin de cette histoire très amusante, les acteurs ont été un peu visibles derrière les rideaux, éclairés de rouge et de vert, lorsqu'il ont joué et chanté des airs américains en partant des mélopées des esclaves dans les champs de coton, jusqu'au au jazz, charleston et rap...
A la fin du spectacle les acteurs sont venus voir les spectateurs et ont dialogué avec eux en répondant à leurs questions.
Les acteurs :Adeline Moncaut, Jacques Norgeville, Lolita Franck Huguenin, Yannick Fromont, Gaelle About...
Le pianiste Jean-Paul Millier...
et le metteur en scène Sylvain Marmorat...
Dans cette vidéo, l'écrivaine Annick Terriot qui a écrit les textes, nous explique le sens de ce spectacle, et nous pouvons voir les acteurs-chanteurs évoluer de l'autre côté des rideaux de mousseline !
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Par Christaldesaintmarc le 14 Novembre 2017 à 06:00
Le Festival "Cultures sans Frontières" de l'Association Châtillon-Scènes a demandé à Jean et Sophie Ponsignon de présenter une conférence audio-visuelle qu'ils ont intitulée "Semeurs d'Espérance".
Pendant 10 ans, Jean et Sophie Ponsignon ont accompagné les actions de parrainage d'enfants sous l'égide de l'association "Aide et Action".
Jean et Sophie, avant de projeter leur montage présentant les actions de développement situées dans deux bidonvilles de Mumbay (Bombay) en Inde, nous ont présenté l'Inde, la ville immense de Bombay avec quelques rappels imagés de certaines réalités indiennes et une présentation plus détaillée de Bombay, première ville industrielle et porte de l’Inde :
Nous avons découvert les deux bidonvilles : Golibar, près de l’aéroport et Malad à 25 kilomètres au Nord de la ville.(Depuis le voyage humanitaire des deux conférenciers un nouvel énorme bidonville s'est, hélas, formé au centre de Bombay)
Nous avons pu avoir des informations qui nous ont fait frémir , jugez-en...
il y a :
- 1 m2 couvert par habitant, chaque cabane de 7 à 10 m2 abritant (si l’on peut dire) 7 personnes,
-1 robinet pour 300 personnes, alimenté en eau 4 heures par jour,
-1 latrine pour 500 personnes.
Mais dans ces bidonvilles, par l’action du MLSM, et les soutiens financiers venus d'Europe, 92% des enfants parrainés poursuivent une scolarité normale et où 9 000 lépreux ont été traités et pour la plupart guéris.
On vit souvent à cinq , ou plus, dans....cinq mètres carrés !
Nous avons vu à l’oeuvre les membres - tous Indiens - du Maharashtra Lokahita Seva Mandal - MLSM- (Association pour le développement des habitants de la province de Bombay).
Nous les avons suivis dans leurs diverses activités :
Actions dans le domaine médical et lutte contre la lèpre
Ce jeune homme âgé de 17 ans, apparemment sain, a été détecté porteur de la maladie. Après 3 années de traitement sa lèpre sera vaincue.
Par contre les personnes développant la lèpre depuis de nombreuses années ne pourront pas être guéries, mais elles seront accueillies dans un hôpital qui prendra bien soin d'elles.
Lutte contre la tuberculose très présente dans les bidonvilles :
Lutte contre la malnutrition :
Les enfants sont nourris grâce aux repas non utilisés des Compagnies aériennes, mélangés avec du riz.
Des actions de scolarisation d’enfants soutenues par le « parrainage » :
Les enfants ne pouvant pas faire leurs devoirs chez eux le soir dans 5 m2 où se côtoient 6 ou 7 personnes , des "répétitrices" les prennent en charge.
A noter qu'en Inde on ne redouble pas, les élèves sont donc aidés pour qu'ils aillent jusqu'au bout de leur scolarité.
Une lettre d'un de ces enfants a ému les auditeurs : que ferait-il s'il devenait millionnaire ? il serait honnête et aiderait au maximum toutes les personnes du bidonville....
L'Association peut octroyer des prêts pour la création de commerces individuels et d’artisanats.
Ici un marchand de légumes...
Un marchand de graines...
Une vendeuse de bracelets , veuve très âgée, qui a perdu tous ses enfants...
Prêt pour l'achat de bicyclettes qui seront louées :
Amélioration de l’habitat par la reconstruction de taudis :
Les jeunes peuvent avoir accès à une formation professionnelle comme la couture :
la dactylographie :
la pratique de la langue anglaise :
On apprend à confectionner des patchworks :
des impressions sur étoffe :
et confectionner des boîtes en carton :
Et nous avons découvert le visage de celle par qui toute cette oeuvre humanitaire magnifique a pu commencer, Florie Freitas :
En quittant Bombay, un coucher de soleil....
Après leur superbe diaporama, commenté par leurs deux voix, Jean et Sophie Ponsignon ont répondu aux nombreuses questions des spectateurs qui ont été véritablement bouleversés par cette conférence.
Quelle chance nous avons de vivre en France...Alors si nous le pouvons, aidons ces associations qui permettent à des enfants d'aller à l'école, à tous d'être soignés et de vivre dans des conditions ...presque décentes (mais on en est, hélas, encore loin !)
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