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Par Christaldesaintmarc le 11 Novembre 2018 à 06:00
Le cirque équestre des Zalzaros a été accueilli pendant une semaine par le Lycée Agricole de la Barotte pour initier les élèves à l'art de la voltige.
Les roulottes de la troupe avaient pris place dans le grand manège.
Pendant que les élèves s'essayaient tour à tour à la voltige, un guitariste en faisait chanter d'autres.
Quelques exercices de voltige :
Des enfants de la MJC Lucie Aubrac étaient venus assister aux exercices. Pour eux a eu lieu une démonstration par l'animatrice de la troupe des Zalzaros...
Une très jeune adhérente de la MJC s'est exercée à la voltige....
Pas mal pour un début !!
Près des roulottes les élèves ont pu s'exercer à l'acrobatie à l'aide d'un grand tissu suspendu.
D'autres élèves s'entraînaient pour une autre activité...
Ce fut une bien belle après-midi pleine de concentration pour les futurs "voltigeur(euse)s, mais aussi de joies de rires au son de la musique gitane des Zalzaros...
En partant, un petit clin d'œil aux chevaux du centre équestre de la Barotte qui attendaient, dans leur box, que l'on vienne les seller...
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Par Christaldesaintmarc le 24 Octobre 2018 à 06:00
Après la conférence de Philippe Houdan relatant ses expériences avec les huiles essentielles en agriculture...
Et avant, celle, non moins intéressante, de Marie-Alexandra Solari :
nous avons pu assister au travail des élèves de Seconde Générale et Technologique de mesdames Lepelletier et Talfumier et de monsieur Mounguengui dans le laboratoire du lycée de La Barotte.
Les élèves et leurs professeurs avaient décidé de présenter la distillation de plusieurs éléments végétaux pour obtenir, non des huiles esentielles, mais des hydrolats.
Voici tout d'abord la distillation de l'anis étoilé.
Ce dernier a été broyé grossièrement...
puis pesé...
ensuite versé dans la cornue, et additionné d'eau.
La cornue a été chauffée et le liquide contenant l'anis étoilé s'est mis à bouillir. La vapeur qui s' est dégagée a été refroidie puis s'est condensée et a coulé dans une éprouvette.
La même expérience a été réalisée avec des fleurs séchées de lavande.
Une autre expérience a été réalisée avec des morceaux d'écorces d'orange.
Une autre animation surprenante a été réalisée avec de la Bétadine. Ce produit, de couleur brune, contient une grande quantité d'iode.
L'iode habituellement est de couleur rose...or en regardant de la Bétadine on ne voit que du marron.
Le lycéen a versé de la Bétadine dans un contenant...
y a ajouté un peu d'eau...
Madame Talfumier a ajouté à la Bétadine un produit nommé Cyclohexane...
Le mélange a été bien remué...
et...magie ! la couleur rose est apparue !
L'iode a donc bien été extraite de la Bétadine !
Une autre expérience a consisté à réaliser des infusions.
Un sachet de thé a été plongé dans de l'eau froide, un autre dans de l'eau tiède, un autre dans de l'eau chaude.
Les couleurs des infusions ont été différentes selon la température de l'eau.
Quelques jours avant la Journée de la Science, des lycéens avaient fait des expériences à l'aide de boîtes de Petri contenant un liquide nutritionnel, qu'ils avaient ensemencées avec des doigts sales, des doigts lavés, et d'autres prélèvements effectués dans les toilettes etc.... .
Ils ont obtenu des "cultures" différentes dans les boîtes de Petri....même celle ensemencée avec les doigts propres contenait tout de même une culture !
Des bouteilles mystérieuses étaient posées sur la paillasse du labo... Il s'agissait de faire des tests d'odorat en faisant sentir à des volontaires le contenu des flacons. qui contenaient en fait des hydrolats réalisés quelques jours auparavant.
Même si les lycéens n'ont pu extraire des huiles essentielles, les hydrolats qu'ils ont réalisés sentaient très bon...lavande, menthe poivrée, anis, orange, les parfums ont tous été reconnus.
Bravo aux élèves de seconde générale et technologique du Lycée de la Barotte pour ces démonstrations où ils nous ont montré leur savoir faire, avec beaucoup de sérieux et d'enthousiasme, et bravo à leurs professeurs qui savent si bien les encadrer !
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Par Christaldesaintmarc le 22 Octobre 2018 à 05:55
Madame Marie-Alexandra Solari qui enseigne l'aromathérapie au sein de l'association Aromapro et au sein du DU d'aromathérapie de Dijon, a été invitée par le Lycée Agricole de la Barotte à donner une conférence sur les huiles essentielles et notre santé, lors de la journée de la Science.
Les objectifs pédagogiques de madame Solari ont été de faire acquérir par le public les notions INDISPENSABLES pour une utilisation en toute sécurité des huiles essentielles (HE) en général, et de l'aromathérapie en particulier.
Mais aussi de maîtriser les limites de l'utilisation des HE, et de connaître les précautions d'emploi en particulier pour les personnes à risques (femmes enceintes, bébés, personnes âgées etc...)
Voici les critères de qualité d'une bonne huile essentielle :
voici le processus de distillation de l'huile essentielle :
Les HE n'ont pas toutes les mêmes indications.
Certaines sont sédatives, anti-inflammatoires, d'autres sont stimulantes et toniques.
Voici la définition d'une huile essentielle :
Les conséquences sont que deux chémotypes de la même HE présentent donc des activités différentes et des indices de toxicité très variables.
Un exemple : celui du thym vulgaire qui selon l'endroit où il pousse, donne des HE différentes !
Ce qu'il faut retenir :
Pour utiliser des HE en toute sécurité, il faut savoir quel chémotype nous utilisons, car, à défaut, nous nous exposons à de graves erreurs.
Quelles sont les posologies utilisées ?
La toxicité d'une HE varie en fonction de sa composition, il est donc très important de connaître cette composition.
Les HE peuvent être dermocaustiques, irritantes pour la peau, hépatotoxiques, néphrotoxiques, neurotoxiques, photosensibilisantes et même cancérigènes.
Il faut donc éviter de s'en servir si l'on est allergique, sous anticoagulant, asthmatique, cancéreux, épileptique, sujet au reflux,si l'on est enceinte...ou si l'on est un bébé ou un jeune enfant.
Selon les patients la toxicité peut être variable :
Bébé: interdit sans connaissance, doses très faibles, certaines HE seulement
Enfant :avec prudence, certaines HE seulement , voie orale à partir de 7 ans, doses adaptées
Femmes enceintes : interdit au premier trimestre, ensuite quelques HE, jamais sur ceinture abdominale.Eviter chez la femme allaitante
Personne âgée : si fragile ou très maigre ou obèse, attention...
Les familles biochimiques toxiques sont les phénols,, le cinnamaldéhyde, les cétones, les coumarines et les autres....
Que faire lors d'une ingestion accidentelle d'un gros volume de HE ?
Appeler un centre antipoison . Il en existe à Angers, Bordeaux, Lille, Lyon, Nancy, Paris, Strasbourg, Toulouse.
Que faire lors d'une projection dans l'œil ?
Rincer avec de l'eau courante directement dans l'œil, ne pas retirer une lentille sans avis médical, et toujours consulter même si l'irritation est mineure
Madame Marie-Alexandra Solari a ensuite détaillé les HE les plus utilisées et nous en a donné les effets indésirables.
La conférencière a donné ensuite les noms et la posologie de deux huiles essentielles à avoir dans une trousse de base : la lavande vraie et la menthe poivrée
Pour les pathologies hivernales madame Solari préconise en prévention adulte des traitements aux HE par voie cutanée, orale, en diffusion ou en inhalation (à partir de 12 ans)
Pendant les périodes d'épidémie :
-se frotter la voûte plantaire chaque jour avec 6 gouttes d'HECT de ravintsara
-Si on est en contact avec une personne grippée avaler 2 gouttes de ravintsara dans une cuillère à café de miel tous les matins.
-Bain de pieds : 6 gouttes d'HE diluées dans de l'huile végétale ou crème ou base pour le bain (attention jamais d'HE pures dans le bain !)
Quelques usages de l'HE de ravintsara :
Usages de l'HE de ravensare :
Il est possible de réaliser des mélanges pour diffusion antiseptique et respiratoire lors d'une grippe, à demander son aromathérapeute.
Usages de l'HE de citron :
Pour être encore plus certain de bien utiliser les huiles essentielles, Marie-Alexandra Solari a conseillé aux auditeurs deux livres très bien faits.
La conférence de madame Marie Alexandra Solari a été extrêmement intéressante, les auditeurs ont été ravis de ses conseils. Ils lui ont posé beaucoup de questions auxquelles elle a répondu avec une extrême gentillesse.
Merci à elle pour ses conseils avisés.
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Par Christaldesaintmarc le 19 Octobre 2018 à 06:05
Le Lycée agricole de la Barotte avait ouvert ses portes à tous les publics lors de la "Journée de la Science" du jeudi 11 octobre 2018.
