•  L'église de Minot est sous le vocable de Saint-Pierre et Saint-Paul.

    L'église de Minot

    Un lourd porche de style toscan a été substitué à l'ancien à la fin du XVIIIème siècle.

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    Une corniche à modillons carrés court sous les toitures.

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    L'intérieur de l'église a gardé son style gothique primitif.

    La nef est sexpartite.

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    Au fond du chœur on peut admirer un très beau retable, fin du XVIIème siècle, exactement de 1692, en bois sculpté doré et peint.

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    La chapelle de gauche :

    L'église de Minot

    Dans la chapelle de droite, on admire une statue de Sainte Anne Renaissance en bois doré.

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    Cette superbe piscine a une colonnette centrale surmontée d'un trilobe et d'un trèfle évidé.

    L'église de Minot

    L'église de Minot

     Les deux colonnettes de chaque pile faible sont supprimées à mi-trajet.

    L'église de Minot

    De curieuses figures ornent la base des arcs....

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    Cette très belle Vierge en bois est une copie, l'originale ayant été malheureusement volée.

    L'église de Minot

    On remarque ce saint Abbé du XVème siècle :

    L'église de Minot

    et d'autres statues de chaque côté de la porte d'entrée :

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    L'église de Minot

    L'église de Minot

     


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  • Dans la famille Rude, il n'y eut pas que le génial sculpteur François Rude, dijonnais, auteur du "départ des Volontaires" de l'Arc de Triomphe de l'Etoile, et de bien autres œuvres montrées ici :

     http://www.christaldesaintmarc.com/francois-rude-sculpteur-dijonnais-a114234962

    Son épouse, Sophie Frémiet, fut, elle aussi, une artiste d'un grand talent, mais dans le domaine pictural.

     Buste de Sophie Rude par son neveu Paul Cabet :

    Sophie Rude, née Frémiet

    Sophie Frémiet naquit rue des Forges à Dijon le 16 juin 1797. Son père Louis Frémiet était contrôleur des impôts, sa mère, Sophie Monnier, était issue d'une famille d'artistes. D'ailleurs le grand-père maternel de Sophie, le graveur Louis-Gabriel Monnier, fut le premier conservateur du musée des Beaux-Arts de Dijon.

    La jeune fille reçut des cours d' Anatole Devosge, fondateur de l'école de dessin de Dijon. Anatole était un ancien élève de Jacques-Louis David, dont il transmit à Sophie le style néoclassique .

    Louis Frémiet prit sous sa protection un jeune inconnu, François Rude, élève de François Devosge.

    Après la chute du Premier Empire et le retour des Bourbon en 1815, la famille Frémiet, comme nombre de bonapartistes, quitta la France pour s'installer à Bruxelles, du Royaume uni des Pays-Bas nouvellement créé. Sophie poursuivit ses études artistiques sous la férule d'un autre exilé, maître de son premier professeur, Jacques-Louis David. Elle exécuta notamment des copies d'après le maître tout en exposant ses propres œuvres à Bruxelles en 1818 et Anvers.

    Le 25 juillet 1821, Sophie épousa l'ancien protégé de son père, le sculpteur François Rude.

    Portrait de François Rude par son épouse Sophie :

    Sophie Rude, née Frémiet

    Le couple n'eut qu'un seul enfant, Amédée, mort en bas âge.

    Sophie était à cette époque très appréciée, elle obtenait de nombreuses commandes, notamment pour l'ancien palais royal de Tervueren. Elle travaillait dans un style néo-classique, tirant principalement ses sujets de la mythologie, même si elle produisait également un petit nombre d'œuvres d'inspiration religieuse et des portraits.

    "Ariane abandonnée sur l'île de Naxos" :

    Sophie Rude, née Frémiet

    Ce portrait présumé de Catherine Frémiet pourrait être celui de la grand-tante paternelle de l'artiste.

    Sophie Rude, née Frémiet

    "Portrait de Paul-Emile Villeneuve", alors étudiant en médecine. Il deviendra le directeur de l'asile d'aliénés de Dijon.

