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Par Christaldesaintmarc le 21 Juillet 2022 à 06:00
Le "gîte des z'uns possible", petite maison indépendante, très bien aménagée, est situé à l'arrière du musée " Le cabinet de curiosités des z'uns possible", séparé par une cour paysagée, d'œuvres, de sculptures et de verdure.
Tout près de la Seine,c'est le lieu idéal pour les vacances des curieux d'Art et de Nature...
Un salon, convivial et artistique, avec des œuvres de la famille Ansault, accueille les résidents en vacances...
Un cabinet de curiosités très "nature" attire les regards....
Une télévision et le WI-Fi ont été bien dissimulés par l'astucieux propriétaire des lieux, Fabien Ansault...
La cuisine est très moderne mais avec des touches campagnardes aux couleurs douces et agréables.
La chambre est un lieu de calme parfait...
La salle de bains possède le confort moderne, avec une touche artistique et ancienne.
A noter qu'il existe des toilettes indépendantes et une machine à laver de très grande capacité.
A l'extérieur, se trouve un espace très ombragé où il fait bon se reposer et partager des repas.
Fabien et Fabienne Ansault ont créé le site internet du gite des z'uns possible :
https://legitedeszunspossible.com/
NB :"Le possible des uns devient l'impossible des autres", voilà l'explication du nom de la galerie et du gîte de la famille Ansault
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Par Christaldesaintmarc le 15 Juillet 2022 à 06:00
Laurence Parisot, naturopathe a été invitée à la Galerie des Z'Uns possible en compagnie de Lucie Deck illustratrice.
Laurence Parisot a ouvert à Prusly sur Ource son cabinet de conseil en naturopathie. Elle est experte en nutrition, plantes, huiles essentielles et tous produits naturels.La naturopathie propose un soulagement des troubles du quotidien par des méthodes naturelles, la gestion de la douleur chronique et le renforcement de l'immunité et des microbiotes.
(ses coordonnées en fin d'article)
Lucie Deck réalise des dessins de fleurs et de plantes à la pointe fine. Ses dessins ont servi d'illustration à l'exposé de Laurence Parisot.
Laurence Parisot a eu l'idée de nous faire connaître cinq plantes bienfaisantes communes, celles qui poussent librement dans nos jardins, comme le plantain, l'ortie, celles que l'on peut cultiver comme le cassissier, le laurier noble et celle que l'on trouve dans les champs, la reine des prés.
Les plantes ont depuis des millénaires été utilisées par les êtres humains pour se soigner. Hildegarde von Bingen , au Moyen-Âge, en donne l'utilisation précise dans ses écrits.
Un livre vient d'ailleurs vient de paraître qui nous livre ses anciennes recettes.
Voici la première plante bénéfique présentée par Laurence Parisot : le plantain lancéolé.
Lucie nous en montre son dessin :
Le plantain lancéolé contient du magnésium, du calcium, il est reminéralisant.
Mais il est aussi anti-inflammatoire et anti-histaminique. En hiver , pour prévenir les allergies d'été, on peut le prendre en infusion avec des feuilles séchées l'été précédent (un séchage avec précaution pour que les feuilles ne noircissent pas)
Le grand plantain a les mêmes propriétés.
L'ortie c'est le super aliment du jardin !
Elle contient des minéraux , fer, calcium, magnésium, potassium, phosphore et beaucoup de vitamines (A,B,C etc...) et des protéines.
Elle est riche en chlorophylle et donc détoxifiante.
Attention : la cuire très vite à la vapeur légère..on peut en mettre dans la vinaigrette et en faire du pesto.
Les baies de cassis contiennent énormément de vitamine C, mais aussi un pigment sombre qui est un anti-oxydant puissant, piégeur des radicaux libres. Ces derniers attaquent l'ADN et accélèrent le vieillissement et les cancers.
Les feuilles en tisane, sont anti-inflammatoires et donc utilisées contre l'arthrose.
Le bourgeon de cassis a aussi beaucoup de vertus : antitussif, anti-allergique et draineur.
A noter, nous informe Laurence, qu'une habitante d'Etalente se lance actuellement dans la culture de bourgeons de cassis et de sureau.
Le laurier noble est antibactérien et antiviral : il était utilisé par les Egyptiens pour momifier les corps.
