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Par Christaldesaintmarc le 19 Août 2016 à 06:00
Le dernier "Mardi-Découvertes" proposé par l'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais, nous a conduits chez Jean-Marie Déchaud de Poinçon les Larrey, un artisan au parcours vraiment original !
En effet, Jean-Marie Déchaud qui a pratiqué toute sa vie la maçonnerie à...taille humaine, a décidé au moment de sa retraite de toujours pratiquer la maçonnerie, mais à ... taille lilliputienne !!
Depuis 2013, cet artisan s'est mis à ramasser dans son jardin de petites pierres qu'il a eu l'idée d'assembler pour construire des "cadoles" (ou cabotes) miniatures, sur le modèle de ces cabanes de pierre dont se servaient les vignerons pour s'abriter.
Puis il a réalisé des lavoirs, des fours à pain, et même une jolie chapelle.
Il s'est ensuite lancé dans la construction de l'église de son village, sous le vocable de Saint-Germain. Il l'a représentée telle qu'elle était vers 1900, alors qu'elle possédait encore son avant-toit qui fut démoli en 1944.
C'est un superbe travail !
Voici l'église miniature, vue du côté de son abside.
Jean-Marie Déchaud s'est servi du plan de l'église Saint-Germain dont il a réduit les dimensions au millimètre près.
Tout y est même le coq du clocher !
Les visiteurs ont été subjugués par la beauté du travail...
Par les ouvertures ils ont pu voir qu'à l'intérieur de l'église même les bancs sont représentés !
Les piliers, les bancs sont représentés ...quel magnifique travail !
Jean-Marie Déchaud a aussi commencé un autre chantier : celui de la construction miniature d'une ferme sur le modèle des anciennes fermes châtillonnaises au XIXème siècle, à l'échelle de 1/25ème.
Voici le plan qu'il a créé à partir de nombreux documents, dont celui d'une ferme familiale :.
Et voilà le beau résultat :
Jean-Marie Déchaud a réservé une surprise à ses visiteurs : il a soulevé le toit de la maison d'habitation :
et nous avons vu, que comme à l'intérieur de l'église Saint-Germain, tout le mobilier a été reproduit !
Puis l'artisan nous montré comment il assemblait les cailloux qu'il trouve dans son jardin...
Après avoir trouvé les bonnes pierres il les assemble avec du ciment...
Depuis 2013, Jean-Marie Déchaud a construit beaucoup de "cadoles" miniatures qu'il vend lors de fêtes comme celle de la pomme où je l'avais rencontré l'an dernier, certains visiteurs ont pu en acquérir pour un prix fort modeste !
Voici Jean-Marie Déchaud avec sa ferme miniature et ses cadoles, à la Fête de la pomme 2015 à Laignes :
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Par Christaldesaintmarc le 13 Août 2016 à 06:00
Le Mardi-Découvertes du 9 août, proposé par l'OTPC, nous a conduits à "l'écurie du Soue" à Louesme, un très beau centre équestre châtillonnais, propre et soigné.
C'est la directrice et animatrice du centre équestre, Anne Finet, qui nous a accueillis avec une extrême gentillesse.
Anne nous a présenté les différentes parties de "l'écurie du Soue" , tout d'abord la "carrière" de 3600 m2, recouverte de sable de Fontainebleau. Pourquoi ce sable particulièrement ? Eh bien parce qu'il est naturel, fin, ni trop dur, ni trop souple et qu'il est perméable.
L'écurie du soue possède aussi un rond de longe, surface circulaire destinée au travail à la longe ou à une reprise de petits poneys.
Anne nous présente ensuite le manège utilisable toute l'année, même en été car il n'y fait pas trop chaud. Il a une surface de 1092m2.
Le bâtiment de l'accueil sera bientôt mis aux normes.
Du matériel de sellerie y est entreposé.
Puis nous nous dirigeons vers l'écurie où de beaux chevaux (il y en a 28 en tout) nous attendent dans leurs box.
Les chevaux et les visiteurs sont heureux de se rencontrer !