    Sophie Rude, née Frémiet

    En 1826, la famille Rude vint s'installer à Paris et tous deux ouvrirent un atelier rue d’Enfer pour enseigner leur art respectif.

    Sophie entama une nouvelle carrière de peintre historique.

    "La Duchesse de Bourgogne arrêtée aux portes de Bruges", vers 1840, présenté au salon de 1841 et acquis par le musée de Dijon en 1849 :

    Sophie Rude, née Frémiet, fut un peintre de grand talent

    Elle servit de modèle à son époux, notamment pour la célèbre statue la Marseillaise sur un des quatre piédroits de l'Arc de triomphe de l'Étoile.

    Sophie Rude, née Frémiet

     Après la mort de son mari en 1855, Sophie se consacra à exposer et faire connaître l'œuvre de celui-ci.

    En 1839 le couple adopta Martine, nièce orpheline de Sophie, qui posa pour plusieurs de leurs œuvres, elle fut la future épouse de leur neveu Paul Cabet.

    Sophie Rude décéda à Paris le 4 décembre 1867.

     (Les peintures proviennent du Musée des Beaux Arts de Dijon, la copie de "la Marseillaise" se trouve au musée Rude de Dijon)

    Une très belle exposition réunissant les œuvres de François et de Sophie Rude a eu lieu à Dijon en 2012-2013, cliquer sur ce lien pour en voir les détails :

    Exposition François et Sophie Rude

     


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  • Les cartes de Marmont

    Une très belle expositions nous montrant les cartes et plans de campagne du Maréchal Marmont a eu lieu dernièrement au Musée du Pays Châtillonnais Trésor de Vix.

    On pouvait y voir des cartes et des plans issus de la collection d’Auguste-Frédéric-Louis Viesse de Marmont (1774 – 1852), conservée aux archives municipales de la Ville de Châtillon-sur-Seine. Ce fonds exceptionnel n’est d’ordinaire accessible qu’aux seuls chercheurs.

    Histoire de la cartographie et vie du maréchal sont les deux fils rouges de cette exposition. Marmont conserva les cartes de reconnaissance géographique de zones stratégiques (littoral, montagnes…), celles de positions des armées lors des différents épisodes de l’épopée napoléonienne ou bien encore des plans d’architecture militaire, batteries et forts, qu’il fit édifier. Son intérêt pour l’art cartographique ne s’arrête pas là, puisqu’il possédait les jalons de l’histoire des cartes que constituent la carte de Cassini ou celle des chasses du roi. Enfin, la curiosité intellectuelle qui préside à la réalisation des cartes d’exploration de contrées lointaines ne lui était pas inconnue, ce qui mènera le visiteur de l’Afrique à l’Asie en passant par l’Amérique.

    L'éclairage violent empêchait de photographier de façon satisfaisante ces documents très intéressants, c'est dommage...

    Les cartes et plans de campagne du Méréchal Marmont

    Les cartes et plans de campagne du Méréchal Marmont

    Carte dite de Cassini :

    Les cartes et plans de campagne du Méréchal Marmont

    Carte physique et politique de la Syrie pour servir à l'histoire des conquêtes du Général Bonaparte en Orient :

    Les cartes et plans de campagne du Méréchal Marmont

    Plan de Buthrinto où je propose l'établissement du camp destiné à agir contre Corfou :

    Les cartes et plans de campagne du Méréchal Marmont

    Carte des chasses des environs de Versailles :

    Les cartes et plans de campagne du Méréchal Marmont

    Dessin de la Pyramide d'Austerlitz construite en terre par les soldats napoléoniens à Woudenberg aux Pays-Bas. Marmont fit placer un obélisque en bois de 13 mètres de hauteur à son sommet.

    Les cartes et plans de campagne du Méréchal Marmont

    Les cartes et plans de campagne du Méréchal Marmont


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  •  D'autres magnifiques photos d'oiseaux réalisées par Jean-Pierre Gurga (cliquables)

    D'autres très belles photos d'oiseaux par Jean-Pierre Gurga...