Deux professeurs, madame Talfumier (professeur de Mathématiques, Physique-Chimie) et monsieur Mounguengui (professeur de Sciences de la Vie et de la Terre), ont présenté le sujet développé durant cette journée : les huiles essentielles.
Des notions explicatives sur les huiles essentielles ont été fournies par les professeurs aux auditeurs.
(Dans un prochain article, je vous montrerai les élèves de seconde s'essayant à l'extraction d'huiles essentielles dans leur laboratoire)
Philippe Houdan, cultivateur à Marigny, est venu ensuite exposer une façon innovante de traiter les sols, en évitant d'utiliser des pesticides nocifs pour la vie de la terre.
Cette façon innovante, je dirai même révolutionnaire, est l'utilisation des huiles essentielles. La terre est protégée, et ces traitements sont beaucoup moins onéreux que ceux utilisant des produits chimiques !
Voici la liste des huiles essentielles autorisées en France dans l'agriculture :
Un rappel utile du rôle de la Photosynthèse :
Comment utiliser les huiles essentielles dans l'agriculture ? Eh bien en les incorporant à des "macérations" de plantes.
Philippe Houdan utilise deux plantes pour ses macérations : l'ortie et la consoude.
Les plantes sont ensuite broyées...
Additionnées d'eau de pluie, les macérations fermentent durant huit jours dans des contenants.
Au bout de huit jours, le macérat reçoit une quantité optimale d'huiles essentielles additionnées de tensioactifs (les huiles essentielles n'étant pas miscibles dans l'eau), de sucre, d'huile d'olive , puis il est pulvérisé sur les sols.
Des projections nous ont montré le changement positif du sol après les pulvérisations.
Un exemple de l'action d'une huile essentielle sur l'infestation du sol par des cicadelles sur de l'orge d'hiver et de blé d'hiver à l'automne 2016 : Avant le traitement on notait 2 cicadelles sur 10 pieds, huit jours plus tard il n'y avait plus qu'une cicadelle sur 20 pieds !
Voici comment incorporer les huiles essentielles dans les macérations :
Philippe Houdan a réalisé des pulvérisations sur céréales.
Un exemple sur céréales en préventif au stade de 1 à 3 feuilles après désherbage 5 à 8 jours, avec :
EF ortie 5litres + consoude 5 à 10 litres + miel 1 à 10 g + HE ail 5 à 10ml + huile d'olive 10ml +TA 4ml + eau 50 à 100litres +Ta 0,5 à 2% (0,25 à 2l/ha)
D'autres doses sont préconisées au stade deux nœuds, au stade SDF. Il y a des dosages en stade curatif sur les maladies comme le mildiou, et des dosages insecticides .
Un graphique très parlant :
Beaucoup de questions ont été posées par les auditeurs, dont une, en particulier, sur la formation des agriculteurs dans l'usage des huiles essentielles, car on n' utilise pas ces dernières n'importe comment.
Philippe Houdan a répondu avoir suivi des stages chez monsieur Eric Petiot dont voici le site :
http://www.eric-petiot.fr/formations/
Le conférencier a été très applaudi.
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Par Christaldesaintmarc le 30 Mai 2018 à 06:00
Vendredi 25 mai, devant leurs professeurs, leurs parents, leurs amis, les élèves de la Classe des 1ères " Bac Pro Conduite et gestion dans une entreprise hippique" du Lycée de La Barotte, ont donné un superbe spectacle équestre, durant lequel ils ont voulu nous présenter certains pays du monde à travers leurs différentes disciplines.
J'ai vraiment admiré le travail extraordinaire de ces élèves à qui je dis un grand bravo, car leur spectacle a été fabuleux. Ils ont fait preuve d'une maîtrise remarquable de leur cheval, tout en finesse, en douceur, en calme et en beauté.
Le spectacle était aussi musical, avec des airs très bien choisis.
Avant le début de chaque démonstration, un professeur précisait au micro le sens et l'origine de l'exercice.
Voici quelques photos des différentes parties du spectacle.
En harmonie avec son cheval ; Travail à pied (Autriche):
Ce cheval de trait attendait le début du spectacle, il en piaffait d'impatience !
L'envol entre ciel et terre ; CSO (Brésil):
Les chevaux ont franchi des obstacles.
La monte à la Vaqueros Andalous; Doma Vaquera (Espagne):
Une discipline originale que je ne connaissais pas ...
Les cavalières ont fait tourner les chevaux autour d'immenses perches...
