(Photo de Michel Foucher, convertie en noir et blanc)

SEMOND

 Alphonse Roserot écrit aussi Semont (1924)

1146 : Semunt

Vers 1157 : Semont Finagium Semontis

1173 : Finagium Semontis

1178 : Semont

1198 : Grangia Submontis

1254 : Semontz

1371 : Granche de Semont

1423 : Semon

Origine des sources principales consultées et citées par Alphonse Roserot : abbaye de Quincy, Abbaye de Fontenay.Quantin : cartulaire général II, Abbaye Notre Dame de Châtillon, Archives de la Côte d’Or.

Ancienne grange de l’abbaye de Quincy, Semond n’était, en 1789, qu’un hameau dépendant de Saint Marc sur Seine, tant au civil qu’au spirituel, avec chapelle des moines de Quincy, affectée à la desserte (Courtépée).

 Pendant la période intermédiaire le village fit partie du canton d’Aisey le Duc (ou sur Seine)

Les écarts

-Villiers, lieu détruit

 1233 : campus de Vileirs, in territorio grangie de Semont (abbaye de Quincy)

Autre  lieu :

-Saint Florentin , fontaine (A Roserot 1924)

1445 : entre le chastel de Pouix et l’église de Saint Florentin (Archives de la Côte d’Or)

MAGNY-LAMBERT :

841 : Villa Mansionilis

992  :Mansionile altare Sancti Salvatoris

1168-1192 : Masnilum

1173:  Maislinum Lamberti

1196: Odobertus presbiter de Manil

1197: Masnil

1206: Maisnillum

1208: Maislinum

1211: Masnile

1227: Manillum

1238: Masnillum

1293: Maignillum Lamberti

1320 :Masnillum Lamberti

1323: Maignil Lambert

1344: Magnillum Lamberti

1360: Villa Manu Lamberti

Vers 1400: Maigneium Lamberti

1468: Margnilius Lamberti

1476: Maigny Lambert

1635: Le Magny Lambert

1657: Magny-Lambert

Origine des sources principales consultées et citées par A Roserot : cartulaire de Flavigny, Cartulaire de l’Evêché d’Autun, Abbaye de Quincy, Abbaye de Fontenay, Longnon, Pouillés. Bibliothèque de Troyes, Archives nationales, Archives de la Côte d’Or.

D’après Courtépée, les Templiers auraient eu un hospice dans ce village. En 1789, le bourg dépendait de la province de Bourgogne, baillage de la Montagne.

Son église, sous le vocable de la Sainte-Trinité, était le siège d’une cure du diocèse d’Autun, archiprêché de Duesme, à la seule collation de l’évêque.

Pendant la période intermédiaire, Magny-Lambert fit partie du canton de Villaines en Duesmois (A Roserot, 1924)

Les écarts :

Toutifaut, hameau 3km au sud-est.3 feux, 11 habitants (Insee 1951)

1371 : Tout y Faut

1574 : Tout y Fault

1635: Toutiffault (Archives de la Côte d’Or)

XVIIIème siècle : Toutlifaut (Cassini) ou Toutyfaut, puis Toutifaut (Courtépée)

Avec sa chapelle Saint Hubert, c’était une ancienne grange de l’abbaye de Quincy.

Ce hameau fut sans doute réparti entre les paroisses de Magny-Lambert et de Quémigny sur Seine.

Il y a encore un canton de bois de ce nom, au même territoire.

Courtépée et le Nouvel état général (1783) répartissent ce hameau entre les paroisses de Magny-Lambert et de Quémigny sur Seine (A Roserot 1924)

Autres lieux

-Grotte des Fées , commune de Magny-Lambert (Garnier)

-La Goulotte, fontaine (A Roserot 1924)

-La Rue-Basse, hameau (A Roserot 1924) au XVIIIème siècle, la Basse

-La Rue Haute, hameau (A Roserot 1924) au XVIIIème siècle la Rue Haute (Cassini)

-Les Ebatis, bois commune de Magny-Lambert (A. Roserot 1924)

-Les Vesvres, fontaine (Garnier)

-Rebourgeau, fontaine (Garnier)

-Revaney, fontaine (Garnier)

-Saint-Martin, fontaine (A Roserot 1924) au XIXème siècle Fontaine de Cruenne, ou Creux Saint-Martin

SAINT-MARC-SUR-SEINE

Alphonse Roserot précise : Saint-Mard-sur Seine et non Saint-Marc sur-Seine, car en effet le village a toujours été sous le vocable de saint Médard et non de saint Marc.

992 : Insulis altare sancti Menardi

1139 : Ecclesia quae dicitur Sancti Menardi.

Vers 1157 : Sanctus Maart.

Vers 1174 :Sanctus Metardus.

1267 : Saint Maart

1288 Saint Maar

 1300 :Sainct Maaiz

1302 Saint Méart

1306 :Saint Méard

14^ème siècle :Sanctus Medardus

1320 Saint Maart sur Soigne

 1354 Saint Mar

1371 : saint Mars

1377 Saint Mard

1414 :Saint Mars sur Seine

1574 :sainct Marc

 1584 : Sainct Mars

1671 Sainct Mars sur Seyne

 1696 : Saint Mars sur Seine

 1768 : Saint Marc

1783 : Saint Marc sur Seine

1793 : Marc sur Seine

Ancien château ducal au XIIIème siècle, le duc de Bourgogne aurait acquis cette terre en 1277 pour l’échanger contre celle de Duesme en 1300.

Du temps de Courtépée on voyait encore une tour  de l’ancien château.

En 1789 le bourg dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne.

Son église, sous le vocable de saint Médard, était le siège d’une cure du diocèse d’Autun, archiprêtré de Duesme, à la présentation du prieur de Duesme.

Pendant la période intermédiaire, Saint-Marc fit partie du Canton de Villaines en Duesmois.

Les écarts :

-Château de Chenecières : 3km au nord-nord-ouest, 2 feux, 7 habitants (INSEE 1951)

-Ferme de l’Aigremont 4km au nord-est 1 feu, 6 habitants (INSEE 1951) en 1300 s’appelait la come d’Aigremont

-Forge de Chenecières 2km au nord 12 feux, 55 habitants (INSEE 1951) en1195 s’appelait Chaniceriae, en 1284 senecières (abbaye de Quincy) au XVIIIème siècle Chenecière. C’était autrefois un moulin.

-La Brebis , fermes 4km au nord-ouest, 1 feu, 4 habitants. En 1924 on parlait encore de deux fermes : la Brebis-Haute et la Brebis-Basse.

En 1574 ce lieu s’appelait la grange de la Brebis, en 1634 : la métairie dicte la Brebis Haulte, la métairie de la Brebis Basse, en 1657 : grange de la Brebis Haute et Basse, en 1683 : la Brebis Basse et au XVIIIème siècle : Haute-Brebis et Basse-Brebis

-Monnot, moulin