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C'est bientôt le printemps..
Voici des fleurs en aquarelles, vues par mes amies de l'atelier de Villiers le Duc..
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Le groupe lyrique de La Poste et France Télécom a présenté La Périchole d’Offenbach, dimanche 13 février au théâtre Gaston-Bernard.
Châtillon-Scènes a le plaisir de fêter cette année les trente ans de venue du groupe lyrique de La Poste et France Télécom à Châtillon-sur-Seine.
Le groupe, dirigé par Laurent Zaïk, présente pour la circonstance, une nouvelle opérette : La Périchole.
La Périchole est de toutes les œuvres d’Offenbach, l’une des plus jouées avec La Vie parisienne et La Belle Hélène. C’est un hymne à l’amour au royaume des saltimbanques et des artistes de rue si chers au compositeur, “Le Mozart des Champs Élysées” comme l’appelait Rossini.
Les deux personnages, la Périchole et son amant Piquillo sont deux baladins qui s’adorent mais qui meurent littéralement de faim. Les difficultés ne leur font pas peur aussi longtemps qu’ils peuvent s’aimer et chanter. Comme toujours chez Offenbach, cette histoire d’amour est teintée de second degré ; ainsi, le ridicule, la loufoquerie et l’impertinence sont au rendez-vous.
Le metteur en scène Rémi Préchac (prix Spédidam aux Molières 2006) a choisi de planter son décor dans un lieu magique et onirique : un immense magasin de jouets.
Voici donc l'histoire..hélas sans la musique..
À Lima, le vice-roi du Pérou sort s'encanailler incognito - croit-il - auprès du bon peuple.
Deux chanteurs des rues, la Périchole et son amant Piquillo n'ont guère de succès, même pas l'argent pour se marier.
Alors que Piquillo s'éloigne, La Périchole s'endort pour tromper sa faim.
Elle est découverte par le Vice-Roi qui en tombe immédiatement amoureux..
Le vice-roi, subjugué par sa beauté lui propose de devenir demoiselle d'honneur, de la Vice-reine..
La Périchole n'est pas dupe mais au comble de la faim, elle accepte et rédige une lettre d'adieu à Piquillo.
«O mon cher amant, je te jure
Que je t'aime de tout mon coeur;
Mais, vrai, la misère est trop dure,
Et nous avons trop de malheur!
Tu dois le comprendre toi-même,
Que cela ne saurait durer,
Et qu'il vaut mieux... (Dieu! que je t'aime!)
Et qu'il vaut mieux nous séparer!
Crois-tu qu'on puisse être bien tendre,
Alors que l'on manque de pain?
A quels transports peut-on s'attendre,
En s'aimant quand on meurt de faim?
Je suis faible, car je suis femme,
Et j'aurais rendu, quelque jour,
Le dernier soupir, ma chère âme,
Croyant en pousser un d'amour...
Ces paroles-là sont cruelles,
Je le sais bien... mais que veux-tu?...
Pour les choses essentielles,
Tu peux compter sur ma vertu.
Je t'adore!... Si je suis folle,
C'est de toi!... compte là-dessus...
Et je signe: la Périchole,
Qui t'aime, mais qui n'en peut plus!...»Celle-ci le plonge au désespoir et il veut se pendre. Heureux hasard, il est sauvé par le premier gentilhomme de la cour qui cherche un mari à la future favorite du vice-roi pour respecter les apparences.
Piquillo a été enivré volontairement par les sbires du Vice-Roi , le mariage est célébré, sans qu'il ne réalise l'identité de sa future épouse.
Le lendemain, dégrisé, Piquillo fait savoir qu'il en aime une autre et veut la retrouver.
Il doit préalablement présenter officiellement son épouse au vice-roi.
Quand il découvre que la Périchole est la maîtresse de celui-ci, il éclate de fureur, insulte le monarque et est aussitôt expédié au cachot, comme tous les maris récalcitrants.
En prison, la Périchole vient visiter son Piquillo. Après un mouvement d'humeur de sa part, elle l'informe qu'elle n'a pas cédé aux avances du roi, et qu'elle va corrompre le geôlier avec les diamants que le Vice-Roi lui a offerts durant le repas de la veille.
Le geolier se présente, mais ce n'est autre que le vice-roi déguisé, qui les fait enfermer tous les deux.
Une fois laissés seuls, un vieux prisonnier les fait évader par le tunnel qu'il a creusé.
Mais avant de se sauver, ils enferment le Vice-Roi dans la prison..
Les trois évadés se retrouvent en ville et sont recherchés par les gardes et par toute la population de Lima ..
Mais sont identifiés par une patrouille et le vice-roi se présente aussitôt.
La Périchole et Piquillo chantent leurs malheurs.
