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Les aînés de la Ville de Châtillon sur Seine ont été invités par Hubert Brigand , Maire de la ville et Colette Roussel, adjointe à la Vie Sociale à assister au traditionnel Goûter offert par la Municipalité.
C'était la journée de la femme...aussi un(e) représentant(e) du genre féminin se trouvait là... pour donner un petit aperçu du programme qui allait suivre...
Colette Roussel a présenté le menu de l'après-midi : tout d'abord le spectacle Infinity, du "Cabaret Odysséo", suivi d'un goûter, animé par l'orchestre Châtillonnais des Tamalous....
Avant de souhaiter une très belle après-midi aux 300 aînés présents, Hubert Brigand a tenu à féliciter la doyenne de la Maison de la Douix, madame Paris, et à lui offrir un très beau bouquet de fleurs pour ses 101 ans.
Et que le spectacle commence !
Le spectacle de la revue "Infinity", du cabaret Odysséo, a été en tous points magnifique : danseurs, chanteurs, illusionniste, acrobates ont décliné la présence des quatre éléments...
Quelques photos du spectacle :
Madame (ou monsieur ?) a bien fait rire la salle....
Une ravissante chanteuse Russe...
Une magicienne de l'équilibre...
Pierre Magès filme le spectacle...la vidéo sera à voir en fin d'article !
La magicienne de l'équilibre est aussi prestidigitatrice....
Un travesti bien coquin...
Un jongleur avec le feu...
Jean-Marie Eblé qui a tant fait rire les spectateurs avec son accoutrement féminin, est venu interpréter de belles chansons avec sa superbe voix...naturelle.
Colette Roussel a félicité la superbe troupe du cabaret Odysséo pour leurs performances exceptionnelles, puis elle a convié les Ainés au goûter, rythmé par la musique des Tamalous.
Un délicieux goûter, très apprécié de tous et toutes...
Et, cerise sur...le goûter, les joyeux Tamalous ont mis de l'ambiance !
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LES ACTIVITES ARTISANALES A AISEY AU XIXème SIECLE
Le bourrelier :
Courtot Lucien, fabricant de colliers, harnais, guides, harnachement, tout pour le cheval, réparait les apotes en cuir de tilbury et autres.
Sa femme et sa fille exploitaient une minuscule épicerie de 3mx3m. On y vendait ½ l de vinaigre, ¼ d’huile de navette, quelques boîtes de sardines, des pâtes, des bonbons, bougies, pétrole au litre.
C’était aussi le bureau de tabac : régie tabacs gris et bleu, cigarettes, à priser, à chiquer, les papiers à cigarettes RIZ la+JOB rt ZIG-ZAG. Congés des vins et spiritueux, plaques de vélo, allumettes soufrées de l’Etat. Propreté impeccable, journal Petit Parisien
L'épicerie :
Les soeurs Mullier Eugénie et Renée exploitaient un magasin en face de l’hôtel, beaucoup mieux achalandé, plus vaste que chez Courtot.
En plus on y trouvait quelques boîtes de conserves, chocolat, café, chicorée, bonbons variés, légumes secs, de la mercerie, passementerie, pantoufles, sabots etc… des pétards de plusieurs tailles, des fusées.
Les enfants venaient en acheter à plusieurs occasions :
la fête d’un prénom était souhaitée par deux coups de pétards, les habitants entendant le bruit, regardaient le calendrier des P.T.T. le nom du saint, ensuite on pensait au récipiendaire. Le 14 juillet, c’était la vente en grand .
Le magasin était ouvert tous les jours de l’année Renée était du chœur de chant de l’église, elle chantait remarquablement bien, elle n’était d’ailleurs pas la seule. Son magasin était toujours impeccable, parquets cirés, patins pour poser ses pieds et sabots à l’extérieur. Son frère était adjudant de gendarmerie, un autre frère était marin au port du Havre.
Le roulier :
Le Père Mullier, communard convaincu, roulier de profession, homme puissant, rougeaud, grandes moustaches à la Frédéric II, possédait deux voitures à bois, deux chariots à grumes, quatre magnifiques chevaux bien soignés, bichonnés, lustrés à l’étri et brossés, queues nattées, les paturons peignés, les sabots cirés avec une graisse à lui, harnais et colliers avec grelots et pompons rouges. Il transportait les bois de chauffage de la forêt de Châtillon, il fallait une journée pour effectuer ces charrois depuis les coupes, le retour se faisait de Buncey à Nod par la forêt. Les petits canons de vin venant à bout de l’homme, il s’endormait dans la première voiture, les chevaux connaissaient le parcours, les chemins à ornières servant de rails. L’hiver il rentrait en pleine nuit, une loupiotte à pétrole fixée à un limon. Son commis, Koval, était un soldat russe abandonné en 1917.
Les cordonniers :
Baudry Louis et Emile, merveilleux ouvriers bottiers, fabriquaient entièrement des chaussures montantes, du dimanche, brodequins de travail, réparaient toutes chaussures, le tout « fait main ».
A leurs loisirs, Louis, le père, jouait du violon avec notre maman, accordait son violon en disant « Constance, baille me le "la" ».(donne moi le "la")
Emile jouait du piston, basses et autres. Il y a eu plusieurs cordonniers avant eux à Aisey.
