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Par Christaldesaintmarc le 28 Février 2020 à 06:00
Le Président de l'AMPC, Robert Fries a remercié les adhérents d’être venus nombreux.
Assister à une assemblée n’est pas un geste anodin : c’est manifester l’intérêt que chacun porte à l’action que tous mènent ensemble pour contribuer au rayonnement du Musée et à la vie culturelle du Châtillonnais. C’est aussi prendre sa part dans l’administration de l’association. C’est un acte citoyen.
Le Président a été très heureux de retrouver des fidèles et a manifesté un grand plaisir d’accueillir de nouveaux venus.
Il a salué dans la salle :
- Monsieur Hubert Brigand, Maire de Châtillon sur Seine. Sa présence parmi les adhérents est un honneur.
- Monsieur Jérémie Brigand, Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais, avec qui l'Association entretient des relations régulières et cordiales.
Il a salué également Mme Karine Pignalet, représentant l’Office de Tourisme du Châtillonnais, qui a donné un sérieux coup de main à l'AMPC.
Rapport d’activité.
Pour le musée, donc pour l'Association également, l’année 2019 fut un peu particulière.
- C’est l’arrivée,au mois d’avril, de Mme Catherine Monnet, conservatrice en chef du Patrimoine, en tant que Conservatrice du Musée.
- C’est la célébration du 10ème anniversaire de l’installation du Musée dans ses locaux actuels.
- C’est la nouvelle campagne de fouilles a été réalisée par l’INRAP sur le site du tumulus abritant la tombe de la Dame de Vix.
Les Amis du Musée ont été associés à ces événements.
- Ce fut un plaisir d’accueillir Mme Monnet.
- En organisant un spectacle d’opérette a été célébré le 10ème anniversaire de l’installation du Musée.
- Quant aux fouilles, le rôle de l'AMPC a été très modeste : quelques menus « coups de mains ».
6 conférences ont été organisées.
Les thèmes sont liés aux collections du Musée ou aux projets de sorties de l’association.
- Marmont (Frank Favier)
- Etude des dépôts organiques minéralisés (Fabienne Ménard et Clotilde Proust)
- Inscriptions d’Alesia et de Vertault (Claude Grapin)
- Les Celtes anciens (Dominique Garcia)
- Parc Buffon (Montbard) (Lionel Markus)
- Colportage (Marie Dominique Leclerc et Alain Robert)
Des sujets parfois un peu techniques, qui n’intéressent pas tout le monde. L’assistance varie entre 30 et 70 personnes.
2 sorties ont été programmées
- Barbizon et Fontainebleau. C’est une sortie qui n’avait pas pu être réalisée en 2018. Elle a été reprise sous une forme différente en 2019. Une vingtaine de participants
- Besançon. Ville et nouveau musée. Une trentaine de participants
Il y a eu l'accueil d’un groupe d’amis des musées de Metz.
Pour le Musée
- Contribution au financement d’une étude des matériaux organiques préservés sur le mobilier métallique de la tombe de Vix. 1300€
En deux mots, le Président a expliqué :
Les matériaux organiques (tissus, cuirs) présents dans la tombe se décomposent. Quand ils sont au contact de métaux, un phénomène de fossilisation intervient. Des sels minéraux (fer et cuivre) migrent vers les dépôts organiques et les remplacent en partie. L’étude de ces fossiles renseigne sur le matériau organique original, tissu ou cuir notamment. D’où des informations sur les techniques artisanales (travail du bois par exemple ou tissage par exemple) et les rites funéraires (envelopper les objets dans des bandelettes).
Ce qui a été fait est un inventaire des objets métalliques comprenant des dépôts fossilisés et donc éligibles à une étude plus poussée. Il n’y en a pas beaucoup : des clous et crochets ainsi qu’une partie du timon.
Faut-il poursuivre ? Il ne lui appartient pas de répondre. En revanche, il appelle de ses vœux un plan à moyen terme d’étude approfondie des collections.
- Des « coups de main » pour le musée à l’occasion des événements qu’il organise (Nuit des musées)
« Le Voyage à Châtillon »
Une troupe de chanteurs amateurs, spécialisés dans les spectacles d’opérette a conçu et mis en scène un spectacle original. Les textes étaient originaux et les musiques tirées d’opérettes fameuses, souvent d’Offenbach. C’était drôle et jamais vulgaire.
Le rapport moral a été mis aux voix. Il a été approuvé à l'unanimité.
Rapport financier.
La présentation des comptes a été faite par Mary Bernier, Vice Trésorier, le Trésorier Noël Estrat étant retenu par de graves circonstances.
Mme Sylvie Gilbert, vérificateur des comptes, a approuvé la tenue des comptes
Le Président a remercié Madame Gilbert pour son travail. Il sait que cela implique pour elle, heureusement une fois par an seulement, une séance de travail intense avec Noël Estrat, Trésorier et Mary Bernier, Trésorier adjoint.
Il faut remarquer que les recettes ont baissé de 16%, les dons de 23%.
Le bilan financier a été approuvé à l'unanimité, le quitus a donc été donné au Conseil d'Administration.
Administration de l’association.
Adhérents
L'Association a enregistré une baisse du nombre d’adhérents à jour de leur cotisation. Elle a perdu 25 adhérents, personnes très âgées et adhésions de courtoisie. Il n'y a pas à pavoiser.
Sans doute l'AMPC n'a pas fait assez d’efforts pour attirer de nouveaux adhérents.
Naturellement on peut invoquer l’âge des adhérents, les incertitudes qui ont plané sur le musée, la dureté des temps, et l’évolution de la société qui fait que les réseaux sociaux sont une forme de sociabilité qui attire plus les jeunes que nos antiques associations.
Cette diminution du nombre d’adhérents se manifeste dans les recettes de l’association.
Conseil d’administration.
La composition du Conseil a figuré sur la feuille que les adhérents ont trouvée sur les sièges, la voici :
Le Président a souhaité remercier très vivement les administrateurs. Leur rôle est très important dans le fonctionnement de l’association. Il sait qu’ils sont toujours là quand le bureau a besoin de leur concours ou de leurs conseils.
Les remerciements du Président vont également aux membres du bureau, qu'il a eu plaisir à citer : Sylviane Oudot, vice-présidente, Annette Vaney, Secrétaire, Noël Estrat, Trésorier, Mary Bernier Trésorier adjoint, Marie Thérèse Desliens et Jack Partout chargés, de mission. L’animation de l’association est un travail d’équipe. Au cours des derniers mois, Sylviane Oudot et Mary Bernier ont bien voulu se charger de tâches nouvelles, Sylviane partageant avec le Président la préparation des manifestations et la rédaction des documents ; Mary Bernier prenant en charge l’organisation des sorties et voyages.
Les remerciements vont enfin à Mme Monnet et à ses collaborateurs. Tous travaillent dans un climat de confiance, et souvent de camaraderie, attachés que qu'ils sont à la même charrette – mais naturellement par des liens différents. Cette charrette c’est aujourd’hui contribuer au rayonnement du Musée et pour demain se préoccuper de sa pérennité.
Elections au Conseil d'Administration
4 administrateurs étaient à renouveler. Il s’agit de
- Marie Thérèse Desliens
- Anne Bouhélier
- Jean Lou Germain
- Roger Saget.
Ils se portent candidat au renouvellement de leur mandat.
Ils ont été élus à l'unanimité
Il restait deux sièges d’administrateur vacants. Une candidate s'est présentée, Mme Maryvonne Garrault.
Mme Garrault réside à Massoult. Elle est artiste peintre ainsi du reste que son mari.
Le second candidat a postulé , il s'agit de Patrick Dupressoir , propriétaire de la galerie artistique "D'Art et d'Or" de Châtillon sur Seine.
Les deux nouveaux candidats ont été élus à l'unanimité.
Le nouveau conseil se réunira le 13 mars. Un nouveau bureau sera élu. Robert Fries présentera sa candidature à sa succession. Mais il souhaite que cela soit pour la dernière fois, il vient d'avoir 82 ans , il est un temps pour tout.
Il n'a pas caché qu'à son sens, il conviendrait qu’une nouvelle équipe se manifeste en cours d’année, soit associée à la conduite de l’association et puisse prendre les rênes l’an prochain. Actuellement, on ne se bouscule pas , mais il est permis de rêver.
Le Président Robert Fries a ensuite présenté le :
Programme de l'AMPC pour 2020.
Sorties
Musée des Beaux-Arts de Dijon.Mercredi 6 mai. Salles XIX et XXème siècles. Collection Granville. Da Silva, Nicolas de Stael, Picasso, Matisse.
Parc de Buffon. Suite à la conférence de Lionel Markus.
Conférences.
Cette année, l'association des Amis du Musée aura des thèmes, toujours liés aux collections du Musée, mais qui ne sont pas uniquement archéologiques.
Un thème Ornithologie avec une conférence
- Les oiseaux du Châtillonnais d’hier et d’aujourd’hui. (M. Antoine Rougeron de la LPO). Vendredi 28 février.
Un thème Beaux-Arts avec deux conférences
- Autour de Grégoire au carrefour des écoles flamandes et italiennes (Frédéric Elsig , prof. à Université de Genève) . Jeudi 29 octobre
- Etienne Bouhot, peintre traditionnel régional au temps du Romantisme. (Mme Sandrine Balan, Conservateur en chef du Patrimoine à Dijon). Vendredi 6 novembre.
Un thème archéologie
- Histoire des recherches sur les « sociétés princières » du 1er âge du fer en France et enAllemagne. (Laurent Olivier du MAN). Vendredi 27 mars 2020. Préparation à notre voyage en Allemagne.
- Les meules de l’antiquité, une nouvelle approche des sociétés antiques. (Luc Jaccottey INRAP). Vendredi 15 mai.
- Autour de la dame de Vix
- Résultats des études ADN. (Fabrice Demeter, MHN). Date ?
- Résultats de la reconstitution faciale. ( ?)
- Résultats de la dernière fouille de Vix (Bastien Dubuis, INRAP)
Voyage à Stuttgart.
Il s’agit d’un projet déjà ancien. En 2018, Robert Fries a commencé à en parler avec l’Office de Tourisme du Châtillonnais en la personne de M. Régis Gatteaut qui a été de très bon conseil. Il a recommandé à l'association plusieurs agences de voyage susceptibles de préparer un déplacement en Allemagne.
Le Président a précisé ce point car l’office du tourisme était représenté dans la salle par Mme Karine Pignalet qu'il a remercié pour sa présence.
Il y a eu un problème de dates. Les dates avaient été fixées très à l’avance, à un moment où on ne savait pas que le musée de Stuttgart serait fermé en septembre.
Il s’agit maintenant de remplir le car, il faudrait au moins 30 participants.
Mary Bernier, en charge des sorties de l'AMPC, précise que ce voyage est "ouvert" à toute personne désireuse de s'y inscrire (adhérente ou non), dans la limite bien sûr des places disponibles.
Voici le programme de ce voyage et le bulletin d'inscription (cliquer sur les liens)
« Descriptif voyage à Stuttgart.docx »
En 2019, une petite enquête a été effectuée. 23 amis du musée et 18 adhérents à la SAHC s’étaient déclarés intéressés. En tout 41 personnes. Remplir le car devrait être possible.
L'AMPC dispose d’une place gratuite, « offerte » par l’agence de voyage JIP tours. Cette place, le conseil d’administration a décidé de l’offrir à un agent du Musée. Pour les agents chargés de médiation, ce voyage est une occasion unique d’approfondir leur connaissance sur la culture de Hallstatt et aussi de replacer Vix dans un contexte plus vaste.
A ce que le Président a compris, la Communauté de Communes partage ce point de vue et permettra à deux agents de participer au voyage, au titre de la formation permanente. En tout cela fera donc 3 agents qui découvriront les réalisations allemandes.
Robert Fries a remercié le président de la Communauté pour ce geste généreux et de bon sens.
Le Programme de l'AMPC pour 2020 a été approuvé à l'unanimité.
Budget 2020.
Ce budget prévoit une dépense de 1600€ au profit du Musée. En fait, compte tenu des réserves de 7911€ en date du 21 février, l'association dispose d’une marge de manœuvre qui permettrait d’envisager des dépenses de l’ordre de 4 à 5000€. Sous forme par exemple d’une bourse Victorine de Chastenay attribuée à un étudiant de l’Université de Dijon en Master II ou en doctorat travaillant sur les collections du Musée.
Si un projet voit le jour, la décision incombera au conseil d’administration.
Le programme pour 2020 a été approuvé à l'unanimité.
Pour l’association, l’avenir à court terme semble se présenter sous un jour favorable.
Sur cette note optimiste, le Président Fries a donné la la parole à Mme Catherine Monnet Conservatrice en Chef du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix.
Voici l' intervention de madame la Conservatrice qu'elle a eu la gentillesse de me transmettre :
J’ai beaucoup de plaisir à m’exprimer pour la première fois devant vous, Amis du musée, réunis en assemblée générale.
C’est l’occasion de partager avec vous quelques anecdotes et impressions sur le musée et d’illustrer par quelques exemples le chemin que le musée prendra, peut-être.
Le cratère, je l’avais découvert, adolescente, par l’intermédiaire d’une des photos de la découverte publiée dans un manuel d’archéologie en 1976. Le texte ne fournissait pas d’information détaillée sur cette découverte, mais seulement qu’il s’agissait d’un cratère de l’antiquité grecque. On était en Bourgogne. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il faisait là…
Le musée, je l’avais découvert lorsque la maison Philandrier abritait ses collections, en 1981 ou 1982, alors que j’étais étudiante à Paris I Panthéon-Sorbonne en histoire de l’art et archéologie. Pour de futurs historiens de l’art ou archéologues, la visite du trésor de Vix était alors un incontournable…
Mon parcours professionnel, mes sorties, mes vacances n’avaient pas conduit mes pas à Châtillon depuis ce temps, bien lointain.
J’y suis revenue à deux reprises, incognito, pour savoir si j’allais faire acte de candidature pour le diriger.
J’ai redécouvert les mêmes collections, présentées à quelque chose près de la même façon, mais dans des espaces, clairs, lumineux en un mot très agréables à la seule réserve près, la salle du rez-de-chaussée sombre, baroque, embrouillée… La collection ornithologique, un travail différent aurait permis de lui donner une autre valeur muséale à l’heure où la biodiversité devient un sujet de société… C’est aussi le rôle des musées d’être l’écho des courants de pensée, des manières de voir…
Voilà une toute petite part de mes observations.
La constitution de la CCPC a son histoire, longue, parfois compliquée, parfois douloureuse, souvent délicate. Le transfert du musée de la ville de Châtillon à la CCPC ne s’est pas fait non plus sans accroc. Ce n’est pas un cas unique dans le monde des musées de collectivités territoriales. C’est ce que je retiendrai.
Le nom associé au musée,Pays châtillonnais, est issu de cette histoire, il faut la connaitre, mais il faudra aussi savoir la dépasser. Ce nom, par une sémantique devenue coutumière aux amateurs de collections muséales, ne correspond pas aux collections qu’il offre à voir. Un musée de Pays, dans le monde des amateurs de musées, correspond à un petit musée d’ethnologie rurale. Ce que n’est, évidemment pas, notre musée.
Il y a un côté positif à cela ; nombreux sont les visiteurs qui passent pour le trésor de Vix et pensent qu’il n’y a pas vraiment autre chose à voir et programme une visite d’1/2 heure, en passant… Puis, de retour à l’accueil-boutique, ils expriment leur surprise, leur enthousiasme et regrettent de ne pas avoir réservé suffisamment de temps pour tout voir… Ils regrettent et disent qu’ils repasseront, une autre fois… Combien sont-ils réellement à revenir ? On ne sait pas…
Le côté négatif, c’est de passer à côté de nombreux autres visiteurs, habitués des musées de toute sorte. Combien sont-ils, 5 000, 10 000, on ne peut pas vraiment le savoir, mais, personnellement, professionnelle des musées que je suis, je pense qu’ils sont très très nombreux.
Pour faire pleinement entrer notre institution dans le vaste réseau des amateurs de musées,pour leur en faire pousser les portes, le nom devra évoluer. Le nom d’un musée, ce n’est pas un détail. Il faut le concevoir comme un élément d’un plan marketing global.
Faire venir plus de visiteurs, des visiteurs d’ailleurs, cela me conduit aux résultats d’une analyse que j’ai confiée à un étudiant en BTS tourisme à Dijon qui s’est achevé hier. Les résultats sont sans appel. Quelques chiffres.
Je m’appuierai uniquement sur les entrées payantes, car, à l’instar d’une pratique partagée par de nombreux conservateurs, le nombre d’entrées exonérées de droit d’entrée a été gonflé artificiellement depuis de nombreuses années. Ils ont dû sécher les cours de statistiques lors de leurs études universitaires… où sont de purs littéraires ; je m’en excuse, jusqu’au bac, je n’étais qu’une pauvre matheuse…
2010 : 21 283
2011 : 18131
2012 : 15216
2013 : 14431
2014 : 13265
2015 : 12966
2016 : 13514
2017 : 13210
2018 : 12233
2019 : 13 309
Ces chiffres montrent, un effet « ouverture » du nouveau musée, puis une dégradation régulière jusqu’en 2013, pour atteindre une stabilisation à environ 13 000 visiteurs payants à l’année. L’année 2018 étant la pire année, avec 12 233 visiteurs. Et cela, malgré des expositions temporaires censées susciter des « revisites ».
Pour 2019, le nombre de visiteurs total, sans tricherie, est de 17 927. Mais les habitudes ont la vie dure. En interne ces pratiques perdurent : pour donner suite à la demande annuelle du ministère de la Culture sur la fréquentation des musées, j’ai confié la réponse à cette demande à l’agent en charge des statistiques. Résultat, le musée a non pas 17 921visiteurs, mais 19 321, car de sa propre initiative, cet agent a jugé bon d’additionner à ces visiteurs, son estimation du nombre de personnes qui ont suivi les visites guidées de la fouille du monument funéraire princier à Vix (1 400)…
Petite parenthèse, ces fouilles,par l’intermédiaire des conférences de presse organisée par l’INRAP, ont eu un impact immédiat sur la fréquentation. Les mois de septembre, octobre et novembre concentrent les 1 000 visiteurs en plus par rapport à 2018.
Mais revenons, à l’origine géographique des visiteurs. Pour pouvoir délivrer un billet d’entrée, les agents d’accueil et de médiation sont obligés de disposer du code postal des visiteurs résidant en France ou du pays dans lequel ils vivent pour les étrangers. Ces données permettent de connaître le ou les bassins de recrutement des visiteurs et par-là même la notoriété du musée.
Le constat est sans appel. En 10 ans d’ouverture, aucune évolution ne se dessine. Les visiteurs viennent pour 1/3 de la Côte d’Or, et après c’est un éparpillement. L’Aube, l’Yonne, et l’Allemagne fournissent chacun 5%...soit 45% du total. Après, les % sont dérisoires.
Si on rapporte ce nombre de visiteurs à la population des départements, c’est catastrophique : 600 Parisiens sont venus sur un total 2 148 000 habitants ;le musée a attiré 2 255 visiteurs franciliens sur une population de plus de 12 M d’habitants. Affinons, car tous les départements franciliens n’offrent pas forcément une majorité de profil type des visiteurs de musée. Prenons par contre les Hauts-de-Seine ou les Yvelines. Pour les Hauts-de-Seine, 336 visiteurs sur 1,6 million d’habitants et pour les Yvelines, 268 visiteurs sur 1,4 million d’habitants. Autant dire, pratiquement rien.
Notre musée a très clairement un déficit de notoriété, tant en France qu’à l’étranger. Il va falloir y remédier, car tout le monde le sait, les musées ont un rôle social en tant qu’acteur culturel, mais aussi un rôle économique avec la place qu’ils prennent dans l’attractivité touristique.
Une véritable collaboration est en train de se mettre en place avec la cellule « tourisme » de la CCPC et avec l’Office de tourisme du pays châtillonnais. Le musée est le premier produit touristique du Châtillonnais, mais il n’est pas le seul. Il ne revient donc pas au musée d’élaborer et de conduire la politique touristique de ce territoire. Par contre, il nous revient de répondre à la demande de développement touristique et de faire en sorte de développer ce qui, dans cette perspective, est un produit à placer.
À titre d’exemple, forte de la connaissance des pratiques des visiteurs de musées et d’une part du cloisonnement de ceux-ci, il est impératif de créer un second « produit d’appel » dans un domaine qui n’est pas celui de l’archéologie, de manière à attirer les amateurs de beaux-arts.
Le premier produit d’appel est évidemment le trésor et en particulier le cratère, il faut non seulement développer la communication sur l’aspect beaux-arts du cratère pour compléter le versant archéologie, mais le musée abrite une autre pièce de très grande qualité, certes pas unique, comme le cratère, mais d’un très bon niveau : l’huile sur panneaux de bois de Grégoire Guerard de 1531, figurant la Vierge à l’enfant avec saint Jean et que le Louvre avait emprunté pour la grande exposition François 1er et l’art des Pays bas en 2017-2018. Une œuvre à valoriser, un produit d’appel à créer.
Autre constat, les hommes sont bien moins nombreux que les femmes dans les musées. Une autre piste est donc de développer le côté technologique des collections et notamment celle du cratère, auquel un autre public masculin est sensible…
Les propositions que j’ai à faire pour notre musée sont très nombreuses, vous l’aurez compris ; elles auront leur place et seront documentées dans le projet scientifique et culturel, le fameux PSC, désormais exigé avec fermeté par le ministère de la Culture et qui aurait dû précéder le projet de valorisation numérique initié par Félicie en 2017. Je suis en charge de ce document. Il devrait être remis à l’exécutif en fin d’année 2020. C’est un document d’orientation, qui passe en revue tous les aspects du musée, et qui définit une vision à 7 ou 10 ans environ pour un établissement muséal. Un document indispensable pour les agents, les élus, et les financeurs. Pour savoir où on veut conduire le musée.
Il reviendra ensuite aux élus et au premier d’entre eux, le Président de la communauté de communes,de choisir les options proposées et de communiquer sur le devenir du musée en temps voulu.
Le Président Fries a remercié madame la Conservatrice pour ses remarques judicieuses, puis il a donné la parole à Jérémie Brigand, Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais
Le Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais a rappelé son combat pour la réouverture de la tombe princière de Vix. Ces nouvelles fouilles ont attiré un nombreux public, 1 200 personnes sont ainsi venues sur le site la première semaine.
Un panneau "Musée Trésor de Vix" a été acheté et sera fixé sur le bord de l'autoroute.
Le voyage proposé par l'AMPC et la SAHC est une très bonne idée, trois personnes travaillant au Musée participeront aux visites, ce qui leur permettra de mieux répondre aux visiteurs et de les informer des parallèles existant entre la tombe de Heuneburg et celle de Vix.
Sur le site de Vix est envisagé un projet de réalité virtuelle en continuité avec celui du Musée, il pourrait être mis en place au second trimestre 2020.
Cet aménagement pourrait attirer un public plus jeune, plus citadin, lui permettre de rester plus longtemps dans le Châtillonnais.