Il me semble que celui-ci se nomme Kango Rouge, il est particulièrement apprécié par les cavaliers.
Anne Finet enseigne l'équitation depuis 2005, elle prend les enfants de 5 à 15 ans pour des cours les mercredis et les samedis.
Les cours d'adultes se font en semaine.
Les chevaux sont nourris avec des repas fractionnés : croquettes, foin, paille.
Un cheval ne doit pas rester longtemps dans son box, sinon, nous dit Anne, car il pourrait souffrir de "coliques".
De toute façon les chevaux de l'écurie du Soue sont toujours dehors même en hiver, de grands prés sont à leur disposition.
C'est ainsi, nous dit-elle, qu'ils ne sont que rarement malades. Un vaccin et un vermifuge par an suffisent.
Plus loin nous allons voir les chevaux en pension, qui viennent et repartent dans ces vans.
La propriétaire de ce cheval câlin a protégé le bord de la porte d'une façon originale pour que son animal soit encore plus à l'aise !
Ces deux autres chevaux souffraient de l'attaque des mouches, leur propriétaire les a dotés de bandeaux transparents protège-mouches !
La protection est bien utile !
Ces chevaux, bien malins, se mettent "tête-bêche" pour chasser les mouches de l'autre avec leur queue !!
Derrière la barrière on voit les poneys qui sont eux aussi dehors toute l'année.
Le poney blanc est tout le temps en train de "chantonner", un hennissement doux bien agréable !!! c'est un cas bien amusant !
L'écurie du soue a reçu le label qualité pour ses enseignements.
Anne, que j'avais rencontrée plusieurs fois à la fête de l'automne, m'avait dit de venir voir le travail des enfants le mercredi ou le samedi. Je n'ai jamais eu le temps, mais cet hiver je promets de le faire...
Il y aura donc un autre article sur ce beau centre équestre, où chevaux et humains sont heureux de travailler ensemble !
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Par Christaldesaintmarc le 7 Août 2016 à 06:00
Créabois est une entreprise qui fabrique de très beaux jouets de bois que l'on peut acheter à l'Office du Tourisme du pays Châtillonnais et à l'exposition annuelle de l'Office du Tourisme d'Aignay le Duc.
Ici exposés en compagnie d'autres créations d'artisans châtillonnais.
Admirant ces beaux objets, j'avais envie depuis longtemps de visiter l'atelier de Créabois à Cessey (hameau de Jours les Baigneux).
Mon souhait a été réalisé lors du Mardi-Découvertes du 2 août, proposé par l'OTPC.
Madame Christelle Ferreira nous a reçu très aimablement et nous a expliqué pourquoi elle a créé son atelier. C'est lors d'un voyage dans le Jura, visitant une fabrique de jouets de bois qu'elle a eu la révélation de ce qu'elle voulait faire. Elle a donc acheté des plans, quelques jouets terminés et s'est lancée, il y a huit ans de cela, à réaliser elle-même ses propres créations.
Pour fabriquer des jouets et jeux de bois, il faut évidemment...du bois...mais pas n'importe lequel, c'est le hêtre qui convient le mieux.
L'entreprise achète des troncs de hêtres qu'il faut découper en planches de l'épaisseur voulue.
Christelle Ferreira et Arnaud Aubry son mari, nous ont conduits à l'endroit où le hêtre est scié. Pour avoir une scieuse d'une taille réduite, mais performante, tous deux se sont procuré une machine venue de Suède, la France n'en fabriquant pas de si petite taille.
Voici la scieuse suédoise, qui bien que petite, scie des troncs de six mètres de long !
et des planches déjà sciées.
Les troncs de hêtre achetés bruts ne sont pas secs, il faut donc sécher artificiellement les planches nouvellement sciées. Un séchage artificiel d'un mois équivaut à un séchage naturel de cinq ans !
Voici l'endroit où se passe le séchage.
Les planches sèches sont transportées à l'atelier où nous nous rendons.
C'est dans cet atelier qu'a lieu le chantournage...
Et ensuite la peinture et le vernissage des objets de bois.
