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Par Christaldesaintmarc le 13 Décembre 2021 à 06:00
Après la tournée "Je me souviens", Yves Jamait avait ouvert une première tournée "Parenthèse acoustique" avec une formation en trio en attendant l’album à venir dont on ne savait pas encore qu’il s’appellerait "Mon Totem".
Soixante dates et des mois plus tard, n’ayant pu partager ce "totem" sur la scène du Théâtre Gaston Bernard à cause de la pandémie, Jamait a offert au public du Châtillonnais deux concerts de son nouveau "Parenthèse 2".
Accompagné de ses deux musiciens Samuel Garcia et Didier Grebot, l’occasion a été belle de parcourir le chemin de ses huit albums : un concentré de ses meilleures chansons, de ses classiques et de ses mélodies.
“Nous prendrons aussi quelques chemins de traverse pour venir vous chercher et… vous toucher. Bref que du circuit court !”
a promis Yves Jamait, et il a tenu sa promesse !
J'ai pris beaucoup de photos du visage d'Yves Jamait lorsqu'il interprète ses chansons, on voit de cette façon combien cet artiste "vit" ce qu'il chante, c'est assez rare de voir un chanteur habité à ce point par ses textes, il en est d'autant plus touchant ....bravo à lui !
Ses deux musiciens l'accompagnent magnifiquement, en ne manquant pas d'humour !
Samuel Garcia à l'accordéon et au piano :
Didier Grebot à la batterie...
La scène était superbement éclairée par Gilles....
Jamait aime dialoguer avec son public qu'il aime...et qui l'aime !
Une dernière chanson, seul sans ses musiciens...
Beaucoup d'applaudissements...quel dommage qu'à cause de cette fichue pandémie, nous n'ayons pas pu le voir au bar du TGB...
Ce sera pour la prochaine fois....il faut l'espérer.
Avec : Yves Jamait (chant, guitare),
Samuel Garcia (accordéon, claviers)
et Didier Grebot (percussions)
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Par Christaldesaintmarc le 5 Décembre 2021 à 06:00
La Sextape de Darwin
Incroyablement baroque, aussi improbable qu’amusant le spectacle " la Sextape de Darwin" a été le bricolage le plus délirant de l’Évolution.
En une heure et demie nous avons parcouru l’inouïe diversité des comportements sexuels et modes de reproduction avec une conférencière très habitée par son sujet....
Elle a appelé sur scène quelques volontaires pour leur expliquer "in-situ" la façon dont certains êtres vivants pratiquent la sexualité....
Puis une chanteuse, une comédienne et deux danseurs nous ont conviés à visiter joyeusement les postures amoureuses des espèces vivantes qui peuplent la Terre.
Les libellules :
Un insecte qui copule avec son crâne...
Les batraciens :
Les oiseaux et leurs parades nuptiales :
Les beaux oiseaux ont été tués au fusil...pourquoi ? (j'avoue que je n'ai pas compris le sens de cette exécution)
Les singes bonobos à la sexualité débridée :
Bien d'autres bizarreries sexuelles ont été évoquées dans un livre...
La sextape de Sarwin s'est terminée par un ballet mené par une chanteuse lyrique à la voix époustouflante....
Beaucoup d'applaudissements et de rappels ont été accordés à la troupe.
Texte et mise en scène : Brigitte Mounier
Avec : Marie-Paule Bonnemason,
Antonin Chediny, Brigitte Mounier,
Sarah Nouveau
Chorégraphie : Philippe Lafeuille
Costumes : Emilie Cottam
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Par Christaldesaintmarc le 30 Novembre 2021 à 06:00
Que tout s’enflamme, nous attendrons
Idem Collectif
Trois personnes « bien comme il faut » arrivent en dansant et en chantant pour partager un repas, accompagnés de la jeune femme qui les servira...
Le repas se passe à merveille, ils refont le monde, mais en se heurtant, entre certitudes et redondances.
La bonne est là qui les sert et les observe....
La serveuse s'avère aussi trapèziste à la grande surprise des convives...
Un DJ très étonnant accompagne ce repas en musique , mais il n'est peut-être pas celui que l'on croit...
Les convives seront visités par des personnages en crise : un boucher au couteau effilé...
un clown précaire et esseulé...
un adolescent qui vend des chocolats pour son lycée...
et aussi une aide-ménagère, et un chien nommé Las Vegas...
Ils devront tous dialoguer.