Après l'exposé de Jérémie Brigand, Président de la Com de Com, Robert Fries a demandé aux adhérents s'ils avaient des questions à poser.
L'un d'entre eux s'est étonné que le Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix ne soit pas plus présent dans le programme du Parc National des Forêts feuillus qui vient d'être créé.
Il y a en effet, dans le programme du Parc, un déficit de publicité de notre superbe Musée, il faudra donc que ce point soit très vite abordé par les instances du Parc.
Un pot amical a ensuite clôturé l'Assemblée Générale 2020 de l'AMPC.
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Par Christaldesaintmarc le 19 Février 2020 à 06:00
Robert Fries, Président des Amis du Musée du Pays Châtillonnais vous communique :
Madame, Monsieur,
L’assemblée générale de l’association « Les Amis du Musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix » se tiendra samedi 22 février à 16h dans la salle de conférence du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix.
Ordre du jour
- Rapport moral
- Rapport financier
- Election au Conseil d’administration
- Programme 2020
- Budget 2020
- Communication de Mme Catherine Monnet Conservatrice du Musée
- Questions diverses
- Verre de l’amitié
Bien cordialement,
Robert Fries
Président des Amis du Musée du Pays Châtillonnais - Trésor de Vix
Tel. 03 80 93 14 42 / 06 80 18 01 26.
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Par Christaldesaintmarc le 2 Décembre 2019 à 06:00
Marie Dominique Leclerc et Alain Robert de l'Université de Reims Champagne Ardenne, ont présenté une très intéressante conférence sur le colportage d'autrefois.
Marie-Dominique Leclerc et Alain Robert sont Maitres de Conférences honoraires à l’Université de Reims Champagne Ardenne. Leurs travaux portent notamment sur la Bibliothèque bleue, littérature de colportage née à Troyes au début du XVIIe siècle et plus généralement sur les formes de culture populaire pouvant s’y rattacher : imagerie, lanterne magique, enseignes…
Les colporteurs venaient le plus souvent des régions montagneuses Alpes, Pyrénées, Vosges, tous issus de cantons peu alphabétisés.
Il s’agissait de très petits commerçants mal achalandés et à la merci de défaut de clientèle.
Ces petits marchands au détail avaient un travail particulièrement pénible puisqu’ils transportent fréquemment, à dos d’homme, des balles de plusieurs dizaines de kilos.
Ils se déplaçaient quelquefois en famille.
Le colporteur parcourait énormément de kilomètres de villages en villages, souvent à pied, quelquefois avec une charrette.
Il s'installait souvent sur la place des villages, mais se rendait aussi dans les fermes isolées où l'on manquait de tout.
Il dormait à la belle étoile ou dans des granges.
Leur marchandise était achetée chez un marchand en gros ou la marchandise se payait au retour, grâce à l’argent gagné lors du voyage.
Le colportage se scindait en trois catégories : le grand, le moyen et le petit colportage.
Les colporteurs pratiquaient aussi la vente d'ouvrages imprimés , de libelles, d' almanachs.
En plus des almanachs, les images et les recueils de chansons, apparurent de façon régulière dans les balles des marchands ambulants.
Des images pieuses, des récits de vie de saints et même les fameuses boîtes de sainte Reine !
Ils vendaient aussi d'autres ouvrages sur des récits légendaires...
Les colporteurs vendaient aussi bien d'autres produits, dont du fil, des boutons, des lunettes, des tissus, des rubans, des objets de fer, de bois ou de verre, encre, plumes, enfin presque de tout, tant on manquait de tout dans les zones rurales les plus reculées..
A l'aide d'une lanterne magique certains faisaient des projections...
et jouaient du violon ! tout était bon pour attirer la clientèle....
Les colporteurs étaient des personnages connus et attendus qui, tout à la fois, apportaient les outils de la distraction et les nouvelles de la ville.
Le grand nombre de colporteurs voyageant à travers la France et les pays étrangers, n’était pas sans inquiéter les autorités.
Le Directoire craignit qu’il ne propage une propagande contre-révolutionnaire.
C’est ainsi que le 15 décembre 1815, une circulaire du ministre de la Police obligea chaque colporteur ou marchand ambulant à se munir d’un livret délivré dans l’arrondissement de son domicile habituel. Ce livret devait être visé par chacune des autorités locales où le colporteur passait.
Les colporteurs ont disparu....mais leur souvenir reste , figé dans ces petites statuettes qu'on trouve encore dans les régions montagneuses.
Rappelons que le Musée du Pays Châtillonnais dispose d’une remarquable collection de bois gravés du XVIIème siècle servant à imprimer des images largement diffusées par le colportage
Les deux conférenciers ont été très applaudis pour leurs si intéressantes recherches sur le colportage en Champagne, et leurs si belles illustrations.
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Par Christaldesaintmarc le 31 Octobre 2019 à 06:00
Robert Fries, Président des amis du Musée du pays Châtillonnais-Trésor de Vix, a présenté le spectacle "Le voyage à Châtillon" qui a été proposé conjointement par la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais (Musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix) et par la société des Amis du Musée pour célébrer le 10ème anniversaire de l’installation du Musée dans les bâtiments de l’ancienne Abbaye Notre-Dame.
Autour d’un livret original, la compagnie des Fous lyriques a présenté un joyeux florilège d’airs d’opérette célèbres (Jacques Offenbach, Edmond Audran, Henri Christiné, Francis Lopez, Maurice Yvain, Erik Satie).
Le livret s'est inspiré avec subtilité de la comédie de boulevard.
Catherine Monnet, Conservatrice du Musée du pays Châtillonnais-Trésor de Vix a donné quelques indications sur les collections du Musée et sur les fouilles actuelles du tumulus de la Princesse de Vix.
Puis le spectacle a pu commencer ...
Deux militaires en permission, Rabastens et Bobinet, de fort bonne humeur, déboulent sur le quai Malaquais à Paris. Ils recherchent l'adresse d'un immeuble où se donne une fête à laquelle ils doivent se rendre.
Air : Sur le quai Malaquais (Yvain, pas sur la bouche, paroles adaptées)
Nous sommes maintenant chez Gabrielle de la Crête, jeune veuve d'un colonel, qui commence à trouver le temps long, sans mari.
Air : Je suis veuve d'un colonel (Offenbach, la Vie parisienne)
Catherine, la nouvelle soubrette de Madame de la Crête, se présente, accompagnée par Tryphon, le majordome .
Air : Bonjour monsieur, je suis la bonne (Offenbach, Pomme d'Api)
Arrivent ensuite les deux militaires accompagnés de monsieur et madame Gardefeu, un couple dont le mari est notoirement ...infidèle.
Gabrielle qui trouve les deux militaires très à son goût, décide de tirer profit de la situation et d'inviter tout le monde dans son château de Bourgogne....à Vix !
Air : Adapté de Lopez, la Belle de Cadix
Tout le monde accepte l'invitation, on partira donc en train !
Air : Pars pour la Crête (Offenbach, la Belle Hélène, paroles adaptées)
Vive la dame...de Vix !!
Tous les personnages somnolent dans le train, ils chantent à mi-voix...
Air : Ce n'est qu'un rêve (Offenbach, la Belle Hélène)
Soudain le train tombe en panne, la troupe décide alors de descendre pique-niquer devant le train.
La soubrette imite sa patronne, toute attendrie par la campagne et les animaux, elle adore...les dindons !
Air : dindons, moutons (Audran, la Mascotte)
Mais Bobinet préfère les moutons....
Les deux militaires et la soubrette se mettent en quête d'un grill pour le pique-nique
Air : Trio des côtelettes (Offenbach, Pomme d'Api)
Le mari et la femme s'isolent, ils sont d'humeur à se réconcilier et se reprochent le mal qu'ils se sont fait.
Air : Tous les chemins mènent à l'amour (Christiné, Dédé)
Nous voici maintenant dans le château de la jeune veuve...à Vix. L'un des militaires, Rabastens, se vante de pouvoir séduire n'importe quelle femme, même Sidonie, l'amie de Gabrielle.
Air : duo les palétuviers (Simons, Toi et Moi)
Madame Gardefeu est de fort bonne humeur de s'être réconciliée avec son mari, mais elle est très curieuse de savoir qui Gabrielle va choisir.
Air : Par le trou (Yvain, Pas sur la bouche, paroles adaptées)
Déçue par sa promenade sous les palétuviers et le manque de sérieux d'un des militaires, Sidonie énervée leur dit sa façon de penser.
Air : Si j'avais su évidemment (Christiné, Dédé)
Gabrielle arrive, Rabastens va tenter de la séduire
Air : le petit amant (Yvain, Ta bouche)
Ils sont rejoints par Bobinet qui a revêtu sa tenue militaire pour impressionner Gabrielle...malgré un petit incident vestimentaire !
Air: (ensemble) Votre habit a craqué dans le dos (Offenbach, la Vie parisienne)
Finalement, Gabrielle, séduite, fait son choix, ce sera Bobinet !
Air : Je te veux, Satie
Tout le monde se sent l'âme romantique en cette belle soirée....
Duo : Barcarolle (Offenbach, les Contes d'Hoffmann)
Bref, tout est bien qui finit bien !
Ensemble : Heureux, oui nous le sommes (Yvain, ta bouche)
Les chanteurs-comédiens ont été très applaudis pour leur pétulance, leur entrain et leurs bien belles voix.
A la grande joie du public ils ont bissé l'air de la Belle de Cadix...devenu "la belle dame de Vix" !
Il m'a été impossible de photographier le talentueux pianiste professionnel Gaël Rouxel, toujours dans le noir, car je n'utilise jamais le flash pendant une représentation théâtrale, en effet c'est très gênant pour les interprètes.
Aussi je lui ai demandé de bien vouloir se faire photographier après la représentation, ce qu'il m'a accordé fort gentiment.
"Les Fous Lyriques" est une compagnie d'opérette, créée en 2011. Elle fait partie de l'association "Cultures, Partages, Solidarités" (9 square d'Aquitaine 75019 Paris)
La troupe est composée d'artistes amateurs. Certains ont suivi l'enseignement de Nicole Broissin à la Schola Cantorum de Paris. Tous ont la passion de l'opérette et le goût de transmettre des moments de convivialité et de bonne humeur.
Compagnie des Fous lyriques
Piano : Gaël Rouxel (pianiste professionnel)
Décors : Hariette Cabella
Mise en scène : Michel Dumusois
Avec :
Marie-Capucine Guillochon (Gabrielle de la Crête)
Brigitte Quentin (Sidonie)
Gwenaël Raillet (Bobinet)
Patrice Bigot (Rabastens)
Nicolas Schimel (Monsieur Gardefeu)
Clotilde Yreth (madame Gardefeu)
Michel Demusois (Tryphon le chauffeur)
Valérie Laborde (Catherine, la soubrette)
Site des Fous Lyriques :
http://lesfouslyriques.free.fr/
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Par Christaldesaintmarc le 3 Juin 2019 à 06:00
La Société des Amis du Musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix (AMPC) a invité Claude Grapin, Conservateur Départemental du Patrimoine à nous présenter une conférence fort intéressante sur :
La société gallo-romaine à la lumière des inscriptions d’Alésia et de Vertault.
Robert Fries, Président des Amis du Musée du Pays Châtillonnais-trésor de Vix (AMPC) a présenté Claude Grapin à l'assistance venue très nombreuse.
Claude Grapin est Conservateur Départemental du Patrimoine chargé du MuséoParc et du Musée Alésia. Il a , il y a quelque temps, présenté à Châtillon sur Seine, une conférence sur la statue de Millet représentant Vercingétorix à Alise Sainte Reine.
Catherine Monnet, la nouvelle Conservatrice du Musée a été heureuse de se présenter aux Châtillonnais présents et de saluer son homologue Claude Grapin.
