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Par Christaldesaintmarc le 14 Mars 2024 à 06:00
Henri Massenet, libraire, éditeur de cartes postales a été présenté par Jean Millot, Président d'Images en Châtillonnais dans cet article :
Henri Massenet fut aussi l'auteur de très intéressantes cartes sur les débuts de l'aviation à Châtillon sur Seine.
Jean Millot nous a tout d'abord présenté l' acteur principal des débuts de l'aviation dans la ville de Châtillon sur Seine.
Il s'agit de Louis Cailletet.
Louis Cailletet fut l'un des premiers fondateurs de l'Aéro-Club de France en 1898 (il a 66 ans)
« C'est sous son égide, sage et pondérée, sous sa direction éclairée, que s'est, depuis le début, placée L'Aéro-Club de France, la société qui régit le sport aérien en France. Dire l’œuvre de Cailletet comme président de cette société, c’est décrire son développement, ses travaux, son influence grandissante et méritée ».
Nommé, en janvier 1905, président de l’Aéro-Club de France, Cailletet se dépense sans compter, pour développer la cause aérienne,
Louis Cailletet ne résilie la présidence de l'Aéro-Club qu'à l'âge de 80 ans, à la veille de sa mort, survenue le 5 janvier 1913.
Un célèbre châtillonnais, Jean Lagorgette (un des inventeurs du site de Vix) participa lui aussi à l'arrivée de l'aviation dans notre ville.
lettre de Jean Lagorgette (1881-1942),
Jean Lagorgette, photo prise en 1931 :
Jean Lagorgette est connu comme inventeur du site archéologique de Vix.
Il s’était auparavant impliqué dans la vie communale.
En 1913, il était premier adjoint de la municipalité de Châtillon-sur-Seine et c’est un des principaux responsables de la création du terrain d’aviation sur la route de Marigny.
Monoplan Morane-Saulnier sortant du hangar :
Historique du terrain d'aviation :
Pilotés par le maire, Léon Japiot, et le premier adjoint, Jean Lagorgette, et après avoir examiné la topographie des environs de Châtillon, ils déclarèrent que l’endroit convenant le mieux était situé en bordure de la route de Marigny, au lieu-dit Bec-à-Vent, ayant une superficie de 12 ha.Ayant pu réunir 12 000 F, le terrain fut acheté (12 ha 16 a 44 ca) et le hangar, payé par le Comité national, en maçonnerie avec charpente métallique, fut terminé courant 1913 après la fête.
Les 15, 16 et 17 août eut lieu l’inauguration de la station d’aviation.
BIOT en plein vol au-dessus de la foule et du hangar militaire :
Le 15, ce fut la réception du hangar par l’autorité militaire, le vol de Marc Biot sur Morane Saulnier et un premier baptême de l’air.
Proche du hangar, une petite tribune est installée, et de l’autre est la tente des Dames françaises, dûment pourvue de tout ce qu’il faut pour donner les premiers soins a un blessé ; et, l’après-midi, tout le monde sera à son poste : médecins, infirmières, etc., sous l’œil vigilant de Mme la présidente.
Départ de l'aviateur Marc BIOT sur son monoplan Morane-Saulnier Moteur Le Rhone 60 HP
BIOT se disposant à prendre son vol
Le 3 août, c’est l’aviateur Marc Biot qui étrenne sur 9C sur un vol Paris – Argentan (Orne) sans escale, 200 km couverts en 1 h 30. Le jour suivant, il vole effectue le trajet inverse en moins de deux heures avec un violent vent de face. Le 15, Biot vole de Paris à Châtillon-surSeine dans la Côte D’Or (220 km), sans escale.
Qui était Jacques Biot ?
Marc BIOT, aviateur, capitaine de l'armée de l'air en 1939
Naissance : 15 février 1892 - Pont-sur-Yonne (Yonne)
Décès : 20 septembre 1961 - Cléry-Saint-André (Loiret)
Statut : Mariés le 16 octobre 1919 - Levallois-Perret (Hauts-de-Seine)
Léontine COURTECUISSE
Naissance : 2 mai 1889 - Lille (Nord) Décès : 17 juillet 1985 - La Ferté-Saint-Aubin (Loiret)
Divorcée de Lucien Ernest LANQUETIN (1886 )
Mariage : 16 avril 1910 - Paris (Paris)
NOTES : Note de BIOT Henri, Cheveux châtain, yeux bleus, 1.84 m
Incorporé au Génie le 1 octobre 1913
breveté pilote civil le 24 avril 1913 ;
Monoplan avant le départ, monté par BIOT et son mécanicien
Passagère avant le départ :
Spécimen de cartes vendues aux amateurs d'aéros (tampon 15 16 et 17 août 1913)
Dans l’après-midi, l’aviateur Biot exécute de superbes vols ; le troisième avec une passagère, Mme Cornetet-Ronot. (Marie Louise née en 1888 épouse d’un mécanicien.)