On l'utilise contre les blessures , il est antalgique et anti-inflammatoire.
La reine des prés contient de l'acide salycilique, (aspirine) donc elle est anti-inflammatoire.
Ce qui est curieux nous dit Laurence Parisot c'est que , contrairement à l'aspirine tirée du saule mais maintenant élaborée chimiquement qui donne des maux d'estomac, la Reine des prés soigne les ulcères et les infections digestives !
On l'utilise aussi pour les maux de tête et pour lutter contre la fièvre (qui est une réaction normale du corps contre l'infection).
Attention, la plante est diurétique, il faut donc boire plus d'eau que d'habitude.
Ne pas l'associer avec d'autres médicaments anti-inflammatoires.
Pour terminer son exposé , la naturopathe nous a donné quelques associations de plantes à prendre en tisanes.
-Plantain + ortie : minéralisation, stress en cure de 10 jours
-Cassis + reine des prés +ortie : articulations douloureuses
-Plantain +cassis + romarin : détoxification du foie, allergies
Beaucoup d'applaudissements et de remerciements ont salué cet exposé très enrichissant qui nous a montré que l'on pouvait se soigner de façon naturelle avec les plantes qui foisonnent dans nos jardins.
Les dessins de Lucie Deck ont été aussi très appréciés en illustration.
Elle avait apporté plusieurs autres dessins de plantes et de fleurs, et aussi des marque-pages.
En 2019, Lucie a créé son entreprise “Atelier la mallette – Graphisme Illustration”.
Petite, déjà, elle se passionnait pour les plantes, elle avait réalisé un imposant herbier de plantes séchées.
A l'âge adulte, elle a décidé de dessiner les plantes qu'elle récoltait autrefois et de faire du dessin son métier, après des études, entre autres, au lycée de Longchamp en Côte d'Or.
Elle crée des logos, des cartes de visite, des affiches, des tableaux etc....
Lucie a exposé à la bibliothèque de Châtillon sur Seine ses dessins de plantes et de fleurs, accompagnées d'explications très intéressantes
Laurence Parisot :
Conseil en naturopathie
sciencenaturo21@gmail.com
06 75 46 89 08
4 chemin du petit conroy
Prusly-sur-OurceLucie Deck :
tel 06 69 11 06 79
atelierlamallette@gmail.com
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Par Christaldesaintmarc le 21 Mai 2022 à 06:00
Fabien Ansault vous invite aux animations qu'il propose dans sa galerie des Z'Uns possible à Chamesson, pour l'été 2022.
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Par Christaldesaintmarc le 20 Septembre 2021 à 06:05
En 2016, paraissait la première édition de l'ouvrage de Cécile Waligora "Faune utile des bords des champs", l'auteur était venue le présenter au Cabinet des Z'uns possible de Chamesson.
Dans son nouveau livre intitulé "Régénérer la biodiversité", Cécile Wialigora revient sur les spécificités de l'écosystème, mais cette fois elle s'intéresse à l'agrosystème.
Comment les cultivateurs peuvent-ils régénérer la biodiversité dans leurs cultures, biodiversité qu'ils ont, il faut bien le dire, malmenée depuis que l'agriculture est devenue intensive ?
Pour arriver à un bon résultat, Cécile Waligora a évoqué quelques pistes importantes.
La première est celle d'arrêter l'érosion dramatique de l'habitat naturel, qui ne permet pas l'existence de zones de liberté et de brassage génétique entre espèces.
La seconde celle de diminuer le plus possible les produits chimiques si néfastes pour la faune utile, ne plus labourer en profondeur et donc réaliser la bénéfique "couverture des sols".
Cécile Waligora est bien consciente que se passer totalement de produits chimiques est impossible, mais les diminuer fortement ça peut se faire.
La troisième est d'arrêter les plans de chasse aberrants : savez vous qu'un renard peut capturer 3 000 campagnols en une année ?
Aucun animal n'est nuisible, la terre a besoin de prédateurs qui sont garants de l'écosystème.
Il faut donc restaurer les haies qui seront un refuge pour les animaux tant oiseaux que mammifères et ....insectes.
Car les insectes peuvent aussi être les auxiliaires du cultivateur ! (chrysopes, coccinelles etc....)
L'auteur a surpris les auditeurs en leur présentant le cas d'un insecte, le carabe, qui se nourrit de limaces . Hélas la distance maximale qu'il peut parcourir n'est que de 75 mètres...si les parcelles cultivées étaient plus petites et séparées par des haies, le carabe pourrait agir plus facilement !
Cécile Waligora a convaincu les auditeurs de l'urgence de la régénération de la biodiversité.
Il lui faut maintenant convaincre le monde agricole du bien fondé de ses idées, mais ça avance, même dans notre Châtillonnais de jeunes agriculteurs ont sauté le pas, comme Philippe Houdan de Marigny les Châtillon, et pratiquent la conservation des sols, plantent des haies, utilisent des huiles essentielles etc......
Donc, rien n'est perdu, soyons optimistes !
Cécile Waligora a ensuite vendu son livre et l'a dédicacé avec beaucoup de gentillesse.
Et nous lui donnons rendez-vous, dans quelques années, pour la parution d'un troisième livre sur le sujet qui lui tient tant à cœur: la biodiversité.
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Par Christaldesaintmarc le 20 Août 2021 à 06:00
SAMEDI 21/08/21 à 15H30, au Cabinet de Curiosités à Chamesson, rencontre/ dédicace avec EMMANUEL KROMICHEFF pour"LA VIE VERITABLE DE LA PRINCESSE DE VIX".Emmanuel est philosophe, il apporte avec ce récit une lumière inédite et totalement nouvelle sur la vie de la Princesse.La découverte fortuite d’un porte-document en cuir appartenant à l’érudit du XIXe siècle Désiré Nisard apporte un éclairage inédit et déterminant sur la mystérieuse tombe princière de Vix. Douze feuillets nous livrent la traduction d’un texte de Diodore de Cnide. Ce voyageur et commerçant grec fut un des premiers à séjourner chez les barbares. Il trafiquait avec les Celtes contre du sel, de l’or et de l’ambre, des objets de luxe. Il se vante d’avoir fourni à la haute reine de la Celtique, un vase cérémoniel, il prétend être devenu son scribe. Cette édition critique permet à chacun de juger de l’authenticité de ce récit. Pour nous, il ne fait aucun doute, il s’agit bien de La Vie véritable de la princesse de Vix.votre commentaire
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Par Christaldesaintmarc le 7 Août 2021 à 06:00
Fabien Ansault a présenté aux aux auditeurs, madame Yvette Bouvet-Dupanloup, qui n'est pas "botaniste" comme indiqué dans la publicité ci-dessus !
En effet, elle était, il y a encore peu de temps, professeur de biologie des populations et chercheuse dans l'évolution des poissons en milieu perturbé, à l'Université de Dijon. La botanique n'est pas son domaine, mais elle s'intéresse à la biodiversité tant végétale qu'animale.
Fabien Ansault a aussi présenté le riche programme des prochaines semaines à la Galerie des Z'Uns Possible.
Après s'être présentée aux nombreux auditeurs, madame Bouvet-Dupanloup leur a brossé une description assez sombre de ce qui se passe actuellement sur terre, et de ce qui pourrait se passer dans peu de temps.
Les sciences appliquées, dit-elle, vont "à reculons" car elles n'ont pas pris conscience de la préservation de la vie sur terre.
En effet, personne ne connaît tous les paramètres de la vie.
Notre époque est dangereuse car l'Homme croit qu'il peut se tirer de tout, se croyant (à tort) d'essence supérieure.
Hélas, la vie est fragile et ne sera pas éternelle.
En effet, un jour (éloigné encore bien sûr) le soleil explosera, déjà en ce moment il commence à grossir...c'est le début de la fin. Et sans soleil, plus de vie sur terre.
Il y aussi, nous apprend madame Bouvet-Dupanloup, une menace actuelle terrifiante qui pourrait anéantir la vie...dans une heure, dans un mois, dans cent ans, dans mille ans ! il s'agit du super-volcan, le caldeira du Yellowstone aux Etats Unis.
J'avoue que je ne connaissait pas ce "monstre", pour ceux que ça intéresse je mets le lien :
https://www.rtl.fr/actu/sciences-tech/l-humanite-sera-t-elle-aneantie-par-un-supervolcan-7795109907
Madame Bouvet Dupanloup a voulu faire participer l'assistance en lui posant des questions comme celles-ci :
Doit-on respecter la Vie seulement si elle nous est utile ?