Madame la Conservatrice a souhaité que ses relations avec l'association des Amis du Musée soient excellentes, car elle sait tout ce que l'Association a fait et a apporté au Musée depuis de longues années. Les conférences initiées par l'AMPC, comme celles de Claude Grapin, seront toujours les bienvenues.
Alésia et Vertault, les deux principales agglomérations gallo-romaines du nord de la Côte-d'Or, ont livré chacune une inscription importante tant par la longueur du texte que par ce qu'il raconte.
Celle qui provient d'Alésia est en langue gauloise tandis que celle de Vertault est en latin.
Les voici toutes deux.
Le cartouche trouvé à Alésia date du Ier siècle après la conquête, il est écrit en langue gallo-latine qui mélange le gaulois au latin.
Long de 75 cm, en calcaire fin, son écriture est élégante, mais elle montre la maladresse du sculpteur qui n'arrive pas à écrire les mots en entier sur la même ligne..
On peut y voir gravées des feuilles de lierre qui signifient "l'éternité"
On peut y lire le nom latin du donateur "MARTIALIS, fils de Dann..." ,plus loin un mot gaulois "CELICNON" qui signifie bâtiment, édifice, plus loin encore un mot gaulois "GOBEDBI" qui veut dire forgeron.
On a pu traduire cette dédicace par approximativement "Martialis a offert un édifice et ceci pour les forgerons"
Cette plaque a été trouvée sur le forum, près d'un monument UCUETIS, siège des artisans qui travaillaient le bronze et le fer. (voir la flèche à droite du dessin).
Claude Grapin pense que ce cartouche pourrait être un rappel du souvenir d'un des patrons de la corporation qui a fait construire le bâtiment. Cet homme reste un gaulois, mais il fait manifestement allégeance à la culture romaine.
Au cours des fouilles de l'oppidum d'Alésia on a trouvé cette représentation d'une femme gauloise qui a manifestement adopté la coiffure et la mode romaine. Les habitudes des gaulois se romanisèrent peu à peu.
Un bon exemple de cette romanisation de la Gaule, c'est cette pierre de calcaire de 2,60 mètres de long trouvée lors des fouilles du site de Vertillum et exposée au Musée archéologique de Dijon. C'est là que je l'ai photographiée, regrettant qu'elle ne soit pas dans notre musée Châtillonnais (à l'époque de sa découverte le Musée de Châtillon n'existait pas)
Ici, comme sur le cartouche d'Alésia, l'écriture en capitales est élégante.
Ecrits en latin, les mots sont séparés par de petits triangles et le texte se termine lui aussi par une feuille de lierre.
On y lit que deux frères, Lucius Patricius Martialis et Lucius Patricius Marcus, ont accompli la totalité de leur charge civique dans la cité des Lingons.
Il s'agit d'une plaque posée dans la "cella", le vestibule, dans le secteur de la colonne.
Ceci avec leur propre argent, pour les habitants de Vertillum.
Cette plaque a été trouvée près des thermes de Vertillum, il s'agit sans doute, nous dit Claude Grapin, du souvenir de travaux de rénovation effectués par les frères Patricius.
Vertillum est une cité qui date du IIIème siècle après JC et on y trouvait des thermes très performants, semblables aux thermes romains.
Les thermes étaient des lieux importants dans les villes romaines, ils le devinrent aussi dans les villes gallo-romaines : on y prenait bien sûr des bains, mais on s'y livrait aussi à des activités sportives (palestre). C'était un lieu de rencontre, on y trouvait des activités culturelles telles que l'enseignement, et des pratiques cultuelles comme le montre l'autel dédié à Apollon trouvé dans les thermes de Vertillum que je montrerai plus loin.
Cette ville, par ses écrits, par ses bâtiments nous montre l'avancée de la romanisation de la Gaule : écriture en latin, aménagements copiés sur ceux des Romains, autels dédiés à des dieux romains.
A l'époque où Vertillum a été fouillée, le docteur Pissier avait réalisé de superbes aquarelles des bâtiments que l'on avait exhumés. On voit les thermes avec encore un tapis de mosaïques.
Voici, hélas, ce qui reste des thermes actuellement
Près des thermes de Vertillum a été trouvé cet autel dédié à un dieu romain :
Il se trouve maintenant dans la salle dédiée à la ville de Vertillum au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix, je suis donc allée le photographier.
En haut de cet autel quadrangulaire dédié à Apollon, (Ier- IIIème siècle après JC), figure cette phrase en latin :
V(OTUM)S(OLVIT)L(IBENS)M(ERITO) traduite par : "il s'est acquitté de son vœu de bon gré".
Sur une face, le dieu Apollon :
Sur une autre face le donateur dont un des outils est visible à droite.
Sur une autre face figure l'épouse du donateur, vêtue et coiffée à "la romaine"
Deux ou trois générations séparent les habitants d'Alésia et de Vertillum.
Mais toutes deux émanent de personnes haut placées qui ont été animées par une même démarche bienfaitrice à l'égard de leurs concitoyens.
Ces actes d' "évergétisme", courants dans l'Antiquité, sont un bon indice pour connaître le degré d'acculturation des élites gauloises aux habitudes et modes de vie venus de Rome.
Des visages trouvés lors de fouilles à Nod sur Seine, montrent aussi la romanisation du coiffage.
D'autres exemples de romanisation du territoire gaulois nous ont été données par le conférencier qui nous a révélé que celle-ci avait été plus rapide pour les élites.
Par contre on remarque que les surnoms gaulois ont persisté dans les familles sur à peu près trois générations.
Claude Grapin a été très applaudi pour sa superbe conférence qui nous a éclairés sur la romanisation de la Gaule, sujet dont on ne parle pas souvent et qui est pourtant essentiel pour la compréhension de notre civilisation.
Robert Fries l'a remercié, au nom des Amis du Musée, en lui offrant un souvenir pétillant du Châtillonnais !
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Par Christaldesaintmarc le 8 Avril 2019 à 06:10
Société des Amis du Musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix (AMPC)
Lundi 8 avril 2019 à 20h30
Salle des conférences du Musée du Pays Châtillonnais
14, rue de la Libération, Châtillon sur Seine
Conférence
Le mobilier archéologique revisité : apports des dépôts organiques minéralisés.
par Fabienne MEDARD, docteur en archéologique protohistorique, spécialiste des textiles anciens et Clotilde PROUST, docteur et conservateur-restaurateur en archéologie
Les pièces métalliques trouvées dans des sépultures très anciennes sont souvent porteuses d’éléments organiques (tissus, cuirs, plumes, végétaux, etc.) initialement à leur contact. Ces traces organiques, plus ou moins bien conservées par diffusion de sels métalliques, livrent des informations inédites à qui sait les observer et les interpréter.
Fabienne Médard et Clotilde Proust illustreront, par quelques exemples, l’apport de ces nouvelles techniques d’analyse à la connaissance des sociétés anciennes.
Elles présenteront également le degré d’avancement de l’étude qu’elles mènent sur le mobilier funéraire de Vix.
Entrée libre pour les Amis du Musée du pays Châtillonnais. 5€/personne pour les auditeurs étrangers à l’association.
Contact : Robert Fries . fries.robert@wanadoo.fr
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Par Christaldesaintmarc le 22 Mars 2019 à 07:00
Vendredi 22 mars à 20h30, dans la salle de conférence du Musée, 14 rue de la Libération, Châtillon sur Seine, le professeur Franck Favier présentera une conférence sur le maréchal Marmont, un personnage qui nous est familier.
Le titre de la conférence :
« Marmont le malheureux » .
Voici comment le professeur Favier compte présenter son héros :
"Dans l'épopée napoléonienne, comme dans toute aventure, il fallait un traître, un bouc-émissaire de l'échec final ; ce fut Marmont, duc de Raguse. Dernier survivant des maréchaux du premier Empire, il resta écrasé par sa défection de 1814, et la fin de sa vie sera alors celle d'une impossible rédemption marquée par la révolution de 1830 et de surprenantes rencontres avec l'Aiglon.
Pourtant au-delà de la fatalité qui le frappa dans la deuxième partie de son existence, Marmont semblait avoir tout pour réussir : Général à 26 ans, Maréchal d’Empire à 35 ans, il exerça à la satisfaction de tous les fonctions de gouverneur des provinces illyriennes ; marié à la fille d'un banquier suisse devenu Régent de la Banque de France, il disposait à la fois de la fortune mais aussi de l'amour d’une des beautés de Paris.
Tout se grippa en 1814, même s'il tenta de reprendre son destin en mains dans sa retraite de Châtillon sur Seine. Il resta et restera « Marmont le Maudit »."
Le conférencier a rédigé sur Marmont un excellent ouvrage qu’il signera à l’issue de son exposé.
Venez nombreux , accompagnés de vos amis . Comme à l’accoutumée, l’entrée est libre pour les Amis du musée. 5€ pour les auditeurs non membres de l’association.
A bientôt et bien cordialement,
Robert Fries
Président des Amis du Musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix
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Par Christaldesaintmarc le 11 Février 2019 à 06:00
L'Assemblée Générale 2019 des Amis du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix (A.M.P.C.) a eu lieu dans la salle de Conférences du Musée.
Robert Fries, Président de l'Association des Amis du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix, a remercié les adhérents d’être venus, et d’être venus nombreux.
Leur présence porte témoignage de l’intérêt que suscite l'association dans le Châtillonnais et hors du Châtillonnais.
Il a salué dans la salle Monsieur le Maire de Châtillon sur Seine, Monsieur le Président de la CCPC et ses collègues, le Président de la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais et le Président des Amis du Châtillonnais.
Par ailleurs il a présenté à l'assistance Madame Sylvie Gilbert, qui a bien voulu accepter les fonctions de Vérificateur des Comptes. Elle a présenté un peu plus tard son rapport.
Les membres de l’Association présents étant à jour de leur cotisation, et l'Association disposant de pouvoirs, l'Assemblée Générale a pu commencer
Voici l’ordre du jour de la réunion :
- Rapport moral. Activités 2018
- Rapport financier. Rapport du Vérificateur des comptes
- Gestion interne
- Adhésions
- Cotisations
- Elections au conseil d’administration.
- Programme 2019
- Budget 2019
- Questions diverses
- Le mot du Président de la CCPC
- Verre de l’amitié
Rapport moral pour l'année 2018
D’abord un bref rappel des activités de l’association en 2018.
Conférences
L'association a proposé 5 conférences
- St Bernard Conseiller des princes (Edouard Bouye) - 19 janvier
- Célébrités de l’Age du bronze (Claude Mordant) – 16 mars
- De l’oppidum Gaulois à la cité gallo-romaine (Sabine Lefebvre) – 4 mai
- Sculpture gallo-romaine (Eric de Laclos) – 15 septembre
- Assiettes patriotiques (Jean Pierre Chaline) – 16 novembre
Une sortie a eu lieu :
- Château de Montigny et abbaye du Val des Choues (30 septembre).
Mary Bernier a présenté un compte rendu de l'agréable journée du dimanche 30 septembre qui a proposé aux membres de l'AMPC une sortie culturelle, récréative et gastronomique au Château de Montigny sur Aube sous un magnifique soleil d’automne.
La propriétaire Madame Menage Small, passionnée d’histoire, a permis de faire découvrir toutes les richesses architecturales de ce lieu aux 25 adhérents présents.
Ses commentaires agrémentés d’anecdotes ont généré une visite vivante et dynamique. Nous avons, d’ailleurs, eu le privilège de visiter :
- quelques appartements privés des propriétaires
- à l’extérieur, la chapelle, joyau de la Renaissance XVI èmesiècle; puis les douves du château remises en eau grâce à des travaux colossaux, alors que la structure même du bâtiment commençait à souffrir de l’absence de ce milieu hydraulique.