Peinture et vernissage se font avec des produits agréés, absolument non dangereux pour les petits enfants.
Voici de merveilleuses réalisations...comme cet abécédaire...
ces puzzles...
Au dehors madame Ferreira nous a présenté de nouvelles créations qui ne sont pas encore en vente, car il faut qu'elles soient homologuées, comme ce tracteur et sa remorque, répliques de ceux de son mari !
Ou ces boîtes et sacs de bois d'une incroyable finesse !
Voici un jouet de bois absolument génial : ce cow-boy et son cheval descendent seuls la pente par à-coups, une petite merveille, quelle imagination !
Les jeunes gens présents ont joué aux puzzles...
Les plus grands aussi, mais avec des puzzles bien plus difficiles qui s'emboîtent par superposition !
Une autre jolie création sous forme de tableau...
Nous nous sommes rendus ensuite au magasin où sont présentées toutes les productions de l'atelier Créabois, des puzzles bien sûr...
Des jouets de bois :
mais aussi des reproductions de photographies sur mugs, doudous, coussins et....
des stylos en bois...
et des décorations absolument splendides pour le sapin de Noël...
Si vous voulez acheter de magnifiques créations de Créabois, vous pouvez en acquérir à l'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais rue Philandrier à Châtillon sur Seine, à l'Office du Tourisme d'Aignay le Duc en août, ou bien vous rendre à Cessey, à l'atelier, vous verrez ainsi toute la production.
Atelier CREABOIS
Hameau de Cessey
21450 Jours les Baigneux
Il faut téléphoner pour avoir un rendez vous, et vous repartirez avec de superbes créations uniques, qui feront le bonheur de tous, petits et grands !
Tel : 06 80 55 60 67
ou 03 80 96 58 48
ou par mail : ateliercreabois@orange.fr
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Par Christaldesaintmarc le 5 Août 2016 à 06:00
L'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais nous a proposé le mardi 2 août, la visite pittoresque du village de Fontaine en Duesmois, village qui possède beaucoup de maisons anciennes et de bâtiments originaux.
C'est un habitant de Fontaine en Duesmois, monsieur Michel Lallier, passionné d'histoire, qui nous a révélé les beautés de son village.
Il nous attendait sur le seuil de l'église Saint-Germain d'Auxerre, église riche de statues et de fresques qu'il nous a fait visiter.
L'église de Fontaine en Duesmois est célèbre pour sa superbe "Vierge de Miséricorde" du XVème siècle, qui a fait l'admiration de tous.
Dans le choeur de l'église en pleine restauration, subsistent des peintures murales très intéressantes.
Je ne vous montrerai pas aujourd'hui l'intérieur de cette église, cette dernière fera l'objet, plus tard, d'un article particulier.
La traditionnelle photo de groupe est cliquable.
Monsieur Lallier nous a ensuite conduits sur la si jolie place du village.
En passant, une ancienne boutique comme on n'en voit plus guère...
Nous passons devant un lavoir construit au XVIIIème siècle, précisément en 1781.
Nous arrivons près de la chapelle Saint-Nicolas qui date du XVIème siècle. Elle est couverte en "laves" comme le lavoir. Les deux bâtiments forment d'ailleurs un très bel ensemble architectural.
Michel Lallier nous révèle que cette chapelle fut construite sur un bassin captant l'eau de la source qui a donné son nom au village. Ceci pour éradiquer un culte païen qui datait des siècles anciens.
Nous avons pu y pénétrer...des fresques murales y sont encore visibles (mais pas suffisamment pour être photographiées !)
On entend le bruit de l'eau sous la chapelle :
Depuis le haut de la place, les deux bâtiments offrent une bien agréable perspective.
Au Moyen-Âge existait un château féodal, une "maison forte" que les seigneurs du lieu abandonnèrent et qui fut détruit au cours des ans.
Un joli petit manoir du XVIème siècle à un étage carré, subsiste au fond d'une cour.
L'eau de la fontaine alimente aussi une ravissante mare...