L'Homme doit-il continuer à être le prédateur de notre planète ?
Bien sûr que l'Homme est prédateur par obligation puisqu'il doit se nourrir de protéines animales pour survivre, mais pas en déclarant que certaines espèces sont nuisibles. Aucune espèce , ni animale ni végétale n'est nuisible car tous les êtres vivants sont indispensables à la vie sur terre.
Quelqu'un a évoqué le Covid Delta, est-il nuisible ou utile ?...à chacun de se faire une opinion....
En tout cas pour sauver la Vie Humaine sur notre planète il faudra de la diversité et de la solidarité.
De la diversité humaine par exemple , car il est démontré que des populations isolées repliées sur elles-même disparaissent, et de la biodiversité animale et végétale aussi bien sûr
De la solidarité par exemple en créant une Université mondiale de Développement Durable qui réunirait les scientifiques du monde entier.
La route est ardue et difficile, car l'altruisme est assez absent de certains grands pays que je ne citerai pas, tout le monde me comprendra.
Mais il faudra bien un jour y arriver, car alors, si rien n'est fait, la vie disparaîtra de la planète par la faute de l'Homme, sans parler d'une catastrophe naturelle évoquée plus haut (explosion de la caldeira du Yellowstone) qui n'est pas de son fait, mais qui pourrait peut-être être évitée, la NASA s'y attelle.
Les échanges avec madame Bouvet-Dupanloup et les personnes présentes, très intéressées, ont été animés, je n'ai pas pu noter tout ce qui a été évoqué, les sujets ont été très nombreux, y compris ceux liés à la génétique, et à l'épigénétique..
En tous cas ils ont été passionnants et l'animatrice a été très applaudie.
Dans un des livres qu'elle avait apporté, j'ai noté ce petit texte :
"La biodiversité est le tissu vivant de notre planète.
Sa disparition compromet les contributions vitales qu'apporte la nature à l'humanité, mettant en péril l'économie, les moyens de subsistance, le patrimoine culturel, matériel et immatériel de l'humanité dans sa diversité, la sécurité alimentaire et la qualité de vie, et constitue une menace majeure pour la paix et la sécurité mondiale."
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Par Christaldesaintmarc le 5 Août 2021 à 05:55Marché prix libres + visites parcellaire agro forestière + vernissage expo dessins de Lucie Deck. Partenaires: le Potager de la Borde/ le pain de Victor/ le miel de Chamesson/ et d'autres participants avec livres, DVD etc...Visite du Cabinet de curiosités gratuite jusqu'à 19h !
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Par Christaldesaintmarc le 22 Juillet 2021 à 06:00
Hier je vous ai montré les œuvres picturales de Pierre Ansault et de son épouse Codine.
Aujourd'hui c'est le travail artistique de Fabien, leur fils, qui sera mis en valeur.
Fabien Ansault est un artiste aux multiples talents : il peint, il sculpte, il réalise des compositions étranges et fascinantes qu'il expose dans sa galerie des Z'uns Possible.
Dans la cour à l'arrière de la Galerie, Fabien a construit un petit bâtiment comportant une seule pièce...ici on en voit le côté, décoré de deux beaux tableaux de Codine.
Cette pièce c'est :
Là sont exposées beaucoup d'œuvres de toutes sortes, bien mises en valeur, des peintures, des compositions sous cadres, des dessins...
Et ces œuvres on peut les acquérir !
Au dehors et dans la galerie, d'autres peintures de Fabien Ansault sont exposées :
La galerie des Z'uns possible s'enrichit perpétuellement au gré des trouvailles du plasticien....
La "momie du Prince de Vix" suscite bien des interrogations !
Trois expositions au même endroit, trois occasions d'admirer le travail de la famille Ansault, le père, la mère et le fils !
Allez-y , la galerie des Z'uns possible est ouverte tous les jours en juillet et en août de 12h à 19h et l'entrée est libre.
Et plusieurs samedis vous pourrez y rencontrer d'autres artistes, des écrivains, une dessinatrice, une botaniste...etc...
Voici le programme :
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Par Christaldesaintmarc le 21 Juillet 2021 à 06:00
Pierre Ansault et Codine son épouse, ont présenté leurs peintures au Cabinet de Curiosités "la Galerie des Z'uns possible" à Chamesson.
La Galerie des Z'Uns possible a été créée par leur fils Fabien Ansault il y a quelques années.
Pierre Ansault et Codine habitent Châtillon sur Seine, après avoir vécu longtemps à Tonnerre.
En arrivant à la Galerie des Z'uns possible, nous sommes accueillis par cette toile énigmatique de Pierre Ansault, inspirée par le poème de Rimbaud "les lettres"...cette toile possède un secret, mais je n'ai pu le découvrir....
Pierre Ansault me le confiera sans doute à ma prochaine visite !
Pierre présente plusieurs autres peintures représentant la ville de de Tonnerre où il a vécut près de vingt ans...
Il nous montre son ancienne maison qu'il a peinte un jour de neige et d'inondation par la rivière qui coule à ses pieds, l'Armançon...
D'autres toiles de Pierre Ansault sont réunies sur un paravent dans la cour des Z'uns possible :
Codine s'intéresse à la nature, aux forêts, aux fleurs, elle peint sur de petits formats de superbes compositions oniriques :
Les peintures de Pierre Ansault et de Codine seront visibles tous les jours de 12h à 19 heures, en juillet et en août, à la Galerie des Z'uns possible à Chamesson
L'entrée est libre, ne vous en privez pas !
Et en vous rendant à la galerie vous pourrez voir les nouveautés réalisées par Fabien leur fils. dans son cabinet de curiosités.
Je vous en parlerai demain.
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Par Christaldesaintmarc le 2 Juillet 2021 à 06:10
Fabien Ansault, de la "Galerie des Z'uns possible" vous présente son programme estival :
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Par Christaldesaintmarc le 24 Juillet 2020 à 06:00
C'est dans la cour des Z'impossible que nous attendait samedi 18 juillet, une bien agréable démonstration de confection de vannerie sauvage, présentée par Gérard Bisiaux d'Etalente.
Gérard Bisiaux, autrefois professeur de technologie, s'est lancé dans la confection de vannerie à partir de produits naturels à l'état sauvage, comme elle se pratiquait autrefois dans nos campagnes.
Pas de rotin, pas d'osier, que des bois de plusieurs espèces sauvages que l'on découpe en éclisses.
En témoigne cette ancienne "charpègne" (je ne suis pas sûre de l'orthographe !) qui servait à distribuer la "pouture" au bétail, elle est très vieille cette claie, mais elle a tout de même tenu le coup malgré son usage intensif !
Gérard Bisiaux, en commentaire, me donne son intitulé exact, il s'agit d'une "charpaigne" ! merci à lui....
Quels bois peut-on utiliser pour confectionner cette vannerie sauvage sur arceaux ?
Gérard Bisiaux a une préférence pour la viorne qui se travaille très bien, mais il utilise également le noisetier, le cornouiller sanguin, le troène sauvage et la bourdaine.
Pour confectionner les arceaux de la vannerie, il faut utiliser son genou !
Pour faire un panier, plusieurs arceaux sont nécessaires.
Il conviendra de les attacher ensemble par un moyen provisoire, de la ficelle par exemple, la confection de la "clé" viendra plus tard lorsque les éclisses seront prêtes....
Le travail le plus délicat c'est la confection des éclisses qui permettront de "tisser" la vannerie.
Pour ce faire on utilise un couteau pour fendre la branche en plusieurs parties, certains utilisent un fendoir si la matière est très dure.
Dans une branche on peut faire trois éclisses dont on doit ensuite enlever la moelle en grattant la surface.
Pour le noisetier, très dur, il faut parfois être très énergique !
mais le travail se fait tout de même
Lorsque les éclisses sont prêtes, (ne pas trop attendre !) il faudra réaliser la "clé" qui permettra aux arceaux de tenir entre eux.
Puis viendra le tissage qui permettra de réaliser paniers, lanternes, mangeoires, nichoirs, corbeilles...
Voici de superbes réalisations , originales, authentiques...
Certaines vanneries peuvent allier différentes espèces d'éclisses : viorne , cornouiller sanguin, noisetier par exemple (ou troène, bourdaine...) qui donnent des résultats stupéfiants et magnifiques avec le mariage de leurs différents coloris....