Le roi , magnanime, les laisse se marier et avoir des enfants qui grandiront, car ils sont Espagnols.
L’Espagnol et la jeune Indienne
Le conquérant dit à la jeune Indienne:
«Tu vois, Fatma, que je suis ton vainqueur
Mais ma vertu doit respecter la tienne,
Et ce respect arrête mon ardeur.
Va dire, enfant, à la tribu sauvage,
Que l'étranger qui foule ici son sol,
A pour devise: Abstinence et courage!
On sait aimer, quand on est Espagnol !
A ce discours, la jeune Indienne, émue,
Sur son vainqueur soulève ses beaux yeux;
Elle pâlit et chancelle à sa vue,
Car il lui plaît, ce soldat généreux.
Un an plus tard, gage de leur tendresse,
Un jeune enfant dort sous un parasol...
Et ses parents chantent avec ivresse:
«Il grandira, car il est Espagnol»C'est sous un tonnerre d'applaudissements et beaucoup de rappels que cette merveilleuse troupe du groupe Lyrique des PTT salua le public enchanté: tout était magnifique : la performance vocale des chanteurs, la beauté des costumes, la mise en scène et bien sûr la divine musique d'Offenbach si bien interprétée !
Je n'oublie pas de vous montrer les talentueux musiciens, cachés dans la fosse d'orchestre, ouverte pour la circonstance !
En présence de Martine Aubignat, adjointe à la Culture du Maire actuel, Hubert Brigand, Madame Estrat tint à présenter ceux qui ont oeuvré autrefois, avec Châtillon-Scènes, pour faire venir cette magnifique troupe.
Madeleine Grivotet sous le mandat de Michel Sordel, et Michel Serex qui fut Maire de Châtillon sur Seine.
Madame Estrat remercia toute la troupe, non seulement les chanteurs, les musiciens, mais aussi le metteur en scène,, le chef d'orchestre, , la costumière, l'assistante à la mise en scène, le décorateur-scénographe etc...
Michèle Garnier chanta une joyeuse chanson Bourguignonne qui réjouit toute l'assistance ..
Michèle Garnier , avec le talent culinaire qu'on lui connaît , avait préparé un magnifique buffet pour les comédiens-chanteurs, les musiciens, et les invités ,avec ses amies de Châtillon-Scènes..garguaisses, gougères, sandwichs, fruits..
Monsieur Bouhélier servait son délicieux crémant..
Vous voyez ici, au centre, le doyen de la troupe : Marceau Graff,84 ans !!
Et maintenant, nous n'attendrons qu'une chose, celle de revoir en 2012, cette si belle troupe dans notre bonne ville de Châtillon sur Seine..
Mais que le temps sera long !
Merci au Groupe Lyrique des PTT, merci à Châtillon-Scènes de nous offrir des spectacles de cette qualité..
A l'an prochain !
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Deux sortes de pinsons fréquentent mon jardin: les pinsons des arbres et les pinsons du nord.
Les pinsons des arbres
De la taille d'un moineau, le pinson des arbres est facilement reconnaissable à la double barre alaire blanche et aux rectrices externes blanches de la queue, surtout visible en vol. C'est un oiseau particulièrement coloré, le mâle se distingue par le haut de la tête et la nuque bleu cendré, le dessous orange-rosé et les bandes alaires blanches et le croupion verdâtre
Je n'ai jamais vu de pinsons des arbres à la mangeoire, ils picorent toujours à terre..
La femelle du pinson des arbres ressemble énormément à la femelle du moineau domestique, mais peut être différenciée par sa bande alaire blanche et son bec conique et tranchant. Comme pour le mâle, on voit son croupion verdâtre en vol.
Le pinson du Nord (ou des Ardennes)
Le pinson du Nord (ou des Ardennes) ressemble beaucoup au pinson des arbres, mais il peut facilement être différencié par ses ailes foncées avec des bandes alaires blanches, une gorge rouille et un ventre blanc, son dos gris brunâtre plus foncé, la couleur rouille orangé de sa poitrine, son bec jaunâtre et par son croupion blanc, qui est visible en vol. En hiver, le mâle a la tête et le haut du dos plus foncé. À la saison de la reproduction, la tête du mâle noircit et son dos se borde d'orange. La femelle, plus terne que le mâle, porte un dessin grisâtre sur la tête et l'orange de sa poitrine et de ses ailes sont moins prononcés
(avec une mésange charbonnière)
(avec un verdier)
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Par Christaldesaintmarc dans -L'antenne de la Ligue contre le Cancer à Châtillon sur Seine le 14 Février 2011 à 06:20
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Dimanche après-midi 6 février, la Maison de la Forêt de Leuglay proposait une sortie en forêt Châtillonnaise pour rechercher des "traces et indices de présence des animaux"
Il faisait un temps exceptionnel : du soleil, de la douceur, un sol ni trempé ni trop sec, bref le temps idéal !