Le Marathon attelé; Attelage (Australie):
Le triathlon équestre; CCE (Allemagne) :
La danse au rythme du cheval; Voltige Suisse):
L'équilibre et la légèreté ; dressage (Royaume uni):
La descendance; Elevage (Belgique):
Un adorable numéro avec deux juments et leurs jeunes poulains....
Les poulains, libérés de leurs longes ont cabriolé joyeusement dans le manège !
Le plus petit se nomme"Indigo". Son nom lui a été donné par les visiteurs lors de la journée portes ouvertes au lycée de la Barotte.
Il est encore bien turbulent !
Les élèves ont remis leurs longes aux deux poulains, non sans mal...
L'esprit d'équipe ; Carrousel (France) :
Une démonstration digne de celle de la Garde Républicaine, c'était parfait !
D'autres élèves sont venues donner les drapeaux des pays évoqués aux cavalier(e)s.
Le Tour d'Honneur; Final :
Le Lycée de la Barotte avait eu la bonne idée d'inviter les élèves des écoles primaires de Châtillon sur Seine. Les enfants des classes de l'école Carco et celles de l'école Marmont sont venus, avec beaucoup de plaisir assister à ce "Tour du monde à cheval".
Avant le spectacle un maréchal ferrant est venu vérifier et remplacer les fers de certains chevaux.
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Par Christaldesaintmarc le 9 Mars 2018 à 08:36Samedi 10 mars, le lycée agricole de La Barotte organise sa journée portes ouvertes.Nous allons accueillir les familles de futurs élèves mais nous allons également revoir beaucoup d'anciens élèves ou personnels.Nous proposerons beaucoup d'animations durant cette journée :Démonstration de manipulation d'animaux sur la ferme, présentation de l'enseignement des biotechnologies avec expériences au laboratoire de biologie et exposition sur la cigogne noire, élaboration d'une soupe avec les légumes du jardin(élèves de 3ème) au labo de chimie, très belle exposition en salle séquoïa sur les arbres soutenue par l'ONU, présence de producteurs locaux sur le site...Venez nombreux !
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Par Christaldesaintmarc le 17 Octobre 2017 à 06:00
Les professeurs du Lycée de la Barotte de Châtillon sur Seine, monsieur Mounguengui, mesdames Lepelletier et Talfumier, ont demandé à Robert Cruel, alias "Monsieur Tomate", collectionneur de 354 variétés de tomates de tous pays et de plantes sauvages amérindiennes, de venir présenter aux élèves la Permaculture, qu'il pratique avec succès depuis plusieurs années.
Bien sûr, la Permaculture est surtout une façon originale, respectueuse de l'environnement de cultiver son jardin.
Mais il existe quelques fermes qui la pratiquent, dont une dans l'Yonne nous dit le conférencier.
Il faut espérer que cette pratique, qui est une culture bio, devienne celle de tous, puisqu'elle respecte notre mère Nature.
Pour pratiquer la Permaculture il faut observer le sol, et le préparer en automne.
Ne pas labourer l'endroit où l'on voudra planter au printemps, mais épandre tout d'abord des feuilles mortes sur le terrain, les laisser ainsi jusqu'à trois semaines.(toutes les feuilles mortes sont bonnes, sauf celles du noyer)
Puis épandre par dessus une couche de fumier de 5 à 6 cm d'épaisseur que l'on recouvrira de paille sur une belle épaisseur pour qu'il ne se dessèche pas.
Tout l'hiver le sol va s'enrichir, les vers de terre et les éléments vivants du sol vont agir. C'est ce qui se passe dans le sol d'une forêt.
Au printemps, il suffira de griffer légèrement, de semer puis de recouvrir d'une fine couche de terreau, d'un paillage fin (foin par exemple) recouvert d'une autre couche de paille.
Les plants à repiquer le seront dans la couverture d'automne (feuilles, fumier, paille ) qui se sera décomposée l'hiver. Il faudra pailler après avoir enlevé les feuilles basses des tomates par exemple.
On peut repiquer dix pieds de tomates sur un rang , enfoncer un piquet à chaque extrémité du rang, et tendre une ficelle entre les piquets pour tuteurer les plants. Ne pas réutiliser d'anciens tuteurs qui, même bien nettoyés, peuvent donner des maladies.
Voyez sur cette photo l'épaisseur de paille que l'on doit utiliser.
L'avantage de cette couverture de paille, c'est qu'il n'y a plus à arroser.
Le travail du sol qui s'est fait naturellement tout seul durant l'hiver permet de ne pas utiliser d'engrais.