Monsieur Lallier nous a conduits ensuite, à travers les rues de Fontaine, vers un bâtiment original que personne n'aurait pensé voir là.
Ce très beau bâtiment, c'est une magnanerie, un lieu où l'on a tenté, au milieu du XIXème siècle, d'élever un papillon nommé "bombyx", dont le cocon donne de la soie...
L'élevage du ver à soie à Fontaine en Duesmois a été une faillite totale. En effet le bombyx, avant de faire son cocon, a besoin de dévorer de grandes quantités des feuilles d'un arbre du sud de la France, qui se nomme le mûrier. (à ne pas confondre avec la ronce qui donne des mûres !)
Le mûrier ne put s'acclimater à notre climat...et la magnanerie fut abandonnée.
Nous passons devant une petite maison couverte de laves. Il en reste si peu, elle méritait bien que je la photographie !
Au fond de la propriété, on découvre une ancienne tour qui flanquait les anciennes fortifications du XVème-XVIème siècles..
Le haut de cette tour avait été rasé, il ne restait qu'un sous-sol et une belle porte à moulure dorique en accolade.
Son propriétaire, le regretté Noël Pautre, a restauré la partie supérieure et en a fait un petit salon "où il ferait bon écrire ses mémoires" nous dit Jean, un des promeneurs !
On peut accéder au sous sol, des courageux y sont descendus...
Et en remontant, ils nous ont encouragés à y descendre ce que j'ai fait...
J'y ai découvert des meurtrières.
Pour terminer cette bien agréable visite, nous avons longé l'emplacement des anciennes fortifications et nous avons découvert notre tour, joliment recouverte de laves !
Du très beau travail, mais Noël Pautre en était coutumier c'était un artisan qui réussissait à la perfection la restauration des bâtiments anciens.
Après cette visite très intéressante où, le monde est petit, j'ai fait connaissance du maire de Fontaine en Duesmois, Denis Soyer qui est le neveu...d'Yvette, ma meilleure amie du temps de l'Ecole Normale ..., nous nous sommes rendus à Cessey, un hameau de Jours les Baigneux, où nous attendait l'atelier Créabois qui fabrique de ravissants jouets en bois.
Ce sera l'objet d'un prochain article.
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Par Christaldesaintmarc le 2 Août 2016 à 06:00
Après la visite de l'atelier de Dimitri Koulaguine à Bure les Templiers, les "Mardis-Découvertes" de l'Office du tourisme du pays Châtillonnais, nous ont conduits à la ferme du Conclois, située sur le territoire de la commune de Bure.
Depuis le début de l'année, deux agricultrices ont formé un G.A.E.C., à la ferme du Conclois, dans le but d'élever des brebis et ainsi de réaliser du fromage.
L'une de ces agricultrices, Sophie Vincent, nous a présenté son élevage ovin, composé de brebis Lacaune, métissées Manech. Au début, le troupeau a été composé de 17 femelles et de deux béliers. A terme il faudrait que le troupeau compte 50 brebis pour que la confection de fromage soit tout à fait rentable. Cela pourra aller assez vite, car une brebis a un agneau après 5 mois de gestation. Elle donne du lait pendant un mois et demi après la naissance.
Le jour où nous sommes allés voir les brebis dans la bergerie il faisait très chaud, aussi les bêtes cherchaient la fraîcheur contre les murs.
Lorsque les brebis ont été achetées à leur ancien propriétaire, elles avaient au cou une cloche. Sophie Vincent a laissé quelques brebis avec leur cloche, cela permet de les repérer lorsqu'elles sont au pâturage, et puis, ce son cristallin est bien charmant !
Sophie nous a expliqué comment se passait la traite des brebis...
Les brebis montent par la pente de gauche ....
et ont la tête maintenue par un système de bois.
Les brebis de la ferme du Conclois sont des brebis laitières, le but de la jeune bergère a donc été de faire du fromage de brebis : frais, en yaourts et en tomme de pâte pressée.
Pour faire des fromages dans des conditions parfaites, il faut avoir ...une fromagerie.
C'est donc Thibaut Salloignon, le compagnon de Sophie, qui s'est chargé de sa construction.
