• Visitant le Musée de Vauluisant à Troyes, j'ai découvert ce fauteuil qui, selon la tradition, "aurait" appartenu à la Bienheureuse Aleth de Montbard, mère de saint Bernard ! Rien n'est moins sûr, mais, en tout cas, c'est un très beau meuble...

    Le fauteuil, dit d'Aleth de Montbard, au musée de Vauluisant à Troyes...

    Le fauteuil, dit d'Aleth de Montbard, au musée de Vauluisant à Troyes...


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  •  Mercredi 18 novembre une sympathique réunion s'est tenue au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix, en présence de madame Félicie Fougère Conservatrice, de Jérémie Brigand, Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais (C.C.P.C.), d'Eric Dudouet et Nicolas Schmit, adjoints à la C.C.P.C., de madame Patricia Fourrier, secrétaire générale des Services  et...de Fatiha Zerrari.

    Une sympathique remise de médaille au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix...

    Ce soir là, Fatiha Zerrari a reçu la Médaille d'Honneur de Vermeil pour trente années de services, décernée par monsieur Eric Delzant, Préfet de Bourgogne et du Département de la Côte d'Or.

    Jérémie Brigand, président de la C.C.P.C. a retracé la carrière de Fatiha qui a commencé en qualité d'agent polyvalent à la Ville de Châtillon sur Seine, particulièrement dans les écoles, comme celle de "Francis Carco", et quelquefois à la maternelle  "Louis Cailletet" où j'ai eu le grand plaisir de la côtoyer. Toujours très souriante, très douce avec les enfants, je garde un excellent souvenir de Fatiha que j'ai eu la joie, plus tard, de retrouver à l'accueil du Musée de Châtillon sur Seine, alors dans la Maison Philandrier.

    Elle est en effet entrée à l'ancien Musée en 1996 et a été titularisée en qualité d'Agent du Patrimoine 2ème classe en 2000.

    Le Musée a ensuite déménagé dans l'ancienne abbaye Notre-Dame pour devenir le Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix, géré par la C.C.P.C.. En 2010 , Fatiha a acquis le statut d'Adjointe du Patrimoine 1ère classe, après sa brillante réussite à un examen professionnel.

    Fatiha est maintenant responsable de la boutique et de la billetterie du Musée, c'est elle qui accueille, avec un grand sourire, les visiteurs.

    Une sympathique remise de médaille au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix...

    Madame Félicie Fougère, Conservatrice, a été reçue, lors de sa première visite au Musée du Pays Châtillonnais,  par le grand sourire de Fatiha, alors que personne ne savait qui elle était, et qu'elle allait remplacer monsieur Coudrot... Une excellente impression qui s'est poursuivie par la suite, madame Fougère a donc dit son plaisir de travailler avec Fatiha, maintenant Agent du Patrimoine 1ère classe (à dater de l'année 2010).

    Une sympathique remise de médaille au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix...

    Jérémie Brigand a agrafé la médaille de Vermeil, médaille d'Honneur Régionale, Départementale et Communale...

    Une sympathique remise de médaille au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix...

    et a remis à Fatiha Zerrari le diplôme signé par Eric Delzant, Préfet de Bourgogne et du Département de la Côte d'Or.

    Une sympathique remise de médaille au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix...

    Une sympathique remise de médaille au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix...

    Eric Dudouet, Nicolas Schmit  et Patricia Fourrier ont chaleureusement félicité Fatiha Zerrari pour cette belle reconnaissance de ses mérites.

    Une sympathique remise de médaille au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix...

    Une sympathique remise de médaille au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix...

    Une sympathique remise de médaille au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix...

    Venez donc visiter notre beau Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix, mais aussi vous procurer, pour les fêtes par exemple, de bien beaux objets (je les montrerai bientôt) que recèle la boutique...et vous serez reçus avec le sourire éclatant de la nouvelle médaillée !


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  • " Clairvaux, l'aventure cistercienne" la magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes, vient de se terminer...

