•  L'Assemblée Générale 2014 des Amis du Musée du Châtillonnais-Trésor de Vix a eu lieu dans la salle des conférences du Musée le 15 février 2014.

    L'Assemblée Générale 2014 des Amis du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Les Amis du Musée comptent à présent 232 adhérents, Madeleine Grivotet en est la Présidente d'Honneur, Laurent Schembri représente la Communauté de Communes.

    Le Président des Amis du Musée est Robert Fries, le Vice-Président Roger Saget, le Trésorier Noël Estrat, la secrétaire Annette Vanney.

    Le Conseil d'Administration s'est réuni 4 fois, 14 bureaux ont fait de même, totalisant 1200 heures de bénévolat. Le Président a bien insisté sur ce travail des bénévoles, il a même chiffré le coût (virtuel) de ce travail, c'est énorme....

    Les cartes des membres. comportent maintenant la date d'adhésion.

    Le Président Robert Fries a présenté le rapport moral.

    Rapport moral

    Deux sorties ont eu lieu : à Noyers sur Serein, et à la Commanderie d'Epailly.

    Plusieurs conférences ont été proposées :

    -Offrandes dans les sanctuaires gaulois (S. Heitzmann)

    -Les Notables du Châtillonnais (P. Lévêque)

    -Les Templiers en Bourgogne (A. Demurger)

    -La sidérurgie dans le Châtillonnais (S. Benoit)

    -Des Académies aux Associations, trois siècles de sociabilité savante (JP. Chaline)

    L'Assemblée Générale 2014 des Amis du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Evelyne Grandchamp a présenté les actions du Musée pour les publics empêchés:

    -Accueil de visiteurs malvoyants

    -Contact à Dijon avec le Comité Valentin Haüy et l'Association Handisport et Culture.

    Le programme a été présenté à la MDPH de la Haute Marne.

    En mai le Musée accueillera deux groupes de visiteurs à mobilité réduite, puis (date à préciser) un groupe de visiteurs malvoyants (les Yeux en promenade).

    Une plaquette sur le Musée sera diffusée auprès des comités Valentin Haüy du quart Nord-Est de la France.

    Toutes ces activités sont financées par la Fondation de France.

    L'Assemblée Générale 2014 des Amis du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Les Amis du Musée, a poursuivi le Président Fries, doivent être utiles au Musée, mais...pas encombrants. Ils rendent de petits services (traductions), assurent la promotion dans les manifestations extérieures, font venir des visiteurs (ex un groupe de californiens).

    Les amis du Musée financent des projets comme la rénovation de la collection ornithologique de Fernand Daguin, à la hauteur de 3000 €.

    Ils participent à l'achat des audio-guides dont le maître d'ouvrage est la CCPC, le maître d'œuvre le Musée, le financement étant assuré par le mécène "Crédit Mutuel" pour 90% et les Amis du Musée 10%.

    L'Assemblée Générale 2014 des Amis du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Les Projets 2014 :

    -Sortie le samedi 24 mai à Dijon au Musée des Beaux-Arts de Dijon, pour un parcours Moyen-Âge-Renaissance.

    -Le samedi 24 octobre la visite de la Collégiale de Mussy sur Seine

    Conférences :

    -24 janvier : Histoire des sceaux (P. Herbelin)

    -28 février : de la Chartreuse de Champmol aux pleurants du Musée des Beaux Arts (M. Lagrange)

    -27 juin : le Châtillonnais sous la paix romaine (S. Lefèvre)

    -24 octobre : la vie économique et sociale dans un village bourguignon au XVIIIème siècle (L. Augueux)

    Election au Conseil d'Administration :

    Marie-Thérèse Desliens et Roger Saget se représentaient. Une nouvelle candidate, Anne Bouhélier, postulait. Tous ont été élus à l'unanimité.

    Rapport Financier

    Noël Estrat, le trésorier a présenté le rapport financier qui est en équilibre, grâce aux subventions et au mécénat du Crédit Mutuel.

