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Dans le cadre des manifestations du 9ème centenaire de la fondation de l'abbaye de Clairvaux, deux audiovisuels relatifs aux :
- Cisterciens, spiritualité, architecture, enluminures
- Granges claravaliennes et frères convers
réalisés par Jean & Sophie Ponsignon, seront projetés
le jeudi 26 mars à 16 heures et 20 h 30
à la salle des conférences de la mairie de Châtillon.
Entrée libre.
De Molesme à Cîteaux, et de la fondation de Cîteaux à nos jours : les Cisterciens : spiritualité, architecture, économie.
Le neuvième centenaire de la fondation de l'abbaye de Cîteaux fait ressortir l'importance qu'a eu l'Ordre des cisterciens au fil des siècles : réformateurs au sein de leur Eglise, citoyens d'Europe plusieurs siècles avant les débats des deux dernières décennies, bâtisseurs d'économies à la fois intégrées et multinationales.
Le montage audiovisuel proposé nous fait suivre, en 1098, les précurseurs accompagnant Robert de Molesmes jusqu'aux forêts de Cîteaux. Nous vivrons les péripéties de la fondation, la succession rapide des pères abbés Etienne Harding et Albéric, la trajectoire fulgurante de Bernard de Clairvaux, et l'extension rapide de l'Ordre qui, moins d'un siècle après sa fondation, ne compte pas moins de 800 abbayes filles dans toute l'Europe.
Nous découvrirons que chez les Cisterciens, l'efficacité d'une abbaye vient de ce que Dieu et l'homme ne sont pas rivaux, et que progrès spirituel et progrès temporel, loin de se nuire, concourent ensemble au rayonnement de l'Ordre, dont le maître mot pourrait être l'efficacité. Ils ont l'éternité devant eux, mais ils avancent vite, creusant des canaux, domestiquant la force hydraulique, inventant des architectures fonctionnelles, donnant un important essor à l'art de l'enluminure, "démocratisant" le livre (un pour chaque moine) à une époque où un livre valait le coût d'une voiture de nos jours, rénovant les techniques de la sidérurgie, et pratiquant l'agriculture extensive à travers le système des "granges" (vastes entrepôts aux dimensions de cathédrales).
Vous constaterez l'influence de la révolution qui, disséminant les moines, va les conduire jusqu'en Russie, pendant qu'un anglais original et précurseur s'efforce, voici un peu plus d'un siècle avant Disney de transformer Cîteaux en parc de loisirs et d'attractions. Mais heureusement, voici les moines qui reprennent possession des lieux en 1898.
Des convers et des granges, pourquoi et comment ?
Les Cisterciens avaient décidé d’observer fidèlement la règle bénédictine en ses deux points fondamentaux : oraison et travail dans un système autarcique ; par vertu de pauvreté ils ne devaient rien posséder personnellement, mais la communauté pouvait accepter des domaines, ériger des granges, pratiquer le travail manuel. C’est Etienne Harding qui posa les fondements de l’économie cistercienne en circuit fermé, et qui aurait décidé d’admettre des convers.
En principe, la construction des granges se justifiait, quand le temps de trajet pour aller exploiter les terres depuis le monastère, prenait plusieurs heures. La plupart se situaient en fait de 5 à 25 kilomètres du monastère. Chacune exploitait une superficie comprise entre quelque dizaines et deux cents hectares. Clairvaux comptait une trentaine de granges. La première de toutes les granges claravaliennes et sans doute aussi la première cistercienne, Fraville est à 5 kilomètres. La plupart des granges sont à moins de 20 km ; mais la plus éloignée Marsal est située à 153 km.
Qui étaient les convers ? Ce sont le plus souvent des paysans attirés par le gîte, le couvert et la protection contre les famines et les pillards. Mais à cette époque, l’essor démographique était plus rapide que l’expansion du territoire cultivé ; aussi trouve-t’on quelques cadets de famille et des célibataires, attirés par la vie monastique et se sentant sanctifiés par la proximité des moines. De ce fait, ils entrent en religion en tant que paysans pour accomplir les gros travaux des champs. A partir de 1188, le Chapitre interdit aux chevaliers de se faire convers.
Il semble que les premiers convers apparaissent vers 1120. Ils vivent alors comme des laïcs célibataires, conviés aux offices du matin et du soir. L’activité économique des moines fut intense pendant le premier siècle de l’ordre. Elle s’explique par l’organisation rationnelle et le sérieux avec laquelle elle fut conduite et la richesse qui en découla n’était que la conséquence normale de la mise en valeur intelligente de toutes les ressources du domaine monastique.
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C'est sous un beau soleil que cette année 2015, le défilé du Tape-Chaudron a parcouru les rues de Châtillon sur Seine...