    "Clairvaux, l'aventure Cistercienne", c'était l'exposition à ne pas manquer en cette année 2015, à l'Hôtel-Dieu de Troyes.

    Cette magnifique, et extrêmement  riche, exposition commémorait le 900ème anniversaire de la fondation de l'abbaye de Clairvaux par saint Bernard. Elle a été organisée par la Direction des Archives et du Patrimoine du Département de l'Aube.

    Elle nous expliquait, avec des panneaux et des documents, l'histoire des abbayes cisterciennes de Citeaux et de Clairvaux, mais nous présentait aussi des incunables extraordinaires que nous ne reverrons jamais plus, groupés en un seul endroit.

    Je ferai plusieurs articles sur cette exposition : l'histoire de Citeaux et de Clairvaux aujourd'hui, puis la présentation des incunables et enfin les portraits de huit abbés qui ont succédé à Bernard à la tête de l'abbaye, ainsi que ceux de quelques moines devenus célèbres.

    Voici la superbe entrée de l'Hôtel-Dieu de Troyes :

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes, vient de se terminer...

    Une belle présentation à l'entrée de l'exposition...A gauche la fondation de Citeaux...

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    A droite la fondation de Clairvaux ...

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    J'ai photographié les panneaux documentaires de l'exposition, mais, publiés, ils auraient été assez difficiles à lire sur le blog. J'ai donc préféré les recopier.

    Robert de Molesme et la fondation de l'abbaye de Citeaux.

    Robert de molesme, né en 1028 dans une famille noble de Champagne, est successivement prieur de Montier la Celle à Troyes, puis abbé de Saint-Michel à Tonnerre.

    Il prend la tête en 1075 du nouveau monastère de Molesme, près de Châtilllon sur Seine, où se trouvaient d'anciens ermites. Rapidement la nouvelle communauté doit faire face aux tensions entre partisans du modèle clunisien et ceux qui, à l'image de Robert et de son prieur Etienne Harding, souhaitent revenir à l'observance stricte de la règle de saint Benoît.Robert quitte Molesme en 1098 et s'installe avec quelques frères sur des terres données par le Vicomte de Beaune et le Duc de Bourgogne, à Citeaux, au sud de Dijon.

    Le départ de leur abbé scandalise les moines de Molesme, ils lui intentent un procès que tranche le pape Pascal II : Citeaux reste un monastère, mais Robert doit revenir à Molesme.

    C'est Etienne Harding, abbé de 1109 à 1133, qui définira les orientations fondamentales du nouveau monastère : vie cénobitique stricte, ascèse alimentaire très rude et dépouillement architectural.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (crosse dite de Robert de Molesme, musée de Dijon)

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    L'ordre Cistercien , règlements et organisation

    La fidélité à la règle de saint Benoît constitue le principe fondateur de la vie des moines.

    L'ordre est d'abord une fédération d'abbayes-mères et d'abbayes-filles, soit par filiation directe, soit par rattachement.

    Chaque communauté élit librement son abbé qui en assure l'administration temporelle et spirituelle. L'abbé de l'abbaye-mère, doit en théorie  visiter une fois par an ses abbayes-filles.

    Un chapitre général se tient mi-septembre, il réunit l'ensemble des abbés à Citeaux, c'est le chapitre général, présidé par l'abbé de Citeaux, assisté de ceux de La Ferté, Pontigny, Clairvaux et Morimond.

    Ce chapitre dénonce les fautes des abbés, règle les disputes, intervient en faveur des abbayes en difficulté et formule des statuts auxquels tous les monastères doivent se conformer.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (Giudeppe Passeri : l'entrée de saint Bernard à Citeaux)

    L'enfance de Bernard et son entrée à Citeaux

    Bernard naquit en 1090 dans une famille de la noblesse bourguignonne. Tescelin le Sor, son père, est un chevalier de l'entourage du Duc de Bourgogne, il détient des biens autour de Châtillon sur Seine, de Dijon, et au sud de Bar sur Aube.

    De plus haute origine, sa mère Aleth est la fille du puissant seigneur de Montbard, apparenté aux comtes de Bar sur Seine, de Tonnerre et d'autres importants lignages. Le futur abbé saura faire usage de ce vaste réseau familial lors de son implantation à Clairvaux.

    Troisième enfant d'une fratrie de sept frères et une sœur, Bernard est destiné par sa mère, avec laquelle il entretient des liens affectifs très forts, à la vie cléricale

    Vers 1098, Bernard est confié aux chanoines séculiers de Saint-Vorles à Châtillon sur Seine dont il suit l'enseignement. Pendant sept à huit années il apprend la grammaire et la rhétorique, deux des disciplines littéraires fondamentales.

    Cette formation de qualité lui permet d'acquérir une excellente connaissance des Pères de l'Eglise et des auteurs de l'Antiquité.

    Ayant découvert sa vocation monastique vers 1110, il fait le choix de Citeaux où il entre en avril 1113, en compagnie d'une trentaine de compagnons dont quatre de ses frères.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (sceau du vicaire de la filiation de Clairvaux représentant le miracle de la Lactation et au bas les armes de Clairvaux, musée de Bruxelles)

    Les premières filles de Citeaux

    L'afflux ses vocations au nouveau monastère avait déjà commencé avant l'arrivée de Bernard en 1113. "Le nombre de frères était si grand que les choses nécessaires à leurs subsistances ne pouvaient suffire, ni le lieu dans lequel ils habitaient".

    Dès 1112, Etienne Harding se mit en quête d'un nouveau site, et, à la demande de l'évêque de Chalon, envoya une colonie fonder l'abbaye de La Ferté (17 mai 1113). L'année suivante, Etienne Harding présida à la fondation de Pontigny avec l'aide du Comte d'Auxerre. En 1115, une nouvelle colonie donna naissance à Clairvaux, et, peut-être une autre à Morimond, dans le même diocèse de Langres.

    Preuilly (Provinois), La Cour-Dieu (Orléanais),Bonnevaux (Dauphiné) et l'Aumône (Blésois) suivront bientôt .

    Lorsqu'Etienne Harding se retire en 1133, son abbaye compte déjà douze filles et l'Ordre une soixantaine d'établissements répartis en Champagne,en Bourgogne et en Franche-Comté, mais aussi dans les Alpes, en Allemagne, en Italie et en Angleterre.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    La fondation de Clairvaux

    Selon la tradition, ce fut le 25 juin 1115 qu'une colonie de douze moines venus de Citeaux et dirigés par Bernard, arriva dans un vallon étroit et boisé s'ouvrant sur la rive gauche de l'Aube, que les Cisterciens désigneront ensuite sous l'appellation allégorique de Val d'Absinthe. En réalité cette référence à un passage de l'Ancien Testament permettait d'insister sur la nature hostile et sauvage d'un lieu réunissant toutes les caractéristiques de retrait au désert, cher aux moines blancs. La terre, bientôt nommée "La Vallée Claire, Claravallis" est située dans le Comté de Champagne, à la limite nord du duché de Bourgogne et relève du diocèse de Langres.

    Elle avait été donnée à Etienne Harding par un cousin de Bernard, Josbert de la Ferté, vicomte de Dijon et sénéchal du Comte de Troyes.

    La fondation présente, en effet,tous les aspects d'une entreprise familiale, puisque figurent dans la colonie, quatre frères de Bernard (Guy, Gérard, André, Barthélémy), son oncle Gaudry de Touillon,et deux cousins Robert et Geoffroy de La Roche- Vanneau.

    Le domaine est composé du vallon, de terres en friches, de prés et de droits d'usage. Les premières donations principalement des aumônes en espèces, sont rares.

     Les débuts sont donc difficiles et les moines semblent avoir souffert de la pénurie générale durant l'hiver 1115-1116.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (crosse dite de saint Bernard, abbaye Notre-Dame de Bellefontaine, provenant du trésor de l'abbaye de Clairvaux, et coupe dite de saint Bernard du musée de Dijon)

    L'installation de la première communauté et le "Monasterium Vetus"

    Dès les jours qui suivirent l'installation de la colonie, seront érigées une petite église en bois et des cabanes provisoires.

    Ces premiers bâtiments furent rapidement remplacés par un monastère en pierre dont l'allure générale est connue par le plan et les vues cavalières de dom Milley (1708). Le vieux monastère "monaterium vetus" correspond à Clairvaux I (1115-1135). Il est composé d'une église, apparemment de plan carré,dans le prolongement de laquelle s'élève le bâtiment des moines. Ce dernier sur deux niveaux, comprend au rez-de-chaussée le réfectoire avec une cuisine, et le dortoir à l'étage. Deux cellules y ont été aménagées, l'une pour l'abbé, la seconde pour les hôtes de marque. les autres éléments n'ont pas laissé de traces, mais l'ensemble avait peut-être été complété d'un cloître, d'une salle capitulaire, d'un cellier, d'une infirmerie, d'un moulin (comme le demande la règle de saint Benoît) d'un four, d'un armorium pour les livres, ainsi que de granges, d'étables, d'ateliers, d'une maison des convers et de l'hôtellerie.

    La présence d'un moulin impliquerait enfin la réalisation de travaux hydrauliques canalisant les sources des environs.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (saint Bernard dans sa cellule, par Jean-Auguste Devillebichot)

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    Des ressources nombreuses et diversifiées

    Les terres constituaient l'essentiel du patrimoine foncier de l'abbaye, évalué vers 1330, à environ 25 000 hectares dont 4 000 hectares de terres labourables. Malgré la pauvreté des sols et la rudesse du climat, les terres furent rendues fertiles par l'assolement triennal que complètèrent les travaux d'irrigation et d'épandage. De cette activité céréalière témoignent quarante trois moulins et la distribution mensuelle, au XIIIème siècle, de 1 200 miches de pains aux pauvres.

    L'exploitation de 230 hectares de vignes permit à Clairvaux de produire chaque année 7 000 hectolitres de vin blanc de qualité, servi à la cour de France. Certains celliers comportaient jusqu'à vingt-sept pressoirs et l'abbaye aurait possédé une cuve de 500 tonneaux !

    Les 15 000 hectares de forêts furent exploités avec soin et servirent notamment à l'alimentation des forges. Un code forestier de 1372 prévoyant coupes régulières et régénération constitua l'un des premiers règlements domestiquant la forêt.

    Les troupeaux de l'abbaye, répartis sur 1 000 hectares de prés firent la réputation de l'abbaye. La "Vita prima" rapporte qu'en 1152, Bernard aurait fait venir dix buffles d'Italie qu'il voulait acclimater à Fontarce.

    Au XVème siècle, le troupeau ovin est estimé à 5 000 têtes et chaque grange produit entre 60 et 400 porcs.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    Ci-dessus le portrait de Pierre le Vénérable, abbé de Cluny,qui confirma l'exemption  accordée par son prédécesseur Pons à Bernard, abbé de Clairvaux et à ses frères et successeurs, des dîmes sur les produits de culture et d'élevage qui seront aux moines de Clairvaux dans la paroisse d'Arconville (1122-1126)

    Le réseau des granges

    L'immense patrimoine rassemblé par l'abbaye depuis sa fondation est à l'origine de sa puissance économique. Un dicton moderne ne dit-il pas "Partout où le vent vente, Clairvaux a rente".

    Le domaine était divisé en centres d'exploitation agricoles et industriels, granges, forges ou celliers, au nombre de vingt-huit à la fin du XIIIème siècle. Ces grosses fermes qui subsistent encore pour certaines (Outre-Aube,Beaumont, La Borde, Semoise) ne devaient  pas être éloignées d'une journée de marche du monastère selon les statuts de l'Ordre. Cette règle fut vite transgressée : la grange de Fenus se trouvait à 64 kms de l'abbaye, quant à celle de Marsal en Lorraine elle se situait à plus de 150 kms.