Trois bénéfices importants de la Permaculture :
-Plus besoin de charrues, motoculteurs, motobineuses, économie pécuniaire ...et plus de mal de dos !
-Plus besoin d'engrais dangereux pour le sol, les plantes,...et l'homme (voir les dangers du phytosanitaire dans La mort est dans le pré) économie pécuniaire là aussi.
-Plus besoin d'arroser, économie de temps et d'eau...
Lorsque les semis et les repiquages sont faits, il suffit d'observer et de surveiller la pousse des plantes...le rêve !
Et le rêve se transforme en réalité quand on voit la quantité incroyable de récoltes de légumes de toute beauté que l'on obtient, c'est phénoménal ...
(je suis allée voir le jardin de Monsieur Tomate en été, je puis l'affirmer, voir le lien en bas de l'article)
Monsieur Tomate avait apporté toutes les sortes de légumes qu'il a obtenus en pratiquant la permaculture : des légumes sains, superbes et goûteux. (Il y a eu une dégustation de tomates cerises à la fin de la conférence, un délice !)
Certaines plantes sont amies, d'autres se s'entendent pas, il faut en tenir compte.
Bien sûr des maladies comme le mildiou peuvent survenir, ne surtout pas attendre avant d'agir. Monsieur Tomate utilise un mélange de bicarbonate de soude, d'huile d'olive et d'eau de pluie, surtout pas d'eau du robinet qui peut être chargée de phosphates, nitrates etc....
Après la théorie est venue la pratique dans le petit jardin potager de la Barotte.
Il s'agissait seulement de montrer comment mettre de la paille autour des poireaux, le sol n'ayant pas été préparé en permaculture.
Tout le monde s'est mis à l'épandage de paille...
Des professeurs très attentifs...
Les élèves , leurs professeurs sont ensuite revenus dans la salle Sequoia, pour visionner deux films projetés par monsieur Tomate, l'un réalisé dans son jardin...
l'autre montrant le travail du plus important semencier en graines bio, Pascal Poot, qui pratique la Permaculture sur plusieurs hectares dans le midi de la France.
Des questions ont été posées à Monsieur Tomate ...par exemple, faut-il tailler les tomates ?? on peut le faire mais ce n'est pas indispensable. Par contre il est interdit de tailler les tomates cerise.
Questions posées par les élèves, mais aussi par les professeurs.
Aimons notre mère la Terre qui nous nourrit, protégeons-la, protégeons-nous, vivons en harmonie avec la Nature...
Pratiquons donc tous la Permaculture !!
Voici l'article sur Monsieur Tomate dont je vous parlais plus haut.
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Par Christaldesaintmarc le 12 Octobre 2017 à 06:15
Invitée l'après-midi du 10 octobre, au Lycée Agricole de la Barotte, par madame Lepelletier (technicienne Formation et Recherche), madame Talfumier (professeur de Mathématiques, Physique-Chimie) et par monsieur Mounguengui (professeur de Sciences de la Vie et de la Terre), j'ai pu assister avec les élèves du LEGTA, à la projection du film "La mort est dans le pré", et rencontrer monsieur Pascal Fourneau, victime des produits phytosanitaires qu'il épandait dans les vignes.
En quelques mots d'introduction monsieur Fourneau a évoqué la dangerosité des produits phytosanitaires, les pesticides en particulier, pour les utilisateurs et...pour les consommateurs.
Les élèves ont pu suivre ensuite le film "La mort est dans le pré" avec énormément d'attention.
Vous pouvez vous aussi visionner ce film en regardant cette vidéo, vous y découvrirez des histoires poignantes qui font beaucoup réfléchir, c'est évidemment son but....
Après la projection de ce film, les élèves ont été un peu "sonnés"par la réalité qui y a été montrée...
Le professeur, monsieur Mounguengui, a de nouveau présenté monsieur Fourneau et lui a demandé de raconter aux élèves sa propre expérience.
Pascal Fourneau a travaillé 30 ans dans les vignes de Franche-Comté. Autrefois, personne ne se protégeait des produits pesticides, par exemple il remuait le mélange avec un balai, s'en mettant sur les bras . Ces produits étaient épandus pour protéger la vigne de la pourriture.
Ces épandages étaient réalisés 8 à 9 fois par an.
Il y a quelques années, monsieur Fourneau est tombé malade : des démangeaisons, des brûlures sont apparues sur ses pieds, sont remontées aux jambes puis aux bras, au torse et au visage... Il a été hospitalisé trois fois, s'est rendu à Paris voir un spécialiste des pesticides, a eu des traitements....hélas pas pris en compte par l'assurance maladie...car ses troubles ne sont pas reconnus comme maladie professionnelle. Et le coût des traitements est énorme !
Pascal Fourneau a adhéré à l'association "Phyto-Victimes" pour essayer de faire reconnaître sa maladie comme "maladie professionnelle". Pour l'instant 120 procès de victimes d'empoisonnements par les pesticides sont en cours contre les grands fabricants de pesticides...réussiront-ils ? il faut l'espérer, car les malades souffrent souvent de séquelles mortelles (leucémies, cancers...)
Après 6 mois de traitement, monsieur Fourneau a repris son travail, mais aussitôt arrivé dans les vignes, il est tombé à terre...
Le sol avait gelé, et lors du dégel une brume toxique s'élevait entre les plants...
Il a été licencié...mais a mis plus de deux ans à retrouver un travail loin des pesticides.
Néanmoins la maladie est toujours là, sous forme de douleurs très difficiles à supporter.
Les élèves très intéressés , ce sont de futurs agriculteurs il faut le préciser, ont posé beaucoup de questions à monsieur Fourneau.
Le débat a été constructif et a amené les élèves à comprendre que , tant que les pesticides ne seront pas remplacés par des produits sans danger (ou épandus de façon sûre), il faudra agir sur la PRÉVENTION.
Au début de l'après midi monsieur Mounguengui avait demandé aux lycéens de prendre des notes.
Nul doute que ces notes (et celles prises par les autres professeurs) seront utilement reprises en cours.
Car hélas de nos jours, la mort est toujours dans le pré....
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Par Christaldesaintmarc le 18 Octobre 2016 à 06:00
Les professeurs de biologie, de mathématiques- physique Chimie, la technicienne de laboratoire, les élèves de seconde GT et de première STAV du Lycée Agricole de la Barotte ont préparé plusieurs intéressantes animations culinaires pour la Fête de la Science 2016.
Une petite exposition avait été préparée pour informer les visiteurs.
La bibliothèque du lycée s'est enrichie en livres culinaires.
Les élèves nous ont proposé de découvrir la cuisine moléculaire .Voici un mélange de yaourt nature avec de la moutarde, du miel et des herbes.
Avec la cuillère on prélève un peu du mélange et on le fait tomber dans de l'alginate de soude ( Alginsphère), une perle se forme.
L'alginate de sodium (E401) gélifie le calcium contenu dans le yaourt, on peut faire des billes gélifiées à l'extérieur et liquides à l'extérieur.
Quand la bille est gélifiée, on la plonge dans de l'eau froide.
Sur une petite tartelette, les élèves ont étalé un peu de gelée de concombre, faite avec de la gomme de Xanthiane (Xantha) (E415). Cette gomme de Xanthane est un épaississant qui permet d'augmenter la viscosité d'une sauce, de donner une texture type ketchup et de stabiliser les glaces.
On peut aussi utiliser l'agar-agar (E 406), Agargel, pour gélifier des préparations mousseuses ou non.
Les élèves ont posé une perle de yaourt sur la tartelette au concombre, c'était délicieux !
Voici les enseignants qui ont préparé avec leurs élèves cette fête de la Science :
Madame Lepelletier, technicienne de laboratoire
Madame Boulanger et monsieur Mounguengui professeurs de biologie...
Madame Talfumier, professeur de Mathématiques et de Physique-Chimie.
Sur une gelée de pommes les élèves ont disposé une perle de yaourt et un biscuit-éponge au Nutella, un très agréable dessert !
Voici quelques recettes :
Les élèves de seconde GT et de première STAV se sont aussi lancés dans la cuisine moderniste (cuisson basse température).La cuisson se fait dans une eau à température constante de 68° exactement.
Des filets de poulet ont été emballés dans du film alimentaire sur les conseils de Grégoire Maille, conseiller culinaire...
puis plongés dans l'eau à 68°...
Lorsqu'on déballe la viande après cuisson, elle est un peu pâle, on peut la plonger quelques instants dans de l'huile bouillante, ou dans une poèle pour la colorer et la rendre ainsi plus agréable à l'oeil.
La viande cuite de cette façon est superbement moelleuse, elle fond dans la bouche, c'est extraordinaire...
Les élèves se sont aussi intéressés aux "nouvelles" sources de protéines ( insectes, vers, escargots ...).Un terrarium abritait insectes et escargots....
Des criquets et des vers de farine étaient présentés dans des sachets....
Des criquets...
des vers de farine...
Les escargots ont été préparés à la bourguignonne dans de petites bouchées...