Sylvain Boulangeot, le super animateur de la Maison de la Forêt , qui nous fait découvrir tous les secrets de la forêt (orchidées au printemps, champignons en automne etc...) avait préparé avant notre départ en excursion, une table où étaient exposés des photos, moulages de traces, bois, squelettes..nous indiquant ainsi quels animaux peuplent notre forêt domaniale.
Vous remarquez ici qu'un cameraman filme Sylvain lors de son exposé : en effet FR3 Bourgogne a décidé de suivre cette recherche de traces d'animaux et nous a donc accompagnés lors de la sortie !!
Le chevreuil :
Le sanglier :
Le cerf et la biche :
Les bois de chevreuil :
Le blaireau :
Le renard :
Le chat sauvage (felis silvestris) :
Le reporter et le cameraman de FR3 préparent leur matériel à l'orée de la forêt.
Et nous voilà, montant le raidillon..
Premières traces de sabots de cerfs..
La trace du sabot d'un cheval : en effet cette forêt est parcourue tous les samedis par la chasse à courre de Monsieur de la Gravière, chasse à courre au cerf et au chevreuil
(la chasse à courre du Val des Choux a lieu le jeudi, et elle concerne le sanglier)
Et bien sûr la trace d'une patte de chien de la meute.
D'autres traces plus nettes :
Il n'y a pas que les traces de pattes que l'on peut observer, mais le résultat des frottements de bois des cervidés sur les troncs d'arbres.
Ici c'est l'oeuvre de cerfs, la trace est haute, alors qu'elle est basse pour le chevreuil, animal beaucoup plus petit.
Ces arbres, malheureusement (des résineux), sont voués au dépérissement après pareils frottements.
Ici une biche s'étant frottée à l'arbre, a laissé un de ses poils dans l'écorce . Sylvain nous le montre, brillant au soleil !
Les écorces arrachées sont basses, il s'agit donc de l'oeuvre de chevreuils.
Dans la forêt, l'ONF nettoie des "lignes", sortes d'allées forestières ..
Ces lignes sont empruntées par les animaux, mais parfois aussi par les 4x4 qui suivent la chasse à courre , les traces de roues en témoignent...
Les autres traces d'animaux que l'on peut observer en forêt, ce sont des excréments, d'abord ceux des sangliers,des "laissées" (les premières devaient être celles d'un animal un peu "dérangé" !)
puis ceux des biches, cerfs (les fumées) et chevreuils (les moquettes)..
On peut voir par endroit des fouissures de renards cherchant des vers où des graines sous les feuilles mortes..
Des terriers, peut-être de renards ou de blaireaux..
Sylvain est ici interviewé par le journaliste de FR3..Le reportage est passé jeudi soir 10 février en fin du journal régional de 19 heures ...J'espère que vous l'avez vu !.
La forêt grouille aussi d'insectes, une araignée ici se balade sur les feuilles mortes..
Une belle fourmilière au pied d'un arbre...
Des insectes vivent aussi dans les arbres, ils font le régal des pics-verts, on voit ici les trous qu'ont fait leurs becs ...
Les champignons colonisent aussi les arbres..
Certains arbres, même en mauvais état , ne seront pas abattus par les forestiers: certains sont le refuge d'oiseaux.Ils sont marqués de façon différente..
La tempête de 1999 a fait beaucoup de mal, beaucoup d'arbres sont tombés, les arbres sur les sols calcaires ont peu de racines profondes.
Ici on voit un gros arbre tombé assez récemment.
Sylvain nous montre une "couchée": c'est l'endroit où un animal a dormi..
Encore des tronc abîmés par des chevreuils, la trace est basse..
Nous apercevons une ancienne carrière où se fournissaient , en minerai de fer, les forges du Châtillonnais.
Cet arbre, au centre, bien que mort, a été préservé car un trou rond à son sommet indique qu'un oiseau y niche.
Une belle "trochée" de "foyard" (le hêtre en bourguignon)
Nous redescendons au point de départ, apercevant une "coulée", l'endroit où les animaux passent toujours.
Sylvain Boulangeot répond aux questions des promeneurs qui ont été tous ravis de cette exploration de la forêt domaniale.
Prochaine sortie avec la Maison de la Forêt, menée par Sylvain :
Approche matinale en forêt
le 6 mars, à 7 heures du matin, rendez-vous à la Maison de la Forêt à Leuglay: chants d'oiseaux, départ de la végétation...
QUE DU BONHEUR EN PERSPECTIVE !
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