Le jeune couple est très écologique, aussi la production de lait a été désirée en label Bio. Et la construction de leur fromagerie a été réalisée avec des idées modernes et proches de la nature.
Au départ, dans cet endroit de la ferme, existaient des fondations anciennes qui n'avaient jamais été utilisées.
Ces fondations enterrées ont donc servi à construire la cave où s'affine le fromage de brebis. Au dessus de la cave, les murs ont été montés avec des bottes de paille réalisées à la ferme : isolation parfaite et coût minime !!
La cave possède un "puits canadien" qui permet d'y avoir une température constante. Son sol est recouvert de graviers arrosés régulièrement. On reproduit ainsi les caves de montagne si humides et si fraîches où nous allions chercher des tommes de brebis lors de nos séjours dans les Alpes !
Le chemin qui est visible en bas de la photo, permet de conduire directement le lait de la bergerie à la fromagerie proprement dite. Nous n'avons pas pu visiter cette dernière pour des questions d'hygiène, ce qui est parfaitement légitime.
On peut trouver actuellement les productions de la ferme du Conclois uniquement dans les marchés gourmands Châtillonnais de l'été, et dans des endroits proches de Bure les Templiers, à Recey sur Ource par exemple.
Lorsque les quantités de fromage deviendront plus importantes, nous les verrons sûrement au marché de Châtillon sur Seine.
Le GAEC du Conclois fabrique donc de la tomme de brebis au lait cru.
Les visiteurs ont pu apprécier, avec grand plaisir, ce fromage de brebis "From'Conclois", labellisé "Agriculture Biologique", produit tout à fait nouveau dans le Châtillonnais.
Dans le petit réfrigérateur se trouvent des yaourts de brebis et du fromage frais aux herbes, et sur la table, sous la cloche, la tomme de brebis.
Les visiteurs ont pu acheter ces fromages véritablement délicieux.
Sophie Vincent vend aussi des productions de cultivateurs bio de ses amis : de la farine et des lentilles :
Et pour terminer cette visite passionnante et...goûteuse, les visiteurs ont posé devant la bergerie pour la photo souvenir...(photo cliquable)
N B : et ce que Thibaut Salloignon, le concepteur de la fromagerie, ne nous a pas dit, c'est qu'il a une autre activité bien intéressante :
http://www.village.tm.fr/thibaut-le-bolide-velo
Alors pourquoi pas un autre "Mardi Découvertes" à la ferme du Conclois, cette fois côté mécanique ??
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Par Christaldesaintmarc le 30 Juillet 2016 à 06:11
L'Office du Tourisme du pays Châtillonnais avait donné rendez-vous, pour un "Mardi découvertes", aux amateurs de peintures, sculptures et eaux-fortes, chez un artiste exceptionnel : Dimitri Koulaguine qui réside à Bure les Templiers.
L'épouse de Dimitri Koulaguine a excusé l'absence involontaire de son mari, et nous a présenté l'artiste.
Dimitri Koulaguine est né à Cévérodvinsk (Russie) en 1977. Après 3 ans à l’université de Gertzine, il est entré à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Petersbourg en 1996. Durant ses six années d’étude dans l’atelier du professeur AA. Milnikov, il a acquis une spécialisation dans les techniques de la peinture monumentale, la mosaïque, la fresque et le vitrail. En 2003, il obtint son diplôme avec les félicitations du jury.
Depuis 2004, Dimitri Koulaguine vit en France , en Bourgogne .
En 2010 il a ouvert son Atelier-Galerie au centre ville de Dijon.
Les visiteurs ont été émerveillés par le talent de Dimitri Koulaguine en tant que sculpteur.
Voici la femme-oiseau :
Un rhinocéros...
Une tête impressionnante de sanglier...
Un sumo...
La femme-caméléon...
Un caméléon...
Les visiteurs ont aussi été subjugués par les peintures de Dimitri Koulaguine, très originales et souvent monumentales...
Sans doute un souvenir de sa Russie natale...
