• Françoise Teresiak-Freund vient de composer un magnifique ouvrage sur son village natal :  Ampilly le Sec.

    On y trouve de précieux, et inédits, renseignements sur le village, ses monuments, son industrie d'autrefois.

    Quelques photos pour vous donner envie de vous le procurer...

    Un très bel ouvrage sur le village d'Ampilly le Sec vient de paraître...

    Vous y découvrirez l'origine du nom du village qui pourrait être Ampéliacus aux temps gallo-romains, ou Ampeliacus dérivé du nom de fabricants d'amphores, ou encore dérivé du nom d'Epona, déesse gauloise des chevaux.

    Vous admirerez les précieux objets trouvés lors de fouilles...

    Un très bel ouvrage sur le village d'Ampilly le Sec vient de paraître...

    Vous pourrez y lire un bel exposé sur "l'usine à fer" d'Ampilly le Sec, qui est mentionnée sur le cadastre dès le XVIème siècle.

    Un très bel ouvrage sur le village d'Ampilly le Sec vient de paraître...

    Le château appartint à la Marquise de Sommyère. Françoise Teresiak-Freund vous raconte son histoire.

    Un très bel ouvrage sur le village d'Ampilly le Sec vient de paraître...

    L'église contient de belles statues , un retable et un calvaire en pierre...

    Un très bel ouvrage sur le village d'Ampilly le Sec vient de paraître...

    L'autel dédié à saint Bernard, à l'abbaye de Clairvaux était autrefois  dans l'église d'Ampilly, il est à présent au Musée de Dijon, son histoire mouvementée est à découvrir dans ce livre.

    Un très bel ouvrage sur le village d'Ampilly le Sec vient de paraître...

    Plusieurs belles peintures et aquarelles d'E.Bouhot et de G.Guillemin illustrent les récits.

    Un très bel ouvrage sur le village d'Ampilly le Sec vient de paraître...

    Et pour finir, on y admire blason d'Ampilly le Sec...

    Un très bel ouvrage sur le village d'Ampilly le Sec vient de paraître...

    C'est un très bel ouvrage, magnifiquement présenté, passionnant,  que vous pourrez vous procurer à la librairie Majuscule (Ex librairie Boz), rue Président Carnot.


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  • Jean-Baptiste Nicolas, père de notre mère Constance était le fils d’un ancien porion de Monceau les Mines, qui avait économisé sou par sou.

    Ce porion  était arrivé à se constituer un petit capital qu’il pensa faire fructifier en achetant un moulin à grains dans la région. Malheureusement, à cette époque, on ne savait rien de la monnaie, les « assignats », papier monnaie dont la valeur était assignée sur les Biens Nationaux. Les assignats furent supprimés à Paris en 1797, mais en province, on n’en savait rien. Remplacés par le franc Germinal depuis la loi du 18 germinal de l’An XI (28-03-1803).
    Le père de Jean-Baptiste apprit avec stupéfaction par le tabellion (notaire) le sort de ses économies : il était ruiné après une vie de travail acharné . Il  ne put s’en remettre et mourut quelques années après.

    Jean-Baptiste fut confié à une institution religieuse où il grandit, apprit beaucoup, se forma homme. Vers 18-20 ans, il rompit avec la congrégation, fit sa vie, entra aux Chemins de Fer P.L.M. etgravit les échelons administratifs. Il devint sous-chef de gare à Frasnes (25) où il se maria, puis à Saulon la Chapelle (21), puis chef de gare à Chagny où est née notre mère Constance.

    Veuf à 42 ans, il devint chef de gare à Genlis (21) où notre maman faillit mourir de la fièvre typhoïde.

    Jeune fille, Constance suivit les cours du Conservatoire de Musique de Dijon, elle obtint ses diplômes de professeur de violon et de piano.

    Jean-Baptiste, à ses loisirs, était menuisier d’Art, ferronnier, forgeron, luthier, peintre en tableaux. C’était un artiste né, extraordinaire d’ingéniosité de création, d’une bonté sans limites. Madeleine s’en souvient, ses violons avaient été créés et faits par lui, sa voiture d’enfant, une pure merveille.