    L'Assemblée Générale 2014 des Amis du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Mary Bernier a vérifié les comptes qui sont parfaits.

    l'Assemblée a donné son quitus au rapport financier.

    A noter que la ville de Châtillon sur Seine fournit un bureau pour l'Association, et prête la salle polyvalente du Musée pour les conférences. Le plus gros du soutien venant de la Communauté de Communes.

    L'Assemblée Générale 2014 des Amis du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Roger Saget, le Vice-Président des Amis du Musée a présenté le nouveau règlement qui a été envoyé à tous les membres en même temps que la convocation. Il a été approuvé à l'unanimité.

    L'Assemblée Générale 2014 des Amis du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Madame Félicie Fougère, la Conservatrice du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix, apprécie beaucoup le fait de présenter les collections du musée à des personnes handicapées, elle remercie des Amis du Musée de leur collaboration.

    Elle annonce que des expositions temporaires auront lieu dorénavant deux fois par an au musée, une en été l'autre en hiver.

    Le Congrès de 1814 qui a eu lieu à Châtillon sur Seine sera évoqué, de même que la guerre de 1914-1918.

    Les oiseaux de la collection Daguin seront exposés, le Musée s'ouvrira pour la nuit des musées et la journée du patrimoine.

    L'Assemblée Générale 2014 des Amis du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix


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  •  René Drappier, fidèle collaborateur du blog, a réalisé une enquête sur la transformation des anciens "Bains-Douches" de la rue de Seine en "Maison de la Musique".

    Il m'envoie son article. Merci à lui !

    Une vieille entreprise Châtillonnaise toujours d’actualité et toujours en activité, l’Entreprise Lecoq maçonnerie.

    C’est cette entreprise qui a été retenue par la ville afin de transformer les anciens bains douches de la ville en « Maison de la Musique » : où l’Ecole de Musique et les différentes sociétés musicales pourront se perfectionner.

    Ce sont MM. Pierre Lecoq et son fils André qui en 1933 qui construisent le bâtiment, tous les corps de métiers châtillonnais participent aux différents travaux.

    Aujourd’hui c’est Christian Lombaert l’arrière petit-fils qui participe aux travaux de transformation des bains douches en Maison de la musique en 2014

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

     LES BAINS DOUCHES

    Michel Diey, avec gentillesse, nous explique l'histoire des bains-douches à Châtillon sur Seine.

    L'an dernier j'ai guidé plusieurs visites de ville avec des groupes d'enfants. Alors que nous nous trouvions rue du Perthuis et que j'expliquais la destination du bâtiment à petites fenêtres que l'on peut voir en face de l'ANPE, j'ai eu la surprise de constater que les jeunes châtillonnais, dans les différents groupes, ignoraient complètement le terme "Bains-Douches". Les immenses progrès dans le domaine de l'hygiène corporelle et du confort, qui ont été faits depuis une trentaine d'années, ont sans doute contribué à faire disparaître cette expression du vocabulaire des plus jeunes.

    Mais il n'en est pas de même pour les générations nées avant les années 1970/1980 qui ont connu et pratiqué ces institutions.

    Je vais donc tenter de dresser l'historique des divers établissements que Châtillon a connus dans le passé.

    Le mot "bain" qui vient du latin  balneum est apparu dans la langue française vers 1080. Il désignait tout d'abord l'action d'immerger le corps ou une partie du corps dans un liquide, un gaz, à des fins hygiéniques ou thérapeutiques. Puis il désigna ensuite "l'établissement public où l'on prend les bains".

    Douche est apparu beaucoup plus tard dans notre vocabulaire, vers 1588, selon le Larousse : jet d'eau dirigé sur le corps à des fins hygiéniques . Ce n'est qu'au cours du XXème siècle qu'il prit le sens "d'établissement où l'on peut prendre une douche".

    C'est au cours de ce même XXème siècle que les deux mots furent associés.

