Tronçon du GR2 de Saint Marc sur Seine à Châtillon sur Seine

Lundi 21 Juin, en me levant j’ai (enfin…) vu le soleil à travers les volets. Il n’en fallait pas plus pour enfiler mes chaussures de randonnée et partir pour une grande journée de randonnée.

Depuis le temps que je souhaitais faire ce petit tronçon du GR2, je me suis dis que c’était la bonne journée. Qui plus est, le lendemain, je me rendais à la mairie de Chanceaux pour le lancement du nouveau TOPOguide (partie Côte-d’Or) de ce même GR qui, rappelons-le, relie la ville de Dijon à celle du Havre en passant par Paris. Il longe la Seine de ses sources à son embouchure, soit environ 900 kilomètres.

Je prépare donc mon sac à dos et commence cette sortie aux alentours de 9h30. Etant donné que j’habite à Bellenod sur Seine, je commence par monter à Origny pour ensuite redescendre sur Saint-Marc par la petite route « En montant la vie de Bussé » et rejoindre le GR2 qui grimpe raide dans le bois « Les fourches Martin ». Une bonne mise en jambe pour débuter.

 Après avoir traversé ce bois, je retrouve la petite route qui relie Origny à Brémur et Vaurois. Je l’emprunte sur un peu plus de 2 kilomètres en direction de Brémur et Vaurois avant de bifurquer sur le chemin des Matelottes où je tombe nez à nez sur un chevreuil aussi surpris que moi de cette rencontre. Au bout de ce petit chemin, je tourne à droite sur un sentier entre le bois de la Sergesse et le pré « Le bouchot au blanc ».

Ce chemin me mène jusque sur les hauteurs de Brémur et Vaurois où je domine l’église...

et le magnifique château de Rocheprise.

Dans le village, je descends la rue du Château puis celle de l’église pour rejoindre la départementale D101g qui traverse la jolie petite rivière du Brevon avant de retrouver la départementale D29 que je longe sur environ 100 mètres et que je quitte, à gauche, par un petit sentier qui monte raide dans les petits bois d’Aisey. Dans la montée, on traverse « Les roches du Seigneur », un chaos rocheux splendide mais où il faut faire attention aux chevilles.

Au dessus de ces roches, je bifurque à gauche dans la forêt pour me retrouver sur les hauteurs d’Aisey sur Seine. Je continue sur le chemin blanc qui relie Aisey à Voisin pendant 2.5 kilomètres et je prends la piste forestière sur ma gauche où je croise une énorme borne en pierre sur laquelle est gravé un «P» majuscule

 Après environ 2 kilomètres, je tombe sur la D29c. Je la longe sur 400 mètres, en direction de Nod, avant d’emprunter un chemin blanc qui traverse des cultures, où j’aperçois ce que je pense être un chat sauvage à 50 mètres devant moi, jusqu’à la forêt domaniale de Chamesson. C’est ici que je prendrais mon repas adossé sur une vieille borne en pierre qui donne les directions de Vanvey et de Saint Germain.

Je longe cette forêt avant de tomber sur le chemin «La route des Romains» que j’emprunte jusqu’à l’ancienne carrière. Une fois la carrière passée, je bifurque à gauche pour descendre sur le village de Chamesson où, dans un pré, j’aperçois 4 ou 5 lamas. Pas franchement courant dans nos contrées…

Dans le village, je descends la rue du cimetière puis la rue Saint Antoine avant de traverser la D971. Ensuite je descends la rue Saint Roch en passant devant le cabinet de curiosité « Les z’uns possible » de Fabien Ansault avant de traverser la Seine sur le magnifique pont à 7 arches du 17è siècle. J’arrive devant l’église et remonte sur le chemin de Coulmier, où j’aperçois un petit écureuil dans un cerisier, jusqu’à la jonction du GR2 et du GR213 qui lui part sur la gauche alors que moi je prends à droite sur le chemin blanc pour rester sur le GR qui m’intéresse aujourd’hui. Ce chemin me mène jusqu’au village d'Ampilly le sec avec son église à clocher en dôme, plutôt rare en Bourgogne.

Dans le village, j’emprunte la rue de Chamesson puis la ruelle de l’église. Je prends à gauche sur la rue de la Commune avant de traverser la D980 pour prendre un petit chemin sur ma gauche qui traverse des cultures avant de retomber sur une petite route qu’il faut remonter sur la gauche pendant environ 200 mètres avant de prendre un chemin blanc sur la droite sur environ 2.6 kilomètres jusqu’à la ferme des quatre bornes.