    Voici un superbe pupitre de musique :

    Souvenirs de Pierre Roy : La mère de Pierre, Constance et son grand-père Jean-Baptiste Nicolas

    Souvenirs de Pierre Roy : La mère de Pierre, Constance et son grand-père Jean-Baptiste Nicolas

    Une table magnifique :

    Souvenirs de Pierre Roy : La mère de Pierre : Constance, et son grand-père Jean-Baptiste Nicolas

    Un canon, modèle réduit (0,40m) de l’époque :

    Souvenirs de Pierre Roy : La mère de Pierre, Constance et son grand-père Jean-Baptiste Nicolas

    Souvenirs de Pierre Roy : La mère de Pierre, Constance et son grand-père Jean-Baptiste Nicolas

    Une machine à vapeur qui a fonctionné :

    Souvenirs de Pierre Roy : La mère de Pierre, Constance et son grand-père Jean-Baptiste Nicolas

    Et de fort beaux tableaux :

    Souvenirs de Pierre Roy : La mère de Pierre, Constance et son grand-père Jean-Baptiste Nicolas

    Souvenirs de Pierre Roy : La mère de Pierre, Constance et son grand-père Jean-Baptiste Nicolas

     Jean-Baptiste Nicolas décéda en 1910, sa mère Mayenne, brodeuse, dentellière, d’une finesse incomparable vécut à Aisey, chez notre grand-mère Tine jusqu’à sa mort en 1918

    Constance Jeanne Nicolas se maria avec notre père Armand Roy.

    Voici la descendance d’Armand et Constance Roy :

    Madeleine, Pierre et Yvonne naquirent à Besançon.

    -Madeleine à 18 ans fut reçue au concours P.T.T. Dame employée, fut affectée à Paris dans plusieurs centraux téléphoniques. Téléphoniste à une table d’appel, avec fiches, l’énoncé  oral du numéro, le contact direct avec l’usager. Certains étaient galants, d’autres grincheux parfois grossiers.Trafic pénible, fatigant, elle était surmenée avec de bonnes migraines. Dans un service au Ministère, y finit sa carrière et resta parisienne.

    -Pierre devint à son tour cuisinier,il épousa Suzanne Bornot de Saint Germain le Rocheux, et succéda à son père à l'Hôtel Roy d'Aisey sur Seine.

    -Yvonne épousa Alphonse Piétri . Elle donna naissance à trois enfants : Jean-Pierre, Bernard et Madeleine .

    (C'est Bernard qui m'a offert les souvenirs de son oncle Pierre, et qui a photographié les oeuvres d'art réalisées par son arrière-grand-père, encore une fois merci à lui.)


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  •  Jean-Lou Germain, Président de l'Association des Usagers de l'Offre de soins et du Centre Hospitalier de la Haute Côte d'Or, a transmis aux adhérents de l'Association, en même temps que le compte-rendu de l'AG  du 18 novembre 2016, un texte très intéressant sur le "Pôle-Santé du Châtillonnais".

    Nous entendons souvent parler du pôle Santé, sans savoir à quoi ce terme correspond.

    Avec l'autorisation de Jean-Lou Germain (merci à lui), je publie son article ici, il éclairera ainsi  les lecteurs de ce blog qui ne font pas partie de l'Association.

    Ces derniers devraient bien, par ailleurs, rejoindre l'Association des Usagers de l'offre de soins et du Centre Hospitalier de Haute Côte d'Or car, plus les membres seront nombreux, plus l'Association aura de poids pour défendre une offre de soin efficace et suffisante dans notre Châtillonnais.

    Pour adhérer voici l'adresse mail de l'Association :

    usagerschhco@gmail.com

    Le Pôle-Santé du Châtillonnais


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  •  Au printemps 2016, me promenant dans une grande surface Châtillonnaise, j'ai eu un coup de coeur pour deux nichoirs originaux : une maisonnette et une caravane.

    Je les ai suspendus dans le cerisier, uniquement en décoration, car je ne pensais pas qu'ils allaient intéresser mes petites amies les mésanges.

    L'hiver est venu, et les oiseaux n'ont montré aucun intérêt pour ces nichoirs, et très peu pour la mangeoire.

    En effet j'ai remarqué qu'on voyait très peu d'oiseaux cette année, on dit que le printemps pluvieux de 2016 aurait détruit des nichées.

    Les fiançailles des mésanges de mon jardin !!

    Mais voilà que le 6 février 2017, j'ai pu observer un véritable ballet d'oiseaux se poursuivant dans les branches.

    En regardant mieux j'ai vu des mésanges entrant et sortant des nichoirs. Une visite de leur futur appartement ??

    On a fêté des fiançailles chez les mésanges de mon jardin !!

