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Dimanche 7 septembre, c'était la traditionnelle fête de la Maison de la Douix.
De très nombreux résidents, leurs parents, leurs amis se sont réunis sous les ombrages pour profiter des spectacles qui leur ont été offerts par l'équipe d'animation et l'Association de Distraction des malades.
Quel plaisir d'admirer les jeunes de la MJC Lucie Aubrac, emmenés par la dynamique Lydie Maeren...
Whesley enlèverait-il une danseuse ??
Bravo Lydie et ses "zumbettes" ! (j'invente le mot ), l'équipe soignante les admire aussi !
Bertrand Mignard a accompagné, en chantant, le personnel de la Maison de la Douix moblilisé pour la circonstance !...
Un dynamique danseur de zumba :
La Lyre a ravi le public avec ses airs de films très entraînants...
Plusieurs stands étaient proposés par la distraction des malades, celui des dés :
Celui des ouvrages réalisés par les résidents :
De magnifiques objets artistiques attiraient le regard...faits en bois ?? non, en carton !
Ces superbes créations sont celles de Josiane Ferrard de Châtillon sur Seine, qui les vendait au profit des résidents de la Maison de la Douix.
Josiane m'a révélé sa technique:
Les meubles, miroirs, étagères sont réalisés en carton à deux ou trois cannelures.
Le carton est ensuite recouvert de Kraft gommé puis recouvert avec un enduit fabriqué avec du blanc de Meudon. Il est ensuite enduit de colle vinylique et d'huile de lin. Le décor est ensuite peint.
C'est splendide, admirez cette lampe qui ressemble à un vieux poste de TSF :
Ces miroirs aux cadres originaux :
On pouvait se rafraîchir à la buvette, après avoir acheté des tickets à de charmantes dames très souriantes....
Et on pouvait déguster de délicieuses gaufres, préparées dans la joie, par les membres de l'Association de la distraction des malades !
Des billets de tombola pouvaient faire gagner de nombreux lots : tablette numérique, robot, nettoyeur de vitres etc...
J'ai rencontré avec grand plaisir la toujours pétillante Paulette ! Tous les Châtillonnais connaissent ses livres de souvenirs: "les grillons du passé" et "les aléas de la vie", où elle nous livre avec simplicité et tendresse toutes les petites choses qui ont fait son existence...
Paulette est un exemple de gentillesse et de bonne humeur !En partant, un coup d'œil à ces beaux tracteurs anciens, tandis que retentissait l'entraînant "Sister Act" joué par la Lyre Châtillonnaise.
Je serais bien restée, tant l'ambiance était sympathique, mais Karin Neumann m'avait invitée à son vernissage, et je ne pouvais la faire attendre....
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Par un temps magnifique, le vide greniers annuel de la Maison de la Charme a eu un très grand succès, en voici quelques images :
Bonjour à Catherine, fan de mon blog !
Dans une salle de l'établissement, on pouvait admirer des œuvres de peintres de la Section Peinture des Amis du Châtillonnais :
et les "cabotes" d'André Godet de Mussy sur Seine :
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Par Christaldesaintmarc dans -L'Association G.R.E.N. de Sainte Colombe sur Seine le 10 Septembre 2014 à 06:00
Connaissez vous le Jardin du Viaduc à Sainte Colombe sur Seine ? Vous savez peut-être qu'on peut s'y procurer chaque semaine, sur abonnement, un panier de légumes bio.
Mais savez vous que tous les jeudis à 17 heures, on peut s'approvisionner en légumes à l'étal, sans abonnement ? On achète ce que l'on veut, la quantité, et le poids que l'on désire, des légumes bio, savoureux, extrêmement frais, rien à voir avec ceux des supermarchés, et servis avec le sourire...
Alertée par Dany et Anne-Marie, car je ne connaissais pas l'existence de l'étal, (le principe des paniers ne me convenait pas), je m'y rends maintenant tous les jeudis après avoir fait provision de pains bio chez Laure, aux Epis d'Antide de Montliot.
Tomates de toutes sortes: longues, rondes, anciennes, cerises, courgettes longues et rondes, vertes et jaunes, concombres, tétragone, pâtissons, choux, aubergines, poivrons...
Echalotes, oignons, salades, haricots beurre, herbes aromatiques, pommes de terre etc...
Que des légumes de saison...
Quelques renseignements sur le jardin du Viaduc :
Le Jardin du Viaduc
En 2011, l'association GREN a créé le "Jardin du Viaduc", 3 hectares de terres maraichères situés sur la commune de Sainte Colombe sur Seine, tout près de Châtillon sur Seine, dans le nord du département de la Côte d'Or.Les jardiniers y cultivent une cinquantaine de variétés de légumes en agriculture biologique.Agriculture biologique et développement durable
L'association est contrôlée par Ecocert, organisme de certification agréé et accrédité selon la norme ISO Guide 65 (EN 45011) garantissant le respect d'un mode de production biologique :- culture sans engrais, sans pesticides chimiques et sans OGM,- méthodes de désherbage manuelle ou mécanique,- plan prévisionnel de rotation des cultures,- sélection de variétés de légumes adaptées aux sols et résistant naturellement aux maladies et aux parasites.Francis Castella, venait chercher son panier lors de mes derniers achats à l'étal...j'ai tenu à le photographier, car c'est grâce à lui que l'Association GREN a vu le jour, et donc aussi "le jardin du viaduc".
A côté de lui, Thibaud Dupas, responsable du secteur maraîchage biologique (production, commercialisation) et encadrant d'une équipe.
Non seulement vous vous nourrirez sainement, en achetant vos légumes bio au Jardin du Viaduc, mais vous permettrez aussi au public en difficulté, une remise au travail et un retour vers l'emploi, grâce à un accompagnement adapté.
Le site de l'association, vous y trouverez des recettes de cuisine que vous pourrez préparer avec des légumes de saison :
http://association-gren.over-blog.com/
NB : vous pourrez aussi adhérer à l'Association, et ainsi avoir une réduction sur vos achats lorsque vous passerez à la caisse ! c'est ce que j'ai fait.
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Après les deux premiers hommages rendus au Maréchal Joffre dans la ville de Châtillon sur Seine...
Nous nous sommes rendus au château Marmont où Dominique Masson avait préparé une exposition retraçant les débuts de la guerre, du 2 août, date de la mobilisation générale, jusqu’au 28 septembre 1914, date du départ du G.Q.G de Châtillon.
Antoine Darbois, Président de l'indivision Maître, qui possède le château, François Sauvadet, Président du Conseil Général et député, Hubert Brigand, maire de Châtillon sur Seine, les porte-drapeaux et la Lyre étaient présents devant le château.
François Gaillard a lancé la cérémonie en présentant les participants.
Antoine Darbois , devant le château Marmont, a précisé que la fenêtre du premier étage, au dessus de lui, était celle où logea le Maréchal Joffre (à l'époque encore général), lors de son séjour à Châtillon sur Seine.
Il nous conta, ensuite, l'histoire du Château construit par Auguste Viesse de Marmont, Duc de Raguse, château qui connut bien des vicissitudes (il fut à demi-brûlé par les Prussiens en 1870), pillé par les nazis durant la dernière guerre.
Il nous lut le témoignage émouvant d'une de ses tantes, racontant le séjour de Joffre au château.
Le Maire de Châtillon sur Seine s'est réjoui de toutes les commémorations, autour cet événement majeur de la grande Guerre, que fut l'ordre de la bataille de la Marne, lancé depuis notre ville.
D'autres temps forts, commémorant le conflit, auront lieu en 2014 et 2015. Une plaquette a été éditée à ce sujet, on peut se la procurer à l'Office du Tourisme, pour ne rien rater de ces événements exceptionnels. La voici :
Un hommage a été rendu à Arno Mercier, le talentueux sculpteur qui a réalisé magnifiquement le bas-relief de l'avenue Joffre.
François Sauvadet rappela les origines du conflit, lut le texte terrible de Joffre donnant l'ordre de la bataille de la Marne ...
Une très belle exposition sur la grande guerre aura lieu dans les jardins du Conseil Général. François Sauvadet invita tous les châtillonnais à la visiter.
La Lyre joua pour terminer, avec brio, Parade Americana et Arosa.
Une exposition, retraçant les débuts de la guerre, du 2 août, date de la mobilisation générale, jusqu’au 28 septembre 1914, date du départ du G.Q.G de Châtillon, a été visible le samedi 6 septembre, de 14h à 18h, dans la grande galerie du Château Marmont. L’entrée s'est faite par le cours l’Abbé , elle était libre.
Jenry Camus m'envoie des photos des invités admirant l'exposition de Dominique Masson dans la galerie du château Marmont.
Pierre Magès a réalisé une très belle vidéo sur cette journée d'anniversaire :
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COMMÉMORATION DU CENTENAIRE
DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE A CHÂTILLON SUR SEINE
Depuis la mobilisation générale en France et en Allemagne, le 2 août 1914, et la déclaration de guerre le 3, les troupes allemandes, passant par la Belgique et le Luxembourg, pénètrent en France. C’est alors la retraite menée par les français et les britanniques, mais en bon ordre. Profitant d’une erreur tactique de l’aile droite allemande, qui évite Paris, le généralissime Joffre donne l’ordre d’une offensive générale, depuis son G.Q.G de Bar-sur-Aube. S’étant transporté le 5 septembre en soirée à Châtillon sur Seine, c’est de là qu’il signa, le 6, l’ordre du jour n° 3948, à destination des troupes :
« Au moment où s’engage une bataille dont dépend le sort du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n’est plus de regarder en arrière ; tous les efforts doivent être employés à attaquer et à refouler l’ennemi. Une troupe qui ne peut plus avancer devra, coûte que coûte, garder le terrain conquis et se faire tuer plutôt que de reculer.
Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée ».
Pour fêter ce mémorable anniversaire, la Municipalité de Châtillon sur Seine a décidé de faire ériger un bas-relief en haut de l'avenue Joffre.
Voici le monument encore caché aux yeux du public, veillé par les drapeaux.
François Gaillard a été l'animateur de cette belle journée : il a présenté les événements qui allaient se dérouler durant la matinée du 6 septembre 2014.