BIOT en plein vol (sur Monoplan Morane-Saulnier)
Superbe vol au-dessus de la foule
BIOT va atterrir
Après le capotage L'oiseau blessé est porté au hangar
Le spectacle se continua, du 24 au 26, avec l’atterrissage de biplans et le faux départ de Biot, ce dernier ayant brisé son avion.
Arrivée du Lt MAZIER à bord de son biplan H. Farman 60 HP (Lundi 25 août)
Départ du lt GARNIER sur monoplan BOREL (lundi 25 août)
La fête se continua le lendemain et, le dimanche 17, eut lieu l’inauguration officielle, en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires.
Du 15 août 1913 au 2 août 1914, 57 appareils se posèrent sur le terrain.
Merci à Jean Millot (et Images en Châtillonnais) pour la transmission des cartes postales d'Henri Massenet et de ses notes éclairantes.
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Par Christaldesaintmarc le 7 Mars 2024 à 06:00
Jean Millot, Président d'Images en Châtillonnais a consacré sa conférence du 25 février aux cartes postales éditées par Amélie Charpentier et à Henri Massenet, tous deux libraires à Châtillon sur Seine.
Voici l'article publié sur les cartes postales d'Amélie Charpentier :
La deuxième partie de la conférence était consacrée à Henri Massenet, libraire châtillonnais, propriétaire du "Châtillonnais et l'Auxois", qui éditait, lui aussi, des cartes postales.
Henri Massenet s'intéressa, comme l'éditeur Honoré Bogureau, aux inondations de 1910 qui paralysèrent la ville de Châtillon sur Seine. Voici quelques cartes postales originales qu'il édita, annotées par le conférencier.
Ce furent les ouvriers des usines Montarlot et Brun, levés avant le jour, qui, se rendant au travail, furent tout surpris de trouver impossible le passage de la rue de l'Isle, le jeudi 20, vers 6 heures du matin.
Les éclats de rire des uns, pénétrant dans l'eau jusqu'à mi-jambe ; les cris de stupeur des autres, obligés de faire un long détour pour gagner leurs ateliers, réveillèrent les habitants de la rue, qui se demandaient quel événement troublait, à cette heure indue, le calme habituel de notre paisible cité.
A 10 heures, la rue du Sonsois est inondée jusqu'en face de l'atelier d'Imprimerie Massenet, et la profondeur de l'eau y est telle qu'on doit employer une barque pour évacuer une dame et son enfant. La circulation est devenue impossible aux voitures.
A midi, la rue du Sonsois est transformée en un nouveau bras de Seine qui se déverse dans le Pertuis-au-Loup.
On connait le photographe grâce à la publication d’un livre : Eugène Sirot, postier
Rue de l'Isle:
Rue de l'Isle prise de l'Eglise St-Nicolas : Le Ravitaillement
Dans cette journée du 21, et voguant sur 1 m. 80 d'eau, Jean Thévenin, secondé par MM. Delcey et Garnier (ce dernier mécanicien au tramway et relevant d'une grave maladie) distribua, de fenêtres en fenêtres, les vivres les plus urgents nécessaires aux enfants et aux malades.
La Scierie Annet et les Cordeliers :
Et c'est vers 5 heures du matin seulement que les habitants des maisons Hoffmann, Annet, Gérard, etc. (situées sur le chemin conduisant au Cornard), se levèrent en toute hâte, ayant de l'eau à la descente du lit jusqu'aux chevilles, et s'empressèrent de mettre à l'abri les objets les plus utiles, la situation devenant rapidement de plus en plus inquiétante.
