• Les nouvelles fouilles de Vix évoquées par le journal l'Est Eclair....

    Bastien Dubuis était venu au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix, présenter une conférence sur les fouilles de Lavau, qu'il avait menées avec succès ! Nous pouvons donc avoir confiance en lui pour mener à bien les nouvelles fouilles de Vix.

    http://www.christaldesaintmarc.com/le-prince-de-lavau-une-passionnante-conference-de-bastien-dubuis-arche-a126191720

    (Merci à mon fils pour la transmission de l'article)


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  • La ville de Châtillon sur Seine possède une merveille :LE TRÉSOR DE VIX

    Châtillon sur Seine se trouve en France,en Bourgogne..


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  • Plus précisément en Côte d'Or...


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    Historique des découvertes 1929-1953


    Jean Lagorgette, savant botaniste et docte géologue décide en 1929 d’explorer les flancs du mont Lassois (présence de plantes rares). Il y avait plu les jours précédents et en se promenant, il trouve à ses pieds des cailloux luisants et des plaques curieusement irrégulières.

    Il en ramasse une trentaine. A la fin de cette année, après avoir accumulé des sacs de tessons de céramique, il envoie un rapport circonstancié au ministère. Intéressé par l’affaire, celui-ci lui octroie une modeste subvention de 2000 F.

    Le produit de ces fouilles du mont Lassois donnera plus d’un million de tessons de céramiques, 150 fibules, un millier d’objets en bronze, en fer, des bijoux, perles et armes.
    Jean Lagorgette meurt en 1942 et c'est René Joffroy, jeune professeur de 31 ans qui reprend les recherches en 1946 et les poursuit jusqu’en 1971 avec une interruption de 1959 à 1967.

    En raison de sa position stratégique, le mont Lassois avait pris une très grande importance au cours du VI e s. av. J.-C.. Un oppidum puissant s’y était élevé, entouré d’un fosse de 12 m de large, 5 m de profondeur sur plus de 3 km de long.

    Rapidement, les services des monuments historiques accordèrent 2500 F pour continuer les fouilles. Mais arriva l’hiver; Joffroy dut abandonner les fouilles, mais avant, il décida avec M. Moisson, son chef de chantier, de sonder un terrain où se trouvaient des pierres qui étaient étrangères au site de part leur nature géologique.

    Ce sondage de dernière heure allait entraîner une découverte sensationnelle.

    C’était en Janvier 1953, René Joffroy, qui devait rentrer à Châtillon-sur-Seine venait de quitter le chantier mais son fidèle Moisson voulut avancer le travail du lendemain et resta seul pour creuser.
    Le lendemain matin, Moisson arrive de très bonne heure chez René Joffroy.

    « Hier soir, dit-il , en enlevant la terre, un gros objet est apparu. »


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  • L'enthousiasme des inventeurs du Trésor...


    (René Joffroy à gauche,avec Maurice Moisson)

    Joffroy est impatient. Aussi, après 4 heures de cours au Lycée, il se rend en fin de matinée directement sur les fouilles. D’un rapide coup d’œil, il réalise l’importance de la découverte: l’objet apparu est l’anse d’un vase, d’un cratère antique mais de si grande dimension que l’on n’en connaît aucun équivalent au monde.

    René Joffroy alerte aussitôt tous ses amis archéologues pour qu’ils viennent participer à la découverte.

    C’est dans les plus mauvaises conditions météorologiques que sera extrait le cratère: la pluie, le froid; on s’enfonce dans la boue. Aussi, avec toutes les précautions nécessaires, il faudra 4 jours pour sortir le cratère qui est dans un triste état: il a été écrasé, le col et le pied sont rentré dans la panse, les anses doivent être démontées car elles ne tiennent plus que par un rivet. Mais, heureusement, tous les morceaux sont là, et il sera possible de le reconstituer.

    Le cratère est transporté à Châtillon et le soir, Joffroy, sa femme et ses amis, procèdent à son nettoyage. Les boues ont été mises dans des caisses. On attend qu’elles sèchent pour pouvoir les passer dans un tamis afin de récupérer les petits morceaux.

    Mais des curieux ont appris la nouvelle et viennent gêner les travaux de fouille. Il faudra leur dire que les fouilles sont finies et que l’on ne retrouvera plus rien pour que celles-ci puissent reprendre dans la tranquillité. Il ne reste plus que Joffroy et Moisson qui mettront à jour des objets magnifiques.


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  • (musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix:dessin de Vincent Marziali)
    Les 12 et 13 février 1953, on découvrait le corps de l’inhumée. De nombreux bijoux paraient le corps de la princesse tels que des bracelets en schiste et en perles d’ambre. Chaque poignet était orné d’un bracelet de perles d’ambre, tandis que d’autres enserraient chaque cheville. Certains de ces objets étaient de fabrication purement indigène, d’autres laissaient penser qu’ils avaient été importés.


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    (Le char reconstitué)


    Dans le tumulus de Vix découvert en 1953, se trouvait une des plus importantes sépultures princières de la fin du premier âge du fer, et celle qui a livré le plus grand nombre d’importations méditerranéennes (grecque et étrusque).