- Puis le verger (comprenant 240 variétés anciennes d’arbres fruitiers ),
-1 dizaine de ruches indispensables à la pollinisation de ces arbres.
Un apéritif raffiné nous a été servi dans le parc à l’anglaise, suivi également d’un excellent déjeuner à base de produits locaux, préparé par le chef Guillaume Dupaty, servi à l’Orangerie.
Une visite privilégiée des jardins potagers, attenants au Château, a remplacé la promenade digestive après ce bon repas.
En fin d’après midi, nous nous sommes rendus à l’ Abbaye du Val des Choues. Accueillis par le propriétaire, Monsieur Monot, il nous a conté toute l’histoire de l’Abbaye et nous a présenté son nouveau Musée « Opéra de la Vénerie », non sans avoir pu admirer, au préalable , le toujours spectaculaire repas de la meute « Pique Avant ».
Notre agréable journée s’est terminée par une balade dans le parc à la Française de l’Abbaye.
-La sortie à Barbizon aura lieu en 2019, mais sous une autre formule
-Accueil de groupes :
3 groupes : ASCL – Laignes ; Zonta 1 ; Vetos ; Caisse d’épargne (grâce à Mary Bernier).
Pour le Musée :
-Participation à l’acquisition d’une pierre sculptée (200€)
-Participation au nouveau site internet du Musée (2500€). En 2018 le site a été interrogés par 26973 visiteurs (236000 visites), alors que l’ancien site en 2016 avait été interrogé par 13261 visiteurs (16619 visites). Le nombre de visiteurs a doublé et le nombre de visites par chaque visiteur a été multiplié par 7.
-Le Conseil d'Administration avait prévu de mettre en place une bourse destinée à un chercheur de l’Université de Bourgogne qui travaillerait sur les collections du Musée. Les documents sont prêts à la signature. En accord avec l’Université de Bourgogne, le CA a préféré attendre l’arrivée d’un nouveau conservateur pour lancer l’opération.
Administration de l’association
-Il y a eu 5 réunions de bureau et 4 conseils d’administration
Le Président a tenu à remercier tous ceux qui participent activement à la vie de l’association. Notamment les membres du bureau à savoir
- Sylviane Oudot, Vice-présidente
- Annette Vaney, Secrétaire
- Noël Estrat, Trésorier
- Mary Bernier ,Trésorier adjoint
- Marie Thérèse Desliens, Chargée de mission
- Jack Partout, Chargé de mission
A noter que Christophe Picardat a démissionné du conseil d’administration et du bureau. Mary Bernier a bien voulu lui succéder dans ses fonctions à titre provisoire .
Ainsi que tout le monde le sait, l’année 2018 a été marquée par le départ de Félicie Fougère. Début septembre elle a pris des fonctions nouvelles dans les services de conservation du patrimoine de la Région Auvergne-Rhône-Alpes à Clermont-Ferrand. Le Président a tenu à rendre hommage à son action au cours des 6 années passées à Châtillon.
Ce départ inattendu n’a pas manqué de poser des problèmes à tous ceux qui, de près ou de loin, sont associés à la vie du Musée. Le Musée n’en a pas moins poursuivi ses activités.
- Envers les visiteurs, il a assuré ses obligations relevant du statut de « Musée de France »
- Envers la communauté scientifique, il a également joué son rôle en organisant le travail de chercheurs et en veillant au bon achèvement de l’exposition Torques et compagnie.
Là aussi, Robert Fries a rendu hommage à toute l’équipe du Musée qui n’a pas épargné sa peine pour assurer la continuité du service public.
L'association des Amis du musée s'est inquiétée publiquement de la succession de Félicie Fougère. La décision est entre les mains de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais. Le Président Fries s'est alors adressé à Président de la CCPC, en espérant qu'il dise quelques mots sur ce dossier et qu'il annonce peut-être une bonne nouvelle.
Jérémy Brigand , Président de la CCPC, a , a la fin de l'Assemblée, répondu au Président.
Le rapport moral a été adopté à l'unanimité..
Rapport Financier de l'année 2018
Le trésorier des Amis du Musée, Noël Estrat, a ensuite présenté le rapport financier.
Madame Sylvie Gilbert a procédé à la vérification des comptes qu'elle a approuvés.
Le rapport financier a été adopté à l'unanimité.
Administration de l’association
L’association compte 254 adhérents à jour de leur cotisation au 31 décembre 2018. C’est pratiquement le maximum que l'AMPC a obtenu à ce jour. Mais l'Association peut faire mieux. Il appartient à chacun des adhérents d’essayer de susciter de nouvelles adhésions. Il appartient aux animateurs, au Président en particulier, de proposer des activités nouvelles susceptibles de séduire de nouveaux adhérents.
Les Amis sur la toile.
Désormais la promotion d’activités comme celles de l'Association des amis du musée se fait par internet, sur les réseaux sociaux.
Robert Fries a cédé la parole à Sylviane Oudot, la vice-Présidente qui a signalé la présence de l' association sur des sites et sur Facebook.
La page des Amis du Musée sur Facebook que tous les adhérents doivent consulter et partager :
Le site du musée :
Cotisation
La cotisation est de 18€ pour une personne seule et de 25€ pour un couple. Le conseil d’administration recommande de laisser les cotisations au même niveau
Après vote, la cotisation reste la même à l'unanimité
Conseil d’administration
Les mandats de 4 administrateurs arrivent à leur terme : ceux de MM Benoit Delarozière, Noël Estrat, Claude Grapin et Jack Partout.
Ces administrateurs ont été candidats au renouvellement de leur mandat.
Le vote a eu lieu, ils ont tous été réélus à l'unanimité.
A noter que Klaus Rothe a donné sa démission du conseil. Deux sièges sont donc à pourvoir.
Pour procéder à l’élection du bureau, le prochain conseil aura lieu fin février.
Le Président Robert Fries a souhaité ensuite faire connaître à l'Assemblée une question un peu personnelle :
J’ai l’honneur et le plaisir d’exercer les fonctions de président des Amis depuis février 2013. Dans quelques jours, je briguerai un nouveau mandat. Ce sera mon 7ème mandat. Il est un temps pour tout. Il serait judicieux que dès maintenant et en 2020 certainement on songe sérieusement à un successeur.
Programme 2019
Sorties :
- Jeudi 23 mai : Fontainebleau-Barbizon. Reprise du projet 2018 en covoiturage.
- Samedi 12 octobre : Besançon. La date vient d’être modifiée. Visite de la vieille ville (Maison de Victor Hugo, Palais Granvelle, Musée du Temps) et du musée des Beaux-Arts qui vient d’être réouvert.
Conférences :
- Marmont le malheureux (Franck Favier), 15 mars
- La société gallo-romaine à la lumière des inscriptions d’Alésia et de Vertault (Claude Grapin) 17 mai
- Conception et réalisation d’un jardin botanique au XVIIIème siècle : sur un site archéologique le parc Buffon (Lionel Markus) 18 octobre
- Le colportage : un média dans la France d’avant les chemins de fer (Marie Dominique Leclerc et Alain Robert), 15 novembre
- + L’étude des traces organiques minéralisées en archéologie (Clotilde Proust et Fabienne Médard) Date non encore fixée.
Participation au financement d’une expertise des vestiges de matière organique minéralisée sur le mobilier métallique hallstattien de la tombe de Vix.
Il s’agit d’achever un inventaire des traces organiques décelables sur le mobilier de la tombe de Vix. Cet inventaire a été commencé ; il s’est avéré plus long que prévu. L' interventionde l'AMPC permettra de l’achever. Coût 1300€.
Le Conseil d’administration a été consulté par écrit et a donné une réponse unanime favorable.
Ces deux spécialistes présenteront une conférence sur ce que peut apporter ces études des traces organiques à la connaissance des sociétés anciennes.
Spectacle théâtral en septembre 2019 – Célébration de l’anniversaire de l’installation du Musée 14 rue de la Libération
Cette année le Musée célébrera le 10ème anniversaire de son installation 14 rue de la Libération, dans ses locaux actuels.
Parmi les animations qui seront organisées à cette occasion, le Musée a retenu une proposition que l'Association lui a faite : un vaudeville musical, intitulé "Le voyage à Châtillon", en fait une espèce d’opérette construite sur des airs bien connus d’Offenbach et de ses contemporains.
L’argument est très classique, et relève du théâtre de boulevard : une jeune veuve qui s’ennuie, une dame amie accompagnée d’un mari un peu encombrant, deux militaires, quelques comparses, et des clins d’œil à la gloire du Musée, de la Dame de Vix et des fouilles du tumulus de Vix qui vont être relancées. Le spectacle est assuré par une troupe de chanteurs amateurs de bonne qualité venant de Paris. La troupe porte le nom des Fous lyriques.
A ce jour, le projet a été retenu par le Musée, sous réserve qu’il puisse être monté dans de bonnes conditions soit au Musée, dans la salle des expositions temporaires, soit dans la salle Schréder. Il y aurait deux représentations, une dans l’après-midi, notamment à destination des résidents des maisons de retraite, l’autre en soirée. Le spectacle serait gratuit, peut-être un chapeau sera-t-il envisagé.
Le Musée prendrait à sa charge une partie des dépenses, mais certaines prestations devraient être assurées par les Amis. Notamment
- L’hébergement des artistes, 9 à 10 personnes pendant deux nuits et un jour
- Location d’un piano
- Installation d’un éclairage, et intervention d’un éclairagiste
Le Président n'a pas de devis précis à ce jour. Les dépenses à la charge des Amis pourraient être de l’ordre de 2500€ environ.
C’est un événement récréatif, tous publics, qui mettra en valeur le Musée et les activités archéologiques du Châtillonnais.
Le Président a donc souhaité consulter l'Assemblée sur l’opportunité de donner suite à ce projet
Comme il y a encore pas mal d’incertitudes, il a proposé de voter la motion suivante qui servira boussole pour la suite de l’opération :
L’AG émet un avis favorable quant au projet de spectacle musical intitulé Le voyage à Châtillon, prévu pour le 21 septembre 2019.
Elle délègue au conseil d’administration le soin de décider, en accord avec le Musée, les conditions de réalisation ainsi que la nature et le montant des prestations qui devront être assurées par les Amis du Musée.
L'assemblée a approuvé le projet à l'unanimité.
Budget 2019
Le Budget 2019 a été ensuite proposé par Noël Estrat le Trésorier de l'AMPC, il a été approuvé à l'unanimité
Intervention de Monsieur le Président de la CCPC.
Jérémy Brigand, Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais, a assuré à l'Assemblée que tout était fait pour trouver un(e) conservateur(trice) pour diriger le Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix.
Hélas, a-t-il dit, il est plus facile de recruter un médecin qu'un conservateur ! Seulement 8 postulants par an réussissent le concours, mais tous ne sont pas diplômés en archéologie.
Néanmoins 50 CV sont examinés actuellement par la CCPC, le travail de recrutement suit son cours.
Le Musée sera doté d'outils numériques pour attirer de nouveaux visiteurs, des jeunes par exemple, en plus grand nombre.
Les fouilles du tumulus, où a été découverte la tombe de la Princesse, vont reprendre cet été avec des moyens actuels, bien plus performants qu'à l'époque.
Les frais seront couverts par la DRAC. Des chercheurs, l'INRAP, des élèves en archéologie de l'Université participeront aux fouilles, au grand dam de Bibracte...
Mais, a ajouté le Président, Vix mérite bien l'attention de l'Etat. Cet événement mettra en lumière le Châtillonnais par des spots radios et télé, et suscitera l'attention du monde entier.