Toutes les préparations étaient délicieuses...mais je n'ai pas voulu goûter les criquets et les vers de farine, j'ai certainement eu tort !
Les professeurs et le Lycée de la Barotte tiennent à remercier leurs sponsors :"Cuisine Innovation" et "Bon Vivant" pour leur collaboration.
Une très joyeuse atmosphère régnait dans cette cuisine improvisée du Lycée de la Barotte, tous les élèves étaient heureux de présenter leurs travaux culinaires, leurs recherches qui les ont visiblement enthousiasmés, et les visiteurs ont été enchantés !
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Par Christaldesaintmarc le 30 Mai 2016 à 05:55
Le Jeudi 2 juin,à 20h30, au lycée agricole La Barotte route de Langres à Chatillon-sur-Seine, les élèves de seconde générale et technologique présenteront un spectacle autour des histoires jeunesse inventées dans le cadre du prix littéraire des Incorruptibles réalisé en partenariat avec la classe de CP-CE1 de l'école de Brion-sur-Ource.
C'est l'aboutissement de plusieurs mois de travail encadrés par Francis Dupas, Nathalie Aubry, Jennifer Hausler et Delphine Virely, enseignants à la Barotte.
L'entrée est gratuite. Mais participation bienvenue pour financer le voyage scolaire de cette classe qui aura lieu en juin.
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Par Christaldesaintmarc le 14 Janvier 2014 à 06:00
Il y a deux ans je m'étais rendue chez Dominique Lombaert qui pratique, à Prusly sur Ource, l'agriculture de conservation. Philippe Houdan de Marigny, qui la pratique aussi, nous en avait expliqué le fonctionnement, j'en avais parlé ici :
http://www.christaldesaintmarc.com/une-agriculture-preservatrice-de-l-environnement-a16783589
Je vous avoue que j'avais été emballée par cette nouvelle manière de cultiver les sols, respectueuse de la terre, intelligente, car faisant appel à des plantes qui peuvent éviter de trop utiliser d'engrais.
Cette pratique des "couverts végétaux" est heureusement de plus en plus répandue, et encouragée par le Ministère de l'Agriculture. Elle est aussi , ce qui ne gâte rien, plus économique financièrement..
Philippe Houdan et Dominique Lombaert m'ont invitée à suivre, cette année, une conférence, présentée par Matthieu Archambeaud, ingénieur agronome, qui vient, en compagnie de Frédéric Thomas, de publier un livre très documenté sur les couverts végétaux et la gestion pratique de l'interculture.
Voici Philippe Houdan aux côtés de Matthieu Archambeaud :
et Philippe en compagnie de Stéphane Billotte, qui pratique, lui aussi cette agriculture de conservation, mais en Haute Marne.
Soixante douze personnes s'étaient déplacées pour écouter Matthieu Archambeaud, preuve que cette nouvelle façon de cultiver le sol intéresse ! des personnes de Côte d'Or, de l'Yonne, de la Haute Marne , mais aussi de la ..Meurthe et Moselle !
Le conférencier nous a présenté son association : BASE, qui compte actuellement 800 membres, mais qui s'agrandit chaque jour.
Une série de diapositives nous a permis de comprendre l'intérêt des couverts végétaux pour les sols.
l’Agriculture de Conservation repose sur trois principes agronomiques fondamentaux :
-la rotation des cultures et des couverts végétaux ;
-La réduction progressive du travail du sol et du trafic sur les parcelles
-La restitution intégrale des résidus de récolte à la surface du sol.Matthieu Archambeaud a donné le fil conducteur de sa conférence. Il a expliqué chaque séquence de son programme et a répondu aux questions de son auditoire.
J'avoue que , pour moi, les données ont été très techniques...je me contenterai donc de publier les diapositives qui sont tout de même très parlantes.
Cette diapositive m'a permis de reconnaître, lors des travaux pratiques de l'après-midi, les différentes parties d'un sol.
Dans des sols compactés, il peut être indispensable de fissurer le sol avec des dents courbes ou en T inversé...
Dans les sols argileux, la fissuration se fait naturellement l'été sous l'effet de la dessication.
Un couvert c'est de la bio-masse, du recyclage et de la production de fertilité, de la structuration, mais aussi des fleurs pour les insectes pollinisateurs, un abri et une ressource alimentaire pour la faune sauvage.
Voici quelques plantes que l'on peut utiliser pour faire un couvert, en associant des plantes à enracinements différents :
Les dents sont doublées de semoirs dans cette machine agricole, on fissure donc le sol et on sème en même temps :
Voici un éventail de plantes pour couverts :
L'après-midi, ont eu lieu des "travaux pratiques" sur le terrain..