    On a fêté des fiançailles chez les mésanges de mon jardin !!

    Les mésanges bleues et les noires entrent dans le nichoir, sortent la tête, puis entrent de nouveau pour, sans doute, inspecter l'état des lieux !

    On a fêté des fiançailles chez les mésanges de mon jardin !!

    On a fêté des fiançailles chez les mésanges de mon jardin !!

    On a fêté des fiançailles chez les mésanges de mon jardin !!

    On a fêté des fiançailles chez les mésanges de mon jardin !!

    On a fêté des fiançailles chez les mésanges de mon jardin !!

    On a fêté des fiançailles chez les mésanges de mon jardin !!

    On a fêté des fiançailles chez les mésanges de mon jardin !!

    On a fêté des fiançailles chez les mésanges de mon jardin !!

    J'avais toujours entendu ma grand-mère dire que le 4 février, c'était le mariage des oiseaux... En cherchant sur le net, j'ai vu que le 4 février c'étaient les fiançailles, alors que le mariage serait vers la mi-mars !!

    Traditionnellement, les fiançailles des oiseaux dans la nature (c'est à dire la mise en couple) se fait a la période de la Chandeleur.

    Les mésanges charbonnières et les mésanges bleues ont visité les deux nichoirs , la maisonnette et la caravane, lequel vont-elles choisir ??

    J'espère qu'il n'y aura pas de guerre entre cousines pour l'occupation des deux logements...


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  • Au départ de notre père pour le front d’Orient, ma mère, professeur de musique, n’ayant que peu d’argent pour vivre, décida de nous replier chez notre grand-mère à Aisey, où le ravitaillement ne posait pas de problèmes comme à Besançon.

    Notre père revint en début de 1918, épuisé par les privations, l’estomac délabré, atteint de paludisme .

    Adieu le Buffet de la Gare de Besançon, monsieur Preire, vu son âge n’avait pas pu attendre pour vendre à un autre restaurateur . Mon père n’aurait d’ailleurs pas pu assumer ses responsabilités.

    Versé dans le service auxilliaire à Dijon, (garde des exclus à La Roche en Brenil), il nous retrouvait tous les 15 jours ou 3 semaines. Démobilisé, il reprit l’affaire de ma grand-mère Ernestine qu’il exploita dans des conditions précaires.

    Les souvenirs de Pierre Roy : retour d'Armand Roy et de sa famille à Aisey sur Seine

    En 1923, mon père fit installer l’électricité dans l'hôtel. Le courant était fourni par un groupe électrogène des "stocks Américains", sans carburateur, fonctionnant à l’essence ou au pétrole. Couplé à une série d’accus, il permettait de fonctionner un jour sur deux. Voltage : 24 Volts, lampe oblongue à filament en W de 20 Watts .

    En 1928, la Compagnie d’Electricité de la Grosne, installa et distribua le courant dans tout l’arrondissement de Châtillon.

    On rajeunit le cadre de la maison, supprimant la table d’hôte des voyageurs du restaurant par de petites tables de 4 personnes. On prenait des pensionnaires pendant l’été, mais les prix pratiqués étant trop bas, le bénéfice ne ressortait pas.

    Au café, il y avait, pour distraire les clients, la « Galiope », plaque circulaire en fer perforée, mise dans un mécanisme vertical, plusieurs morceaux de musiques y étaient enregistrées. Puis il y eut un gramophone à rouleaux de cire, ensuite un "graphophone" à disques avec un grand pavillon, enfin le piano mécanique avec un grand rouleau hérissé de pointes,où  étaient inscrites dix danses. Il fallait y introduire une pièce de 0,25 francs, on pouvait choisir l’air que l’on désirait. Le rouleau était échangé tous les trois mois par la Maison de Musique Mancel de Dijon. 

    Ma mère s’occupait de tout : servir les chopines, les canons, préparer avec la Tine les repas lorsque mon père flânait à Châtillon chez Jardelle.

    Ma mère tirait tellement le diable par la queue, qu’avec beaucoup de regrets, elle vendit ses violons, son piano pour payer la pension de Madeleine à l’école de Saulieu.

    Elle n’eut jamais le temps de nous apprendre la musique. A Besançon, à 8 ans, Madeleine jouait le Beau Danube Bleu…

    Car Constance, avant son mariage était professeur de musique...

    Prochain épisode : La famille de Constance Roy née Nicolas....


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