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Le 5 octobre 2011, j'ai reçu un mail de Monsieur Alexandre Ouzounoff, Président de l'Association Bassons, voici ce qu'il me disait :
Je suis le président de l’association BASSONS et souhaite faire pour notre prochaine revue un article sur Bruno Rousselet.
Les photos que j’ai découvertes sur votre site me semblent parfaites pour illustrer ce qui j’espère pourra rappeler aux lecteurs qui était ce bassoniste de ma génération et dont le décès m’a bien sûr profondément touché.
Lors de sa disparition, j'avais en effet publié des photos de Bruno Rousselet le montrant à l'école de musique, en hommage à ce musicien exceptionnel, si apprécié de ses élèves. J'ai bien sûr envoyé toutes les photos que je possédais à monsieur Ouzounoff.
Il y a quelques jours j'ai reçu plusieurs exemplaires de la revue Bassons, une magnifique revue où figure un hommage vibrant à Bruno.
J'ai scanné les pages qui le concernent, les voici :
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Le bal des trois Clubs Châtillonnais , Le Lions-Club, le Rotary et le Zonta-Club, avait été organisé pour récolter des fonds destinés aux collèges et lycées de la ville de Châtillon sur Seine.
Le bénéfice net de ce bal s'est élevé à 1200 euros, bénéfice qui a été partagé en trois : un chèque de 400 euros pour le groupe scolaire Saint Vincent de Paul (Collège et Lycée), un autre de 400 euros pour le collège Fontaine des Ducs, et un autre de la même somme pour le lycée Désiré Nisard.
Les trois établissements Châtillonnais utiliseront ces sommes pour l'organisation de voyages scolaires, par exemple le Lycée Saint Vincent de Paul a prévu un voyage à Barcelone.
Le lycée Saint-Vincent-de-Paul était représenté par le professeur d'Espagnol et par deux élèves de l'établissement, le collège Fontaine-des-Ducs par Bernadette Ferres, principale, et le lycée Désiré-Nisard par son proviseur Pierre Pellegrino.
La remise des chèques a été effectuée par Josie Amizet, présidente du Zonta- Club, Daniel Vincens, président du Rotary-Club et Marcel Masurel, représentant Frédéric Mion, président du Lions-Club.
Ces remises de chèques se sont déroulées dans la bonne humeur...Josie Amizet a annoncé que le prochain bal des trois clubs aurait lieu le 20 octobre 2012, tout le monde pourra y participer en s'inscrivant auparavant, et non uniquement par invitation.
Cette remise de chèques s'est faite dans le local des Lions.
Ces derniers en ont profité pour nous annoncer leur super "Auto-Loto" qui aura lieu en décembre: un loto extraordinaire doté d'une automobile et de nombreux autres lots : congélateur, gazinière, tablette électronique, lave-linge, ordinateur portable, écran LCD , de nombreux bons d'achat (500,400,300 euros) et deux arbres de Noël garnis pour adultes et enfants.
Notez donc déjà sur vos tablettes la date du 15 décembre 2012.
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Quelques images du Châtillonnais en février 2012.. Il faisait -14° lorsque j'ai pris ces photos..
A Marcenay , le lac était presque entièrement gelé :
La mare de Bouix était bien surprenante :
A la mare de Cérilly, les canards arpentaient la glace :
On serait peut-être mieux à l'intérieur, se disaient-ils sans doute !
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Jenry Camus nous a proposé , dans le cycle des conférences de l'Association Culturelle Châtillonnaise, une conférence richement illustrée sur la vie et l’œuvre d’un châtillonnais trop méconnu : Edme Verniquet.
Edme Verniquet est né à Châtillon-sur-Seine le 10 octobre 1727, second d’une famille de 16 enfants.
A la mort de son père, en 1751, il reprend sa charge d’arpenteur du Roi en la maîtrise particulière des eaux et forêts de Châtillon-sur-Seine.
Il arpente les terriers de Poinçon et de Cerilly.
A 25 ans, Edme devient architecte. Il épouse Marie Lambert, à Belan sur Ource, et part vivre à Dijon où il fréquente des artistes .
Il rencontre Buffon pour qui il "aurait" peut-être travaillé à Montbard. Ses relations avec le naturaliste lui permettront de devenir plus tard architecte du "Jardin du Roi".
