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Flavigny sur Ozerain, un des plus beaux villages de France, est aussi renommé pour son exposition de crèches, commencée il y a cinq années.
Fin 2013-début 2014, pas moins de 80 crèches étaient à admirer, de jour comme de nuit, à l'intérieur des fenêtres, sur les portes, et même dans la rue.
Le spectacle est, paraît-il, merveilleux à la nuit tombée, lorsque toutes ces installations sont illuminées. Je ne les ai vues que le jour, mais la vision de ces installations, pleines d'imagination, était déjà magnifique...
A l'entrée du village on remarque la vitrine des fameux "Anis de Flavigny", délicieux petit bonbon à l'anis, dont la boîte est décorée d'un berger et d'une bergère...
Voici les crèches que j'ai pu photographier, hélas pas toutes, car certains reflets dans les vitres étaient trop importants...
Des crèches dans les fenêtres :
Dans une vitrine...
Dans la rue, celle-ci est celle du petit séminaire de Flavigny...
Sur des portes :
Dans les airs :
Sur la promenade qui longe les remparts :
Et bien sûr dans l'église :
aux habitants de Flavigny pour leur magnifique travail !
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Jean Glace est un tourneur sur bois plein d'imagination, toujours en action, en expérimentations.
Lorsque je l'avais rencontré, il y a peu, il testait une nouvelle façon de réaliser des abat-jour pour ses superbes pieds de lampes. Il avait remarqué que les veines du bois ressortaient joliment lorsqu'il les éclairait par une lampe électrique.
Il s'est donc lancé dans la confection d'abat-jour en lamelles de bois très, très fines, voici ses réalisations :
Admirez le travail ...
Pourquoi le titre de mon article s'intitule-t-il "lampes magiques" ,, Eh bien vous en avez ci-dessous l'explication !
Les veines du bois ressortent magnifiquement lorsque la lampe s'allume...et elles sont différentes pour chaque abat-jour.
Mais ce n'est pas tout, le plus beau reste à venir ! Lorsque Jean Glace utilise un abat-jour en bois tourné, comme celui-ci :
Voici ce que ça donne lorsque la lampe est allumée, un spectacle féérique, n'est-ce pas ??
Transparence du bois, superbe spectacle lumineux au plafond, les lampes de Jean Glace sont vraiment magiques !
Pour voir les belles réalisations de Jean Glace, vous pouvez prendre rendez-vous avec lui au :
03 80 81 41 96
Ou en lui écrivant :
Jean Glace
45 Grande rue Maison Dieu
21330 Laignes
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En souvenir d'une ancienne forge aujourd'hui disparue, la forge Dandelot à Châtillon sur Seine, un article qui nous la montrait encore en activité...
Tout le matériel est parti aux enchères hier....
http://www.christaldesaintmarc.com/autour-des-forges-chatillonnaises-a1525715
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Il y a deux ans je m'étais rendue chez Dominique Lombaert qui pratique, à Prusly sur Ource, l'agriculture de conservation. Philippe Houdan de Marigny, qui la pratique aussi, nous en avait expliqué le fonctionnement, j'en avais parlé ici :
http://www.christaldesaintmarc.com/une-agriculture-preservatrice-de-l-environnement-a16783589
Je vous avoue que j'avais été emballée par cette nouvelle manière de cultiver les sols, respectueuse de la terre, intelligente, car faisant appel à des plantes qui peuvent éviter de trop utiliser d'engrais.
Cette pratique des "couverts végétaux" est heureusement de plus en plus répandue, et encouragée par le Ministère de l'Agriculture. Elle est aussi , ce qui ne gâte rien, plus économique financièrement..
Philippe Houdan et Dominique Lombaert m'ont invitée à suivre, cette année, une conférence, présentée par Matthieu Archambeaud, ingénieur agronome, qui vient, en compagnie de Frédéric Thomas, de publier un livre très documenté sur les couverts végétaux et la gestion pratique de l'interculture.
Voici Philippe Houdan aux côtés de Matthieu Archambeaud :
et Philippe en compagnie de Stéphane Billotte, qui pratique, lui aussi cette agriculture de conservation, mais en Haute Marne.
