• Expositions, lectures, rencontres, convivialité autour des commémorations du centenaire de la guerre 14-18.


    Un vent d’union et d’actions a soufflé sur le Pays Châtillonnais à l’occasion du projet culturel lancé par la Communauté de Communes dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre dont les évènements se déroulent actuellement, du 11 avril au 17 mai 2015, sur l’ensemble du territoire communautaire.

    Dans le cadre des commémorations du centenaire de la guerre 1914-1918, la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais (CCPC) a en effet souhaité porter une action qui permette une dynamique partenariale
    entre de nombreuses structures du territoire, cette action s'est concrétisée par une magnifique exposition intitulée "Femmes et Familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre".
    Cette exposition commémore le conflit 14-18, mais vu hors des champs de bataille, sous l’angle des femmes et des familles.
    Elle a été inaugurée vendredi 17 avril, par Hubert Brigand, Président de la Communauté de Communes entouré de quelques uns de ses adjoints communautaires.

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    Hubert Brigand a félicité tous ceux et celles qui ont œuvré pour que cette exposition soit un succès, en particulier Judith Baudinet  photographe-plasticienne, aidée par des bénévoles enthousiastes, mais aussi tous ceux qui ont prêté leurs documents, l’atelier du Regard en collaboration avec le musée, la bibliothèque municipale, les Amis du Châtillonnais, Images en Châtillonnais, Baigneux-Archives, la MJC Lucie Aubrac, la CCPC avec son Centre Socio-Culturel et de Loisirs (CSCL), l’espace solidarité famille et le soutien de beaucoup d'autres personnes motivées.

    Les magnifiques photos de femmes et de familles en temps de guerre, agrandies avec un grand talent par Judith Baudinet sont aussi exposées dans des villages Châtillonnais :  Brion sur Ource, Montigny sur Aube, Molesme, Laignes, Aignay le Duc, Puits, Baigneux les Juifs, Saint-Marc sur Seine, Leuglay, et Recey sur Ource.

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    Voici Judith et ses bénévoles...

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    L'atelier-cuisine du CSCL a préparé pour l'inauguration, un assortiment de nourritures sucrées et salées, des aliments que l'on préparait durant la Grande Guerre, souvent à base de pommes de terre, mais aussi des légumes crus accompagnés de  leurs sauces et des pâtés confectionnés avec la viande du porc que toute ferme élevait autrefois.

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    Clément Vicic, Directeur du Centre Social Culturel et de Loisirs, Jean-Michel Baudoin, Directeur du Théâtre Gaston Bernard et Chloé Deborde, comédienne, ont présenté ensuite un très beau travail de lecture théâtralisée réalisé par des membres des Amis du CSCL.

    Ces personnes ont imaginé et composé une correspondance entre Louis, soldat parti en 1914 pour la Grande Guerre, et sa famille restée à la ferme : mère, sœur, tantes, amis...

    Ces lettres fictives ont été composées avec l'aide de Jean-Michel Baudoin et Chloé Deborde, le tout chapeauté par un Contrat Local d'Education Artistique (CLEA)

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    Deux assistantes Sociales se sont jointes à l'équipe au début du spectacle et à la fin.

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    La  lecture des lettres, envoyées et reçues par le soldat et sa famille,  ont captivé le public, tant par l'émotion qui s'en dégageait que par la beauté de leur écriture.

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    Une projection de cartes postales d'époque a été accompagnée ensuite  par la fameuse chanson "La Madelon", interprétée par les participants de l'atelier d'écriture.

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    Nous avons ensuite écouté avec une grande émotion, la lecture de la lettre ultime et authentique d'un soldat, fusillé pour l'exemple, qu'il envoya à sa famille avant son exécution .

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    Tous les participants ont été très applaudis pour leur travail d'écriture et pour la lecture imagée de leurs textes, bravo a tous et toutes !

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation au CSCL

    A noter que des grilles comprenant des documents sur la Grande Guerre avaient été préparées par l'atelier du Regard.

    Des mannequins vêtus en fantassin et en poilu les accompagnaient.

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

     La soirée s'est ensuite poursuivie par une pièce de théâtre de Michel Bellier "les filles aux mains jaunes".

    Cette pièce a été interprétée par quatre comédiennes époustouflantes, devant le public et l'auteur en personne .

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

    Jean-Michel Baudoin a présenté le contexte des "filles aux mains jaunes" au public.

    Lors du départ des hommes pour la guerre, il a fallu remplacer les ouvriers des usines d'armement par des femmes. Des ateliers de confection d'obus  ont été ainsi ouverts à celles qu'on appela les "munitionnettes", ou les "obusettes".

    A cette époque personne ne soupçonnait que le Trinitrotoluène, appelé TNT, était une substance extrêmement dangereuse...On s'apercevait  seulement que le TNT colorait les mains des ouvrières et leurs cheveux en jaune, on appelait d'ailleurs ces femmes des "canaris"... Hélas les méfaits du TNT se virent peu à peu : toux incessantes, démangeaisons, stérilité, malformations des fœtus, et bien sûr morts précoces...