Dégâts causés par les inondations de Janvier 1910 Pont de la route de Montbard
Matériaux amoncelés par la Seine :
Dégâts causés par les inondations de Janvier 1910 Le Perthuis au Loup dévasté :
Henri Massenet publia un carnet de 20 cartes postales valorisant la ville de Châtillon sur Seine.
En voici quelques unes :
Merci à Jean Millot pour toutes les cartes postales qu'il m'a transmises, dont je ne publie que quelques exemplaires.
Pour les voir toutes, il fallait venir à la conférence, pensez-y la prochaine fois !
Henri Massenet réalisa de très belles cartes postales consacrées à une fête de l'aviation qui eut lieu à Châtillon sur Seine.
Ces magnifiques cartes feront l'objet d'un prochain article.
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Par Christaldesaintmarc le 1 Mars 2024 à 06:00
Dimanche 25 février 2024, les associations "Images en Châtillonnais" et "les Amis du Châtillonnais" ont présenté les cartes postales illustrant les monuments, les rues ou les événements à Châtillon éditées par deux éditeurs différents, Amélie Charpentier et Henri Massenet.
Les deux présidents des associations organisatrices, Jenry Camus pour les Amis du Châtillonnais et Jean Millot pour Images en Châtillonnais, ont présenté cette conférence, devant une assistance fort nombreuse et très intéressée.
Une partie de la présentation de Jean Millot, a été consacrée aux cartes postales éditées par mademoiselle Amélie Charpentier de 1900 à 1920. En effet, elle a commencé à publier ses premières cartes postales en 1900.
C'est l'évocation de cette dernière conférence dont il va être question dans cet article, honneur à cette femme éditrice !
Jean Millot a projeté des dizaines de cartes postales éditées par Amélie Charpentier, je n'en publierai que quelques unes.
Ecoutons Jean Millot :
Amélie Anna Eulalie Charpentier est née le mercredi 27 octobre 1869 à Armes (Nièvre).
Elle est la fille de Joseph Théophile Charpentier, propriétaire à Armes, âgé de 38 ans et de Madeleine Joséphine Cadoux, âgée de 28 ans. Elle a une sœur Marie Joséphine (née en 1866).
Amélie sera libraire en 1893 au 22 rue du Bourg
Elle a succédé en 1893 à Félix Legent pour tenir sa librairie du 22 rue du Bourg.
Elle vit avec ses parents qui ont acheté l’immeuble (décès de son père en 1899, sa mère en 1919).
Elle était spécialisée dans la vente de livres religieux.
Cette librairie n'existe plus puisque l'immeuble où elle se trouvait a été démoli lors du bombardement de Châtillon sur Seine par les nazis en 1940 .
Une vue de la rue du Bourg, où l'on aperçoit à gauche une pharmacie, puis la librairie d'Amélie Charpentier :
Mademoiselle Charpentier , dont la librairie se trouvait non loin du pensionnat Saint-Bernard, avait pour clients les élèves qui envoyaient des cartes postales représentant l'établissement à leurs parents et amis, une fidèle clientèle !
La libraire éditait aussi des cartes postales des endroits pittoresques de Châtillon sur Seine.
Elle demanda à un photographe parisien de prendre des clichés plus originaux, comme celui-ci où l'on voit deux lycéens en uniforme près de la source de la Douix...
ou la fontaine des Ducs avec cette charmante enfant :
et la belle promenade de la Douix....
Amélie Charpentier s'aventura aussi hors de Châtillon sur Seine pour photographier d'autres endroits pittoresques comme le château de la Colombière à Buncey :
Le conférencier a bien sûr montré des dizaines d'autres cartes postales d'Amélie Charpentier, dont une qu'il a présentée en devinette : où est situé ce pont sur la Seine ??
Si vous connaissez son nom et son lieu, dites-le en commentaire....pas facile à trouver !!!
Un petit hommage à Michel Massé qui travaille à mettre en valeur les cartes postales de Jean et qui les projette lors de la conférence !
La conférence de Jean Millot a continué par la présentation d'un album de 20 vues édité par le libraire Henri Massenet, puis ses cartes postales consacrées à une fête de l'aviation à Châtillon sur Seine.Ce sera l'objet d'un autre article.
Merci à Jean pour sa transmission , toujours présent pour le blog. Merci à lui !