    Si la règle de Saint Benoît prévoit une répartition équitable des occupations monastiques entre prière et travail, le génie des cisterciens a été d'intégrer à leurs communautés des frères convers en charge de la mise en valeur du domaine en faire-valoir direct. Recrutés le plus souvent parmi les paysans (quelques nobles se glissaient parfois dans leurs rangs par souci d'humilité), les convers auraient été entre trois cents et cinq cents au milieu du XIIème siècle.

    Ils étaient organisés en équipes, l'une d'elles assumant les charges domestiques de l'abbaye, les autres se répartissant dans les granges par groupes de cinq à quinze sous l'autorité d'un "maître de grange" ou grangier.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (Plan terrier de la grange de Beaumont)

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (Plan du "Petit Clairvaux" à Dijon)

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (Colombé le Sec, cellier de l'abbaye de Clairvaux)

     Bernard et le monde

    La renommée de l'abbaye de Clairvaux ne peut s'expliquer indépendamment des interventions de son fondateur dans les grandes affaires politiques et spirituelles qui ont agité le deuxième quart du XIIème siècle. Si le rôle joué par Bernard dans la naissance de l'Ordre du Temple(1129) met pour la première fois en évidence la notoriété de l'abbé de Clairvaux, c'est surtout à l'occasion du schisme d'Anaclet (1130-1138), au cours duquel il défend l'élection d'Innocent II, qu'il s'impose comme le personnage incontournable de l'Occident Chrétien.

    Sollicité de toutes parts, il n'hésite pas à intervenir pour placer des siens à l'épiscopat (Langres 1137-1138,York 1140-1147), faire condamner toutes les formes d'hérésie (Abélard  1140, hérésie manichéenne du Languedoc 1145, Gilbert de la Porée 1148), prêcher la deuxième croisade (Vézelay 1146, Allemagne 1148), défendre les communautés juives de la vallée du Rhin contre les baptêmes forcés (1148). Si, comme il le dit lui-même, aucune affaire de Dieu ne lui est étrangère, il vitupère contre ceux qui le forcent à abandonner le silence de la clôture et les moines dont il a la charge : "Faciles, les affaires importantes peuvent se faire sans moi, difficiles elles ne peuvent être résolues par moi" . Au delà, Bernard est l'un des plus importants promoteur de la réforme de l'Eglise pour pacifier la société et la christianiser en profondeur.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" la magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes, vient de se terminer...

    (Saint Bernard, sermons, volume 2)

    L'œuvre littéraire de Bernard

    L'engagement de Bernard dans les affaires de son temps et les préoccupations spirituelles de ses moines l'ont conduit à rédiger une œuvre littéraire considérable, comprenant une correspondance de cinq cent cinquante lettres et une suite de sermons prononcés au sein de sa communauté et remis en forme. Au sein de ce recueil, les quatre-vingt-six sermons sur le Cantique des Cantiques apparaissent comme un testament spirituel au sein duquel Bernard excelle dans le commentaire de la Parole divine tout en offrant au moine un nouveau chemin vers Dieu.

    Après la rédaction de premiers traités entre 1118 et 1128,"Traité de l'amour de Dieu","Sur les degrés de l'humilité et de l'orgueil", sur "la grâce du libre-arbitre",  l'activité littéraire de Bernard s'intensifie. Dans son Apologie à Guillaume de Saint-Thierry (vers 1123-1125) il développe sa théorie de ce que doit être l'art monastique.

    Puis, répondant à la sollicitation d'Hugues de Payns, l'abbé de Clairvaux défend la création du premier Ordre religieux militaire, et la guerre sainte avec "l'Eloge de la nouvelle chevalerie" (vers 1128-1129).

    En préambule au concile de Sens (1140), il produit son traité contre les erreurs d'Abélard.

    Sa dernière æuvre "De la considération"(1149-1152) est un "miroir" (traité sur le pouvoir) adressé au pape claravallien Eugène III, dans lequel il développe sa version de la dignité pontificale.

    Bernard mourut à Clairvaux le 20 août 1153. Son corps fut déposé à l'église de la communauté devant l'autel marial dans un tombeau de pierre.

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    (Mort de Bernard de Clairvaux, anonyme, abbaye de Clairvaux)

    Le Saint

    Les vertus de Bernard avaient, dès 1145, incité Geoffroy d'Auxerre, l'un des hommes les plus proches de lui, à engager une vaste entreprise de mise par écrit des hauts-faits de l'abbé de Clairvaux. La "Vita prima", un corpus de cinq livres, composé avec l'aide de Guillaume de Saint-Thierry et d'Arnaud de Bonneval, fut présenté lors de la première tentative de canonisation en 1163, mais le pape Alexandre III préfèra alors élever aux autels l'évêque irlandais Malachie, inhumé à Clairvaux.

    Geoffroy modifia ensuite cette œuvre en vue de la deuxième tentative qui aboutit le 18 janvier 1174. La cérémonie se déroula dans la nouvelle abbatiale de Clairvaux II, le 13 octobre suivant. Le corps de Bernard fut exhumé puis transporté dans un tombeau édifié derrière le maître-autel. Un doigt fut alors envoyé au roi d'Angleterre Henri II, en échange du plomb nécessaire à l'achèvement de la couverture de l'église.

    Au XIVème siècle, l'abbé Jean d'Aizanville fit déposer le chef du Saint dans un buste d'argent doré.

    Dans les siècles qui suivirent, plusieurs reliques furent ainsi prélevées et dispersées dans toute l'Europe.

    A la Révolution, le cercueil de plomb fut ouvert dans le plus grand respect, et les reliques transférées à la demande des habitants, à l'église de Ville sous la Ferté.

    En 1830, saint Bernard fut proclamé Docteur de l'Eglise par le pape Pie VIII.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (linceul de saint Bernard et fragments)

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (capuchon funéraire de saint Bernard)

    Mon article sur les reliques de saint Bernard dans l'église de Ville sous la Ferté:

     http://www.christaldesaintmarc.com/les-reliques-de-saint-bernard-et-des-moines-de-clairvaux-a-ville-sous--a118609714

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" la magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes, vient de se terminer...

    La filiation de Clairvaux

    La renommée de son fondateur, conjuguée au succès de l'idéal cistercien,contribua à la poursuite de l'accroissement de la filiation de Clairvaux qui atteignit 339 filles en 1250, pour 651 monastères de l'Ordre.Pour autant la structure claravallienne fut profondément modifiée.

    D'abord parce que l'abbaye incorporait des communautés déjà existantes,ou, fait nouveau, des monastères féminins. C'est le cas en Champagne, des abbayes d'Argensolles (1221) et de Saint-Jacques de Vitry (1231), fondées à l'initiative de la comtesse Blanche de Navarre et de son fils Thibaud IV. Ensuite, parce que l'expansion se produit pour les trois-quart hors de France, essentiellement en direction des territoires germaniques et scandinaves, rendant le contrôle plus difficile.

    Enfin, et surtout, en raison d'une très forte baisse des fondations directes. Ainsi entre 1158 et 1230, alors que ses filles et petites-filles sont particulièrement fertiles, Clairvaux n'essaime que onze fois : Moreruela (1158), Armentera (1162) et Acebeiro (1225) en Espagne, Salzedas(1159) au Portugal, Klaaekamp (1163) aux Pays-Bas,Zirc (1182) en Hongrie,les Châtelliers (1163), Mont Sainte-Marie (1199) et Valence(1230) en France, Paludi (1205) en Italie, Toplica (1205) en Croatie.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (crosse de l'abbaye de SorØ au Danemark

    La construction de Clairvaux II

    A l'étroit à l'intérieur des premiers bâtiments, le prieur Geoffroy de la Roche-Vanneau réussit à convaincre Bernard de l'urgence de construire un nouveau monastère.

    Les travaux de Clairvaux II commencèrent à partir de 1135,à quatre cents mètres à l'est de la première implantation, à l'emplacement actuel de l'abbaye. Le chantier, alimenté par une carrière toute proche, s'étendit jusqu'à la fin du XIIème siècle à la faveur de la générosité du Comte de Champagne et du roi d'Angleterre.

    Le bâtiment des converse st l'unique témoignage du monastère médiéval dont l'essentiel des bâtiments furent détruits au XVIIIème siècle lors de la construction de Clairvaux III.

    L'abbatiale qui avait été préservée fut démantelée en 1812.

    L'agencement de Clairvaux II, connu grâce aux relevés de dom Milley en 1708, est le prototype du plan dit "bernardin", synthèse de la tradition bénédictine et du mode de vie cistercien, centré autour du cloître. Au nord, l'abbatiale, longue de 106 mètres, et large de 57 mètres au niveau du transept, avec un grand chæur à déambulatoire. A l'est, un bâtiment réunit la salle capitulaire et, à l'étage, le dortoir des moines. Le réfectoire est perpendiculaire à l'aile sud du cloître et jouxte le chauffoir.

    Le bâtiment des convers, enfin, ferme l'ensemble à l'ouest, avec réfectoire et cellier au rez-de-chaussée et dortoir à l'étage.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (Vue de l'abbaye de Clairvaux par Israël Silvestre)

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (Grand selve, chapiteau géminé du cloître, et claveau de doubleau et d'ogive du réfectoire des moines Clairvaux II)

    A la Révolution l'abbaye de Clairvaux fut vendue en tant que Bien National.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (Affiche annonçant la mise en vente par le département de l'Aube de l'abbaye de Clairvaux)

    Et l'abbaye devint une prison...mais c'est une autre histoire !

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    Le catalogue de "Clairvaux, l'aventure cistercienne" est magnifique. Il comporte beaucoup d'illustrations, dont certaines ne figurent pas dans l'exposition, comme les portraits imaginaires d'Aleth et de Tescelin, parents de Bernard.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (Portrait imaginaire d'Aleth de Montbard, mère de saint Bernard, provenant de l'abbaye de Clairvaux, XVIème siècle)

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    (Portrait imaginaire de Tescelin le Sor, père de saint Bernard, abbaye de Clairvaux, XVIème siècle)

    Et durant l'exposition une vidéo était projetée, la voici :

    En sortant de l'exposition, on pouvait admirer la cour de l'Hôtel-Dieu et son jardin de simples.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    J'ajoute à ce compte rendu des photos de la châsse contenant des reliques de saint Bernard et de saint Malachie, que j'ai pu voir dans la salle du trésor de la cathédrale de Troyes.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    Le crâne de saint Bernard :

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    Mystérieusement, un fémur, présumé appartenir à Bernard,  a été rajouté avec le crâne. me dit Dominique Masson.

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes

    Voici deux statues que j'ai découvertes dans des églises de Troyes :

    Saint Robert dans l'église Sainte-Madeleine de Troyes, porte deux maquettes, celle de l'abbaye de Molesme et celle de l'abbaye de Citeaux

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes, vient de se terminer...

    Saint Bernard dans l'église Saint-Urbain de Troyes,  porte la maquette de l'abbaye de Clairvaux :

    " Clairvaux, l'aventure cistercienne" une magnifique exposition à l'Hôtel-Dieu de Troyes, vient de se terminer...


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  • "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    Karin Neumann a présenté sa nouvelle exposition en confiant aux visiteurs présents pourquoi elle s'était installée à Nesle, quel fut son parcours, ses rencontres à Nancy avec d'autres artistes dont un avait pour devise magnifique  "ceux qui vivent sont ceux qui luttent".

    Cette devise est devenue la sienne...

    Puis elle a présenté son travail actuel qui se compose de peintures sur kraft, de toiles ,de tableaux récents et anciens et d'"installations"

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    Peintures sur kraft :

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    Peintures sur toiles, anciennes et nouvelles comme ces deux liseuses qui sont peintes sur toile de lin enduit.

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    Des collages :

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    Des installations centrées sur le thème d'Alice au pays des merveilles...