    Une femme, journaliste, se fit embaucher dans l'usine et dévoila les dangers auxquels étaient exposées les "obusettes". Cette femme a vraiment existé, elle s'appelait Marcelle Capy. Dans la pièce de Michel Bellier, elle est incarnée par le personnage de Louise Enguairand.

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

    De gauche à droite, les comédiennes interprètent :

    Louise Enguairand, la journaliste suffragiste-ouvrière, Rose Chantour la petite bourgeoise, Julie Ramier l'insouciante et Jeanne Bertillat la revancharde .

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

    Louise et Rose...

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

    Julie et Jeanne...

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

    Louise mourra empoisonnée par le TNT, Jeanne perdra son mari et ses deux fils, fusillés pour l'exemple, Julie perdra son mari, épousera son filleul de guerre et aura plus tard un enfant handicapé. Quant à Rose, elle s'éveillera à la politique et continuera  ce que Louise avait commencé, c'est à dire la lutte pour l'émancipation des femmes.

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

    Les comédiennes furent très applaudies, ainsi que Michel Bellier l'auteur de cette magnifique et très émouvante pièce de théâtre.

    "Femmes et familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre", une magnifique évocation de la vie pendant la Grande Guerre, au CSCL

    (Plus de détails sur Michel Bellier  dans un prochain article , puisque cet auteur, parmi trois autres, a participé à la "Journée de l'Ecrit", organisée par la Bibliothèque Municipale  au Musée du Pays Châtillonnais )

    Demain je vous montrerai quelques unes des magnifiques photos de l'exposition "Femmes et Familles du Pays Châtillonnais en temps de guerre".


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  • Une exposition sur la déportation salle des Bénedictines

    Lors de l'inauguration de l'exposition, Michel Diey a prononcé une allocution, la voici :

    En janvier 1945, la population européenne, apprenait, en même temps que son existence, la libération du camp d’Auschwitz par les troupes soviétiques et découvrait les horreurs abominables qui avaient été infligées aux détenus. Petit à petit, au fur et à mesure de l’avance des alliés au cœur de l’Allemagne, d’autres découvertes, tout aussi horribles, étaient faites.

    Au printemps 1945, il y a 70 ans, c’est avec angoisse, que les parents des disparus sans laisser de trace, se mirent à espérer le retour des êtres chers, et tous les soirs on pouvait voir une foule nombreuse, attendre sur la place, l’arrivée du car Citroën, qui, peut-être, ramenait le mari, le père, le frère, ou tout simplement un ami, dont on était sans nouvelles, depuis de nombreux mois, mêmes plusieurs années pour certains.

    Tous les jours, des exilés rentraient : des prisonniers, des déportés du travail, et plus rares, des déportés politiques.

    Avec stupéfaction, avec horreur, avec incrédulité, on découvrait ces hommes et ces femmes qui avaient subi des persécutions, des privations que l’on croyait d’un autre âge. Ils étaient tous amaigris, tristes et joyeux à la fois. On avait de la peine à reconnaître la plupart des déportés, véritables spectres, certains étant encore vêtus de leur costume de bagnards.

    Dès son arrivé au pouvoir en 1933, Hitler et ses complices, voulant juguler toute opposition, ouvrirent des camps, appelés en un premier temps : camps de travail, qui furent tout d’abord réservés à des citoyens allemands.

    Puis le même régime fut appliqué dans les pays successivement conquis par les troupes allemandes :

    l’Autriche, la Tchécoslovaquie, la Pologne, et presque toute l’Europe de l’Ouest occupée, dont la France, en 1940.

    Aux camps de travail furent ajoutés les camps de concentration, puis les camps d’extermination, le plus célèbre étant Auschwitz, plus spécialement appelé à détruire complètement le peuple juif.

    Les déportés ne savaient pas ce qui les attendait. Ils servirent de main d’œuvre à bon marché pour les industries de guerre nazies dans des conditions que l’on a peine à imaginer : la faim, le froid, les privations de toutes sortes, les coups… la mort appliquée sans jugement et suivant l’humeur de leurs tortionnaires

    De nombreux résistants et résistantes du Châtillonnais eurent à subir ce sort impensable, une statistique, malheureusement incomplète, nous donne 89 déportations dont 6 femmes. 40 ne sont pas revenus, ainsi les 12 Juifs (hommes, femmes et enfants) établis dans la ville depuis des décennies et qui furent arrêtés en 1942/43, suite aux lois du gouvernement Pétain.

    Le premier résistant arrêté semble être Henri CHAMBON, de Montigny-sur-Aube, père de 5 enfants, arrêté le 7 octobre 1941, il était passeur de prisonniers évadés et membre d’un réseau de renseignement. Son martyre durera plus de trois ans, puisque son décès est survenu en janvier 1945 à Oranienburg.

    Une rafle importante fut opérée à Châtillon en mars 1943. Madame TUPIN, Edmond QUESNOT, Maurice BILLOTTE, René BILLEBAULT, les frères DROUIN, Paul GALLAND, Louis HEZARD, notamment, ont été arrêtés à cette époque. Puis une dizaine d’autres en octobre

    En 1943 après la destruction du maquis Valentin Balzac, certains, comme André BLONDEAU furent pris en tentant de forcer un barrage. Des arrestations individuelles eurent aussi lieu jusqu’en juillet 1944 comme les abbés GARNIER et VAN HECKE, arrêtés le 31 juillet 1944.

    Quelques survivants, comme Raymonde CERCLIER, de Nod, morte en étant rapatriée par la Suède, n’eurent même pas la joie de revoir la Patrie. D’autres moururent d’épuisement dans les semaines et les mois qui suivirent.

    A leur retour, plusieurs eurent la douleur d’apprendre la mort de proches parents : Roger PARPETTE, dont le fils Henri a été tué à la Forêt le 10 juin 1944 ; Louis HEZARD, dont le frère Gilbert, du groupe Tabou, a été fusillé à Chaumont le 14 janvier 1944 ; Lucien DROUIN, André BLONDEAU, Henri VANEY, dont les frères Louis, Henri et Rémi ne sont pas rentré des camps de concentration.

    La haine doit nous abandonner mais pas le souvenir. Aujourd’hui, alors qu’il ne reste dans notre petite patrie qu’un seul survivant de cette tragédie, André BLONDEAU, dans un monde où sévissent encore ces pratiques déshonorantes pour l’humanité, il est heureux que des jeunes aient pris le relais pour conserver la mémoire de cette époque. C’est bien volontiers que nous leur apportons notre aide.

    Nous ne pouvons que les remercier et les féliciter et j’espère que de nombreuses personnes viendront voir cette exposition, due en grande partie à la collection d’Edmond QUESNOT, rescapé d’Oranienburg-Sachsenhausen, et donnée à la ville par son épouse.

     

     


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  • L’antenne de Châtillon-sur-Seine du centre d’addictologie de l’A.N.P.A.A. 21 (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et en Addictologie de Côte d’Or) a mis en place,depuis octobre 2013, des Consultations jeunes consommateurs (CJC) les premiers et troisièmes mercredisdu mois au centre socio-culturel de Chatillon sur Seine.

    Ce dispositif labellisé,créé en 2005,est destiné aux jeunes âgés de 12 à 25 ans ayant une pratique addictive avec ou sans substance (tabac, alcool, cannabis, jeux, écrans …). Il permet d’assurer un continuum entre prévention et soin, appuyé sur une stratégie d’intervention et de repérage précoce.

     Les jeunes mineurs ou majeurs ainsi que leur famille et/ou entourage peuvent être reçus en consultations, gratuites et anonymes, pour obtenir de l’information et du conseil, effectuer un bilan de leurs consommationset/ou comportements, obtenir de l’aide, et si nécessaire, bénéficier d’une prise en charge brève ou d’une orientation sur une démarche de soins.

    Afin de mieux faire connaître ce dispositif aux jeunes du bassin Châtillonnais, l’A.N.P.A.A. 21 organise une information collective à destination des jeunes le

     Mercredi 22 avril 2015

     de 14h à 16h

     au centre socio-culturel

     à Châtillon sur Seine

     Lors de cet après-midi, les professionnels de l’A.N.P.A.A aborderont un ensemble de thématiques intéressants les jeunes – thématiques issues d’un recueil par questionnaire effectué préalablement dans les établissements scolaires - dont l’alcool, le tabac et les écrans, avec un focus sur les réseaux sociaux.

    Contact pour toute information complémentaire : Marie LARDRY, marie.lardry@anpaa.asso.frou au 03.80.81.73.31.

     


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  • Un adorable mulot filmé par Christian Labeaune !

     


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  •  le cirque Zavatta de passage dans nos murs...

    Un cirque à Châtillon...

    Un cirque à Châtillon...

    Un cirque à Châtillon...

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    Un cirque à Châtillon...

    Un cirque à Châtillon...

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  • Les 11 et 12 avril c'était le grand printemps à la jardinerie de Villiers-le-Sec.

    Dès le samedi une foule importante parcourait les allées du magasin. Un responsable de l'association des orchidées  m'a dit qu'ils avaient vendu 1200 pots d'orchidées en une journée !

    Une visite à la jardinerie de Villiers le Sec, par René Drappier

    Une visite à la jardinerie de Villiers le Sec, par René Drappier

    Une visite à la jardinerie de Villiers le Sec, par René Drappier

    Une visite à la jardinerie de Villiers le Sec, par René Drappier

    Une visite à la jardinerie de Villiers le Sec, par René Drappier

    Une visite à la jardinerie de Villiers le Sec, par René Drappier

    Une visite à la jardinerie de Villiers le Sec, par René Drappier

    Une visite à la jardinerie de Villiers le Sec, par René Drappier

    Une visite à la jardinerie de Villiers le Sec, par René Drappier

    Une visite à la jardinerie de Villiers le Sec, par René Drappier

    Une visite à la jardinerie de Villiers le Sec, par René Drappier

    Une visite à la jardinerie de Villiers le Sec, par René Drappier

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