    Les premiers établissements de bains de Châtillon semblent avoir été installés dans les années 1850/1860. Il y en avait deux : l'un impasse de l'Arquebuse (on en voit encore les fenêtres, côté Seine, depuis le pont du boulevard Morizot, proche de la pizzeria), l'autre (qui a motivé cet article) rue du Perthuis avec une seconde entrée rue du Sonsois. Etant donné leur caractère privé, on n'en trouve pas trace dans les archives Municipales, mais la gravure de Nesle, ci-dessous, de 1860, qui représente le second, confirme ces dates.

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

     On remarque la passerelle d'accès (démolie dans les années 1950 lors de la reconstruction) et seul le mot "Bains" figure sur le mur. Ce n'est qu'au XXème siècle qu'on trouvera le mot "Douches" écrit en dessous et en plus petits caractères.

    Le précieux Indicateur Châtillonnais nous donne les propriétaires successifs de ces établissements:

    -Pour celui du Perthuis, il est tenu en 1887 par Coquet, en 1890 c'est Fauconnier-Voisot, en 1905 la veuve Fauconnier-Voisot jusqu'en 1921 où elle est remplacée par madame Michel. En 1924 le fond est cédé à Madame Marguerite Noël qui sera suivie de Disle en 1932.

    -Pour l'impasse de l'Arquebuse, on trouve Stabat en 1887, puis la veuve Stabat de 1890 à 1920. En 1920 c'est Lejeune et en 1932 c'est Raunet.

     C’est aujourd’hui la 4ème génération de maçons qui travaille dans les "Bains-Douches" de la rue de Seine ( qui ont succédé, en 1933, aux anciens, décrits par Michel Diey.)

    MM Pierre Lecocq et son fils André (construction en 1933). M Bernard Lombaert (1958) gendre d'André Lecocq. M Christian Lombaert, petit-fils de Pierre Lecocq, petit-fils d'André Lecocq et fils de Bernard Lombaert.Après des études assez élevées dans le Génie Rural, Christian entre dans l'entreprise familiale en 1992, prend la succession de Bernard et poursuit dans la même voie.

    Anecdote de famille :Notre grand-père Antoine, notre père Jean, notre oncle Jacques (Paganessi) ont fait carrière dans cette entreprise depuis MM Pierre et André Lecocq et Bernard Lombaert. Une bien belle lignée de maçons.

    Guidé par Christian Lombaert, j’ai pu visiter cette grande bâtisse de la cave au grenier et marcher à la suite des anciens maçons. Ici, au sous sol, un mur dit des premières pierres :

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

     La salle d'audition :

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

    L'acoustique :

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

    Ce qui restera des bains-douches: ce placard de rangement des vêtements :

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

    La charpente :

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

    Le système d'aération :

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

    La cage d'ascenseur :

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique" 

    Christian Lombaert ne m'a pas caché la joie et l'honneur qu'il avait de travailler sur les pas de ses ancêtres.

    (L'entrée que nous avons tous connue ne sera pas modifiée)

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

                                   Plan des travaux:

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

    Les anciens "Bains-Douches" vont devenir la "Maison de la Musique"

                                                                                                                      


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  • J'avais fait dernièrement un article sur les bornes routières anciennes, en mélangeant les bornes de pierre et les bornes Michelin.

    Les bornes de pierre anciennes seront certainement préservées, beaucoup ont été nettoyées leurs lettres repeintes.

    Mais les bornes Michelin qui sont en béton, vont forcément disparaître un jour, certaines sont dans un état déplorable, quel dommage !

    Un lecteur du blog, Luc Lefray, m'en a signalé plusieurs que je suis allée photographier dernièrement. Merci à lui.

    Je remets donc ici celles du précédent article, j'ajouterai ensuite les nouvelles.