Au bout de ce chemin, je tourne sur ma droite pour emprunter un petit chemin sur 400 mètres puis je bifurque à gauche sur un chemin plein d’herbes hautes, où je surprends 5 chevreuils, qui longent cultures, haies et forêts sur 3.6 kilomètres. A la fin de ce chemin, je tourne à droite, pour arriver à Châtillon, sur la D118a. Je descends ensuite la rue de la Feuillée et je rejoins la rue du Maréchal de Lattre de Tassigny où ma femme m’attend pour me ramener à la maison.

 Bien que les chemins soient agréables, cette randonnée est réservée aux initiés car ses 37 kilomètres ne peuvent être mis entre tout les pieds ou toutes les mains, comme vous voudrez.

 Une chose est sûre, j’ai passé une journée extraordinaire à contempler les magnifiques paysages de notre si joli Châtillonnais.

 A bientôt !

Le dimanche 12 juin, je me suis rendu sur la butte de Thil où se trouvent les ruines du plus vieux château-fort de France (selon André Malraux) et une magnifique collégiale.

Un bel endroit pour un départ de randonnée !

De là, je descends sur le petit hameau de Maison-Dieu qui est rattaché à la Commune de Vic-sous-Thil et j’emprunte un chemin très humide qui longe la forêt domaniale de la Montagne jusqu’au village de Nan-sous-Thil.

Je prends ensuite le chemin qui contourne le parc de Château de Beauregard et me mène dans le bois de Pluvier que je traverse jusqu’au village de Pluvier où je prends mon repas du midi.

 Après cette petite pause, je reprends le chemin de champs à la sortie du village qui monte au Mont Ligot.

Une fois au sommet, je redescends sur le petit village de Fontangy où j’emprunte le chemin qui longe les Champs des Chaumes jusqu’au Champ des pieds de loup.

De là, je retrouve l’autre versant de la forêt domaniale de la Montagne que je longe jusqu’au hameau de Maison-dieu où je remonte la butte de Thil en passant par le Bourot.

Une agréable boucle d’environ 17 kilomètres aux portes du Morvan sous un ciel gris mais sans aucune goutte de pluie. J’ai même eu le droit à une jolie éclaircie à l’arrivée !

A bientôt !

 Randonnée autour de Moloy

Le 29 mai 2016, avec le club de randonnée de Châtillon, nous nous sommes rendus à Moloy.                                                                                 Nous avons laissé nos voitures sur la petite place en face du monument aux morts. Malgré des prévisions météorologiques peu avenantes nous n’avons pas senti une seule goutte de pluie tout au long de la journée.

Pour commencer, nous avons pris la direction de L’Abergement en longeant la jolie petite rivière l’Ignon.

 Nous sommes passés devant une ancienne salinière et un ancien moulin avant de prendre un chemin qui nous a menés à une réserve écologique où nous avons pu admirer de magnifiques Sabots de Vénus, des orchis pyramidaux et des campanules sauvages.

 Toutes ces splendides fleurs se trouvent au milieu d’un marais tufeux. Une jolie carte postale. Qui plus est, cette réserve accueille différentes sortes d’oiseaux : pics noirs, pics épeiches…
Pour continuer, nous sommes montés jusqu’à la source du Foineux

et de là, nous empruntons une petite ligne forestière qui nous mènera à la sommière de Vermelaine  où nous redescendrons dans la combe du même nom pour rejoindre le petit village de L’Abergement.

C’est devant le Château de ce hameau que nous prendrons le repas du midi.

 Après cette pause, nous rechargeons les sacs à dos et traversons la D901 pour monter le chemin de la Corboyère dans le bois du Tilloy.

Arrivés sur le haut du bois, nous redescendons en longeant la combe Aulogne par le chemin de la sablière. Nous sortons du bois en surplombant Moloy où nous retrouverons nos voitures.

Le dimanche 22 mai 2016, avec le club de randonnée pédestre de Châtillon et l’association Châtillon-Scènes, nous nous sommes rendus sur le sentier « Promenade à Source Seine » au départ du charmant petit village de Blessey avec son magnifique lavoir en hémicycle construit en 1835 ainsi que ses quelques maisons à toit de lauze.  A voir absolument !

Nous cheminons à travers bois, sur le chemin balisé en jaune, en suivant les tout premiers hectomètres de la Seine. Nous avons d’ailleurs bien du mal à penser que ce joli petit ruisseau va devenir le gros fleuve qui traverse Paris.

Nous arrivons aux sources de la Seine (et non pas à la source de la Seine car elle en comporte 7 principales) en longeant le petit vallon et en passant devant le chalet Corot (du nom d’un ancien archéologue qui a fait des fouilles aux sources de la Seine) qui abrite un petit musée sur les différentes cessions de fouilles archéologiques qui se sont tenues sur le lieu.