Mademoiselle Koulaguine nous a présenté une autre facette de l'art de son père : la réalisation d'eaux fortes.
Voici la presse où sont imprimées les estampes.
On utilise une plaque de cuivre, mais maintenant souvent de zinc.
Sur la plaque de métal préalablement recouverte d’un vernis à graver,
l’artiste dessine son motif à la pointe métallique.
La plaque est ensuite placée dans un bain d’acide qui « mord » les zones à découvert et laisse intactes les parties protégées par le vernis.
Après nettoyage du vernis, la plaque est encrée et mise sous presse.
Voici de très belles réalisations :
Certain(e)s ont essayé de graver la plaque de zinc.
Je connaissais déjà quelques peintures de Dimitri Koulaguine qui avait exposé en 2010 salle des Bénédictines avec d'autres artistes russes.
A cette occasion Jenry Camus l'avait photographié, avec son épouse :
Dimitri Koulaguine propose des stages de peinture...
Et des stages de gravure.
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Par Christaldesaintmarc le 22 Juillet 2016 à 06:00
Le" mardi découverte" du 12 juillet 2016, proposé par l'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais, nous a conduits, après la visite de la ciergerie Châtillonnaise, au Domaine Bouhélier, viticulteur à Chaumont le Bois.
C'est Paul Bouhélier, le fils des propriétaires Sylvain et Anne, qui nous a accueillis.
Mais son père Sylvain est venu nous saluer...
Nous ne sommes pas allés voir les vignes qui ont souffert de la gelée noire du printemps 2016...
Nous les avons vues de loin....
En route pour la cuverie...
Paul nous a expliqué comment se passe la vendange...
http://www.christaldesaintmarc.com/les-vendanges-chez-sylvain-bouhelier-a691504
J'ai déjà fait un article sur le pressage :
http://www.christaldesaintmarc.com/le-pressage-chez-sylvain-bouhelier-a694950
Le pressoir a été changé depuis !
Un petit clin d'oeil : Après l'écriture par Anne Bouhélier d'un livre sur les pressoirs Châtillonnais, la famille Bouhélier a restauré un ancien pressoir "Châtillonnais", il a retrouvé toute sa beauté !
Ce pressoir inventé par Lemonnier, qu'on appellera "le pressoir Châtillonnais" est un pressoir à engrenages métalliques qui est seulement manœuvré par deux hommes qui actionnent les manivelles.
Nous avons ensuite admiré les cuves en aluminium, plus faciles à nettoyer que les anciennes, nous a dit Paul.
Paul nous a ensuite expliqué ce qu'était le dépôt qui s'accumule à l'intérieur des bouteilles de crémant, comment empêcher qu'il se colle aux parois ( c'est le travail du remueur), et comment le viticulteur s'en débarrasse...
Voici les remueurs, qui remplacent le travail à la main des vignerons.
Nous voici dans la salle où chaque bouteille de crémant recevra un muselet, une coiffe et une étiquette.
De retour chez Sylvain Bouhélier, visite du très intéressant "Musée du vigneron"...
Et la visite se termina par la rituelle dégustation de plusieurs crus de crémant.
Le domaine Bouhélier a reçu une médaille d'or en 2016 pour son crémant qui est vraiment excellent !
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Par Christaldesaintmarc le 16 Juillet 2016 à 06:00
L'Office de Tourisme du Pays Châtillonnais propose en juillet et d'août des "Mardis Découvertes"
Le premier mardi découverte de la saison s'intitulait "Un moment chaleureux". C'était un retour au savoir-faire d'autrefois, avec la visite de la Ciergerie Châtillonnaise.
La propriétaire de la ciergerie, madame Isabelle Vilieyras, nous a reçus justement très chaleureusement, dans la partie de son établissement qui contient les cierges terminés, emballés, prêts à être expédiés, et la matière première nécessaire à leur confection.
La matière que l'on utilise à la Ciergerie Châtillonnaise, pour confectionner les cierges (bougies si l'on préfère), c'est la paraffine qui est reçue en plaques comme celles-ci :
Nous pénétrons ensuite dans l'atelier où nous remarquons le "parapluie" en dessous duquel travaille le maître-cirier, monsieur Didier Douangmala qui exerce depuis trente ans dans l'établissement, c'est dire qu'il connait son métier !