Dominer ? Se soumettre ? Existe-t-il d’autres rapports ?
La boisson domine durant le repas...bien trop sans doute...
on en voit le résultat....
Heureusement que la serveuse, à qui les convives avaient reproché de ne pas dire au-revoir en partant, sera là pour aider sa patronne à dominer son ivresse !
Mais qui veut faire l'ange (le démon en réalité !) va faire la bête !
A la fin du repas les trois convives et la bonne se transformeront en singes et iront même sauter et hurler dans la salle du théâtre au milieu des spectateurs ! c'était sublissime !!
Ce spectacle baroque a été ponctué de chansons en live, de danses et d'acrobaties, c'était joyeux et bien enlevé , le temps du spectacle a semblé bien trop court !
Voici ce qu'en dit Aline Reviriaud, la "metteuse en scène" :
« Nous avons rêvé certaines situations inspirées du Charme discret de la Bourgeoisie de Luis Bunuel.
Nous plongeons sans nous en rendre compte dans un grand rêve, entre vision et réalisme requestionné. ça chante, ça s'envole, ça boxe, ça beatbox ! N’est-ce pas Godard citant le poète Rilke qui écrivait :
une catastrophe est une première strophe d’un poème d’amour… ».
Les acteurs ont salué et ont été rappelés plusieurs fois...
De gauche à droite :
Gonzague Van Bervesselès, Julien Breda, Léa Perret, Touski, et Justine Bernachon.
Conception, mise en scène, écriture : Aline Reviriaud
Avec : Justine Bernarchon, Julien Breda,
Léa Perret, Touski et Gonzague Van Bervesselès
Musique : Touski
Soutien chorégraphique :
Jérôme Thomas
Lumières et régie générale :
Marie-Sol Kim
Scénographie : Camille Davy
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Par Christaldesaintmarc le 26 Novembre 2021 à 06:00
Le Théâtre Gaston Bernard a accueilli la compagnie Paradoxe(s) en résidence à Châtillon-sur-Seine du 15 au 19 novembre 2021 pour une étape de création de son nouveau projet théâtral Courgette : l’adaptation à la scène du roman Autobiographie d'une courgette de Gilles Paris.
Cette sortie de résidence a eu lieu Salle de Kiki de Montparnasse*. Elle a été l'occasion d’échanger avec l’équipe artistique et de découvrir quelques extraits de cette nouvelle pièce dont la première est programmée au TGB le 9 mai 2022.
Paméla Ravassard, de la Compagnie "Paradoxes", nous a été présentée par Catherine Miraton, Directrice du TGB.
Paméla nous a révélé que c'est sa fille de 9 ans qui lui a demandé pourquoi elle ne mettrait pas en scène "Autobiographie d'une courgette", livre que la petite avait particulièrement aimé.
Paméla, metteur en scène, mais aussi actrice, a relevé le défi, en racontant l'histoire d'Icare de façon originale en mêlant musique et récit.
Courgette, alias Icare, est un jeune garçon de bientôt 10 ans qui vit seul avec sa mère. Un jour, Icare trouve un revolver et essaie de « tuer le ciel » qu'il estime responsable du désarroi de sa maman. Elle tente de lui enlever l'arme, mais le coup part...
Après cet accident dramatique, Icare est placé aux Fontaines, un foyer pour enfants écorchés. Sa vie change radicalement…
Il est pris en affection par Raymond le gendarme qui a instruit l'affaire... une sorte de père de substitution...
Il est suivi par une psychologue...
Il rencontrera d'autres enfants comme lui, victimes de situations familiales difficiles, comme Camille dont il tombera amoureux...
Les magnifiques interprètes ont été présentés par Paméla Ravassard :
de gauche à droite Garlan le Martelot, Vincent Viotti, Florent Choquart, Lola Roskis Gingembre, et Vanessa Cailhol
Puis la "Metteuse en scène" a répondu aux questions des spectateurs.
Nous n'avons vu que le début de la pièce, mais que c'était beau et tellement bien joué, les acteurs sont exceptionnels !....
Alors, vivement le 9 mai 2022, où nous pourrons suivre cette histoire bouleversante, mais aussi drôle et pleine d'espoir ....