Nous arrivons à l’endroit prévu pour le repas du midi et buvons l’apéritif en attendant Monsieur Antoine Hoareau qui nous présentera l’historique des sources de la Seine. Un moment de partage très intéressant où nous avons appris que nos ancêtres gallo-romains pensaient que l’eau des sources avait des pouvoirs guérisseurs et offraient des ex-votos à la déesse Séquana pour qu’elle réalise ces guérisons. Plus de 1500 objets ont été retrouvés. Des bras, des jambes, des têtes qui représentaient les zones à guérir. Ils étaient sculptés soit dans du bois de Chêne soit dans la pierre.                                                                                                                         Les sources de la Seine ont toujours été un endroit très fréquenté car il se trouve au croisement de trois territoires (le Châtillonnais, l’Auxois et la montagne dijonnaise) et il se trouve également sur la ligne de partage des eaux. Ses champs d’énergies telluriques appelaient les hommes ! 

                                                                                        Après ce moment culturel, il fallait passer au repas bien mérité.
Chose faite, nous repartons sur les sentiers. Après une petite demi-heure de marche, nous croisons sur le bord du chemin une magnifique borne en pierre où un Saint-Seine y est sculpté. Superbe !  

                                                                                                                                                                                        De là, nous redescendons une combe pour arriver à Froide Fontaine, une petite source qui donne un ru qui se jette dans le ruisseau de Bonnevaux.

Nous remontons cette combe pour arriver sur un plateau agricole qui surplombe le village de Blessey où nous retrouvons nos voitures.
Malgré une météo capricieuse nous avons passé un très bon dimanche en alliant randonnée et culture.  
Merci aux protagonistes et à bientôt !

 Voici le récit et les photos d'une nouvelle balade de Mathieu Bouchard, randonneur passionné, dans notre beau Châtillonnais...

Pour un randonneur bellenodien, je n’avais encore jamais parcouru dans son intégralité le sentier de la vallée rocheuse. Faute réparée !

Effectivement, ce sentier balisé est le seul à passer par Bellenod sur Seine mais aussi par Mauvilly et Origny sur Seine. Cette randonnée de 21km entre la magnifique vallée du Brevon et celle de la Seine requiert une habitude à la randonnée.

Premièrement, de par sa distance et deuxièmement certains passages un peu délicats.  
A travers des chemins de champs, des sentiers de sous-bois et quelques tronçons de petites routes...

Vous découvrirez les magnifiques châteaux d’Origny sur Seine...

et de Mauvilly (le balisage ne passant pas devant le château de Mauvilly, il faudra faire un petit écart !)

les deux lavoirs de Bellenod sur Seine ainsi que sa croix classée monument historique.

Même en faisant abstraction de ce  patrimoine, ces villages valent le coup d’œil ! Pittoresque à souhait.

 Les sous-bois sont magnifiques. Parsemés de fleurs (muguet, orchidée, coucou, violette…), entrecoupés de jolies petits rus et le tout avec le chant des oiseaux en fond sonore. Un vrai régal printanier.

Au plaisir de partager avec vous mes prochaines randonnées !

Un randonneur, dont j'ai fait il y a peu la connaissance, Mathieu Bouchard, a réalisé dernièrement en compagnie de 24 personnes, une superbe balade, "la diagonale verte", qui traverse les magnifiques paysages du futur "Parc National entre Champagne et Bourgogne".

Il m'a envoyé des photographies et ses impressions sur cette très belle randonnée, les voici :

Depuis 2011, "la diagonale verte" est une itinérance au cœur du futur parc national des forêts de Champagne et de Bourgogne organisée par l’association « Âniers en pays châtillonnais » et le CIN d’Auberive.

Accompagné d’ânes de portage, vous découvrez les magnifiques paysages du nord Côte-d’Or et du sud Haute-Marne.
Cette année, elle s’est déroulée du 5 au 8 mai 2016. 

La première étape a relié la maison de la forêt de Leuglay à la maison forestière du Coude sur la commune de Lucey.

La seconde nous a emmenés à la commune de Dancevoir, la troisième à Cour l’Evêque et la dernière à Orges.
Une douzaine d’ânes de portage vous déleste de vos effets personnels.

En comptant deux personnes par âne, nous étions 24 personnes à randonner et une dizaine de personnes pour la logistique (accompagnement des randonneurs, mise en place du camp pour le soir, cuisine…).

Vous parcourez environ 70 km sur 4 jours dans un paysage  totalement dépaysant.           

70 km sur des sentiers forestiers, des nuits sous tentes nomades ou à la belle étoile pour les plus courageux, de la cuisine au feu de bois, la présence amicale des ânes, une nature accueillante.

Une expérience à vivre !

Laurent Schembri, maire de Faverolles les Lucey et président du SIVOM de Recey sur Ource, a aussi suivi la diagonale verte, voici ses photos :

Merci à tous les deux !