D'ailleurs madame Vilieyras lui fait toute confiance, elle gère l'entreprise, effectue les livraisons parfois lointaines ( dans toute la Bourgogne, en Franche-Comté, en Champagne-Ardenne) , et monsieur Douangmala s'occupe tout seul de la confection des cierges.....
Voici un cierge terminé.
La Ciergerie Châtillonnaise travaille en majeure partie avec les églises, les cathédrales, qui lui achètent les cierges que les fidèles font brûler par dévotion.
Pour faire un cierge, la matière première est bien sûr la paraffine, mais il faut également une mèche, qui est une tresse de fil de coton.
Chaque mèche est attachée sur un cadre métallique
Les mèches sont ensuite plongées dans une cuve qui contient de la paraffine. Celle-ci flotte sur de l'eau portée à 70°. La paraffine adhère à la mèche immédiatement.
(La partie de la cuve remplie d'eau chaude se trouve en sous-sol. Ce que nous voyons est la partie supérieure, entièrement remplie de paraffine fondue.)
Le cirier plonge chaque cadre métallique où sont attachées les mèches, dans la cuve, puis le ressort après quelques secondes, la paraffine entoure la mèche et le surplus s'égoutte très rapidement.
Le "parapluie" tourne pour amener le cadre métallique suivant. Il sera plongé dans la cuve et ainsi de suite...Il faudra plusieurs passages pour que le cierge acquière sa taille optimale.
Lorsque les six cadres ont été trempés, le cirier arrête le mouvement tournant et repère les imperfections qu'il corrige avec des ciseaux.
Le cirier s'assure que les cierges sont suffisamment trempés dans la paraffine, en les pesant. Ils sont encore mous, il va vite les remettre sur les cadres pour qu'ils durcissent.
Après le nettoyage des cierges avec les ciseaux, les morceaux durcis seront récupérés et remis à fondre dans la cuve, rien n'est perdu.
La ciergerie, Châtillonnaise fabrique en majeure partie des cierges de dévotion, ceux que l'on pique sur des pointes métalliques dans les églises. Mais elle confectionne également des gros cierges cylindriques pour les communions, pour la fête de Pâques par exemple... Ces gros cierges sont souvent décorés.
Voici le plus gros cierge qui a été réalisé !
Voici le second parapluie où les gros cierges sont fabriqués.
Il faut bien sûr de très nombreux trempages pour arriver à confectionner des cierges de ce diamètre !
Madame Vilieyras nous montre ici les cercles concentriques des différents dépôts de paraffine.
Lorsque les cierges sont "à point", le cirier les mesure et coupe l'extrémité inférieure.
Il faut ensuite percer la base pour qu'il puisse tenir droit sur les pointes des porte-cierges de l'église.
Il ne reste plus qu'à les emballer...
La Ciergerie Châtillonnaise fabrique des cierges, mais aussi des bougies pour les particuliers, les restaurants.
Certaines sont colorées et parfumées avec des produits naturels. Les bougies du commerce sont très souvent confectionnées avec des colorants et parfums de synthèse qui les rendent dangereuses.
Si vous voulez acheter des bougies de la Ciergerie Châtillonnaise, vous pouvez aller en chercher directement à l'établissement, 6 rue du Petit Versailles, si madame Vilieyras est en livraison, monsieur Douangmala est toujours là.
Et puis, si vous allez à l'église, pensez donc à la Ciergerie Châtillonnaise et faites brûler un cierge !
Ce fut une visite très intéressante, une véritable découverte pour beaucoup de Châtillonnais, de la ville et du territoire.
Merci à l'OTPC de nous avoir proposé cette cette passionnante sortie.
Après la visite de la Ciergerie, nous avons continué par une visite non moins passionnante, celle du domaine viticole Bouhélier à Chaumont le Bois...
L'article ce sera pour une prochaine fois...
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