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    Cette installation vue le lendemain des attentats de Paris, nous a pétrifiés, tant elle est d'actualité...Karin a une sensibilité à fleur de peau, aussi elle avait pensé en la réalisant au massacre de Charle-Hebdo...hélas tout est encore d'actualité !

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    D'anciennes toiles pouvaient être admirées par les visiteurs...

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exposition de novembre 2015, de Karin Neumann

    Plusieurs albums présentaient toutes les æuvres réalisées par Karin depuis son arrivée à Nesle...

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    Un livre a été écrit sur Karin, artiste magnifique hors du commun...

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exoposition de 2015, de Karin Neumann

    Un clin d'æil à une pièce de théâtre ancienne de la Compagnie des Gens, autrefois appelée A.C.T.E.

    "Qui a peur du grand méchant loup ?" la nouvelle exposition de novembre 2015, de Karin Neumann

    L'exposition de Karin Neumann est ouverte du 15 au 29 novembre 2015, tous les week-ends de 15 heures à 18 heures, et sur rendez-vous.


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  • René Drappier s'est rendu à la commémoration du 11 novembre 1918, à Châtillon sur Seine, voici son texte et ses photos.

    Le 11 novembre 2015 à Châtillon-sur-Seine, avec l'aide des cieux toujours cléments a attiré la foule des grands jour de reconnaissance, comme nous les avons connus dans notre enfance, où accompagnés de nos instituteurs, nous assistions aux cérémonies du 11 novembre, 14 juillet et étions fiers de chanter la Marseillaise.

    Cette année, c'est l'Ecole d'Agriculture de la Barotte qui, avec plus de 100 élèves, est venue rehausser cette cérémonie. 

    Nous ne les remercierons jamais assez ces jeunes, qui ont avec émotion  entendu M. Hubert Brigand Maire de la ville, lire une lettre d'adieu adressée aux chers parents, frères, sœurs et amis d'un valeureux jeune soldat dit " poilu ", au moment de sauter le parapet d'où il ne reviendra jamais.

    Ce soldat aurait pu être le grand père ou arrière grand père de ces jeunes. Il est mort au nom de nous tous.

    MERCI !...trois fois merci à M. le Directeur de la Barotte et à ses élèves. Et que cette marque de reconnaissance envers tous les morts, morts pour la France,puisse se transmettre à d'autres établissements scolaires afin que que ces journées restent un véritable symbole. Encore merci à vous tous.

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    La commémoration de l'Armistice , en 2015, à Châtillon sur Seine

    Pierre Magès a réalisé deux belles vidéos .

    Cérémonie religieuse à l'église Saint-Nicolas :

     

    Cérémonies aux deux monuments aux Morts :

     Merci à René Drappier et à Pierre Magès pour leurs belles contributions.


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  • C'est dans le ciel d'Alsace à HAGUENEAU que s'est déroulé mon dernier meeting aérien de l'année 2015.

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Lanceur de drone :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Un drone :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    P 51 MUSTANG :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    L'hélicoptère   de la protection civile  le  DRAGON :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Vue intérieure de l'hélicoptère DRAGON :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Très belle démonstration d' hélitreuillage :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Très beaux modèles réduits :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Planeur avec moteur électrique pour le  décollage modèle unique au monde :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Hélicoptère EC 120 :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Avant chaque vol le pilote fait le tour de son avion :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Très belle démonstration de la PATROUILLE CARTOUCHE DORE :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

     Retour de vol :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Le BOEING STEARMAN :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Les parachutistes :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

     La patrouille de PIPER des avions légendaires :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    LA PATROUILLE REVA :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    LA PATROUILLE DE FRANCE clôture ce magnifique meeting :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

     L'émouvant coeur de La Patrouille de France  dans le ciel Alsacien :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

    Présentation des pilotes :

    Le meeting d'Hagueneau, vu par Nicole Prévost

     Mes aventures aéronautiques sont terminées à mon grand regret pour cette année

    A l'année prochaine !

     


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