On le voit sur certaines vanneries de la photo suivante
Et sur ce superbe porte-fleurs !
Pour terminer cette initiation à la vannerie sauvage, Gérard Bisiaux a rappelé l'importance de respecter la nature et l'environnement.
Par exemple prélever des branches (avec l'accord du propriétaire) sans altérer le reste de l'arbuste, jeter les débris au compost ou en nourrir sa cheminée...
Alors, lancez vous dans cette très ancienne technique qui a failli disparaître, mais qu'il faut préserver !!
Gérard Bisiaux propose des stages d'initiation chez lui à Etalente :
Consultez son site internet qui vous montrera toute l'étendue de son talent, qu'il est prêt à vous enseigner.
Je signale que l'on peut rencontrer Gérard Bisiaux sur les manifestations Châtillonnaises comme la fête de l'Automne à Leuglay, et l'on peut donc y acquérir ses originales et authentiques vanneries sauvages.
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Par Christaldesaintmarc le 24 Septembre 2019 à 06:00
Fabien Ansault,sur la terrasse des Z'uns possible, son cabinet de curiosités de Chamesson, a présenté Jean-Jacques Boutteaux venu d'Auberive présenter une conférence sur une autre façon d'aborder la gestion de la forêt par une "Sylviculture irrégulière"
Jean-Jacques Boutteaux est membre de la société Pro Silva qui réunit des forestiers pour promouvoir une Sylviculture Irrégulière Continue et Proche de la Nature (SICPN), il est responsable dans cette association de la région des plateaux calcaires.
Jusqu'à nos jours, les forestiers ont pratiqué, et pratiquent encore une "sylviculture régulière". Or cette façon de gérer la forêt en coupe rase ne respecte pas les processus naturels et les grands principes qui régissent la vie en forêt.
Pro Silva préconise une "sylviculture d'arbre" c'est à dire :
-Choisir les arbres à exploiter ou à maintenir sur les parcelles en liaison avec leurs différentes fonctions (production, protection, amélioration, éducation, biodiversité)
-Utiliser un mode de traitement irrégulier qui permet de s'affranchir d'interventions modélisées et établies uniformément et permet d'avoir des individus de meilleure qualité et des bouquets d'arbres qui les accompagnent.
-Maintenir une couverture forestière permanente sans phase de coupe rase qui garantit un accroissement biologique optimal de la forêt, en vue d'une production de bois de qualité.
En effet, au fil du temps, ce procédé de sylviculture irrégulière garantit la protection des sols, de l'eau et des équilibres biologiques en cours, le maintien d'un micro-climat adéquat et une riche biodiversité.
Et puis les promenades dans les bois , pour nous, randonneurs , sont tellement plus agréables ! la vue de coupes rases donnant souvent un effet de tristesse dommageable à notre équilibre mental !
De plus, la sylviculture irrégulière , continue et proche de la nature, assure aux propriétaires un revenu régulier qui s'améliore d'année en année, alors que la "coupe rase" donne des revenus immédiats, mais après plus rien pendant de très très longues années.
C''est donc une méthode qui assure un bon sens économique pour un rendement soutenu et à long terme.
Les principes d'action de la sylviculture irrégulière permettent un capital forestier équilibré, stable et suivi, des interventions fréquentes et légères par des coupes "jardinatoires", des travaux et des frais limités, ciblés et qualitatifs.
En conclusion, Jean-Jacques Boutteaux promet, grâce à la Sylviculture Irrégulière :
-Une biodiversité riche, fonctionnelle et en mouvement perpétuel
-Une forêt plus stable et plus résiliente
-Une protection effective des sols et des réserves d'eau
-une performance économique à forte valeur ajoutée et créant des emplois stables
-Plus de carbone stocké en forêt et dans les produits transformés
-et pour finir : une forêt plus humaine !
Les auditeurs ont été conquis par l'exposé du conférencier. Tout le monde s'est demandé pourquoi cette façon très intelligente de gérer notre patrimoine forestier ne devenait pas la règle obligatoire.
Jean-Jacques Boutteaux leur a proposé de venir participer à des visites forestières ou des réunions de travail.
Les questions qui ont été posées ont reçu des réponses argumentées et satisfaisantes.
Merci monsieur Boutteaux pour votre exposé .