Avant le dévoilement du bas-relief, il a demandé à Michel Lagrange, professeur honoraire au lycée Désiré Nisard, poète renommé et apprécié, de nous lire une de ses créations, un poème très émouvant "A Verdun, même les rosiers ont fleuri sur les morts".
Michel Lagrange a, tout d'abord, expliqué la genèse de son poème...
UN SOUVENIR DE FRANCE
Une amie prénommée France (c’est vrai !) m’a confié un jour que son père lui avait dit que les rosiers fleurissaient aussi à Verdun. Sans doute pour lui remonter le moral... De là le choc de deux mots, apparemment antagonistes : Roses (beauté) et Verdun (mort)
D’où ce texte, cette réflexion, un hommage à l’histoire et à son dépassement. De l’atroce boucherie (mon père) à la résurrection de la Beauté.
Ni Déroulède, ni Jean Richepin, ni Aragon…
Mort, où est ta victoire !
Un mot difficile peut-être, l’adjectif « rudéral » : il désigne une plante qui pousse sur les décombres, sur les ruines…
Michel Lagrange a eu l'extrême gentillesse de me confier son si beau poème, que je publie ci-dessous, merci à lui !
À Verdun même les rosiers
Ont fleuri
Sur les morts.
Les cris sont retombés sur les gerbes du mal.
Les éclats d’obus font semblant
D’avoir ouvert des livres d’or
Délirant de mémoire.
Le temps des branches mortes
A renoncé.
Longtemps interrompues,
Les forêts finissent leurs phrases.
Le temps ne compte pas sur les tombeaux
Pour se couvrir de rudérales,
Et garder le deuil d’un amour
Fané.
Le dernier mot ne revient pas
À la poitrine ouverte
Au milieu d’un chemin,
Mais à la sève obstinée qui remonte
À travers les gisants.
Chemin des Dames
Ou coteaux du Mort-Homme…
Il est des fleurs qui n’existeraient pas
Sans leur souffrance.
Un rosier connaît la couleur du sang,
Et le rôle épineux des cris
Dans le couloir des sables.
Enfoui dans le livre des morts,
Un amour fusillé en vol
Est devenu ce rosier rouge,
Issu de tous les courants disparus.
Ce rosier fleurit sur l’autel
D’un trépassé sans funérailles.
Il fait la paix
Sur le versant des cris
Que le soleil convoite….
Un désinvolte estimera
Que cette rose est de courte mémoire.
Je sais qu’elle a grandi
Sur des gisants
Qui l’ont encouragée.
Résurgente et fidèle
Aux derniers regards des ensevelis,
Offrant le mémorable aux rescapés,
La rose a raison d’être.
Une enfant se souvient du Père.
Elle a choisi dans la rose des vents
Au-delà de quelques pétales
Une rose absolue
Marquée au coin de sa fidélité.
Regain d’amour,
Nécessité de la Beauté sur la douleur.
Fragile en apparence,
Exprès pour dérouter la mort,
La rose émeut l’amour intemporel.
Toute Beauté, ce sont des retrouvailles.
Hubert Brigand , Maire de Châtillon sur Seine, a ensuite invité une habitante de la cité Joffre, à venir dévoiler, avec lui, le bas-relief.
Ce bas-relief est l'œuvre d'Arno Mercier, sculpteur Châtillonnais. Il est réalisé en pierre châtillonnaise.
La Lyre Châtillonnaise a interprété ensuite un air patriotique composé durant le conflit de 1914-1918 : "Le joyeux musicien".
Voici le magnifique monument que les habitants auront à cœur de préserver.
A noter qu'en écho au beau poème de Michel Lagrange, des rosiers rouges seront plantés au pied du monument.
Les participants à la cérémonie d'anniversaire du lancement de l'ordre de la première bataille de la Marne, le 6 septembre 1914 par Joffre, (alors encore Général), se sont ensuite rendus au rond-point Joffre où se dresse le premier monument, érigé par les Châtillonnais, après le conflit.
Une minute de silence fut demandée en mémoire des nombreux morts de la première guerre mondiale.
Puis ce fut le dépôt de gerbes suivi par la Marseillaise, interprétée par la Lyre.
Dominique Masson, Président des Amis du Châtillonnais, relata les événements qui eurent lieu depuis l'assassinat de l'Archiduc François Ferdinand d'Autriche, jusqu'à la bataille de la Marne.
Il lut ensuite le texte glaçant de l'ordre que lança Joffre, depuis le Couvent des Cordeliers où était basé son Q.G.
Ses mots ont été gravés dans la pierre du monument.
A la fin de cette cérémonie émouvante, la Lyre interpréta un air de circonstance : La Madelon.
Voici le sculpteur Arno Mercier qui a réalisé le si beau bas-relief de l'avenue Joffre.
La matinée s'est poursuivie par une autre cérémonie, qui a eu lieu au château Marmont.
C'est au château Marmont que logea le général Joffre pendant son séjour à Châtillon sur Seine. Une exposition nous y attendait, préparée par Dominique Masson.
L'article paraîtra demain.
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