Jérémie Brigand souhaite la visite des fouilles par tous les publics, tandis que Patricia Janeux organisera des événements autour du Musée , pour que sa notoriété soit croissante et que le nombre de visites fasse exploser les compteurs !
L'Office du Tourisme proposera des "journées Archéo" avec visite des fouilles, repas, visite du Musée.
2019 sera l'année de Vix, nous serons tous au rendez-vous.
Robert Fries a remercié le Président de la CCPC pour toutes ces bonnes nouvelles, et a ensuite invité les adhérents à partager le pot de l'amitié.
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Par Christaldesaintmarc le 24 Janvier 2019 à 05:55
Assemblée générale de la société des
Amis du Musée du Pays Châtillonnais – Trésor ce Vix
Samedi 2 février 2019 à 16h
Salle des Conférences du Musée – 14 rue de la Libération, 21400 Châtillon sur Seine.
Ordre du jour.
- Rapport moral.
- Rapport financier ; rapport du contrôleur des comptes
- Gestion de l’association. Elections au conseil d’administration.
- Programme 2019.
- Budget 2019.
- Questions diverses.
La réunion se terminera par le verre de l’amitié.
Tous les adhérents aux Amis du Musée du Pays Châtillonnais sont
cordialement invités à participer à l’assemblée générale de leur association.
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Par Christaldesaintmarc le 12 Novembre 2018 à 05:55
Société des Amis du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix (AMPC)
Vendredi 16 novembre 20h30
Salle de conférences du Musée du Pays Châtillonnais
14, rue de la Libération, Châtillon sur Seine
Conférence :
Une vision inédite de la Grande Guerre :
l’imagerie des assiettes patriotiques émises dans les deux camps
par
Jean-Pierre CHALINE
Professeur émérite d’histoire contemporaine à la Sorbonne Paris IV
Tout au long du premier conflit mondial, les Alliés comme leurs adversaires ont utilisé un moyen méconnu pour soutenir le moral des populations : la paisible assiette historiée, ornement des tables du XIXème siècle, s’est vue soudain mobilisée et transformée en objet hautement patriotique, engagé dans une véritable « grande guerre des assiettes ».
Monsieur Jean-Pierre Chaline, Professeur émérite d’histoire contemporaine à la Sorbonne Paris IV, a étudié une collection exceptionnelle de 400 assiettes historiées. Il nous fera partager le témoignage inédit d’un état d’esprit qui a prévalu de part et d’autre du front durant les quatre années de la Grande Guerre.
Remarquons en passant, que dans un musée archéologique présentant des objets datant de plus de 2000ans, comme celui du Pays Châtillonnais, il est assez piquant de discourir sur des objets témoins du siècle dernier, qui seront peut-être exposés dans un musée archéologique du cinquième millénaire !
Monsieur Chaline signera l’ouvrage dont il a dirigé la rédaction : « La grande guerre des assiettes »
Venez nombreux. Entrée libre pour les Amis du Musée ; 5€/personne pour les auditeurs non membres de l’association.
Contact : Robert Fries fries.robert@wanadoo.fr
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Par Christaldesaintmarc le 6 Octobre 2018 à 06:00
Après la visite du château de Montigny sur Aube et de ses jardins, les Amis du musée du Pays Châtillonnais se sont rendus à l'abbaye du Val des Choues.
La porte de l'abbaye est surmontée de la statue d'un moine... Jenry Camus nous précise que cette statue est l'œuvre de Roger de Villiers, auteur de nombreuses statues religieuses en France et au Canada. Il fut maire de Villiers le Duc.
Pour faire ouvrir la porte, il faut activer la cloche....
La cour intérieure révèle alors toute sa beauté...
Nous nous sommes tout d'abord dirigés vers le chenil , guidés par les aboiements joyeux de la meute....
Nous sommes arrivés un peu tard, le repas de la meute avait déjà été servi, mais les chiens avaient eu droit à un petit dessert à leur goût : un bien délicieux os à ronger !
L'abbaye possède aussi quelques cervidés, comme ce magnifique cerf et ses femelles....
La protection de madame biche est assurée !
Monsieur Monot, propriétaire de l'abbaye du Val des Choues nous a ensuite accueillis avec beaucoup de classe et d'humour...
Il nous a conté l'histoire de l'abbaye et nous a présenté son nouveau "Musée-Opéra de la Vénerie", situé à l'endroit où se trouvait autrefois la chapelle des moines.
Ce très beau cerf est entouré d'animaux prédateurs dont la vision n'est encore pas autorisée...mais elle le sera bientôt, nous retournerons alors les admirer.
Toutes les salles sont décorées de "massacres", autant de trophées rapportés par les chasseurs au cours des temps.
La salle où monsieur Monot présente sa collection de cors de chasse s'appelle "salle des échos" ou "salle des murmures".
C'est là que les moines pouvaient confesser les pèlerins, lépreux souvent. Le confessé et le confesseur étaient situés de chaque côté de la pièce, construite de telle sorte qu'un simple murmure était perceptible par l'un et l'autre, merveille de construction !
Monsieur Monot nous a révélé pourquoi les cors de chasse avaient cette forme...
En appuyant sur un de ces boutons on peut entendre les sonneries caractéristiques de la chasse à courre.
D'autres splendides massacres de cerfs nous sont présentés par le propriétaire de l'abbaye. Ce ne sont pas des cornes, mais des os qui poussent au printemps, sont au paroxysme au moment du brâme et tombent ensuite.
Dans des vitrines on peut admirer de superbes tenues portées par les chasseurs à courre.
De très nombreux artistes exposent leurs œuvres dans le Musée-Opéra, comme le photographe Eric Poitevin. Ses photos, qui bannissent tout bavardage, sont régulièrement changées.
Un autre photographe a magnifiquement saisi la beauté et le regard intelligent de chiens de la meute.
La lettre M tatouée sur le flanc des chiens , indique qu'ils appartiennent à l'équipage Monot du Piqu' Avant Bourgogne.
La décoration de cette salle, située sous la magnifique charpente de l'abbaye, est l'œuvre d'une grande artiste internationale : Gloria Friedmann.
Tirée d'un ouvrage de Bernard de Fontenelle "Entretiens sur la pluralité des mondes", cette phrase "La nature est un grand spectacle qui ressemble à celui de l'Opéra" a inspiré Gloria Friedmann.
Sa présentation d'un Opéra de la Nature est magique...
C'est celui où l'homme et ses rituels, son goût des artifices...
L'homme et sa quête de maîtrise...
L'homme, dont les activités impactent l'écosystème terrestre tout entier, est maintenant face à ses responsabilités et aux nécessaires connivences avec tous les êtres vivants.
Bien d'autres merveilles sont à admirer dans ce beau Musée, je vous laisse les découvrir à votre prochaine visite...
Après ces moments riches en découvertes, les visiteurs se sont rendus dans le jardin à la française de l'abbaye du Val des Choues, jardin qui a reçu en 1993, le premier prix du concours Régional des Parcs et jardins de Bourgogne.
Nous passons devant l'ancien moulin des moines.
L'équipage Piqu'Avant Bourgogne chasse en priorité le sanglier , ce superbe bronze nous le rappelle.
La vue sur le Val des Choues en ce début d'automne est vraiment splendide....
Pierre Magès avait tourné une vidéo sur l'Abbaye du Val des Choues en 2014 Le Musée-Opéra n'était pas encore créé.
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Par Christaldesaintmarc le 22 Septembre 2018 à 06:00
Les amis du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix ont eu la très bonne idée, en cette journée du Patrimoine 2018, d'inviter Eric de Laclos, sculpteur bien connu des Châtillonnais, puisque c'est lui qui a sculpté les deux superbes statues qui accueillent les visiteurs en entrant dans la cour du Musée.
Robert Fries, Président des Amis du Musée, a présenté la conférence d'Eric de Laclos :
En tant que sculpteur, Eric de Laclos a de la sculpture gallo-romaine une connaissance intime . Nombre de ses propres créations ont été inspirées par les sculptures de cette époque dont certaines se trouvent au Musée du Pays Châtillonnais ou au Musée Archéologique de Dijon.
Bien que présente dans bien des musées de France, la sculpture gallo-romaine apparaît souvent comme un parent pauvre de l'Art, Eric de Laclos saura nous en expliquer les singularités, il nous montrera que la sculpture gallo-romaine, longtemps victime de préjugés, a conservé sa capacité d'évocation et a quelque chose de fort à raconter.
Eric de Laclos a tout d'abord précisé ce qu'est la sculpture .
La sculpture est finalement une image en relief qui se détermine en deux types : le relief (ou bas-relief) qui prend appui sur un fond et la ronde -bosse qui est indépendante.
Le sculpteur et son outil déterminent la forme et la taille d'une sculpture mais il faut compter aussi sur le contexte économique, social, religieux et même politique.( exemple de l'Art nazi)
La sculpture gallo-romaine a particulièrement touché Eric de Laclos car à cette époque il n'y avait aucun principe rigide, tout était possible et puis c'est un art complètement mal traité, les archéologues n'étant pas des historiens d'Art.
Le conférencier a présenté l'évolution de la sculpture depuis la fondation de Massalia jusqu'à la chute de l'Empire Romain.
L'Art Celte se situe entre -500 avant J.C. et + 50 après J.C., il s'agit d'art décoratif, les modèles sont parfois méditerranéens car à ces époques les voyages étaient nombreux.
Un exemple d'Art Celte sur cette pièce de monnaie qui montre que les formes poussent vers l'abstraction. Cet art était réservé à l'élite, la classe dominante.
Chez les Celtes il n'existait pas de divinités, mais des "héros".
La Gaule, pays des Celtes, subit les influences des Germains au nord, celles les Celtibères au sud ouest et celles des Ligures au sud-est .
Sur cette carte de la péninsule italienne, on voit en vert la place des Etrusques, en jaune celle des Grecs et en bleu celle des Carthaginois. En blanc se trouvaient des peuples italiques et indigènes.
Les luttes d'influences entre ces peuples furent intenses.
L'Art Romain eut deux racines : celle des Italiques et celle des Grecs.
L'Art Italique était populaire, plébéien il représentait la vie quotidienne avec un "canon court".
L'Art Grec était apprécié des Patriciens, il était présent lors de portraits funéraires, on faisait des reproductions en série pour montrer les ancêtres de la famille.
La sculpture romaine nous dit Eric de Laclos était un Art sans émotion, mais plus tard,entre 100 et 200 après JC, en raison de l'inquiétude sur l'avenir il évolua vers plus de disproportions (yeux, expressions).
L'Art Gallo-Romain
En "Narbonnaise", première province romaine en Gaule, on pratiqua des sculptures dont les reliefs étaient détourés au trépan. Dans le reste de la Gaule, l'Art Gallo-Romain se nourrit de l'Art Romain, car les Celtes ne sculptaient pas.
L'aspiration des Celtes à être Romains évolua très rapidement,ils s'approprièrent tous les mythes romains mais...les mirent à "leur sauce", c'est à dire qu'ils changeaient les dieux selon ce qui les arrangeait., l'autonomie des divinités ne leur devenait plus propre.
Une des particularités de la sculpture gallo-romaine est un art du quotidien. On y trouve beaucoup de stèles funéraires, mais aussi des scènes adorables comme cette sculpture d'un couple d'amoureux !
Cette statue représentant Epona est à "canon court", elle montre une divinité domestique, et pas forcément la vraie déesse romaine.
Eric de Laclos a demandé au Musée d'exposer la superbe statue de "l'enfant au chien", découverte au Tremblois, qui nous montre que les sculpteurs gallo-romains représentaient la proximité de la vie de tous les jours, avec un art touchant et décomplexé.