    Le mobilier de la tombe date du V e s. av. J.-C. (vers 500). Le corps de la princesse défunte est paré de ses plus beaux bijoux et sa dépouille a été déposée sur la caisse d’un char dont les roues avaient été démontées et alignées le long de la paroi; on n’a retrouvé que les parties métalliques (moyeux des roues, agrafes de jantes, bandages), le bois s’étant décomposé.


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    (Le vase de Vix)


    Un énorme cratère à volutes, en bronze, originaire de Grande Grèce (le fameux vase de Vix); haut de 1,64 m, avec un diamètre maximum à la panse de 1,27 m, il peut contenir un volume de 1100 litres; sa cuve est épaisse de 1 à 1,3 mm, d’où une masse relativement modeste de 208,6 kg - 116 kg sans les anses, qui représentent des gorgones effrayantes.

    Elles pèsent donc chacune un peu plus de 46 kg, pour une hauteur maximale de 0,55 m. Le pied, qui possède un diamètre à la base de 0,74 m, pèse 20,2 kg.

    Le couvercle du cratère, ayant servi de passoire (peut-être à l’occasion du banquet funèbre); ce chef-d’oeuvre de la chaudronnerie pèse 13,8 kg.


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  • Les anses sont décorées de gorgones...


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  • Enfin la dernière découverte importante jusqu’à cette heure remonte à 1994 : lors de l’étude d’un enclos quadrangulaire à entrée, deux blocs sculptés ont été mis au jour par B. Chaume et W. Reinhard au pied du mont Lassois. Les deux statues très mutilées (les têtes manquent) gisaient près de l’entrée, dans la dernière couche de remplissage du fossé.

    La première représente un personnage assis en tailleur portant au cou un torque à tampons. La seconde figure représente un guerrier celte en position assise, les genoux repliés sur le torse avec un bouclier posé verticalement contre les jambes. Sur le côté droit, à la ceinture, pend une épée et sur le côté gauche un arc de cercle souligne la tunique du guerrier.

    Datation : fin du premier âge du fer? Cette structure a été interprétée par B. Chaume et W. Reinhard comme étant un sanctuaire de la fin de l’âge du fer.


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  • Boucles d’oreilles, bracelets et anneaux, perles et pendeloques ont été recueillis en grand nombre sur le mont Lassois, mais ce sont les fibules (tous les types du hallstatt sont représentés) qui occupent une place de choix: certaines sont décorées de matières semi-précieuses comme l’ambre de la Baltique ou le corail de la Méditerranée. Le schiste, également importé, a été utilisé pour la fabrication de bracelets. Parmi les objets les plus rares, une figure en bronze représentant un personnage ithyphallique ainsi qu’un petit griffon en bronze d’origine méditerranéenne. Une épingle à tête en crosse atteste la fréquentation du site dès le début de l’âge du bronze.


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    (Cruche et coupe)



    La céramique d’Attique et de la région de Marseille (amphores vinaires) est bien représentée au mont Lassois et plus de 25 vases à figurines noires datés de la seconde moitié et de la fin du VI e s. av. J.-C. ont pu être identifiés:
    - amphores
    - coupes
    - cratères à volutes et à colonnettes

    Ces objets trouvés attestent qu’à cette époque, il y avait des relations commerciales poussées avec le monde méditerranéen.


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    (Son visage reconstitué)


    Cette femme d’une trentaine d’années est morte vers 500 av. J.-C. Elle gisait allongée, le buste relevé. Les ossements avaient beaucoup souffert du long séjour dans un milieu humide. Il ne restait rien des pieds, des mains et des côtes. Mais le crâne apparut en assez bon état de conservation.
    La défunte appartenait à la race nordique qui semble avoir prédominé parmi les peuples germano-celtiques de la fin de l’âge du bronze et du début de l’âge de fer. A en juger par la richesse de ses bijoux, par la somptuosité de ses funérailles, elle était de haut rang.

    Comme nous l’avons dit précédemment, un certain nombre d’objets a été trouvé à proximité du tumulus de Vix ainsi que
    dans d’autres tumulus aux alentours. Le mont Lassois a été à l’époque celtique très peuplé , ce qui explique ces découvertes. Voici la liste de ces objets :

    Plus de 40 000 tessons de céramique peinte à la barbotine ont été trouvés sur le mont Lassois. Ces tessons de céramique sont décorés, et sont monochromés ou polychromés selon des motifs extrêmement variés:
    - motifs géométriques avec damiers
    - chevrons d’origine grecque et svatiska ainsi que:
    - des représentations d’animaux (oiseaux, cervidés) qui restent exceptionnelles en France.


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    (Le torque en or de la Princesse)


    Le crâne apparut enfin avec une énorme boule en or à côté.

    Les premières hypothèses envisageaient une boucle d’oreille; mais en nettoyant autour du crâne, on découvrit que c’était un admirable torque en or de 24 carats et de 480 g encore autour du cou de la femme depuis 2500 ans.


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  • (Le mont Lassois)


    A environ 5 km au nord nord-ouest de Châtillon-sur-Seine, en Bourgogne du Nord, dominant le village de Vix se trouve une butte appelée le mont St. Marcel ou encore mont Lassois.
    Le site, habité dès l’époque Néolithique, bénéficia à la fin du premier âge de fer d’une occupation intense qui atteignit son apogée au à la fin du VI e s., tout au début du V s. av. J.-C.


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