    D'autres très belles photos d'oiseaux par Jean-Pierre Gurga...

    D'autres très belles photos d'oiseaux par Jean-Pierre Gurga...

    D'autres très belles photos d'oiseaux par Jean-Pierre Gurga...

    D'autres très belles photos d'oiseaux par Jean-Pierre Gurga...

    D'autres très belles photos d'oiseaux par Jean-Pierre Gurga...

    D'autres très belles photos d'oiseaux par Jean-Pierre Gurga...

    D'autres très belles photos d'oiseaux par Jean-Pierre Gurga...

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    D'autres très belles photos d'oiseaux par Jean-Pierre Gurga...

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    D'autres très belles photos d'oiseaux par Jean-Pierre Gurga...

    D'autres très belles photos d'oiseaux par Jean-Pierre Gurga...

     


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  • Voici encore deux adorables petits lurons qui vivent  dans le jardin de Christian Labeaune, le vrai paradis des animaux !

    A la mangeoire les oiseaux gaspillent, les deux coquins récupèrent...


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  •  L'église Notre-Dame de Dijon est un chef d'œuvre de l'art gothique bourguignon.

    Elle fut construite dans le second quart du XIIIème siècle.

    L'église Notre Dame de Dijon

    La façade de cette église est unique en son genre, difficile à photographier faute de perspective.

    L'église Notre Dame de Dijon

    Sur la façade, devant le mur, s'élèvent deux étages d'élégantes arcatures encadrées de gargouilles, dont la plupart ont été restaurées en 1881.

    L'église Notre Dame de Dijon

    Ce sont de fausses gargouilles, l'eau n'y pénétrant pas.

    L'église Notre Dame de Dijon

    Une tête de diable se trouve sur la façade.

    L'église Notre Dame de Dijon

    Au dessus de la façade, s'élève l'horloge de Jacquemart. En 1383, Philippe le Hardi décapita le beffroi de Courtrai et le ramena à Dijon. Il n'y avait qu'un automate, le Jacquemart, pour frapper la cloche, ce n'est qu'au cours des siècles derniers qu'on ajouta les trois autres, sa femme Jacqueline et ses deux enfants Jacquelinet et Jacquelinette.

    L'église Notre Dame de Dijon

    L'église Notre Dame de Dijon

    L'église Notre Dame de Dijon

    Les trois portails ont été malheureusement martelés à la Révolution.

    L'église Notre Dame de Dijon

    Mais il reste ce charmant petit ange qui soutient l'architrave du portail gauche....

    L'église Notre Dame de Dijon

    L'église Notre-Dame est longue de 47,50 mètres,elle est donc de dimensions modestes, et pourtant elle donne l'impression d'un édifice majestueux. Les voûtes s'élèvent à 18,30mètres.

    L'église Notre Dame de Dijon

    Le chœur possède une abside à cinq pans et quatre étages : un soubassement orné d'arcades tréflées aveugles, puis un niveau de fenêtres en lancettes, puis un triforium, percé au XVII ème siècle de sept grands oculi, et un dernier niveau de fenêtres hautes.

    L'église Notre Dame de Dijon

    L'église Notre Dame de Dijon

    L'église Notre Dame de Dijon

    Une fresque murale représentant le Calvaire subsiste dans le croisillon nord.

    L'église Notre Dame de Dijon

    La rose du croisillon nord représente la Création du monde, elle est l'œuvre d'Edouard Didron

    L'église Notre Dame de Dijon

    L'église Notre Dame de Dijon

    Un curieux vitrail en grisaille, de Didron, également.

    L'église Notre Dame de Dijon

    La rose du croisillon sud, toujours de Didron, représente le Jugement Dnier

    L'église Notre Dame de Dijon

    L'église Notre Dame de Dijon

    La chapelle absidiale nord est celle de Notre-Dame de Bon-Espoir.

