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Par Christaldesaintmarc le 26 Janvier 2020 à 06:00
L'église de Cérilly est sous le vocable de saint Martin, elle se trouve au centre du village.
La nef possède trois vaisseaux et cinq travées.
Quelques piliers carrés sont gravés du signe de l'artisan qui les a taillés.
L'église Saint Martin possède beaucoup de peintures murales.
Sur les côtés du chœur ces peintures murales représentent la Passion du Christ :
et celles-ci, des emblèmes pontificaux :
La base des piliers est peinte et sculptée.
Une belle croisée d'ogives :
Dans le chœur on remarque les stalles ornées de beaux lambris du XIXème siècle :
Le vitrail du chœur est du XXème siècle.
La travée de gauche est, elle aussi , très bien décorée
L'autel de la Vierge de la travée gauche.
L'autel de la travée droite est dédié à sainte Brigide.Une statue de la sainte, du XVIIème siècle, orne l'autel.
Sainte Brigide est la seconde patronne de l'Irlande. Elle tient ici un livre qui note les règles de son abbaye, et elle terrasse à ses pieds, un démon à tête humaine
Pourquoi cette sainte irlandaise figure-t-elle dans l'église de Cérilly ? Eh bien parce qu'en 1729, un livre de la Confrérie sainte Brigide écrit en 1625, a été offert à Cérilly. Presque tous les habitants de Cérilly faisaient partie de cette confrérie.
Sainte Brigide était censée protéger le bétail.
Des statues ornent l'église, comme cette Vierge à l'Enfant du XVIIème:
Saint Martin (XVIIIème s)
Le Christ en croix, peint, du XVIIIème :
Une éducation de la Vierge (XVIIème)
Deux croix de procession
On remarque aussi ce fauteuil...
la chaire à prêcher...
et les fonts baptismaux .
Voici ce que l'historien Jean Millot, dit de cette église :
L'église est sous le vocable de Saint Martin. L'édifice a été construit dans la 2ème moitié du XIIIe s. avec un chœur orné de beaux chapiteaux et de corbeaux sculptés.Vers 1770, il est décidé d'entreprendre de gros travaux : constructions et réparations effectuées à l'église, à la sacristie et au presbytère. La nef est reconstruite sous la direction de l'architecte châtillonnais Pierre-Denis Massol en utilisant la pierre locale. On peut voir des marques de tâcherons sur les blocs.Jugement trop sévère d’Eugène Nesle : « La nef, reconstruite sur les plans de M. Massol dont nous avons déjà parlé, se ressent du goût de son époque, elle forme un contraste malheureux avec la partie ancienne de l’édifice. »En 1926, l’abbé Manière porte un autre jugement : « on est frappé d’abord par la majestueuse simplicité de cette église à trois nefs d’une belle élévation, parfaitement proportionnées et terminées harmonieusement par le chœur d’un style très pur ».L’église a gardé son cimetière environnant. Dans la rue de l’église, (côté église) se trouvaient autrefois la maison rectorale et face à l’église, le presbytère.L'église, jadis du diocèse de Langres et du doyenné de Molesme, était le siège d'une cure à la collation de l'abbé de Pothières; elle est aujourd'hui et depuis 1803, succursale de Bouix.
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