Nous étions dans un champ de Philippe Houdan, à deux kilomètres de la Barotte.
Le but de ces exercices pratiques était de définir le profil du sol pour faire des comparaisons entre des parcelles en agriculture de conservation et d'autres reprises après un remembrement.
Matthieu Archambaud a montré , sur cet échantillon de terre, où se trouvait la partie humifère, la partie aérobie et la partie anaérobie :
Tous les agriculteurs présents ont été très intéressés...
Un lombric qui assure l'aération et le brassage des éléments entre eux, a été trouvé !
Ce fut une journée passionnante pour tous, très enrichissante, qui permettra sans aucun doute, à de nombreux agriculteurs d'expérimenter l'agriculture de conservation.
Un conseil du conférencier, très pertinent : demander de l'aide à ceux qui pratiquent cette façon de cultiver le sol, faire des comparaisons, des essais, car cette nouvelle agriculture est un peu plus complexe que celle qui consiste à, bêtement, labourer le sol en profondeur, et mettre des engrais à tout va...
Notre mère la terre mérite qu'on en prenne soin, qu'on ne la détruise pas, qu'on ne la rende pas stérile...pensons à nos descendants !
Je reprendrai ici la phrase visionnaire d'Antoine de Saint Exupéry, cher à Michel Lagrange :
"Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants "
Voici un petit film qui explique visuellement la pratique de l'agriculture de conservation :
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Par Christaldesaintmarc le 31 Mars 2013 à 06:00
L'Etablissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole La Barotte est composé du LEGTA La Barotte, du CFPPA La Barotte et de l'exploitation agricole La Barotte (120 ha de production laitière, d’ovins et de grandes cultures) avec une antenne à la ferme du hameau de Bierre-lès- Semur (production originale de lait de jument). Le site du lycée de La Barotte accueille au total 120 élèves par an. Un effectif en développement grâce à la création de nouvelles offres de formations et au regroupement des sites de Châtillon-sur-Seine et de Semur-en-Auxois
L'établissement forme chaque année plus de 200 apprenants dans les domaines :
-des métiers du cheval,
-de la production animale (bovins – lait),
-des métiers de l'aménagement et de l'environnement,
-des métiers des travaux publics
-et enfin des métiers des services à la personne.J'ai tout d'abord visité l'exploitation agricole, conduite par le chef d'exploitation.
Le nouveau bâtiment a été terminé en juillet 2012. Il abrite une salle de traite ulta moderne qui comporte deux couloirs d'accès pour les vaches. Ces dernières sont repérées par la puce électronique qu'elles portent à l'oreille.
On voit la puce noire sur l'étiquette d'oreille.
Cette puce permet aussi de ne donner à l'animal que le supplément de nourriture dont il a besoin.
Le tank à lait de la salle de traite :
Les ruminants sont installés dans une stabulation libre paillée.
On leur donne du maïs et du foin à volonté.
La pierre à sel est indispensable.
Certains animaux ont besoin de compléments sous forme de granulés. La puce électronique permet l'accès au nourrisseur. La vache brune a eu sa ration, la vache blanche va prendre sa place, elle n'aura que la ration prévue par le chef d'exploitation.
Les veaux sont nés en janvier.
Toute l'installation a été faite par les établissements Chapuis de Saint Marc sur Seine, sauf l'armature en bois. J'ai eu le plaisir de rencontrer Maurice Chapuis, qui l'a mise en place avec son frère Guy.
Au dehors de très beaux engins agricoles attiraient le regard...
rouleaux...
déchaumeuse..
aligneuse à cailloux...
semoir à peu de profondeur...
moissonneuse batteuse...
énorme benne à six roues...
Le chef d'exploitation montre un rouleau auquel les vaches aiment à se frotter pour se nettoyer...
Le Lycée proposait la visite de plusieurs salles d'étude.
Tout d'abord le labo biologie...
La dissection de la grenouille était présentée...
Dans le labo physique chimie, des élèves réalisaient la synthèse de l'aspirine.
Les professeurs accueillaient les parents et les futurs élèves du Lycée agricole de la Barotte.
Des élèves de seconde vendaient des produits cosmétiques à base de lait de jument (produit à la ferme du Hameau à Bierre les Semur)
Dans la salle Sequoia nous attendait une belle exposition photographique .
Des images du centre équestre demain.
(Des commentaires sur le thème de l'article seraient les bienvenus, ils me montreraient que ce blog vous intéresse et ils me donneraient envie de continuer à l'alimenter .
Merci.)
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