Le Maréchal-ferrant :
Bonfils Auguste, forgeait ses fers sur mesure à partir de feuillards, pour les pieds des différentes races de chevaux et de travail, il ferrait aussi les bœufs de trait. Il avait beaucoup de travail, ses soupirs de fatigue : "Oh ! Pauvre ami, je sai herné " (fatigué)
Le forain :
Spéder Jules, alsacien replié (1870) faisait les fêtes dans les localités du Châtillonnais : chevaux de bois, boutiques de tir et de bonbons. Manœuvrier à la tuilerie de Vaurois.
Le boucher:
Logerot James et sa femme Henriette . Henriette l’exploitait, permettant à son mari de par ses qualités de « toucheur »d’acheter des bêtes pour sa boucherie, les meilleures, les autres mises à l’embouche. Aidé d’un commis Albert Charles, d’un aide René Mian, la ferme est de son beau-père Hippolyte Pitoiset, la plus ancienne souche d’Aisey. Albert Millerot est son descendant.
D'autres artisans du village d'Aisey sur Seine, dans le prochain article...
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Julien Gimié d'Arnaud, de "Création Nodoise" imagine et construit de nouvelles superbes pièces en métal, pleines de poésie et d'humour, en voici quelques unes .
Les plaisirs de la vie (un clin d'oeil au banquet grec !):
Le jardinier du Morvan :
Cloche à vache ou vache à cloche ?
L'artiste Pinder :
Douze clés et une pendule :
La libellule d'argent :
Le quad des forêts :
La pendule d'argent :
La danseuse étoile :
Le masque éclairé :
La lampe d'un autre temps :
L'ouvre bouteilles Bourguignon :
Lampe bretonne :
La moto lumineuse :
Julien Gimié d'Arnaud lance un appel aux généreux donateurs :
Pour continuer mes personnages, je recherche des vieilles paires de pinces en tous genres même en sale état (rouillées,cassées. ..) et des billes de roulement de gros diamètre (billes acier de 2cm de diamètre et +) .
Son adresse se trouve sur sa carte de visite, en haut de l'article. Merci pour vos dons qui lui permettront de réaliser encore ces magnifiques créations dont il a le secret....
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Voici d'autres belles lithographies, transmises par Jean-Luc Bret, que je remercie.
La chapelle d'Epailly :
La Charteuse de Lugny :
La chapelle Saint Thibault à Châtillon sur Seine :
L'église de Courban :
L'église Notre Dame de Châtillon sur Seine :
Les ruines de l'abbaye de Molesme :
L'église des Carmélites à Châtillon sur Seine :
L'intérieur de l'église de Minot :
Le château de Châtillon sur Seine :
Les remparts de Châtillon sur Seine :
La maison communale de Grancey sur Ource :
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L’eau à Aisey sur Seine
La commune d’Aisey sur Seine était approvisionnée en eaux par la source de Gossoin pour le dessus du pays, qui alimentait les abreuvoirs, le lavoir, avec le passage du ruisseau de la fontaine de Chemin, les habitants avec seaux et arrosoirs, venaient puiser de cette eau potable pour les besoins de consommation humaine.
Sur la Voie d’Avril (Via Aprilis) est une source d’eau légère qui remplit un petit lavoir. La Barque est alimentée par une source de la même nappe. En Baon étaient des puits dans la nappe phréatique.
Les eaux de Bonnes Fontaines alimentaient la brasserie et le T.D.C.0.
Près de l’hôtel, la belle source sous roche était captée.
Elle formait une petite réserve qui s’écoulait dans le bassin de lavage du très beau lavoir .
Yvonne à l’âge de 3 ans tomba dedans, en grandes eaux, faillit s’y noyer, j’ai pu la retirer, ramenée chez notre grand-mère, séchée réconfortée, nous ne fûmes pas grondés.
Le bassin de lavage rectangulaire de 4mx2x0,35, tout autour les pierres lisses, inclinées à 25%, une pale en bois retenait l’eau ou vidangeait.
Parfois les vairons et truitelles par grandes eaux remontaient jusqu’à la source. A ce moment-là, l’usage du lavoir n’était plus possible.
Sur le côté droit, les pierres à égoutter le linge, de l’autre un courant d’eau sur dalles qui servait à tordre les draps afin de les essorer au mieux. Pour cela il fallait être à deux personnes, chacun se rendait ce service.
Les lavandières l’utilisaient pour pisser, les femmes écullées (accroupies), les vieilles ayant de la difficulté à se baisser, debout en écartant les jambes. C’était facile avec les culottes ouvertes…certaines de ces personnes avaient des relents d’urine. Les mains dans l’eau froide provoquaient le besoin de s’épancher souvent.
Ces lavandières étaient à genoux dans un « carrosse », les uns coquets faits par le menuisier, d’autres plus modestes avec une ancienne caisse à savon, garnis de paille et d’un coussin.
D’un côté le « tapoir » ou battoir, de l’autre le cube de 0,500kg de savon de Marseille.
Après leurs activités, chacune remettait son carrosse à sa place définie, j’ai vu parfois des disputes avec celles qui ne respectaient pas les us, retrouver le carrosse jeté dans un coin. L’habitude de ces gens de se mettre à une place précise ! Aussi le savaient-elles de ne pas s’installer n’importe où, pour éviter les horions.
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Cette conférence intitulée "la Sophrologie, un art pour se sentir mieux" sera présentée par Madame Lydie SUTY.Titulaire d'un doctorat et d'un HDR en sciences de la vie, Madame SUTY était chercheur à l'INRA de DIJON, est actuellement chargée de cours à l'Université de Bourgogne, et détentrice d'un certificat d'aptitude à la pratique de la sophro-relaxologie.
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