    Les dernières bornes Michelin existant dans le Châtillonnais

    A Ampilly les Bordes :

    Les dernières bornes Michelin existant dans le Châtillonnais

    Près de Gurgy la Ville :

    Les dernières bornes Michelin existant dans le Châtillonnais

    Voilà maintenant celles indiquées par Lulu21 :

    A La Chaume :

    Les dernières bornes Michelin existant dans le Châtillonnais

    A Lucey :

    Les dernières bornes Michelin existant dans le Châtillonnais

    A Lignerolles :

    Les dernières bornes Michelin existant dans le Châtillonnais

    Dans la forêt entre Lignerolles et La Chaume :

    Les dernières bornes Michelin existant dans le Châtillonnais

    Aux Goulles, Luc Lefray m'en avait signalé deux, il n'y en a plus qu'une, et dans quel état !!

    Les dernières bornes Michelin existant dans le Châtillonnais

    Vous voyez que finalement, il fallait les photographier avant qu'elles ne partent à la décharge !! (ce qui a été le cas de la deuxième borne Michelin des Goulles, m'a dit un des habitants du village)

    Encore un peu de notre petit patrimoine qui disparaît.

    Une autre borne Michelin photographiée à Billy les Chanceaux :

    Les dernières bornes Michelin qui existent dans le Châtillonnais

     


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  • Cette conférence intitulée "Hindouisme et Bouddhisme" qui fait partie d'un cycle  d'histoire des religions, nous a été  présentée par Monsieur Guillaume Hervieux, auteur conférencier, diplômé d'un Master en "histoire des Religions" et d'un DEA en "Médiation interculturelle et dialogue interreligieux".
    Cette conférence , il faut le dire, très ardue, tant les façons de penser de ces deux religions sont éloignées des nôtres (Christianisme, Judaïsme, Islam) a passionné les auditeurs.
     

    "Hindouisme et Boudhisme", une conférence de l'Association Culturelle Châtillonnaise

    L'Hindouisme est une des plus vieilles religions du monde, elle date du troisième millénaire avant JC, elle remonte sans doute à la civilisation de l'Indus.

    L'hindouisme est une religion dont le dieu est appelé Brahman

    Brahman est un dieu omniprésent, qui est, pour les hindous, nous dit Guillaume Hervieux, une "vibration".

    "Il se meut et il ne se meut pas, il est loin et il est proche, il est au dedans de tout et il est en dehors de tout"

    Brahman se manifeste sous la forme de dieux personnels : Brahmâ, Vishnou et Shiva.

    La syllabe OM, est un son qui a surgi du chaos avant la création , ce son est utilisé dans les prières hindoues, il représente la vibration originelle.

    "Hindouisme et Boudhisme", une conférence de l'Association Culturelle Châtillonnaise

    Les textes sacrés hindous se nomment les "Vedas" , textes mystiques directement révélés par Brahman aux initiés, les rishis.

    L'hindouisme explique que nous vivons tous dans le rêve, dans  une illusion, provoquée par nos cinq sens, une illusion, la "Maya",  qui voile la connaissance.

    La Maya est l'illusion d'un monde physique que notre conscience considère comme la réalité. 

    Pour sortir de cette illusion, il faut étudier les Vedas avec un maître , étude qui réveillera notre être et la vérité qui est en nous.

    Il existe 4 Vedas, mais l'hindouisme ayant évolué au cours des temps, les textes actuels, post-védiques, sont ceux de la littérature Smitri, avec des épopées comme le Ramayana, des textes philosophiques, mythologiques , des livres de loi.

    La philosophie hindoue est centrée sur la doctrine de l'avatar c'est à dire l'incarnation partielle ou totale d'un dieu en être humain Vishnou, Shiva et Brahmâ  ont de nombreux avatars

    Par exemple les deux avatars de Vishnou sont Rama et Krishna. Ganesh est le fils de Shiva (représenté sur l'affiche de la conférence)

    L'hindou peut donc vénérer Brahman sous la forme de la divinité de son choix, et il a beaucoup, beaucoup de choix !

    "Hindouisme et Boudhisme", une conférence de l'Association Culturelle Châtillonnaise

    Dans les écoles hindouistes de philosophie on pratique le yoga (qui n'a rien à voir avec la simple gymnastique que l'on peut pratiquer ici). Le yoga est une pratique posturale, respiratoire et méditative qui permet d'atteindre la libération, la délivrance.

    Les quatre buts de la vie sont le Kâma ou désir, l'Artha qui est la prospérité matérielle, le Dharma qui est le devoir et le Moksha qui est la délivrance.

    Le Karma est la somme de tout ce qu'une personne a fait , est en train de faire et fera.

     C'est le karma qui sera réincarné, lors de la renaissance.

    "Hindouisme et Boudhisme", une conférence de l'Association Culturelle Châtillonnaise

      Pour les hindous, toutes les créatures, dont l'homme, subissent à leur mort une dissolution : le sang retourne à l'eau, le corps retourne à la terre, le souffle au vent, la vue au soleil et l'intellect (ou esprit) retourne à la lune ; mais les « actions non rémunérées » se réunissent pour s'incarner à nouveau dans un corps, sous une forme ou une autre (végétale, animale...).

    Selon la tradition hindoue, manquer sa libération (moksha) du cycle des réincarnations (samsara) en tant qu'être humain, induit que cette âme, autrefois habitant une forme humaine, devra se réincarner 8.400.000 fois sous une autre forme qu'une forme humaine (soit animale, végétale...) pour retrouver à nouveau naissance au sein d'un humain .

    (en bleu j'ai reproduit le texte de Wikipedia sur la réincarnation.

    J'ai, en effet,manqué une partie de la conférence, prise d'une quinte de toux, j'ai dû sortir et n'ai pas pris de notes à ce moment-là !)

    "Hindouisme et Boudhisme", une conférence de l'Association Culturelle Châtillonnaise

    Le bouddhisme est un avatar de l'hindouisme.

    Celui qui a initié cette nouvelle religion s'appelait  Siddharta Gautama. Il vivait au VIème siècle avant JC. Issu d'une famille royale, très protégé, il ne découvrit qu'à 29 ans l'existence de la maladie, de la vieillesse , de la mort...

    Après sa rencontre avec des ascètes il mena une vie d'austérité et de mortifications, tant et si bien qu'il faillit y laisser la vie. Après avoir accepté le bol de riz d'une villageoise, il s'assit sous un arbre et décida de n'en plus bouger avant d'avoir atteint la Vérité Ultime. Il subit les tentations démoniaques de Mara, mais y résista.

    Il devint Bouddha lorsqu'il atteignit l'Eveil et sortit du Samsara.

    Bouddha énonça ce que sont les trois poisons : l'ignorance, l'attachement et l'aversion, les quatre nobles vérités : l'impermanence, la souffrance, la vacuité, l'impersonnalité et les quatre conduites pieuses :la bienveillance universelle, la compassion, le fait de se réjouir du bonheur des autres et l'équalinité (état d'être constant).

    La réalisation de ces quatre conduites pieuses permettra à l'homme d'atteindre le Nirvana et d'échapper à la souffrance lors de sa mort.

    "Hindouisme et Boudhisme", une conférence de l'Association Culturelle Châtillonnaise

    La roue des chemins octuples :

    "Hindouisme et Boudhisme", une conférence de l'Association Culturelle Châtillonnaise

    A la fin de la conférence, Guillaume Hervieux répondit aux nombreuses questions de l'auditoire et présenta ses deux livres "L'ivresse de Noé, histoire d'une malédiction" et "La Bible, le Coran et l'esclavage"

    "Hindouisme et Boudhisme", une conférence de l'Association Culturelle Châtillonnaise

    "Hindouisme et Boudhisme", une conférence de l'Association Culturelle Châtillonnaise"Hindouisme et Boudhisme", une conférence de l'Association Culturelle Châtillonnaise

     

     


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  • La moutarde de Dijon...

    (tableau d'un peintre lorrain F.L.Lanfant)

    Au Musée de la Vie Bourguignonne de Dijon, on trouve des collections intéressantes sur l'histoire de la moutarde en Bourgogne, ses vertus thérapeutiques, son histoire, les statuts des moutardiers, la technique de fabrication, les emballages.

    Dans cette vitrine on voit les différentes sortes de graines de moutarde qui existent dans la nature: moutarde sauvage (appelée en patois châtillonnais "sanve"), moutarde blanche, moutarde noire, moutarde brune .C'est la moutarde brune qui est maintenant utilisée dans la moutarde actuelle.

    Au fond de la vitrine on voit un plateau en faïence de Roanne du XVIII ou XIX ème siècle, représentant la fabrication de la moutarde.

    La moutarde de Dijon...

    La moutarde brune ou brassica juncea :

    La moutarde de Dijon...

    Un très beau pot à moutarde aux armes de France (Dijon, fin du XVIIème siècle) :

    La moutarde de Dijon...

    Fabrication de la moutarde :

    Au tout début de la fabrication du condiment, les graines de moutarde furent broyées, et mélangées à du moût. Puis on utilisa du verjus (jus de raisin vert) jusqu'à la fin du XIXème siècle.

    La moutarde de Dijon...Actuellement on la fabrique avec un verjus composé de vinaigre, d'eau et de sel.

    Voici quelques vieilles cartes postales représentant des moutardiers au travail :

    La moutarde de Dijon...

    Les graines de moutarde étaient nettoyées, broyées à la meule de pierre, puis le produit était tamisé.

    La moutarde de Dijon...

    Puis la moutarde préparée était  mise en pots.

    La moutarde de Dijon...

    Au XVIème siècle on fabriquait de la moutarde un peu partout en France : à Paris, Besançon, Saint Maixent, mais aussi en Angleterre.

    Au XVIIIème siècle la fabrication se fit à Paris (Bordin et Maille) et à Dijon où existaient des dizaines de moutarderies, la première étant celle de la famille Naigeon.

    La moutarde de Dijon...

    Les pots utilisés avaient de multiples formes....

    La moutarde de Dijon...

    Au XIXème siècle Maurice Grey créa une machine à tamisage. Au XXème siècle les petits moutardiers disparurent au profit de Grey-Poupon, Amora ou Maille.

    L'appellation "Moutarde de Dijon" apparût en 1937, puis fut renouvelée en 2000.

    La moutarde de Dijon...

    Si j'ai pensé à faire ce petit article sur la moutarde de Dijon, c'est parce que je possède deux anciens pots de Grey-Poupon, la moutarde que nous achetions exclusivement lorsque je vivais à Dijon, la meilleure selon mes parents !

    La moutarde de Dijon...

     

    La moutarde de Dijon...

    La moutarde de Dijon...

    La moutarde de Dijon...

    La moutarde de Dijon...

    Amora a fermé son usine à Dijon il y a peu, et s'est installée à Chevigny saint Sauveur, il n'existe donc plus de moutarderies à Dijon. Mais en Côte d'Or, on en trouve une à Beaune, la maison Fallot, qui fabrique des produits d'excellente qualité.

     http://www.fallot.com/fr/index.php

    Un dossier intéressant à lire sur la moutarde, préparé par le Musée de la vie Bourguignonne :

    http://www.musees-bourgogne.org/fic_bdd/dossiers_fichier_pdf/1119521833.pdf


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  • Dernièrement, un lecteur, Jean-François,  m'a signalé qu'à Marcenay, village où Saint Vorles a été prêtre, une croix votive a été érigée en son honneur, avec une sculpture le représentant avec l'enfant qu'il a sauvé des flammes.

    Je suis donc allée photographier cette croix qui a été érigée par la famille Terrillon-Morot  en 1875.

    Moderne bien sûr, mais bien émouvante.

    Une croix de Marcenay représente Saint Vorles et l'enfant sauvé des flammes...

    Une croix de Marcenay représente Saint Vorles et l'enfant sauvé des flammes...

    Une croix de Marcenay représente Saint Vorles et l'enfant sauvé des flammes...

    Une croix de Marcenay représente Saint Vorles et l'enfant sauvé des flammes...


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