Des chars colorés, de très beaux costumes, une musique entraînante, ce fut une magnifique après-midi...dommage que les chaudrons-tambours aient été si peu nombreux, vont ils permettre tout de même au printemps d'arriver ??
Le "mécanophone" était en tête du défilé.
Le char des jeunes agriculteurs du canton de Montigny sur Aube-Châtillon sur Seine-Laignes...
La gym de Brion sur Ource...
Le char de Massingy ...
Le groupe de Gugga, masques de cigognes...
Les Wagges...
La Maison de la Douix...
Le char de Villiers le Duc...
L'Association des Paralysés de France 21...
La MJC Lucie Aubrac et le foyer Coallia...
Les danseurs de Salsa de la MJC Lucie Aubrac...
Quelques tambours-chaudrons, frappés pour appeler l'arrivée du printemps....
Le réveil en folie ...
La Lyre...
Les Assistantes Maternelles de la Capucine et des Petits Loups...
et des parents aussi...
La Maison de la Charme...
Le groupe Radio Kaizman...
Le char de Chaumont le Bois...
Le char du Comité du Tape Chaudron...
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Parallèlement au Tape-Chaudrons, avait lieu sur le Cours l'Abbé la Fête du Crémant..
Dix-sept viticulteurs étaient présents.
Yannick Fanet, complètement transformé , animait la fête du Crémant et le tape-chaudron !!
On pouvait se restaurer avec de délicieuses gaufres...
s'approvisionner en confetti...
déguster des saucissons...
ou de la barbe à papa !
Et le manège faisait la joie des petits...
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Comme tous les ans, la Municipalité de Châtillon sur Seine offre un après-midi récréatif aux séniors de la ville.
Hubert Brigand , Maire de la ville, s'est réjoui de la présence de deux cents personnes venues partager un joli moment de convivialité, et leur a souhaité une belle après-midi.
Un très beau spectacle a été offert aux spectateurs, intitulé "Paris connaît la chanson" interprété par le groupe musical Névada.
Cette sorte de comédie musicale a été emmenée par une jeune provinciale venue découvrir Paris, peut-être était ce une châtillonnaise ??, sa robe ne venait-elle pas de chez Gueidan ?
Ce fut pour elle la découverte des grands cabarets parisiens...
Un rappel de notre Révolution française avec Gavroche....
Mireille Mathieu, se matérialisa devant nous, grâce à un superbe "travesti" qui interpréta "Paris en colère".
Un French Cancan endiablé ravit les spectateurs...
Un florilège de chansons sur Paris suivit, des œuvres d'auteurs chevronnés : Jacques Brel, Francis Lemarque, Jacques Dutronc, Joe Dassin, Léo Ferré, Serge Gainsbourg...mais aussi de petits nouveaux comme Mathieu Chedid, Thomas Dutronc.
La grande Zoa fut dévorée par son boa...
Mistinguett et ses belles gambettes...
Nous avons assisté à une très belle évocation de la Môme Piaf chantant "Les amants d'un jour"...
et l'accordéoniste...
"Comme ils disent" de Charles Aznavour nous permit de voir le travesti revenir à la vie de tous les jours après démaquillage...
Un final tout en beauté enthousiasma le public.
Camille, le travesti :
Les applaudissements furent nombreux, tant le spectacle était réussi ! Bravo à cette troupe talentueuse qui a fait passer un délicieux moment à tous...
Il ne faut pas oublier le chef d'orchestre au synthé...
Et les techniciens lumière...
Un petit retour en arrière quand les spectateurs arrivaient...
Le goûter fut apprécié de tous...
Merci aux animateurs de la Maison de la Charme...
Et de la Douix pour leur accompagnement chaleureux des résidents ...
Merci aux dévoués Conseillers Municipaux pour leur distribution souriante de boissons et de gâteaux...
Hubert Brigand s'est entretenu avec chacun de ses invités.
Pierre Magès a réalisé une vidéo du spectacle, merci aussi à lui.
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Mes petites contributions au neuf centième anniversaire de la fondation de l'abbaye de Clairvaux par saint Bernard (1115) seront ces quelques évocations du saint qui passa sa jeunesse dans notre ville.
Au Musée des Beaux Arts de Dijon, j'ai pu admirer ce superbe retable provenant de l'abbaye de Clairvaux
Saint Bernard porte son abbaye :
et cette coupe dite de saint Bernard :
Toujours au Musée des Beaux Arts de Dijon, cette peinture de saint Bernard écrivant :
Au Musée d'Art Sacré de Dijon, on peut découvrir une armoire contenant des reliques du saint :
Et à Châtillon, cette belle statue en bois qui domine les cloîtres de l'école Saint-Bernard, (anciennement "les Feuillants" construits à l'emplacement de sa maison à Châtillon sur Seine) . Le saint y porte, là aussi, la maquette de l'abbaye de Clairvaux :
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