C'est aussi le cas avec la statue des déesses-mères dont l'influence, nous dit Eric de Laclos, provient de figures indo-européennes, les Parques.
Au Musée de Senlis, Eric de Laclos a découvert et dessiné cette statue gallo-romaine de femme enceinte...un genre de statue que n'auraient jamais, au grand jamais, réalisé les sculpteurs romains.
Il est bien sûr évident que les sculpteurs Grecs ont formé les sculpteurs Romains, et que les sculpteurs Romains ont formé ceux des Gallo-Romains.
Mais les Gallo-Romains ont rendu leurs sculptures plus proches de la réalité du corps humain avec ses défauts, ses particularités.
Un exemple qui le démontre : la statue de Mercure, au sommet du Puy de Dôme, dans le temple qui lui était dédié, aux membres décalés, loin des modèles rigides de dieux romains.
(Un petit clin d'œil à notre ancienne Conservatrice, Félicie Fougère, qui va s'occuper de ce patrimoine !), cette photo je l'ai prise cet été dans le petit musée du sommet du Puy de Dôme :
L'art gallo-romain a donc évolué vers plus d'émotion, de quotidienneté.
Rendez vous dans la salle consacrée à la ville Gallo-Romaine de Vertillium au Musée du Pays Châtillonnais, vous y verrez d'admirables exemples de la sculpture Gallo-Romaine qui, encore aujourd'hui, nous touchent et nous émeuvent.
Eric de Laclos a été très applaudi, des questions lui ont été posées, par exemple celle sur la polychromie...oui les statues étaient peintes, avec des couleurs qui nous paraitraient aujourd'hui criardes...nous sommes tellement habitués aux statues blanches....
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Par Christaldesaintmarc le 13 Mai 2018 à 06:00
Vendredi 4 mai à 20h30, Sabine Lefebvre, Professeur d’Histoire Romaine à L’Université de Bourgogne (Dijon), a présenté une conférence sur le thème :
Les oppida gaulois : définition, organisation et gestion d’un habitat préromain.
Lorsque les Romains partirent conquérir la Gaule du Sud, puis les parties plus occidentales et septentrionales à l’époque de César, ils découvrirent des structures, souvent fortifiées, perchées qu’ils désignèrent par le terme d’oppidum.
Or la variété des formes, d’organisation interne, de gestion de ces entités était grande sur le territoire gaulois.
Depuis le petit oppidum de moins de 10 hectares à celui de Bibracte, le plus grand découvert en Gaule, madame Sabine Lefebvre a tenté de nous faire comprendre qu’elle était la réalité des oppida et de voir aussi ce qu’ils représentaient pour les Romains.
Robert Fries, Président des Amis du Musée du Pays Châtillonnais a présenté au public Sabine Lefebvre, Professeur d’Histoire Romaine à L’Université de Bourgogne .
Madame Lefebvre est bien connue des Amis du musée du Pays Châtillonnais puisqu'elle est déjà venue plusieurs fois présenter de passionnantes conférences, à leur invitation.
Sabine Lefebvre n'apprécie pas le terme "oppidum" (au pluriel oppida) que l'on donne à ces structures fortifiées du monde Celte.
En effet, "oppidum" est un mot latin employé par les Romains, en particulier par César dans ses ouvrages sur la conquête de la Gaule..
Mais, hélas, on ne connaît pas le mot celte pour indiquer ce qu'était ce lieu, étant donné que les Celtes ne connaissaient pas l'écriture, et bien sûr, on n'a non plus aucune indication écrite sur la vie menée dans ces structures.
Certains historiens voudraient remplacer le mot "oppidum" par d'autres termes : ville, cité, ou agglomération etc..mais cette traduction n'est pas satisfaisante pour la conférencière.
On ne connaît donc rien de ces structures fortifiées, à part ce qu'en dit Jules César dans ses ouvrages, mais peut-on lui faire confiance ?
Heureusement, on peut, grâce aux fouilles archéologiques, avoir quelques idées sur la construction des remparts et sur l'organisation des habitats à l'intérieur de ces oppida.
En effet, nous dit Sabine Lefebvre ces structures fortifiées, leur construction, l'édification d'un habitat à l'intérieur des enceintes prouvent qu'il devait y avoir, sans aucun doute, une organisation dirigeante, un ou des chefs...mais hélas, a martelé la conférencière on n'en sait rien, absolument rien...et c'est très frustrant !
Voici la carte des oppida mentionnés par César dans le Bellum Gallicum, mais il y en avait beaucoup d'autres que l'on a découvert depuis.
(on note près de chez nous l'oppidum d'Alesia où s'enferma Vercingétorix)
Carte des Oppida mentionnés par César dans le Bellum Gallicum :
Les oppida étaient installés sur un éperon rocheux, ou en bord de rivière, ou encore fermant le méandre d'un fleuve etc...
Voici un résumé de ces différents lieux d'installation :
Les fortifications des oppida étaient faites de pierres et de bois savamment mêlés, ce qui fait qu'ils étaient difficilement attaquables même par des béliers très puissants.
Voici ce que dit César de ces fortifications celtes qu'il appelle des "murus gallicus" :
En voici une reconstitution sous forme de maquette, ce sont ceux de Bibracte :
Un oppidum remarquable, celui de Nages dans le sud de la France, est lui, perché sur un éperon rocheux :...
Ce site a livré ses secrets aux archéologues qui ont découvert trois enceintes successives réalisées au cours des temps :
Un oppidum très célèbre, est celui de Bibracte, situé au centre du territoire des Eduens.
Le territoire de Bibracte, (ici vu d'avion), était très vaste, il avait une surface d'environ cent trente cinq hectares.
A l'intérieur de l'oppidum de Bibracte on a trouvé des constructions...dont on ne connaît pas l'usage, comme ce bassin d'une forme peu courante..
Car nous le répète Sabine Lefèbvre, on ne sait rien, absolument rien de ce qui se passait à l'intérieur de ces structures celtes...on ne peut faire que des suppositions.
Les fouilles de Bibracte ont permis de retrouver des traces d'un habitat très important.
Quelle était l'organisation de cette "cité" ? on sait par les fouilles qu'il y avait des artisans, des commerçants...mais c'est tout.
Voici à quoi pouvait ressembler une habitation de Bibracte....
César lors de la conquête de la Gaule a fait des observations sur la vie des habitants des oppida...
Il mentionne tout de même la présence de chevaliers, d'esclaves, de commerçants et de druides, ce qui est déjà une indication.
Comme c'est la seule source écrite qu'ont les historiens, on est tenté de le croire, mais n'y a-t-il pas un peu d'arrogance, de supériorité romaine dans ses propos ?
Sabine Lefèbvre souhaite que soient traduits de nouveau, les ouvrages de César, pour que l'on comprenne mieux le sens romain du mot "oppidum" qui pose problème aux historiens.
Mais hélas cela ne nous donnera pas d'autres explications, puisque les Celtes ne nous ont laissé aucune trace écrite de leur brillante civilisation et cela, je le répète, c'est frustrant.
La conférencière a répondu aux nombreuses questions des auditeurs, Robert Fries lui a ensuite remis un cadeau bien Châtillonnais en remerciement de sa superbe conférence.
Merci madame Lefèbvre pour votre très intéressant exposé.
Je me permets d'ajouter le lien d'un article que j'avais réalisé sur l'oppidum d'Alésia, devenu ensuite une ville gallo-romaine, après une visite guidée du site.
http://www.christaldesaintmarc.com/l-oppidum-d-alesia-a43591070
Et j'espère bien, cet été, me rendre sur le lieu de l'oppidum de Gergovie où Vercingétorix remporta une bataille contre César... avant de perdre, hélas, celle d'Alésia.
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Par Christaldesaintmarc le 6 Mai 2018 à 06:05
Chers Amis du Musée
Rappel : Il reste des places disponibles pour notre sortie culturelle le dimanche 10 juin 2018.
Inscrivez-vous dès à présent et avant le 10 mai avec le bulletin ci-dessous, prévu à cet effet car si le nombre de participants est insuffisant , nous sommes dans l’obligation d’annuler notre voyage ,auprès de l’Office de Tourisme, dans un délai d’un mois.
Nous vous communiquons ci-dessous le programme de la journée.
Départ Châtillon ( rue Forgeotte à côté du Musée) aux environs de 7 h
- visite guidée Auberge Ganne
- Déjeuner à Barbizon
- Balade guidée Barbizonnaise
- Visite guidée de l’atelier Jean François Millet
Retour aux environs de 20H30.
Nous serons heureux de partager avec vous et vos amis une belle journée de découverte et convivialité.
Bien cordialement
Le secrétariat
Annette Vaney-Réddé
Tél 06.95.74.82.81
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- visite guidée Auberge Ganne
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Par Christaldesaintmarc le 14 Mars 2018 à 06:00
Robert Fries, Président des Amis du Musée du Pays Châtillonnais (AMPC) a salué les nombreux adhérents présents à l'Assemblée Générale 2018, en les remerciant d'être à l'heure, car l'après-midi allait être bien remplie . En effet après la tenue de l'AG, tout le monde était invité à participer au vernissage de l’exposition Torques et compagnie prévue à 17h30.
Le Président a salué la présence de Monsieur Hubert Brigand maire de Châtillon, de Monsieur Jérémie Brigand président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais, de Monsieur Eric Dudouet vice-président de la Communauté de Communes. Il a salué également ses honorables collègues qui président aux destinées de Châtillon-Scènes, de l’Association Culturelle-Université pour tous, de la Société Historique et Archéologique du Châtillonnais, des Amis du Châtillonnais, qui lui ont fait l’amitié de consacrer leur après-midi à l'Assemblée Générale 2018.
Il a remercié enfin Madame la Conservatrice du Musée qui a bien voulu mettre cette salle à la disposition de l'AG et plus généralement pour l’intérêt qu’elle porte aux activités de l'association.
Voici l’ordre du jour.
Rapport moral.
Les Amis du Musée, c’est une communauté, mais c’est aussi un petit groupe de bénévoles qui font marcher la machine.
Robert Fries les a remerciés tous pour leur dévouement et tout particulièrement :
- Sylviane Oudot, vice-présidente
- Annette Vaney, secrétaire
- Noël Estrat,Trésorier
- Marie-Thérèse Desliens, chargée de Mission
- Christophe Picardat, trésorier adjoint
- Sans oublier Mary Bernier Commissaire aux Comptes
Le Président a remercié les membres du Conseil d’Administration qui prodiguent de judicieux conseils, qui savent décider quand il le faut et, à titre individuel, prendre en main un dossier pour le mener à bien. Merci à Jack Partout pour son aide déterminante lors de la recherche de souscripteurs.
D’autres adhérents apportent également leur concours. C’est le cas de Martine Berthelemot qui veut bien s’occuper de la diffusion des affiches.
Le rapport moral, c’est le compte rendu d’activité de l’exercice écoulé. A dire vrai, l’année 2017 a été moins flamboyante que l’année 2016. Mais on ne fête pas ses 20 ans chaque année.
Qu’a fait l'AMPC en 2017 ?
Quatre conférences ont eu lieu en 2017 sur des thèmes qui ont un rapport avec les collections du Musée, avec les manifestations organisées par le Musée ou avec des opérations organisées - par exemple des sorties culturelles – organisées par nous.
- Une conférence sur Vertault présentée par Jacky Bénard. Cette conférence coïncidait à l’ouverture de l’exposition Antiquité du design et design de l’antiquité. Elle faisait suite à une sortie très réussie sur le site de Vertault guidée par le même Jacky Bénard qui est le spécialiste de site archéologique. Cette journée consacrée à Vertault est le fruit d’une collaboration très réussie avec la Société historique et archéologique. Le Président a appelé de ses vœux la reconduction de telles expériences.
- Une conférence sur Désiré Nisard par Michel Lagrange
- Une conférence sur les fouilles du Tremblois par Laurent Popovitch et Samantha Heitzmann
- Une conférence sur le bassin de la Haute Seine à l’âge de bronze par Claude Mordant.
Sylviane Oudot a présenté les deux autres sorties effectuées cette année.
La première chez monsieur et madame Bouzoud au château de Savoisy, la seconde au château du Duc d'Aumale à Chantilly : visite de la chapelle, de la bibliothèque, de la collection de peintures, puis spectacle équestre et visite du Musée du cheval.
L'AMPC a poursuivi l’accueil de groupes situés sur le territoire de la Communauté de communes. Le groupe est accueilli avec égard, mais paie son entrée. Il fait une visite, parfois centrée sur un thème particulier. La visite est guidée soit par Mme la Conservatrice soit par une de ses collaboratrices. A l’issue de la visite le groupe est convié à une petite collation.
L'Association a reçu trois groupes :
- Un groupe de Malvoyants de Châlon sur Saône
- Un groupe d’acheteurs publics actifs dans la région, merci à Jean Lou Germain d’avoir conduit cette opération.
- Un groupe constitué par les Amis du Pays d’Aignay le Duc
Robert Fries s'est tourné alors vers l'assistance :
"Vous faites partie d’associations ou de collectivités implantées dans le pays chtillonnais. Elles organisent épisodiquement ou régulièrement des sorties. Suggérez à qui de droit une visite du musée. Pour beaucoup c’est une découverte ou redécouverte ; pour tous un moment de convivialité et de bonheur. Pour moi - car je considère que cela participe de ma mission - c’est rapprocher le Musée du citoyen, voire du contribuable."
L'AMPC a innové en proposant un stage d'initiation aux techniques du vitrail.
Le dernier élément du programme de l'AMPC avait été une souscription pour contribuer au financement du nouveau site internet du Musée.
L'Association des Amis du Musée s'était engagée, vis-à-vis de la Communauté de Communes, à contribuer à la réalisation de ce site à hauteur de 2500 €.
Grâce à la générosité des adhérents, cet engagement a été tenu, aujourd’hui, car, en effet il a été recueilli un peu plus de 2800 € .
Robert Fries a d’abord remercié les généreux donateurs.
- Il s’agit de personnes physiques, membres de l'association, et d’entreprises de la région. Les noms des personnes physiques n'ont pas été cités pour ne pas froisser leur modestie.
- En revanche on trouvera sur site du Musée à la page des Amis du Musée les noms des entreprises qui ont apporté leur concours.
- Le Président a remercié chaudement tous les donateurs. avec une mention spéciale pour le Crédit Mutuel, qui, une fois de plus, a suivi l'AMPC, non pas sans compter – ce serait contraire à la déontologie de la profession bancaire – mais de façon significative.
- Robert Fries s'est ensuite approché du Président de la Communauté de Communes, Jérémie Brigand pour lui remettre le chèque de 2500€, et lui a déclaré :
"Monsieur le Président de la Communauté de communes je m’approche de vous dans une situation bien singulière. En général, un président d’association vous approche généralement la sébile à la main. Eh bien moi, aujourd’hui, c’est un chèque, un chèque modeste certes de 2500€, que je vous tends, honorant ainsi l’engagement que les Amis avaient pris l’an passé.
Mais rassurez-vous Monsieur le Président, une fois n’est pas coutume !"
Avec ce geste, l’exercice 2017 est clos. Il a été temps ensuite d’approuver le rapport moral qui a été présenté
Le rapport moral a été approuvé à l'unanimité.
Rapport financier.
Noël Estrat, le Trésorier, a commenté les recettes et les dépenses de l’exercice 2017
Ensuite Monsieur Mary Bernier, commissaire aux comptes a fait part de son rapport.
Le rapport financier a été approuvé à l'unanimité, et quitus a été donné au Conseil d'Administration.
Gestion de l’association
L’association comptait au 31 décembre 2017 : 249 adhérents. Un petit recul sur les années précédentes.
Disons-le clairement : les Amis du Musée vieillissent avec les conséquences inéluctables que cela entraîne. Mais on peut réagir , aussi le Président vous engage à inciter vos amis, vos enfants peut-être, à adhérer.
Cotisation 2018.
Le conseil d’administration recommande de laisser la cotisation à
- 18€ pour les individuels
- 25€ pour les couples.
Deux points à rappeler:
- Si vous versez une cotisation supérieure à la cotisation statutaire qui a été fixée, le surplus sera considéré comme un don et pourra faire l’objet des déductions fiscales prévues par la loi.
- Les cotisations sont valables 12 mois. Elles sont appelées chaque trimestre.
Elections au conseil d’administration.
Les membres dont le mandat était à renouveler se sont représentés, ils ont été élus à l'unanimité.
Un nouveau membre s'est présenté : Mary Bernier,.
Lui aussi a été élu à l'unanimité.
La prochaine réunion du conseil aura lieu le 14 mars ou le 24 mars à 17h30
Programme des conférences pour 2018
Programme des sorties
Le nouveau stage vitrail a été présenté par Sylviane Oudot.
L'accueil d’associations situées sur le territoire relevant de notre communauté de communes continue.
Exemple : samedi 26 mai : ASCLE (Association sportive et culturelle de Laignes et des environs)
Une rencontre avec des responsables de sociétés d’amis de Musées de la région aura lieu autour du thème du financement participatif (crowdfundingen bon français).
Le Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais a félicité l'Association des Amis du Musée pour son soutien au actions du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix qui sont très nombreuses.
Madame Félicie Fougère, Conservatrice du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix a ensuite pris la parole pour féliciter et remercier les Amis du Musée pour leur forte implication dans la vie du Musée, pour les achats de moulages comme l'enfant au chien et celui des Déesses mères.
Les originaux ne peuvent être sortis du Musée, car trop fragiles, par contre les moulages sont prêtés à des expositions en France, qui est le cas actuellement.
Elle a aussi évoqué le don des audio-guides par l'Association : ces audio-guides ont beaucoup de succès, surtout parmi les visiteurs étrangers , Allemands, Anglais, Néerlandais. C'est un grand plus pour le Musée, le livre d'Or en témoigne.
Le site internet est très important pour attirer des visiteurs, les connexions y ont beaucoup augmenté. Une page du site est consacrée à l'AMPC.
Madame la Conservatrice a ensuite demandé aux membres de l'Association des Amis du Musée de la suivre, pour assister au vernissage de la nouvelle superbe exposition "Torques et Compagnie", réalisée avec le concours des Musées de Bibracte et d'Epernay.
La fidèle secrétaire de l'AMPC, Annette Vaney, n'était pas présente à la tribune lors de l'AG puisqu'elle procédait dans la salle voisine aux vérifications d'usage...elle méritait bien d'être prise en photo, merci Annette pour tout le travail que vous effectuez, avec toujours le sourire !
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Par Christaldesaintmarc le 13 Mars 2018 à 05:55
Célébrités de l’Âge du Bronze en Europe occidentale
16 mars 2018 -20h - 22hDepuis la découverte de l’Âge du Bronze à partir du milieu du XIXe siècle, les archéologues ont mis au jour dans des sépultures plus ou moins monumentales et spectaculaires de personnages, hommes et femmes, enfants parfois dont les parures, les armes attestent d’un statut supérieur au sein de la société. Ainsi évoque-t-on dans les synthèses européennes à l’image des personnages historiques plus récents, les Princes du Bronze ancien de Leubingen en Saxe, de Bush Barrow à Stonehenge en Angleterre, de Lannion en Bretagne et la jeune fille d’Egtved au Danemark avec sa jupe de laine, les femmes de La Colombine et de Blanot en Bourgogne, le prince de St Romains-de-Jalionas pour le Bronze final dans l’Ain, le cavalier de Chavéria dans le Jura.
Tous ces personnages éminents donnent une image crédible de la société hiérarchisée de l’âge du Bronze européen. Bien sûr le petit peuple des producteurs agriculteurs et éleveurs échappe pour beaucoup à cette restitution de l’historial de nos ancêtres de l’âge du Bronze avec toute la crédibilité que rend possible l’archéologie et le rêve que permettent les reconstitutions de plus en plus précises de ces personnages.
Mais, pour cette longue histoire des générations qui nous ont précédé, il faut aussi compter sur les « disparus »… ceux de nos indispensables ancêtres qui n’ont pas eu accès à une sépulture retrouvable par les archéologues et qui donc restent complètement invisibles.
Tarif : 5 € - gratuit pour les Amis du musée
Renseignements et réservation : Tél. 06 36 60 92 78 ou par mail :
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Par Christaldesaintmarc le 19 Janvier 2018 à 06:09
Société des Amis du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix (AMPC)
Vendredi 19 janvier 2018, à 20h30, Conférence
Saint Bernard conseiller des princes
Par Edouard Bouyé
Conservateur général du Patrimoine
Directeur des Archives départementales de Côte d’Or
dans la salle des conférences du Musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix
« Saint Bernard, orateur et homme d’État » : telle est, depuis 1927, le sous-titre qui présente, sur la plaque de la place Saint-Bernard à Dijon, Bernard de Clairvaux. Cet intitulé évidemment réducteur n’est pourtant pas erroné. Dans la conférence, ce sera moins le fondateur d’ordre et le docteur de l’Église qui seront étudiés, que l’orateur capable de mobiliser pour une croisade et que le conseiller des papes, des rois et des princes, qui seront évoqués.
Figure centrale de la politique européenne dans la première moitié du XIIe siècle, Bernard est à la fois un homme d’Église et un homme politique, Le conférencier s’attachera à éclairer le contexte de l’Europe d’il y a neuf siècles, pour montrer quel pouvait être l’horizon mental des princes de ce temps-là. C’est ce qui permettra de mieux comprendre le rôle de saint Bernard et sa contribution à l’histoire politique européenne.
Entrée : 5€/personne ; libre pour les amis du Musée
Contact : Robert Fries fries.robert@wanadoo.fr 06 80 18 01 26 / 03 80 93 14 42
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Par Christaldesaintmarc le 21 Octobre 2017 à 06:00
Le château de Chantilly vu des jardins...
L'entrée des "Grandes écuries" :
Il faut traverser cette immense écurie voûtée pour se rendre au dôme où a lieu le superbe spectacle équestre "métamorphoses".
Un spectacle sublime, magnifiquement interprété et éclairé...mais où il est interdit de prendre des photos, même sans flash.
Avant le spectacle on peut admirer les éclairages...
J'ai fait tout de même une toute petite entorse au règlement en photographiant le salut de certains des chevaux (il y avait même une saynette jouée par des ânes !) des acteurs et des musiciens-chanteurs.
Si vous avez l'occasion de vous rendre à Chantilly, n'oubliez pas d'aller admirer ce spectacle à nul autre pareil.
Dans une des cours des grandes écuries des bronzes monumentaux :
dans une autre cour un manège...
Le musée du cheval est aussi à voir....
Portrait équestre du jeune Louis XIV partant pour la chasse (Juste d'Egmont)
Un costume de postillon :
Bataille de soldats de plomb...
Une charrette Sicilienne en bois sculpté et peint (1857)
Des éperons ...pauvres chevaux !
Cheval en bois décoré venant d'Inde :
De vrais chevaux qui ont participé au spectacle...
Un dernier coup d'oeil au beau château de Chantilly...
et au Château d'Enghien...(où étaient logés les invités des Princes de Condé)
avant de reprendre le car pour arriver à Châtillon sur Seine 4 heures plus tard...
Un bien beau voyage organisé parfaitement par les Amis du Musée que nous pouvons remercier !
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