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Par Christaldesaintmarc le 2 Juillet 2021 à 06:10
Fabien Ansault, de la "Galerie des Z'uns possible" vous présente son programme estival :
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Par Christaldesaintmarc le 24 Juillet 2020 à 06:00
C'est dans la cour des Z'impossible que nous attendait samedi 18 juillet, une bien agréable démonstration de confection de vannerie sauvage, présentée par Gérard Bisiaux d'Etalente.
Gérard Bisiaux, autrefois professeur de technologie, s'est lancé dans la confection de vannerie à partir de produits naturels à l'état sauvage, comme elle se pratiquait autrefois dans nos campagnes.
Pas de rotin, pas d'osier, que des bois de plusieurs espèces sauvages que l'on découpe en éclisses.
En témoigne cette ancienne "charpègne" (je ne suis pas sûre de l'orthographe !) qui servait à distribuer la "pouture" au bétail, elle est très vieille cette claie, mais elle a tout de même tenu le coup malgré son usage intensif !
Gérard Bisiaux, en commentaire, me donne son intitulé exact, il s'agit d'une "charpaigne" ! merci à lui....
Quels bois peut-on utiliser pour confectionner cette vannerie sauvage sur arceaux ?
Gérard Bisiaux a une préférence pour la viorne qui se travaille très bien, mais il utilise également le noisetier, le cornouiller sanguin, le troène sauvage et la bourdaine.
Pour confectionner les arceaux de la vannerie, il faut utiliser son genou !
Pour faire un panier, plusieurs arceaux sont nécessaires.
Il conviendra de les attacher ensemble par un moyen provisoire, de la ficelle par exemple, la confection de la "clé" viendra plus tard lorsque les éclisses seront prêtes....
Le travail le plus délicat c'est la confection des éclisses qui permettront de "tisser" la vannerie.
Pour ce faire on utilise un couteau pour fendre la branche en plusieurs parties, certains utilisent un fendoir si la matière est très dure.
Dans une branche on peut faire trois éclisses dont on doit ensuite enlever la moelle en grattant la surface.
Pour le noisetier, très dur, il faut parfois être très énergique !
mais le travail se fait tout de même
Lorsque les éclisses sont prêtes, (ne pas trop attendre !) il faudra réaliser la "clé" qui permettra aux arceaux de tenir entre eux.
Puis viendra le tissage qui permettra de réaliser paniers, lanternes, mangeoires, nichoirs, corbeilles...
Voici de superbes réalisations , originales, authentiques...
Certaines vanneries peuvent allier différentes espèces d'éclisses : viorne , cornouiller sanguin, noisetier par exemple (ou troène, bourdaine...) qui donnent des résultats stupéfiants et magnifiques avec le mariage de leurs différents coloris....
On le voit sur certaines vanneries de la photo suivante
Et sur ce superbe porte-fleurs !
Pour terminer cette initiation à la vannerie sauvage, Gérard Bisiaux a rappelé l'importance de respecter la nature et l'environnement.
Par exemple prélever des branches (avec l'accord du propriétaire) sans altérer le reste de l'arbuste, jeter les débris au compost ou en nourrir sa cheminée...
Alors, lancez vous dans cette très ancienne technique qui a failli disparaître, mais qu'il faut préserver !!
Gérard Bisiaux propose des stages d'initiation chez lui à Etalente :
Consultez son site internet qui vous montrera toute l'étendue de son talent, qu'il est prêt à vous enseigner.
Je signale que l'on peut rencontrer Gérard Bisiaux sur les manifestations Châtillonnaises comme la fête de l'Automne à Leuglay, et l'on peut donc y acquérir ses originales et authentiques vanneries sauvages.
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Par Christaldesaintmarc le 24 Septembre 2019 à 06:00
Fabien Ansault,sur la terrasse des Z'uns possible, son cabinet de curiosités de Chamesson, a présenté Jean-Jacques Boutteaux venu d'Auberive présenter une conférence sur une autre façon d'aborder la gestion de la forêt par une "Sylviculture irrégulière"
Jean-Jacques Boutteaux est membre de la société Pro Silva qui réunit des forestiers pour promouvoir une Sylviculture Irrégulière Continue et Proche de la Nature (SICPN), il est responsable dans cette association de la région des plateaux calcaires.
Jusqu'à nos jours, les forestiers ont pratiqué, et pratiquent encore une "sylviculture régulière". Or cette façon de gérer la forêt en coupe rase ne respecte pas les processus naturels et les grands principes qui régissent la vie en forêt.
Pro Silva préconise une "sylviculture d'arbre" c'est à dire :
-Choisir les arbres à exploiter ou à maintenir sur les parcelles en liaison avec leurs différentes fonctions (production, protection, amélioration, éducation, biodiversité)
-Utiliser un mode de traitement irrégulier qui permet de s'affranchir d'interventions modélisées et établies uniformément et permet d'avoir des individus de meilleure qualité et des bouquets d'arbres qui les accompagnent.
-Maintenir une couverture forestière permanente sans phase de coupe rase qui garantit un accroissement biologique optimal de la forêt, en vue d'une production de bois de qualité.
En effet, au fil du temps, ce procédé de sylviculture irrégulière garantit la protection des sols, de l'eau et des équilibres biologiques en cours, le maintien d'un micro-climat adéquat et une riche biodiversité.
Et puis les promenades dans les bois , pour nous, randonneurs , sont tellement plus agréables ! la vue de coupes rases donnant souvent un effet de tristesse dommageable à notre équilibre mental !
De plus, la sylviculture irrégulière , continue et proche de la nature, assure aux propriétaires un revenu régulier qui s'améliore d'année en année, alors que la "coupe rase" donne des revenus immédiats, mais après plus rien pendant de très très longues années.
C''est donc une méthode qui assure un bon sens économique pour un rendement soutenu et à long terme.
Les principes d'action de la sylviculture irrégulière permettent un capital forestier équilibré, stable et suivi, des interventions fréquentes et légères par des coupes "jardinatoires", des travaux et des frais limités, ciblés et qualitatifs.
En conclusion, Jean-Jacques Boutteaux promet, grâce à la Sylviculture Irrégulière :
-Une biodiversité riche, fonctionnelle et en mouvement perpétuel
-Une forêt plus stable et plus résiliente
-Une protection effective des sols et des réserves d'eau
-une performance économique à forte valeur ajoutée et créant des emplois stables
-Plus de carbone stocké en forêt et dans les produits transformés
-et pour finir : une forêt plus humaine !
Les auditeurs ont été conquis par l'exposé du conférencier. Tout le monde s'est demandé pourquoi cette façon très intelligente de gérer notre patrimoine forestier ne devenait pas la règle obligatoire.
Jean-Jacques Boutteaux leur a proposé de venir participer à des visites forestières ou des réunions de travail.
Les questions qui ont été posées ont reçu des réponses argumentées et satisfaisantes.
Merci monsieur Boutteaux pour votre exposé .
Puissent tous les forestiers français suivre les préconisations si bénéfiques pour l'environnement de votre association Pro Silva , car dans nos périodes difficiles de changement de climat l'Ecologie prend une place importante et indispensable pour la survie de la terre.
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Par Christaldesaintmarc le 31 Mai 2019 à 05:55
Il y a toujours des nouveautés au Cabinet de Curiosités les Z'uns possible de Chamesson...
Voici le programme pour 2019 :
L'atelier est ouvert...
de nouvelles vitrines ont été installées...
de nouveaux totems ont été créés...
Un superbe masque africain est posé sur....
la vitrine où est étendue la momie du Prince, veillée par un gardien menaçant !
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