• La mauvaise réputation....

    La Restauration


    Cette action ne fut jamais oubliée par ses concitoyens.
    À la Restauration des Bourbons, le duc de Raguse est nommé capitaine des Gardes du corps, il se rend à Gand en 1814, comme chef de la maison militaire de Louis XVIII qui le crée Pair de France. Il passe les Cent-Jours aux eaux d'Aix-la-Chapelle. Napoléon revenu au pouvoir le raye de la liste des maréchaux.

    Après la seconde abdication, il rentre à Paris à la suite du roi qui en fait l'un des quatre majors generaux de sa garde . Le duc de Raguse se déshonore une nouvelle fois en votant la mort du maréchal Ney en décembre 1815.

    En 1817, il est envoyé en mission expéditionnaire à Lyon. Il est en 1820 chevalier du Saint-Esprit et grand officier de l'ordre de Saint-Louis.

    En 1825, en qualité d'ambassadeur extraordinaire il assiste au couronnement de l'empereur Nicolas. Il s'occupe quelque temps de la fabrication du sucre de betteraves et y compromet sa fortune.

    En 1830, il est nommé le 28 juillet, commandant de la division militaire, et a ordre de réprimer toute opposition aux ordonnances.
    Lui-même opposé à la politique de la cour il essaye néanmoins de faire son devoir jusqu'à ce qu'il devienne évident que ses troupes ne suffisent pas à la tâche. Le dauphin ordonne alors son arrestation.

    La dernière entrevue de Marmont avec la famille royale présente un incident curieux: Le 29 juillet, au moment où le duc de Raguse rend compte à Charles X du résultat de la lutte, M. le duc d'Angoulême est à cheval à la tête de quelques troupes. À peine écouta-t-il le récit du maréchal, et lui dit avec hauteur : « Savez-vous à qui vous parlez ? — Au dauphin, réplique le duc de Raguse. — Le roi m'a nommé généralissime, repartit le prince. — Je l'ignorais, repartit le maréchal, mais je n'en suis pas surpris. — Eh bien! ajoute le dauphin, je vous déclare en cette qualité que l'échec qu'on vient d'essuyer n'est dû qu'à vous et que vous êtes un traître ! vous nous avez traités comme Vautre. — À ces mots, le maréchal répond fièrement : Prince, sans les traîtres, vous n'eussiez jamais régné. » Le dauphin se tourne alors vers un garde du corps et lui ordonne de recevoir l'épée du maréchal. Le prince la prend ensuite et, en cherchant à la briser de ses deux mains sur le pommeau de la selle de son cheval, il se blesse et ensanglante ses mains. Enfin, il ordonne au duc de Raguse d'aller tenir les arrêts. «Bientôt Charles X fut informé des détails de cette singulière altercation, et il blâme entièrement la conduite brutale de son fils; mais ne voulant pas lui donner tort aux yeux de la cour, il restreint la durée des arrêts à quatre heures. Après ce temps écoulé, l'heure du dîner arrive, le couvert du duc de Raguse est mis, mais il ne croit pas devoir paraître à table. » Le duc de Raguse quitte la France pour ne plus la revoir, en même temps que Charles X s'embarque à Cherbourg.

    Marmont ne trahit pas.
    Pourtant l'opinion négative sur Marmont a traversé la Deuxième Restauration. Le comble vient du duc d'Angoulême lui-même, qui a dit de Marmont, incapable de réprimer la Révolution de 1830 pour le Roi : "Vous allez voir, il va nous trahir comme il a trahi "l'autre"!" Sans commentaires...
    Il accompagne le roi en exil et abandonne son maréchalat.
    Son désir de retourner en France ne fut jamais réalisé et il erra en Europe centrale et de l'est, pour finalement s'installer à Vienne, où il est reçu par le gouvernement et étrangement fait tuteur du duc de Reichstadt, le jeune homme qui était Napoléon II.

    Il commença un long voyage en Hongrie, en Transylvanie, en Russie, à Constantinople, dans l'Asie mineure, la Syrie et l'Égypte; il visita ensuite Rome, Naples et la Sicile.

    (Source Wikipédia)


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