Comment la musique, le théâtre, l’art en général et l'amitié peuvent nous sauver et révéler ainsi notre humanité ? Comment rebondir, faire preuve de résilience pour que puisse naître l’espoir ? Car comme dirait Tchekhov : « il faut vivre, vivre ! »"
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Par Christaldesaintmarc le 19 Novembre 2021 à 06:00
Mètre Carré
Cie Alfred Alerte
Avant la représentation du superbe spectacle chorégraphique "Mètre Carré", Catherine Miraton, la Directrice du Théâtre Gaston Bernard de Châtillon sur Seine, a tenu à nous présenter le chorégraphe, Alfred Alerte.
Chorégraphe implanté dans la Nièvre, à la bergerie de Soffin, Alfred Alerte est déjà venu au TGB avec son spectacle Masq qui avait enchanté les spectateurs par son inventivité et son originalité.
Mètre Carré est sa nouvelle création.
Traversée par une actualité particulière, cette extraordinaire chorégraphie nous a interrogés sur la notion de territoire.
Porté par les mots de Georges Perec, tirés de son ouvrage "Espèces d'espace", l’artiste a tenté de définir sa propre vision de l'espace avec la complicité scénographique de Gilles Faure.
Une réflexion chorégraphique originale pour cinq danseurs autour de l'insularité, des frontières, du vivre-ensemble et de la solidarité.
Cinq individus coexistent sur le même petit espace :
Une embarcation représentant à la fois l’unité et le multiple où chacun trouve sa place.
Leur espace vital ? Leurs corps eux-mêmes.
Et puis poussé par la promiscuité, par l’envie d’ouvrir le paysage, de nourrir son jardin intime, un des membres se dissocie du groupe et emmène avec lui un morceau du territoire.
Que devient alors l’espace commun ?
D'autres morceaux du territoire vont se détacher à leur tour....
Chacun chez soi....
Mais la mer est trop forte, il faut se rassembler....
et ne rester peut-être que sur "le radeau de la Méduse" .....
Les formidables danseurs de la Compagnie Alerte sont venus saluer les spectateurs qui ne leur ont pas ménagé leurs applaudissements, tant leur performance a été superbe !
Alfred Alerte et ses danseurs ont dialogué avec les spectateurs, en bord de scène, ce fut un moment d'échanges chaleureux, que du bonheur !
Chorégraphie, scénographie :
Alfred Alerte
Danseurs interprètes : Lucie Anceau, Maxime Campistron, Aurore Castan Aïn,
Paco Esterez et Marianne Simon
Assistante à la chorégraphie :Laetitia Arnaud
Création musicale : Marine Loriot
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Par Christaldesaintmarc le 14 Novembre 2021 à 05:55
Avant que le spectacle ne commence, pendant l'arrivée échelonnée des spectateurs, un joyeux personnage, arpentant la scène, a fait participer ceux qui étaient déjà là, en faisant applaudir, à gauche, à droite...un prélude au spectacle bien agréable !
Nous apprendrons plus tard que cet acteur jouait dans la pièce de Molière "les Facheux", le rôle de La Montagne, le valet d'Eraste.
La Directrice du TGB, Catherine Miraton, a présenté le spectacle, en ayant bien du mal à garder son sérieux !
Éraste, un gentilhomme, confie à son valet la Montagne, que le tuteur de sa bien-aimée Orphise ne veut pas qu'il épouse cette dernière.
Il en est désespéré...
Il doit pourtant se rendre à un rendez-vous amoureux avec elle...
Il en rêve toutes les nuits...
mais une dizaine d’importuns retardent à des titres divers et sous les prétextes les plus variés l’exécution de son projet.
Orphise vient rendre une petite visite à Eraste...
Malheureusement, à son départ, la valse des fâcheux reprend de plus belle...
Eraste n'en peut plus....
Enfin survient le tuteur d’Orphise (Damis), qui entend faire assassiner le jeune homme, mais il est lui-même attaqué par les valets d’Éraste.
Eraste pourra épouser Orphise, tout est bien qui finit bien !
Les quatre acteurs ont été très applaudis...A noter la performance de l'acteur de gauche qui a interprété tous les fâcheux !
C'était la dernière représentation de la pièce de Molière par cette troupe talentueuse.
Aussi les techniciens qui ont accompagné le spectacle à la console, sont venus saluer sur scène avec leurs camarades.
Mise en scène : Jérémie Milsztein
assisté de Brice Borg
Avec : Brice Borg, Mélissandre Fortumeau, Jérémie Milsztein, Emmanuel Rehbinder
Avec la participation d’Olivier Banse et Yvan Zampoleri
MF Productions
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