Puissent tous les forestiers français suivre les préconisations si bénéfiques pour l'environnement de votre association Pro Silva , car dans nos périodes difficiles de changement de climat l'Ecologie prend une place importante et indispensable pour la survie de la terre.
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Par Christaldesaintmarc le 31 Mai 2019 à 05:55
Il y a toujours des nouveautés au Cabinet de Curiosités les Z'uns possible de Chamesson...
Voici le programme pour 2019 :
L'atelier est ouvert...
de nouvelles vitrines ont été installées...
de nouveaux totems ont été créés...
Un superbe masque africain est posé sur....
la vitrine où est étendue la momie du Prince, veillée par un gardien menaçant !
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Par Christaldesaintmarc le 28 Janvier 2019 à 06:00
L'année 2019 sera riche en événements nous annonce Fabien Ansault, dans son cabinet de curiosités des Z'uns possible....
Une belle vidéo à visionner qui nous montre le cabinet de curiosités et le superbe travail de l'artiste :
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Par Christaldesaintmarc le 3 Septembre 2018 à 06:00
Fabienne et Fabien Ansault, du cabinet des Z'uns possible de Chamesson, invitent très souvent des écrivains qui nous présentent leurs derniers ouvrages.
Après Michel Huvet et ses "Dernières nouvelles du tram", Fabienne Ansault a invité Cécile Waligora, journaliste dans la presse agricole à venir nous parler de son nouveau livre .
Elle nous l'a présentée en nous confiant que cet auteur a pour spécialités l'agroécologie, la biologie des organismes et des populations, et la faune sauvage.
L'ouvrage de Cécile Waligora s'intitule "Faune utile des bords des champs, en finir avec les idées reçues".
Dans son ouvrage Cécile Waligora nous précise tout d'abord qu'aucune espèce animale n'est inutile dans la nature.
Bien sûr il existe ce que l'on appelle les "ravageurs" comme les rongeurs (campagnols), les oiseaux (pigeons, corvidés), les insectes (pucerons, larves de charançons, pyrales) et les limaces ennemi public numéro 1.
Mais ces ravageurs ont des prédateurs que nous devons absolument protéger : busards, faucons, chouettes, hérons cendrés (qui adorent les campagnols !), couleuvres, hérissons, renards, hermines etc....etc...
Pourquoi les ravageurs deviennent-ils aussi nombreux ? L'auteur nous en révèle les causes : tout d'abord le paysage agricole s'est modifié, les haies si utiles ont disparu.
Les haies étaient des abris où se cachaient les prédateurs des ravageurs.
Les pratiques agricoles ont changé : labours profonds, irrigation, des produits chimiques comme les engrais et les pesticides ont été déversés sur les sols.
Cécile Waligora préconise donc l'agriculture de conservation qui couvre les sols, mais aussi la plantation de haies avec des perchoirs pour les rapaces.
(Je rappelle que sur ce blog j'ai déjà évoqué l'agriculture de conservation pratiquée en pays Châtillonnais par quelques cultivateurs innovants, je mettrai les liens en bas de page)
Dans son livre, remarquablement écrit et illustré , l'auteur nous présente toute la faune utile du bord des champs :
Renard, blaireau, hermines, belettes, fouines, chat forestier, héron cendré, buse variable, faucon crécerelle, busards, milan, chouettes et hiboux...mais aussi couleuvres à collier, les amphibiens ...et même les corvidés pas si nuisibles que ça.
Il faut donc réinviter la faune utile dans les parcelles, laisser de vieux arbres morts dont les trous pourront servir de nichoirs, éviter de fermer les granges et les clochers, garder des points d'eau et des bandes enherbées autour des cultures et bien sûr replanter des haies avec des perchoirs...
Toutes les personnes présentes ont été convaincues (elles l'étaient pour certaines déjà !) et des échanges intéressants ont eu lieu avec d'autres...
L'ouvrage de Cécile Waligora devrait être présent dans les écoles et y être étudié, c'est auprès des jeunes que la protection de la nature a le plus de chance d'être comprise et appliquée dans l'avenir...
L'agriculture de conservation par des cultivateurs Châtillonnais :
Une conférence au Lycée de la Barotte sur l'agriculture de conservation :
Plantation de haies protectrices de l'environnement :
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