Soixante douze personnes s'étaient déplacées pour écouter Matthieu Archambeaud, preuve que cette nouvelle façon de cultiver le sol intéresse ! des personnes de Côte d'Or, de l'Yonne, de la Haute Marne , mais aussi de la ..Meurthe et Moselle !
Le conférencier nous a présenté son association : BASE, qui compte actuellement 800 membres, mais qui s'agrandit chaque jour.
Une série de diapositives nous a permis de comprendre l'intérêt des couverts végétaux pour les sols.
l’Agriculture de Conservation repose sur trois principes agronomiques fondamentaux :
-la rotation des cultures et des couverts végétaux ;
-La réduction progressive du travail du sol et du trafic sur les parcelles
-La restitution intégrale des résidus de récolte à la surface du sol.Matthieu Archambeaud a donné le fil conducteur de sa conférence. Il a expliqué chaque séquence de son programme et a répondu aux questions de son auditoire.
J'avoue que , pour moi, les données ont été très techniques...je me contenterai donc de publier les diapositives qui sont tout de même très parlantes.
Cette diapositive m'a permis de reconnaître, lors des travaux pratiques de l'après-midi, les différentes parties d'un sol.
Dans des sols compactés, il peut être indispensable de fissurer le sol avec des dents courbes ou en T inversé...
Dans les sols argileux, la fissuration se fait naturellement l'été sous l'effet de la dessication.
Un couvert c'est de la bio-masse, du recyclage et de la production de fertilité, de la structuration, mais aussi des fleurs pour les insectes pollinisateurs, un abri et une ressource alimentaire pour la faune sauvage.
Voici quelques plantes que l'on peut utiliser pour faire un couvert, en associant des plantes à enracinements différents :
Les dents sont doublées de semoirs dans cette machine agricole, on fissure donc le sol et on sème en même temps :
Voici un éventail de plantes pour couverts :
L'après-midi, ont eu lieu des "travaux pratiques" sur le terrain..
Nous étions dans un champ de Philippe Houdan, à deux kilomètres de la Barotte.
Le but de ces exercices pratiques était de définir le profil du sol pour faire des comparaisons entre des parcelles en agriculture de conservation et d'autres reprises après un remembrement.
Matthieu Archambaud a montré , sur cet échantillon de terre, où se trouvait la partie humifère, la partie aérobie et la partie anaérobie :
Tous les agriculteurs présents ont été très intéressés...
Un lombric qui assure l'aération et le brassage des éléments entre eux, a été trouvé !
Ce fut une journée passionnante pour tous, très enrichissante, qui permettra sans aucun doute, à de nombreux agriculteurs d'expérimenter l'agriculture de conservation.
Un conseil du conférencier, très pertinent : demander de l'aide à ceux qui pratiquent cette façon de cultiver le sol, faire des comparaisons, des essais, car cette nouvelle agriculture est un peu plus complexe que celle qui consiste à, bêtement, labourer le sol en profondeur, et mettre des engrais à tout va...
Notre mère la terre mérite qu'on en prenne soin, qu'on ne la détruise pas, qu'on ne la rende pas stérile...pensons à nos descendants !
Je reprendrai ici la phrase visionnaire d'Antoine de Saint Exupéry, cher à Michel Lagrange :
"Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants "
Voici un petit film qui explique visuellement la pratique de l'agriculture de conservation :
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L'église de Gurgy le Château, sous le vocable de la Nativité de Notre-Dame, date du début du XIIIème siècle. Elle est classée Monument Historique. Elle fut la chapelle du château qu'occupaient les Templiers.
Le clocher de l'église de Gurgy le Château mesure 35 mètres de haut environ, c'est un des plus beaux du Châtillonnais.
Sa souche possède trois étages avec des baies jumelées. Les colonnettes sont surmontées de chapiteaux portant des arcs brisés sous un bandeau plein cintre.
La flèche octogonale est élancée, construite en "tuf". ( Le tuf est une pierre poreuse et légère, formée par les eaux chargées de calcaire de certaines sources, nombreuses en Châtillonnais).
A la base de chaque angle de la tour existe un pyramidion tronqué, orné de pilastres cannelés.
Sur chaque face on distingue un fronton triangulaire évidé d'un quatrefeuille, la corniche bourguignonne est en écusson.
La nef principale mesure trente mètres en longueur et dix mètres en hauteur. Elle ne possède qu'un seul bas-côté. L'ensemble est soutenu par quatorze contreforts. La nef est voûtée d'ogives, les piliers sont quadrangulaires et massifs, avec chapiteaux en feuilles d'eau.
Le bas-côté :
Le chœur de l'église est à chevet plat, (caractéristique des églises templières), éclairé par trois fenêtres en lancettes et par une rose, avec vitraux richement colorés, représentant des scènes bibliques.
Une autre rose se trouve au-dessus de la porte d'entrée.
Sous l'enduit mural on découvre quelques peintures du XIIIème siècle.
Le sol dallé est riche de plusieurs pierres tombales, sépultures anonymes de templiers.
On trouve aussi de grandes pierres tombales comme celle-ci, qui est celle de Claude Gelyot, curé de Gurgy le Château, décédé en 1702.
La porte d'entrée de l'église, réparée maladroitement en 1750, est donc d'un style différent du reste de l'édifice.
Dommage que l'intérieur de cette belle église soit un peu dégradé....
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Cette exposition est installée dans le musée Buffon, qui était, autrefois, l'ancienne orangerie du célèbre naturaliste.
(Sur cette photo, on voit à droite le musée Buffon, à gauche en contrebas on aperçoit la maison natale de Buffon)
Dans le cadre du tricentenaire de la naissance de Denis Diderot à Langres, le Musée Buffon s’est associé avec le CRDP de Champagne-Ardenne et de l’Académie de Reims, Romain Gallissot, chroniqueur jeunesse et consultant pédagogique et la Bibliothèque Jacques Prévert pour proposer une exposition destinée en grande partie au jeune public, mais très intéressante aussi pour les adultes !
L’exposition est construite autour d’un album jeunesse intitulé " Lumières ", hommage au travail de Diderot, père de l’Encyclopédie, et s’appuie sur onze thèmes, et autant d’illustrateurs de livres pour la jeunesse, qui ont chacun repensé plusieurs planches de l’Encyclopédie.
A travers dessins originaux, croquis, recherches autour de l’album mais également de leurs univers plus personnel… et une grande variété de techniques de création : collages, art numérique, dessin traditionnel, mais également la présentation d’objets originaux de toutes époques qui entretiennent un lien par leur forme ou leur histoire avec les planches de l’Encyclopédie, cette exposition est pensée comme un grand livre ouvert sur le « Siècle des Lumières ».
Chaque planche de l'Encyclopédie voisine avec le travail de l'illustrateur actuel.
Près des planches de l'Encyclopédie, on peut voir des objets s'y rapportant comme ce modèle anatomique d'œil.
Une artiste, spécialiste de Taille-Taille, Noémie Privat, a animé un atelier avec les enfants de l'école Diderot de Montbard.
Voici les réalisations des élèves :
Il est possible de consulter un tome de l'Encyclopédie...
Un très bel exemplaire de l'histoire naturelle de Buffon consacré aux oiseaux est aussi disponible à la lecture...
Le voici ouvert à la page des éperviers, chers à Christian Labeaune...
Une magnifique exposition de papillons est aussi visible au musée de l'Orangerie.
En parcourant l'exposition "Lumières", on est charmé par la profusion de magnifiques oiseaux en papier mâché, créés par Isabelle Thibeault de Chailly sur Armançon.
Et la base du buste de Buffon a, elle aussi, laissé place à un petit oiseau...
Allez donc à Montbard voir cette charmante exposition qui dure jusqu'au 23 mars 2014.
L'entrée est gratuite, et vous pourrez aussi visiter le premier étage qui contient beaucoup de documents, d'objets, le cabinet de curiosités, des tableaux, du mobilier de l'époque du grand naturaliste que fut Buffon.
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