A Dijon il participe à la construction du magnifique château de Montmuzard qui n'existe hélas plus aujourd'hui.
Ses compétences professionnelles et ses relations avec les parlementaires bourguignons lui assurent, en qualité d’architecte, des commandes de construction de maisons particulières et de châteaux en Bourgogne, particulièrement dans l'actuel département de Saône et Loire.
Le père d'Edme avait restauré le clocher de l'église de l'Abbaye Notre Dame (actuellement église Saint Pierre), Edme élabora les plans de l'église de Latrecey.Il refit le clocher de l'église de Prusly sur Ource.
On lui doit les châteaux de Gemeaux, Saint-Seine sur Vingeanne, Pouilly-sur-Saône, en Côte d’Or, de Terrans, Digoine, Saint-Aubin-sur-Loire, Vigneau, Lugny-les-Charolles, Marcigny en Saône-et-Loire.
On remarque dans tous ces chateaux la même disposition des fenêtres , et au dessus de l'entrée un fronton triangulaire, au centre duquel se trouvent les armes du propriétaire.
Au château de Saint Aubin sur Loire, on peut encore voir les plans tracés par le génial architecte.
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D'autres châteaux ont hélas disparu, démolis, d'autres n'ont pas été menés à terme.
En 1774, il achète la charge de commissaire général de la voirie de Paris. Il édifie plusieurs hôtels particuliers dans la capitale.
Dans la seconde partie de son exposé, Jenry Camus nous présenta les réalisations qu'effectua Edme Verniquet à Paris, au "Jardin du Roi", l'actuel Jardin des Plantes.
En 1780, il est nommé, par Buffon, architecte du Jardin du Roi (aujourd’hui le Jardin des Plantes), un poste qu’il tiendra pendant treize années.
Edme Verniquet élabore 210 plans différents, il fait abattre des maisons anciennes, percer une rue qui deviendra la rue Buffon. Il agrandit et rehausse le "cabinet d'histoire naturelle", fait construire des serres chaudes pour abriter des espèces tropicales. Malheureusement le cabinet d'histoire naturelle, et les serres de Verniquet seront démolis en 1935 pour le premier, en 1893 pour les secondes.
Par contre l'amphithéâtre qu'il fit construire pour qu'y soient données des conférences, existe toujours.
Une autre construction de Verniquet que l'on peut toujours admirer au Jardin des Plantes, c'est la gloriette de métal, érigée avec du fer sorti des forges de Buffon.
La troisième partie de la conférence de Jenry Camus concerna le travail extraordinaire qu'effectua Edme Verniquet à Paris.
En 1775, il entreprend à ses frais de lever un plan de Paris. Un travail colossal qui ne sera officialisé par le Roi qu’en 1785 et qui ne sera terminé qu’en 1799. Jusqu’à sa mort, le 26 novembre 1804, Verniquet se battra contre les gouvernements successifs pour le paiement de ses travaux et la reconnaissance de son œuvre.
Le plan de Paris élaboré par Edme Verniquet fut gravé sur cuivre. Pour ce travail il utilisa 680 kg de métal.
5000 plans de rues furent dessinées avec une grande précision
Edme Verniquet avait eu trois enfants de son épouse, seule Madeleine survécut, c'est chez elle qu'il décéda en 1804 .
A la mort d'Edme, Madeleine récupéra les plaques de cuivre gravées, et refusa de les rendre tant que l'Etat n'aurait pas versé ce qu'il devait à son père (600 000 livres) .. ce qui n'arriva jamais.
Madeleine Verniquet après deux mariages, résida au château de Prangins en Suisse (devenu actuellement le Musée National Suisse).
A sa mort, les plaques gravées du plan de Paris furent remises à l'un de ses héritiers.
Hélas aujourd'hui ces précieuses plaques ont disparu.
J'ai fait un résumé très succinct de la vie et l'oeuvre du génial architecte châtillonnais que fut Edme Verniquet.
Jenry Camus a rédigé un superbe "Cahier du Châtillonnais" où il donne de nombreux détails illustrés de photos, sur ce châtillonnais illustre, hélas trop méconnu dans sa ville natale.
Il y a des rues Edme Verniquet à Paris, à Dijon, mais pas à Châtillon sur Seine , un comble !
Vous pourrez vous le procurer à l'Office du Tourisme de Châtillon sur Seine.
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Toujours de très belles aquarelles réalisées par mes amies de l'atelier de Villiers le Duc..Des animaux à poils et à plumes.
(cliquables pour celles qui sont en longueur)
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Tous les étés , Antoine Hoareau, fait visiter le site des sources de la Seine situé sur la commune de Source Seine.
Antoine Hoareau est passionné par le site, il a d'ailleurs écrit un ouvrage fort intéressant intitulé « Au pays des sources de la Seine » préface de Christian Vernou, Conservateur en Chef du Musée Archéologique de Dijon,postface de Jean-Louis Bornier , ancien Maire de Source Seine
(Editions Cléa)J'ai participé l'été dernier à l'une de ces visites, et Antoine a eu la grande gentillesse de me confier un dossier sur les sources de la Seine, où il a consigné ce qu'il nous a dit lors de la visite. Merci à lui !
Ses explications sont reproduites en bleu.
Tout le monde a un jour appris à l'école ou lu dans un livre de géographie que la Seine prenait sa source sur le plateau de Langres à 471 mètres d'altitude et que son cours était de 776 kilomètres. Ceci n'est pas faux mais n'est pas tout à fait vrai ! En effet, pour être plus précis, la Seine prend sa source sur le territoire d'une des plus petites communes de France, la commune de Source Seine. Les sources de la Seine ne sont plus vraiment sur le plateau de Langres mais plutôt à la frontière entre celui-ci avec la montage dijonnaise au sud et surtout l'Auxois au nord-ouest.
La ville de Paris est propriétaire des sources de la Seine !
En effet ! Pour rendre hommage au fleuve « auquel elle doit sa prospérité » comme l'écrit alors M. Larribe, souspréfet de Semur-en-Auxois, la ville de Paris devient propriétaire des sources de la Seine en 1864 et y aménage un monument et un joli parc paysager. Encore aujourd'hui c'est la ville de Paris qui assure l'entretien du site.On dit « LA » ou on dit « LES » sources de la Seine ?
Il faut bien dire « LES » sources de la Seine car il en existe 7 dans le vallon.
C'est sur la première que le monument de la ville de Paris a été construit.
Trois sources se trouvent dans le sanctuaire gallo-romain, ce sont celles qui ont le plus fort débit.Un autre guide, qui entraînait ensuite les visiteurs dans une marche dans les bois alentours, nous a conduit dans un lieu secret: celui de la "Source Sacrée", celle où les pélerins venaient prier la déesse Sequana de les guérir de leurs maux.
L'eau des sources de la Seine est-elle miraculeuse ?
La vénération d'une source est assez commune. L'eau est source de vie et les sanctuaires sont des lieux de vie. Il est naturel que ces lieux de vie s'établissent à des points d'eau. De grands sites thermaux étaient déjà fréquentés à l'époque gallo-romaine mais le site des sources de la Seine est assez particulier, son eau n'a aucune propriété thermale, elle ne soigne d'aucune maladie. Ce qui est vénéré aux sources de la Seine, c'est la salubrité de l'eau qui a un caractère bon pour l'Homme et une certaine part divine. Dans ce lieu, comme dans beaucoup d'autres lieux saints ou divins, c'est la foi qui soigne le pèlerin.Le site des sources de la Seine est réputé internationalement pour son intérêt archéologique. De 1836 à 1967, des campagnes de fouilles ont été menées afin de dégager les fondations d'un grand sanctuaire gallo-romain actif du 1er siècle avant JC au 4ème siècle après JC.
Des milliers d'ex-voto en pierre, en bronze et surtout en bois y ont été découverts.Ce sont presque 1500 objets qui ont été découverts faisant du site des sources de la Seine un sanctuaire des eaux majeur. Dédié à la déesse SEQUANA, les pèlerins venaient demander la guérison de leurs maux.
Une collection incroyable et unique, tant par sa quantité que par sa qualité, d'ex-voto en bois fut mise à jour entre 1963 et 1967. Environ 300 pièces de bois de chêne sculptées, vieilles de 2000 ans, furent conservées grâce à l'humidité et au caractère préservé du site dessources de la Seine.Voici quelques illustrations des pièces trouvées :
Ce jour de visite aux sources de la Seine était un jour spécial, car il était consacré à un événement unique : celui de l'exposition de fac-similés d'ex-votos trouvés lors des fouilles de l'ancien sanctuaire.
Ces fac-similés d'ex-votos ont été réalisés par Eric de Laclos.
Certains sont en pierre.
(les explications données par le sculpteur sont cliquables pour mieux les lire)
D'autres ex-votos sont en bois, ceux que nous voyons ici sont des reproductions des véritables qui ont été trouvés dans une ancienne piscine du sanctuaire. Conservés miraculeusement sous terre, dans l'eau, à l'abri de l'air, ils ont été traités et sont exposés actuellement au Musée archéologique de Dijon dans une vitrine spéciale.
Eric de Laclos en a fait de superbes copies.
Antoine Hoareau nous les présente :
Je suis allée ensuite au Musée archéologique de Dijon pour voir les ex-votos originaux, voici quelques panneaux explicatifs (ces photos ne sont pas cliquables, car en hauteur, pour mieux lire servez vous de la touche Ctrl)
Les ex-votos de pierre sont magnifiques...
Ceux de bois ne sont guère visibles car la vitrine n'est pas éclairée, de manière à ce qu'ils ne subissent aucune déterioration, je n'ai donc pu les photographier.
Par contre des panneaux explicatifs nous en expliquaient le sauvetage.
De très belles statues ont été trouvées lors de fouilles du sanctuaire des sources de la Seine:
La déesse Sequana :
Une barque de la déesse :
Un faune :
L'exposition explicative sur le sauvetage des ex-votos du Musée Archéologique de Dijon, est terminée depuis la fin de l'été. Mais vous pouvez toujours aller voir les véritables ex-votos de bois et de pierre, dans la salle spéciale "Sources de la Seine", de ce superbe musée dijonnais , qui vaut vraiment une visite approfondie, tant ses collections sont riches.
En complément, l'historique des sources de la Seine, par Antoine Hoareau :
Les Grandes Dates des sources de la Seine
– 1er siècle avant JC : construction du sanctuaire des sources de la
Seine dédié à la déesse SEQUANA,
– fin du 1er siècle après JC : reconfiguration du sanctuaire,
– 4ème siècle fin de l'activité du sanctuaire.
– 1830 : première discussion d'achat des sources de la Seine par la
ville de Paris mais le projet avorte,
– 1836 : début des fouilles aux sources de la Seine sous la direction
d'Henri BAUDOT, découverte des fondations du sanctuaire ainsi
que de centaines d'ex-voto,
– 1842 : fin de la première campagne de fouilles,
– 1862 : appel a souscription pour l’érection d'un monument aux
sources de la Seine dans le journal de Rouen,
– 1864 : achat des terrains par la Ville de Paris,
– 1865-1866 : construction de la grotte par les architectes de la ville
de Paris Baltard et Davioud et pose de la statue de la nymphe de
la Seine du sculpteur Jouffroy,
– 1867 : inauguration du site des sources de la Seine,
– 1926 : reprise des fouilles sous la direction d'Henri COROT,
– 1933 : découverte de la déesse SEQUANA en bronze,
– 1934 : changement de la statue du monument de la ville de Paris
par celle du sculpteur Auban,
– 1935 : fin des fouilles d'Henri COROT,
– 1945-1947 : réaménagement sur parc paysager suite à la
seconde guerre mondiale,
– 1948 : reprise des fouilles sous la direction du professeur Roland
Martin,
– 1952 : découverte de la source et du bassin sacré,
– 1953 : fin des fouilles,
– 1963 : reprise des fouilles toujours sous la direction du professeur
Martin et découverte des ex-voto en bois,
– 1967 : fin définitive des fouilles aux sources de la Seine.
Visites guidées gratuites organisées par l'association des sources de la
Seine tous les dimanches entre le 14 juillet et le 15 août et animées par
Antoine HOAREAU à 14h30 et à 16h30.
Le reste de l'année, visite guidée sur demande auprès de l'association
des sources de la Seine. (Mairie – 21690 SOURCE SEINE)
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