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Par Christaldesaintmarc le 6 Octobre 2023 à 06:00
Châtillon-sur-Seine 1905 - 1919
Au début de l’année, Jean Millot, historien de la carte postale châtillonnaise, nous avait proposé deux conférences sur les cartes postales éditées par Honoré Bogureau.
Ce dimanche 1er octobre, il nous a présenté une sélection de cartes illustrant les monuments, les rues et les évènements à Châtillon-sur-Seine entre 1905 et 1919 et imprimées par cinq éditeurs différents.
Il a eu la gentillesse de me donner ses commentaires que j'ajouterai aux quelques cartes postales que je vais publier (pas la centaine de celles qu'il a présentées, car le blog ne s'en remettrait pas !)
Avant le début de la présentation, Jean a projeté une carte de Châtillon sur Seine qui a permis aux auditeurs de visualiser les quartiers bombardés de la ville (en grisé foncé, de chaque côté du trait rouge) et le trajet de l'ancienne rue de l'Isle et de la rue des Ponts :
On part de la place l’hôtel de Ville.
La rue docteur Robert, c’était la rue de Chaumont
La rue des Ponts devient la première partie de la rue Maréchal.
Depuis 1750, la rue du Guichet est devenue la rue de Dijon.
A cette époque on a créé une voie baptisée Rue Neuve puis rue Charles Ronot.
La deuxième partie de la rue maréchal de Lattre en traversant les vieux quartiers de Châtillon a permis de regagner directement le rond pont de la place Joffre.
La rue de l’Isle partait de la rue du Guichet et rejoignait l’église Saint Nicolas.
N'hésitez pas à zoomer avec la touche Ctrl
Le premier éditeur présenté par Jean Millot a été Maurice Tesson , imprimeur à Limoges. Ses cartes, éditées en 1905, sont reconnaissables par leur logo en forme de trèfle à quatre feuilles
Les cartes postales des éditions du Trèfle
C'est jour de Fête à Châtillon, on a pavoisé dans les rues.On reconnait à gauche le grand immeuble du 28 rue des Ponts, épicerie en gros d'Alfred Converset :
La gare et l'avenue et ses rails terminus .
Le pont du moulin de la sucrerie, je dirais plutôt pont de l'Abbaye construit en 1748. Derrière, la maison du pêcheur.
La place de l'Hôtel de Ville, avec un attelage devant des sapins dressés devant l'hôtel de la Poste (1905)
Les cartes suivantes présentées ont été celles éditées et commercialisées par les "Economiques Troyens" qui avaient trois succursales à Châtillon sur Seine.
Les cartes postales des Economiques Troyens
Ils ont édité huit cartes postales et les proposaient en version noir et blanc, ou en version colorisée de très bonne qualité. Ces cartes postales vendues dans ces 3 succursales sont assez rares.
La rue Saint-Nicolas, jadis rue de la Seurerie, à la Révolution rue de la Montagne, la rue Saint-Nicolas a été épargnée en 1940 sauf six maisons en bas de la rue.
L'épicerie "les Economiques Troyens" est tenue par des gérants qui changent souvent. Célestin Guillemard (1868 à Sézanne Marne) et son épouse Pauline Thouvignon (1871 à Trévray, Meuse, est gérant de cet "Economiques Troyens"
En 1908, le magasin s'appelle "La Ruche Moderne". Paul et Jeanne Laurent en 1910 et Maurice Rillot tient en plus une buvette.
Actuellement c'est la boutique d'antiquités-brocante de Jacques Majeswski et Richard Vaché.
Rue de l'Isle et église Saint-Nicolas.
A gauche Potey coiffeur, Xavier Maillotte , Vaufrouard magasin de nouveautés
Rue de Chaumont (actuellement rue Docteur Robert).
Au N° 68 actuel et au N°74, à l'époque de Lucien Lejeune gérant en blouse devant son magasin, N°31 Millot, cordonnier.
La porte de Paris :
Les deux dames assises à gauche sont la veuve Marie-Antoinette Darbois (depuis 1885) et sa fille Clémence.
Le Pertuis aux loups ravissante carte en couleur
A gauche le mur de l'école maternelle qui disparaitra en 1940
Les cartes postales éditées par les Grands Economats de Châlons-sur-Marne
les Grands économats de Châlons-sur-Marne (1909) ont aussi édité des cartes postales de Châtillon sur Seine.
Ces cartes étaient éditées en version noir et blanc et en version colorisée, avec un support en carton tramé pas très agréable à regarder.
Place de l'Hôtel de Ville
A droite, l'angle de l'hôtel de la Poste, puis l'armurerie d'Anthony Benoît (1862-1941) au 1 de la rue de Chaumont (rarement photographiée).
Anthony Benoît fabriquait aussi des vélocipèdes.
Vers 1908, il vend son immeuble à une banque et s'installe rue Courcelles-Prévoires.
En 2023, c'est le Crédit Agricole.
Puis l'impasse du Raisin où circulait le tramway
A gauche, les Grands Economats Français, éditeurs de la carte et le magasin de confection de Charles Rajnery (1851-1916).
La société Mielle et C° de Châlons-sur-Marne avait ouvert cette succursale des Grands Economats sur la place de Châtillon en 1903. Les Economats seront remplacés vers 1930 par la Société Bourguignonne.
Le gros plan cache les magasins de la chapellerie Vallot et l'épicerie Mignard-Rouot.
Puis c'est le 4 de la rue des Ponts, tenu à cette époque par une marchande de parapluies et seul témoin restant de la place après le bombardement et l'incendie du 15 juin 1940.
Les cartes postales de l'Imprimerie moderne
Le journal conservateur l'Avenir du Châtillonnais fondé en 1908, au 37 rue de l’Isle en location. s’appuie sur le monde rural donc … Le leader châtillonnais en est Achille Maître
Le journal, appelé aussi "Imprimerie Moderne" édita des cartes postales.
Vieilles maisons
à l'angle de la rue du Bourg et de la rue de l'Isle.
On voit le bureau de "L'Avenir du Châtillonnais, un cycliste et une dame.
Le château Marmont, résidence d'Arthur Maître :
Dans le parc du château Marmont :
La source du parc :
Vieilles maisons
Hôtel et café du "Cheval Rouge" à gauche.
Au fond le pont du tacot.
Les escaliers de Saint-Vorles, homme descendant l'escalier.
Les Cordeliers :
La prison :
gros plan angle gauche de la maison détruite.
La rue de Chaumont : Edouard Broichot, coiffeur.
Sur la route de Buncey :le berger et son troupeau :
La rue de l'Isle :
A gauche, après le chien, c'est la rue du Sonsois, à droite c'était la cour Saint-Georges.
En 1906, Joseph Boz loue à Petit-Demandre.
La porte de Paris :
L'Imprimerie Moderne édita 12 cartes postales dédiées à la Fête du Congrès du 16 mai 1909.
Les cartes postales de la Fête du Congrès
La Fête-Congrès du 16 Mai 1909 - La Tribune
L’Avenir du Châtillonnais est un journal catholique très conservateur.
Sous l’appellation Imprimerie Moderne, le journal va éditer 12 cartes dédiées à la fête Congrès du 16 mai 1909.
Fondé en 1885 sur l'initiative du jeune vicaire Louis Roblot, le patronage ne devient réalité qu'en 1889 quand le vicaire-directeur achète le clos Truffet, un grand terrain près de l’Olympe, rue Saint-Vorles. Un architecte de Paris prêta son généreux concours pour le plan et le devis d’une maison et d’une cour sablée.
En 1905, le patronage comptait 108 membres.
En 1905 le vicaire parisien Joseph Van der Cruyssen, soutenu par l'évêque Monseigneur Dadolle, encourage la jeunesse à pratiquer la gymnastique ou la musique. Le patronage crée une section de gymnastique, appelée officiellement L’Étoile de la Douix. Sous l'impulsion de la section de la Jeunesse ouvrière de Dijon, on organise d'immenses rassemblements dans les villes comme ici à Châtillon.
Le défilé :
La musique de la Jeunesse ouvrière :
La lutte de traction à la corde :
Les gymnastes au repos :
Le grand soleil :
Pyramide par la "Jeanne d'Arc" de Dijon :
Pyramide par les "Jeunes" de Chaumont :
Au monument Vigneron :
Les cartes postales d'Henri Massenet
D'autres cartes postales furent, éditées entre 1908 et 1919 par Henri Massenet, présentant un peu tous les quartiers de la ville.
Henri Massenet, libraire, venait de quitter Chaumont pour s'installer rue de l'Isle. Il publia une collection de cartes numérotées
Henri Massenet racheta ensuite le journal "Le Châtillonnais et l'Auxois"
Escalier de la maison, dite de Philandrier (gravure) :
Tombeau du Maréchal Marmont, duc de Raguse :
Vue générale et église Saint-Vorles
Photo prise du clocher de l'église Saint-Jean : on distingue la maison rue Siméon, la cheminée (impasse du Raisin), le Cheval rouge, le marché couvert, l'église des Capucins, le collège et les remparts.
La Fontaine des Ducs :
Henri Massenet a aussi édité une adorable carte postale humoristique vraiment originale : pour voir les beautés de la ville de Châtillon sur Seine, il fallait ouvrir la culotte du gamin représenté sur la carte.
Beaucoup d'applaudissements, par la nombreuse assistance, ont salué le magnifique exposé de Jean Millot , ses recherches de cartes postales et surtout leurs interprétations très fouillées.
Merci à lui de si bien ressusciter l'histoire de notre ville, par ses commentaires passionnants !
Vivement la prochaine conférence....
4 commentaires -
Par Christaldesaintmarc le 8 Février 2023 à 06:00
Les deux associations Les Amis du Châtillonnais et Images en Châtillonnais ont proposé une conférence donnée par Jean Millot et intitulée “Les cartes postales d’Honoré Bogureau”
Jean Millot, Président d'Images en Châtillonnais, collectionneur de cartes postales, nous a confié qu'Honoré Bogureau naquit en 1854 à Montbard.
Il fut libraire, éditeur et lithographe place de l'Hôtel de Ville (actuellement place de la Résistance).
Il décéda en 1920 à l’âge de 63 ans.
Honoré Bogureau avait des activités multiples dans sa papeterie :
factures...
Faire-parts...
Publicités...
Mais la grande spécialité d'Honoré Bogureau était bien sûr les cartes postales, présentées de façon différentes : image pleine carte, en "nuage", et encadrées.
Jean Millot nous a présenté 150 cartes de Bogureau qu'il a commentées pour les spectateurs venus très nombreux.
Je ne vous en présenterai que quelques unes, dont certaines sont très originales.
Au temps d'Honoré, des bovidés broutaient au pied de Saint-Vorles...
Je me demande où se trouve à présent la statue de saint Vorles, qui était autrefois installée au dessus du porche...
L'église Saint-Vorles était très "chargée" intérieurement en ce temps-là....
Le premier pont était en bois...
Les autres furent construits en pierre (prenant le nom de la bienfaitrice de la vile Emélie Poupée)
Jean Millot tient absolument que l'on dise le "tramway" et non "le tacot" !! le voici arrivant près de la sous-préfecture (actuellement la mairie)
Voici une carte "en nuage"....
Le marché couvert était très beau, nous dit le conférencier, non détruit par les bombardements il aurait pu être préservé, mais la Municipalité a décidé de le démolir lors de la reconstruction de la ville.
La rue de Chaumont se nomme maintenant rue Docteur Robert.
Jean nous confie que les commerces bombardés de cette rue de l'Isle, (reconstruite et remplacée par la rue Maréchal Leclerc) ont repris à peu près les mêmes places qu'ils avaient avant.
Pareil pour ceux de la rue des Ponts (reconstruite et appelée rue Maréchal de Lattre)
Les rails du tramway et la minuscule poste d'avant-guerre....
Ce café vendait les cartes d'Honoré Bogureau, on s'en aperçoit !
Le pré de Braux et ses patineurs !
Cette carte postale est magnifique !
L'ancien collège dont il ne reste plus que les arches....
Un coin pittoresque disparu de Châtillon avec le bombardement, celui de la Juiverie
Cette maison, a droite de la carte postale, a aussi disparu. Jean nous dit qu'elle avait été construite par le père du Maréchal Marmont.
Honoré Bogureau ne photographiait pas que Châtillon, il se déplaçait comme ici à Aignay le Duc...
et aux sources de la Seine :
Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine a félicité le conférencier pour son remarquable exposé...et les spectateurs qui ont préféré les cartes postales d'Honoré Bogureau...à la messe dominicale !
Jean Millot a été très applaudi...
Plusieurs de ses livres ont été ensuite proposés aux très nombreux amateurs, amoureux de l'histoire du Châtillonnais.
2 commentaires
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