    L'église Notre Dame de Dijon

    L'église Notre Dame de Dijon

    On a longtemps cru que cette Vierge en bois, du XIème ou XIIème siècle, vénérée des dijonnais, était une Vierge Noire, il n'en est rien. Au XVIe ou au XVIIe siècle, la statue fut peinte en noir, pour une raison inconnue. En 1945, cette couche de peinture fut retirée, révélant la polychromie d'origine.

    L'église Notre Dame de Dijon

    L'église Notre Dame de Dijon

    Un premier orgue existait sur la tribune dès le XVIe siècle. Jean-Philippe Rameau  joua sur cet instrument de 1709 à 1713. En 1874, la restauration de la tribune nécessita le démontage de l'orgue. Un nouvel instrument fut construit en 1893 et inauguré en 1895. Sa partie mécanique et sonore, réalisée par le facteur dijonnais d'origine belge Jean-Baptiste Ghys, est installée dans un buffet néogothique.

    L'église Notre Dame de Dijon

    La tapisserie Terribilis représente la Vierge protégeant les habitants de Dijon.

    On attribue à Notre-Dame de Bon-Espoir plusieurs miracles. En septembre 1513 les armées suisses assiégeaient et bombardaient Dijon, dont la situation semblait désespérée. Le 11 septembre des Dijonnais firent, dans le quartier de Notre-Dame, une procession au cours de laquelle ils portèrent la statue de la Vierge. Deux jours plus tard,  les Suisses levèrent le camp de manière inattendue. Les Dijonnais virent dans cette libération l'intervention de la Vierge. Une tapisserie fut tissée vers 1515 pour commémorer l'événement. Elle orna Notre-Dame jusqu'à la Révolution, époque à laquelle elle fut vendue. Le maire de Dijon la racheta en 1803 et la déposa à l'hôtel de ville, d'où elle passa au  musée des Beaux Arts de Dijon

    En septembre 1944, Dijon était occupé par l'armée allemande, qui semblait vouloir résister à l'avancée des troupes françaises. Le 10 septembre, lors d'une cérémonie à Notre-Dame, l'évêque de Dijon demanda publiquement à Notre-Dame de Bon-Espoir de protéger la ville des ravages redoutés. Dans la nuit du 10 au 11 septembre, les Allemands quittèrent Dijon, et les Français y entrèrent le 11, jour anniversaire de la procession de 1513. À nouveau, les croyants y virent un miracle. À l'initiative de particuliers dijonnais, une tapisserie évoquant les deux délivrances de 1513 et de 1944 fut commandée à Dom Robert. Confectionnée de 1946 à 1950 à la manufacture des Gobelins, elle prit place en 1950 à Notre-Dame, où elle est actuellement exposée sous l'orgue.

    L'église Notre Dame de Dijon

    Au revers du trumeau du portail central est sculptée une tête de démon percée aux commissures des lèvres de deux trous qui servaient de gâche aux anciens verrous des deux vantaux de la porte. Ce diable, un anneau entre les dents signifie que le mal  reste enchaîné à l'entrée de l'église.

    L'église Notre Dame de Dijon

    La nef est divisé en trois étages: arcades, triforium, hautes fenêtres.

    L'église Notre Dame de Dijon

    Les piliers cylindriques sont à crochets.

    L'église Notre Dame de Dijon

    Dans la rue de la Chouette, voie piétonne qui longe le côté nord de l'église et le chevet, une pierre d'une chapelle de Notre-Dame porte une marque singulière. À l'angle d'un contrefort d'une chapelle est sculpté un oiseau que les Dijonnais appellent la chouette. Sa signification est inconnue. Pour certains, la chouette pourrait être une signature laissée là par un tailleur de pierre.

    On dit qu'il faut la caresser de la main gauche, car elle porte bonheur.

    L'église Notre Dame de Dijon

    Cette chouette n'est pas l'originale, un vandale l'ayant cassée à coups de marteau il y a quelques années. Heureusement un moulage en avait été fait, ce qui a permis de la restaurer.

    L'église Notre Dame de Dijon


     


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