• "Le Horla" de Guy de Maupassant, présenté par le théâtre de l'Accalmie, a subjugué les spectateurs au TGB

    "Le Horla" de Guy de Maupassant, présenté par le théâtre de l'Accalmie, a subjugué les spectateurs au TGB

     Le Horla trouve son origine dans une courte nouvelle de Maupassant, Lettre d'un fou, publiée sous le pseudonyme de Maufrigneuse, en 1885 dans le quotidien Gil Blas, qui développe déjà la même histoire, sans que le nom de « Horla » n'y soit mentionné.

    La première version du Horla a été publiée en 1886 dans Gil Blas. La seconde version, plus connue et plus longue, est parue en 1887 dans un recueil de nouvelles homonyme.

    Les trois versions se présentent sous trois formes littéraires différentes : Lettre d'un fou, comme son titre l'indique, est une lettre fictive, la première version du Horla est un récit-cadre et la seconde version prend la forme d’un journal intime inachevé qui laisse craindre que son propriétaire n’ait sombré dans la folie ou ne se soit suicidé.

    La rédaction du Horla coïncide avec les prémices de la folie de Maupassant, de plus en plus victime d'hallucinations et de dédoublement de la personnalité à cause de la syphilis qu'il a contractée. Il tentera lui-même de se suicider en 1892.

    Dans son journal intime, le narrateur rapporte ses angoisses et divers troubles qui le hantent peu à peu, après qu'il ait vu passer un trois-mâts brésilien dans une baie de Normandie, près de chez lui.

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    Il sent progressivement, autour de lui, la présence d’un être invisible qu’il nomme le Horla.

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    Il sombre peu à peu dans une forme de folie en cherchant à se délivrer de cet être surnaturel.

    Car le Horla, un être surhumain, le terrasse chaque nuit et boit sa vie.

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    Cette folie le conduira à de nombreuses actions, toutes plus insensées les unes que les autres.

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     "Un matin, comme je me promenais près de mon parterre de rosiers, je vis, je vis distinctement tout près de moi, la tige d'une des plus belles roses se casser comme si une main invisible l'eût cueillie, la fleur resta suspendue dans l'air transparent, toute seule, immobile, effrayante, à trois pas de mes yeux.Saisi d'une épouvante folle, je me jetai sur elle pour la saisir. Je ne trouvai rien. Elle avait disparu...à partir de ce moment-là, je sus qu'il existait près de moi un être invisible qui m'avait hanté et qui revenait. "

    "Le Horla" de Guy de Maupassant, présenté par le théâtre de l'Accalmie, a subjugué les spectateurs au TGB

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    Il voit dans le miroir le Horla qui habite en lui...

    "Le Horla" de Guy de Maupassant, présenté par le théâtre de l'Accalmie, a subjugué les spectateurs au TGB

     Pour se débarrasser du Horla, il en viendra même à mettre le feu à sa maison et laissera brûler vif ses domestiques.

    "Le Horla" de Guy de Maupassant, présenté par le théâtre de l'Accalmie, a subjugué les spectateurs au TGB

    A la fin, face à la persistance de cette présence, il entrevoit le suicide comme ultime délivrance.

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    Quelle belle performance scénique pour l'acteur seul sur scène, il fut très applaudi.....

    Les jeunes collégiens qui ont assisté très nombreux au spectacle, ont écouté très attentivement cette histoire fantastique.

    A leur retour dans leurs collèges, ils pourront certainement étudier en classe le beau texte de Guy de Maupassant.

    Jean-Marc Galéra a demandé à ceux qui le pouvaient de rester pour pouvoir échanger avec lui sur la mise en scène de la pièce.(Mise en scène de Régis Gayrard).

    "Le Horla" de Guy de Maupassant, présenté par le théâtre de l'Accalmie, a subjugué les spectateurs au TGB

    L'acteur a expliqué pourquoi on voyait de dos, une présence immobile, à droite de la scène.

    C'était une façon montrer le "double" du narrateur. D'ailleurs à la fin il revêt la pelisse de l'être immobile, avant de mettre fin à ses jours.

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    Voici le texte entier du Horla, (deuxième version ) que suit la mise en scène de  Régis Gayrard, de la Compagnie de l'Accalmie :

    http://maupassant.free.fr/pdf/horla.pdf


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