-
Par Christaldesaintmarc le 22 Juillet 2016 à 06:00
Le" mardi découverte" du 12 juillet 2016, proposé par l'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais, nous a conduits, après la visite de la ciergerie Châtillonnaise, au Domaine Bouhélier, viticulteur à Chaumont le Bois.
C'est Paul Bouhélier, le fils des propriétaires Sylvain et Anne, qui nous a accueillis.
Mais son père Sylvain est venu nous saluer...
Nous ne sommes pas allés voir les vignes qui ont souffert de la gelée noire du printemps 2016...
Nous les avons vues de loin....
En route pour la cuverie...
Paul nous a expliqué comment se passe la vendange...
http://www.christaldesaintmarc.com/les-vendanges-chez-sylvain-bouhelier-a691504
J'ai déjà fait un article sur le pressage :
http://www.christaldesaintmarc.com/le-pressage-chez-sylvain-bouhelier-a694950
Le pressoir a été changé depuis !
Un petit clin d'oeil : Après l'écriture par Anne Bouhélier d'un livre sur les pressoirs Châtillonnais, la famille Bouhélier a restauré un ancien pressoir "Châtillonnais", il a retrouvé toute sa beauté !
Ce pressoir inventé par Lemonnier, qu'on appellera "le pressoir Châtillonnais" est un pressoir à engrenages métalliques qui est seulement manœuvré par deux hommes qui actionnent les manivelles.
Nous avons ensuite admiré les cuves en aluminium, plus faciles à nettoyer que les anciennes, nous a dit Paul.
Paul nous a ensuite expliqué ce qu'était le dépôt qui s'accumule à l'intérieur des bouteilles de crémant, comment empêcher qu'il se colle aux parois ( c'est le travail du remueur), et comment le viticulteur s'en débarrasse...
Voici les remueurs, qui remplacent le travail à la main des vignerons.
Nous voici dans la salle où chaque bouteille de crémant recevra un muselet, une coiffe et une étiquette.
De retour chez Sylvain Bouhélier, visite du très intéressant "Musée du vigneron"...
Et la visite se termina par la rituelle dégustation de plusieurs crus de crémant.
Le domaine Bouhélier a reçu une médaille d'or en 2016 pour son crémant qui est vraiment excellent !
1 commentaire -
Par Christaldesaintmarc le 16 Juillet 2016 à 06:00
L'Office de Tourisme du Pays Châtillonnais propose en juillet et d'août des "Mardis Découvertes"
Le premier mardi découverte de la saison s'intitulait "Un moment chaleureux". C'était un retour au savoir-faire d'autrefois, avec la visite de la Ciergerie Châtillonnaise.
La propriétaire de la ciergerie, madame Isabelle Vilieyras, nous a reçus justement très chaleureusement, dans la partie de son établissement qui contient les cierges terminés, emballés, prêts à être expédiés, et la matière première nécessaire à leur confection.
La matière que l'on utilise à la Ciergerie Châtillonnaise, pour confectionner les cierges (bougies si l'on préfère), c'est la paraffine qui est reçue en plaques comme celles-ci :
Nous pénétrons ensuite dans l'atelier où nous remarquons le "parapluie" en dessous duquel travaille le maître-cirier, monsieur Didier Douangmala qui exerce depuis trente ans dans l'établissement, c'est dire qu'il connait son métier !
D'ailleurs madame Vilieyras lui fait toute confiance, elle gère l'entreprise, effectue les livraisons parfois lointaines ( dans toute la Bourgogne, en Franche-Comté, en Champagne-Ardenne) , et monsieur Douangmala s'occupe tout seul de la confection des cierges.....
Voici un cierge terminé.
La Ciergerie Châtillonnaise travaille en majeure partie avec les églises, les cathédrales, qui lui achètent les cierges que les fidèles font brûler par dévotion.
Pour faire un cierge, la matière première est bien sûr la paraffine, mais il faut également une mèche, qui est une tresse de fil de coton.
Chaque mèche est attachée sur un cadre métallique
Les mèches sont ensuite plongées dans une cuve qui contient de la paraffine. Celle-ci flotte sur de l'eau portée à 70°. La paraffine adhère à la mèche immédiatement.
(La partie de la cuve remplie d'eau chaude se trouve en sous-sol. Ce que nous voyons est la partie supérieure, entièrement remplie de paraffine fondue.)
Le cirier plonge chaque cadre métallique où sont attachées les mèches, dans la cuve, puis le ressort après quelques secondes, la paraffine entoure la mèche et le surplus s'égoutte très rapidement.
Le "parapluie" tourne pour amener le cadre métallique suivant. Il sera plongé dans la cuve et ainsi de suite...Il faudra plusieurs passages pour que le cierge acquière sa taille optimale.
Lorsque les six cadres ont été trempés, le cirier arrête le mouvement tournant et repère les imperfections qu'il corrige avec des ciseaux.
Le cirier s'assure que les cierges sont suffisamment trempés dans la paraffine, en les pesant. Ils sont encore mous, il va vite les remettre sur les cadres pour qu'ils durcissent.
Après le nettoyage des cierges avec les ciseaux, les morceaux durcis seront récupérés et remis à fondre dans la cuve, rien n'est perdu.
La ciergerie, Châtillonnaise fabrique en majeure partie des cierges de dévotion, ceux que l'on pique sur des pointes métalliques dans les églises. Mais elle confectionne également des gros cierges cylindriques pour les communions, pour la fête de Pâques par exemple... Ces gros cierges sont souvent décorés.
Voici le plus gros cierge qui a été réalisé !
Voici le second parapluie où les gros cierges sont fabriqués.
Il faut bien sûr de très nombreux trempages pour arriver à confectionner des cierges de ce diamètre !
Madame Vilieyras nous montre ici les cercles concentriques des différents dépôts de paraffine.
Lorsque les cierges sont "à point", le cirier les mesure et coupe l'extrémité inférieure.
Il faut ensuite percer la base pour qu'il puisse tenir droit sur les pointes des porte-cierges de l'église.
Il ne reste plus qu'à les emballer...
La Ciergerie Châtillonnaise fabrique des cierges, mais aussi des bougies pour les particuliers, les restaurants.
Certaines sont colorées et parfumées avec des produits naturels. Les bougies du commerce sont très souvent confectionnées avec des colorants et parfums de synthèse qui les rendent dangereuses.
Si vous voulez acheter des bougies de la Ciergerie Châtillonnaise, vous pouvez aller en chercher directement à l'établissement, 6 rue du Petit Versailles, si madame Vilieyras est en livraison, monsieur Douangmala est toujours là.
Et puis, si vous allez à l'église, pensez donc à la Ciergerie Châtillonnaise et faites brûler un cierge !
Ce fut une visite très intéressante, une véritable découverte pour beaucoup de Châtillonnais, de la ville et du territoire.
Merci à l'OTPC de nous avoir proposé cette cette passionnante sortie.
Après la visite de la Ciergerie, nous avons continué par une visite non moins passionnante, celle du domaine viticole Bouhélier à Chaumont le Bois...
L'article ce sera pour une prochaine fois...
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique