-
Par Christaldesaintmarc le 18 Janvier 2020 à 05:56
Boxon(s) Jusqu’à n’en plus Pouvoir - Le Petit Théâtre de Pain
Mardi 21 janvier 2020 à 20h
BOXON(s) - Jusqu’à n’en plus Pouvoir est une pièce chorale. La vie s’y présente comme une succession de rounds au cours desquels les individus reçoivent davantage de coups qu'ils n'en donnent.
Cependant, tant dans la sphère intime que dans la sphère du travail, par contamination ultralibérale ou « servitude participative », les coups bas fusent, les perfidies sont légion... Tout cela aux dépens de l'estime de soi et du bien-être de chacun. Alors que la société nous commande d’aller à l’encontre de notre humanité profonde et de devenir le bourreau de l’autre, la pièce interroge notre capacité à accepter l’inacceptable.
Avec un humour glaçant, l’étrange et le familier s'y partagent les rounds où les questions d’identité et de quête de sens se renvoient dans les cordes.
Un théâtre de haut vol, énergique et superbement interprété.
à ne pas manquer !
De Stéphane Jaubertie
en collaboration avec Le Petit Théâtre de Pain
Avec MariyaAneva, Cathy Chioetto, Cathy Coffignal, Jean-Marc Desmond, Eric Destout, Hélène Hervé, Guillaume Méziat, Jérôme Petitjean et Tof Sanchez
Mise en scène, rythme et mouvements :
Fafiole Palassio, Philippe Ducou
Durée : 1h40
Théâtre Gaston Bernard
Tout public à partir de 12 ans
Tarifs de 6 à 16 euros
Plus d’infos : 03 80 91 39 51
www.theatregastonbernard.fr et page Facebook du théâtre.
votre commentaire -
Par Christaldesaintmarc le 17 Janvier 2020 à 06:00
"Au bord du vide" de la Compagnie Manie a été offert par la CCPC aux élèves de 6ème et 5ème du territoire.
Plongé dans le rituel d'un quotidien bien rodé, un homme se retrouve face à sa vie. Un regard en arrière, un regard en avant, ce qu’il a fait, ce qui lui reste à faire mais ce jour là il ne peut plus rien faire. C’est le début : la crise ! La compagnie Manie s'empare de ces instants de trouble, ces temps où la perception et la conception de notre existence changent.
L'adulte est un peu blasé....il se satisfait de sa petite vie tranquille.
L'ancien n'a plus guère de courage...
...il lui suffit de frapper sur la table pour faire apparaître son repas...
Qu'est ce que c'est que ça ?
Le jeune homme est fougueux, plein de vie....
en voici la preuve !
Ces trois personnages ne sont finalement que l'image d'une même personne au cours de sa vie: la jeunesse, l'âge mûr et la vieillesse.
Le reste du spectacle va nous montrer les dynamiques du corps à trois générations .
Et le plus âgé va finalement égaler les deux autres !
"Le jeune" a un besoin physique intense de bouger, de réaliser des acrobaties.
« l’adulte » se satisfait sans cesse à réussir de multiples manipulations, comme des jonglages...
mais la grande roue lui permet de réaliser de belles performances !
"L'ancien " veut se prouver qu’il est encore capable de tenir en équilibre, prendre des risques, faire face au vide.
Plus il se dévêt, plus il réussit !
Les trois âges de la vie vont montrer qu'ils sont capables de belles performances...
Moralité : même âgé on peut trouver au fond de soi l'énergie pour réaliser des performances, qu'elles soient physiques ou intellectuelles, il suffit de le vouloir !
"Au bord du vide", spectacle poétique, nous a donné envie d’avancer sans renier notre jeunesse et de trouver de nouvelles ressources, un nouvel équilibre pour s’accepter ou tout simplement apprendre à s’aimer...
Les trois circassiens ont été très applaudis :
Après le spectacle, les artistes ont pu échanger avec les enfants :
Interprétation :
Joël Colas, Martin Freyermuth, Vincent Regnard
Conception et direction : Vincent Regnard
Collaboration artistique :
Agnès Célérier et Marion Chobert
A noter que nous avions déjà applaudi d'autres excellentes performances acrobatiques des circassiens d'"Au bord du vide", dans deux spectacles :
Vincent Regnard (qui interprétait l'adulte) avait subjugué les tout-petits avec "Tout d'abord" :
Joël Colas (qui représentait la personne âgée) nous avait émus dans "Love Box" :
votre commentaire -
Par Christaldesaintmarc le 5 Janvier 2020 à 05:55
Une bouteille sur le sable - Cie Le Turlupin
Mardi 7 janvier 2020 à 9h30 et 14h30
D'après le roman épistolaire Une Bouteille dans la mer de Gaza de Valerie Zenatti.
« C’est une journée ordinaire à Jérusalem, un attentat moyen : un kamikaze dans un café, six morts, deux jours d’info à la télévision. Oui, depuis trois ans, l’horreur est devenue routine et la Ville Sainte va tout droit en enfer.
Tal, jeune adolescente israélienne ne s’habitue pas. Elle aime trop sa ville et la vie. Un jour, en plein cours de biologie, une ampoule s’allume au-dessus de sa tête, comme dans un dessin animé. Voilà des jours qu’elle écrit ce qu’elle a sur le cœur, ses souvenirs, la fois où elle a vu ses parents pleurer de joie, le jour de la signature des accords de paix entre Israéliens et Palestiniens, et puis la désillusion, la révolte, la terreur, et l’espoir quand même.
Ce qu’elle pense, ce qu’elle écrit, quelqu’un doit le lire. Quelqu’un d’en face..Eytan, le frère de Tal, fait son service militaire à Gaza. Elle glisse ses feuillets dans une bouteille et la lui confie.
Ailleurs, un jeune homme s’allonge sur la plage et trouve la bouteille enfouie dans le sable...
Offert par la CCPC aux élèves de 4ème et 3ème du territoire.
Mise en scène : Elvire Ienciu
Collaboration artistique :
Nathalie Raphaël, Jacques Ville
Jeu : Charlotte Château, Rémi Bullier,
Elvire Ienciu
Scénographie et photographies : Nina Patin
Durée : 1h10
Théâtre Gaston Bernard
A partir de 13 ans
Tarifs de 4 à 12 euros.
Plus d’infos : 03 80 91 39 51
www.theatregastonbernard.fr et page Facebook du théâtre.
votre commentaire -
Par Christaldesaintmarc le 22 Décembre 2019 à 06:00
Catherine Miraton , Directrice du Théâtre Gaston Bernard, accompagnée d'Annabel de Courson, metteur en scène, a présenté le spectacle musical "Promenons Nous, les Tout-Petits Patapons""conçu comme un véritable mini concert pour les tout-petits.
Ceux-ci étaient venus nombreux avec leurs parents, leurs grand-parents, leurs nounous et ils ont beaucoup apprécié cet adorable spectacle.
Accompagnées au violoncelle par Isabelle Vuarnesson (violoncelliste d’Anne Sylvestre et professeure au conservatoire de Saint-Mandé)...
Daphné Souvatzi (mezzo-soprano et comédienne)...
et Charlotte Pinardel (comédienne, chanteuse et guitariste)...
ont interprété une douzaine de chansons et comptines mettant en scène des animaux comme l'escargot :
Nestor l’alligator qui mord, qui mord....
en passant par les Lapinous, dans un décor enchanté d’arbustes, d’herbes folles et fleurs parfumées.
Ce fut une adorable promenade musicale d’une demi-heure qui a ravi petits et grands.
D’une grande exigence musicale et avec des arrangements originaux, ces mélodies et scènettes ont entrainé le mini public dans une fantaisie poétique, du rock and roll à la berceuse sans oublier quelques escapades dans l’univers des comptines, le tout agrémenté de jeux de doigts et de percussions corporelles.
Le jeu des couleurs a été aussi de la partie....
Les trois artistes très talentueuses ont été très applaudies pour ce joli moment rafraîchissant...
et elles ont pris le temps de laisser venir à elle les bambins....
Après le spectacle, une photo des artistes et de leur metteur (metteuse ?) en scène qui réalise aussi les arrangements musicaux :
Mise en scène et arrangements musicaux : Annabel de Courson
Avec : Charlotte Pinardel (chant, guitare et jeu)
Daphné Souvatzi (mezzo-soprano et jeu)
Isabelle Vuarnesson (violoncelle)
1 commentaire -
Par Christaldesaintmarc le 17 Décembre 2019 à 06:00
Rencontre, désir, passion, jalousie, exil, c’est l’histoire de ce couple mythique et mémorable qu’ont formé Juliette Drouet et Victor Hugo. Une vie d’amour que la fiction n’aurait pas osé imaginer, ou la véritable histoire d’un demi-siècle de passion ponctuée par vingt-trois mille lettres échangées. À partir de cette monumentale correspondance, Anthéa Sogno a composé ce spectacle qui illustre les grands moments de leur vie amoureuse, littéraire et politique.
En 1833, un jeune dramaturge nommé Victor Hugo, tombe amoureux d’une princesse de théâtre lors de la lecture de « Lucrèce Borgia »
Jaloux, il lui demande d’abandonner la scène. Par amour, elle accepte...
et comme elle s’ennuie :
« écris-moi, lui dit-il, écris-moi tout ce qui te trottera par la tête, tout ce qui te fera battre le cœur. »
Ils partageront les joies comme les peines, le deuil de leurs filles respectives....
Elle l'admirera lorsque le grand homme s'exprimera à la Chambre des Députés...
Elle se fâchera lorsqu'il la trompera....
mais elle acceptera de le suivre en exil à Guernesey...
Il lui fera lire en premier son chef d'œuvre : les Misérables...
Leur amour durera cinquante ans....
jusqu’au 11 mai 1883, date à laquelle, après l’avoir adoré au point de lui avoir tout sacrifié, elle ferma les yeux.
Et, ce jour-là, Victor Hugo ferma son encrier pour toujours.
"Victor Hugo mon amour" fut un spectacle magnifique et les deux acteurs passionnés par leurs personnages, furent très applaudis.
Tout était réussi : le jeu des acteurs, les costumes, le décor, et la mise en scène.
Un bien beau spectacle que j'espère vous n'avez pas manqué !
Après le spectacle, Anthéa Sogno, l'éblouissante Juliette Drouet, nous a ensuite révélé de quelle façon elle a tenu à faire renaître cette héroïne trop méconnue, qui pourtant a tenu une grande place dans la vie et l'œuvre de Victor Hugo.
Le premier tour de force a été de choisir parmi leurs nombreux écrits, tous plus beaux les uns que les autres, de quoi recréer de véritables dialogues. Comme pour chacune des adaptations que j’ai faites auparavant, la même exigence m’a saisie, je voulais que tout soit authentique, que tout ait été dit, susurré ou hurlé. Ainsi, l’enfilade de scènes qui racontent leur vie, à été construite ainsi : une phrase écrite par Juliette répond parfaitement à une question extraite d’une des lettres de Victor et ainsi de suite. Puis, quelques extraits de pièces, de leurs journaux intimes, ou de la presse, tout devait être historique.
Nous avons fait tout cela pour faire du théâtre. En jouant la pièce, nous nous sommes aperçus que nous étions au-delà, car nous n’interprétons pas des personnages de théâtre, nous incarnons des personnes qui ont vécu, et nous ne disons pas des dialogues inventés par un dramaturge, les mots que nous nous disons sont les leurs.
Comment ne pas penser que ces deux-là ne se sourient pas tendrement au-dessus de la Comédie Bastille, comme ils ont souri au dessus du Théâtre des amants, lors de la création en Avignon et profitent de notre passage sur terre pour continuer à se dire, 125 ans après leur mort, combien ils s’aiment encore ?
Une pièce d’Anthéa Sogno
Mise en scène : Jacques Décombe
Avec Anthéa Sogno et Sacha Petronijevic
votre commentaire -
Par Christaldesaintmarc le 10 Décembre 2019 à 06:00
Quelque part en Orient, Djolen, musicien du Roi et son fils Tiaren, partent lever le sortilège qui a frappé la petite Cassandra.
Dans un décor à l'esthétique soignée et chaleureuse, les sons se sont mêlés à la parole, laissant les spectateurs faire leurs chemins d'imaginaire.
Il est question du Puits-Milieu, un endroit unique, si profond qu'on y entend le battement du cœur de la terre.
Jouée en direct, la musique s'enrichit de techniques d'enregistrements "invisibles", faisant naître comme par magie des paysages sonores propices à l’éveil des sens. Les instruments, gongs, zarb, udu, rhombe, didjeridoo, bol chantant et autre arrosoir, sont autant d’objets sonores à la beauté étrange et fascinante, à découvrir par les yeux et les oreilles.
Pour trouver le remède qui guérira la princesse Cassandra, il faudra parcourir des lieues, nager dans des rivières...
et arriver enfin au Puits-Milieu au fond duquel se trouve ce qui guérira la princesse...
La cruche remontée ne contiendra pas d'eau, mais elle-même, par la musique qu'elle dégage, fera des miracles...
Ce sera la fête au pays lorsque la petite princesse sera enfin guérie...tous les instruments joueront ensemble joyeusement...rythmés par les jeunes spectateurs....
qui n'ont pas ménagé leurs applaudissements !
Alexis Louis-Lucas a ensuite dialogué avec le jeune public qui a posé beaucoup de questions sur l'histoire, les instruments utilisés, la mise en scène etc...
Écriture, musique et jeu : Alexis Louis-Lucas
Mise en scène : Jacques Arnould
Régie lumière et son : Aurélien Chevalier
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique