• La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    Pierre-Stéphane Proust, dont la superbe exposition sur les "Courriers de Guerre" est visible au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix jusqu'au 25 avril, est, depuis plus de 30 années, un collectionneur de lettres qui se sont échangées durant le conflit de 14-18, entre les soldats au Front et leurs familles.

    Ces courriers nous dit-il, reflètent la vie du quotidien, au cœur de l'intime, ces lettres sont très émouvantes, souvent magnifiquement décorées par les poilus avec les moyens du bord, dessins, fleurs séchées, rubans etc....

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    Pierre Stéphane Proust nous a présenté plusieurs dizaines de ces courriers, je ne vous en montrerai que quelques uns, vous pourrez tous les voir de près, en visitant l'exposition.

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    Au début du conflit, les soldats français sont confiants dans la victoire, ils le dessinent sur leurs lettres....

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    La réalité rattrape les troupes...

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    Pour remonter le moral des troupes, l'Armée édite des cartes-lettres en "franchise postale", ces cartes sont pré-imprimées..

    mais souvent ces courriers sont lus par la censure...on voit ici que les attaches sur les bords ont été déchirées.

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    On a caché ici certaines phrases à l'encre noire...

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    Certains plus malins, détournent la censure en utilisant des messages codés...

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    La quantité de courriers envoyés des deux côtés par les familles et les Poilus est impressionnante, en 1914, 600 000 lettres circulent, nous dit Pierre-Stéphane Proust, les Centres Postaux sont embouteillés. Des vaguemestres sont embauchés, ils travaillent dans des conditions extrêmement difficiles, dans la boue, sous la mitraille, quel courage !

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    Peu à peu, les soldats se mettent à illustrer leurs missives, avec souvent des dessins humoristiques :

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    Les Allemands en prennent ici pour leur grade !!

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    On voit apparaître des cartes postales montrant l'horreur de la vie de tous les jours : puces, rats, poux, pieds "gelés",(en réalités couverts de mycoses dues à l'humidité dans les chaussures)

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    Une correspondance bien émouvante ...

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    Une autre pleine d'humour...

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    Les poilus amoureux  écrivent à leurs promises avec beaucoup d'ingéniosité....

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    Les prisonniers de guerre décrivent en dessins leur vie dans les camps.

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    A noter que les lieux où combattaient les soldats n'étaient jamais indiqués dans les adresses, il s'agissait uniquement d'une mention de "Secteur Postal", pour que l'ennemi ne soit pas renseigné.

    La grande Guerre en toutes lettres et courriers insolites", une conférence de Pierre-Stéphane Proust

    Pierre-Stéphane Proust a ensuite répondu aux questions de l'assistance, nous confiant aussi que ses expositions et projections ont beaucoup de succès auprès des collégiens et des lycéens, car ces "courriers de guerre" s'adressent à l'intime, à la vraie vie des soldats et des familles, mais aussi montrent les échanges entre poilus et marraines de guerre.

    Ce fut une bien belle conférence, merci à la Bibliothèque Municipale de nous l'avoir proposée.

     


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  • Jacques Verschraeghen m'envoie quelques photos de la glacière de Crépan , située sur la commune de Prusly sur Ource, merci à lui :

    On y accède par un couloir qui donne directement dans une cellule en forme de coquille vide.

    Quelques photos de la glacière de Crépan...

    Quelques photos de la glacière de Crépan...

    Quelques photos de la glacière de Crépan...

    Dans la partie inférieure un puisard de 2m50 parfaitement maçonné a été réalisé .Les perches permettent aux petits animaux de s'échapper de ce piège mortel.

    la voûte :

    Quelques photos de la glacière de Crépan...

    Quelques photos de la glacière de Crépan...

    Le puisard :

    Quelques photos de la glacière de Crépan...

    La sortie :

    Quelques photos de la glacière de Crépan...

    Selon Blandine de Clermont-Tonnerre cette glacière aurait été utilisée les dernières fois durant la période de 1914-1918.

    Quelques photos de la glacière de Crépan...

    Michel Massé et René Drappier avaient déjà pris quelques photos de l'extérieur de cette glacière :

    http://www.christaldesaintmarc.com/la-glaciere-de-crepan-a1043882


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  • Je n'ai pu assister aux deux magnifiques conférences proposées par Jenry Camus et Michel Lagrange sur Victorine de Chastenay.

    Robert Fries m'a envoyé quelques photos de cette belle soirée, merci à lui.

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Quelques images projetées par Jenry Camus...

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Michel Lagrange fit un brillant exposé sur Victorine de Chastenay...

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Madame Félicie Fougère, la Conservatrice du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix, conduisit les auditeurs dans la salle où se trouvent les ex-votos que Victorine de Chastenay fit découvrir à Essarois.

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix

    Ce coffret, découvert aussi à Essarois est un faux....

    Deux conférences sur Victorine de Chastenay au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix


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  •  

    Dominique Bartet qui m'avait envoyé son étude sur la vie de Gustave Tridon :

    http://www.christaldesaintmarc.com/gustave-tridon-et-ses-combats-politiques-a114243842

    m'a adressé de nouveau une biographie, celle d'un châtillonnais méconnu : Jean-Baptiste Louis-Bazile.

    Merci à lui.

    Un châtillonnais méconnu : Jean-Baptiste Louis-Bazile

    Jean Baptiste Charlemagne LOUIS est né le 31 mai 1786 à Ervy dans l’Aube de Etienne Louis, notaire et marchand, mort en 1799, et de Anne Elisabeth Truchy, décédée en 1806 ; sa mère était fille de Claude Charles Truchy, marchand de bois et de Edmée Guillot.

    Jean Baptiste a une petite sœur, Anne Marie Euphrasie, née en 1788. Elle épousera à Monéteau dans l’Yonne, Jean Baptiste Clément Oudin, Maire de la Ville comme l’avait été son père, laboureur, aubergiste, marchand ; sa mère est Reine Pérignon.

    Jean Baptiste vient se fixer de bonne heure à Châtillon-sur-Seine, comme employé dans la maison de commerce de Aimé Bazile, marchand de bois, commerçant de rouennerie ( à l’origine une toile de coton fabriquée à Rouen), de draperie, banquier, qui avait épousé Françoise Henriette Poussy. Le jeune LOUIS a 17 ans quand il commence à s’initier aux affaires ; il obtient rapidement la confiance de son patron qui ne tardera pas à lui donner sa fille Marie Adèle en mariage en 1811. A partir de ce moment, il unit à son nom celui de son épouse et devient donc Jean Baptiste Charlemagne LOUIS-BAZILE. C’est ce nom qui marquera sa carrière industrielle et politique.

    Marie Adèle Bazile a deux frères et deux sœurs :

    Joseph Alexandre

    Henri Bernard Léon qui sera Conseiller général de la Côte d’Or, marié à Elisabeth Grenier

    Claudine Justine Zoé mariée à un maître de forges, Elie Constant Daguin

    Louise Henriette Céline qui épousera Pierre Didier Rolle, notaire royal à Besançon, fils de Pierre Nicolas Rolle, bibliothécaire de la ville de Paris et de Louise Jeanne Cousturier.

    Ce mariage avec la famille Bazile est une très belle alliance. Louis-Bazile, chargé par son beau-père de négociations importantes, parcourt les départements bourguignons et se fait connaître ; ses relations dans l’arrondissement de Semur préparent sa vie future en politique.

    L’année 1824 (il a alors 38 ans) est le début d’une nouvelle période. Le maréchal Marmont, duc de Raguse, avait créé dans sa résidence de Châtillon un établissement agricole ( sucrerie, vermicellerie) et avait construit sur le modèle anglais la forge à charbon (et non plus au bois) de Sainte Colombe. C’est le début de la transformation de l’industrie métallurgique en Côte d’Or.

    Le duc de Raguse forme alors une société pour exploiter cette forge, avec Louis-Bazile, Léon Bazile( frère de Marie Adèle, voir ci-dessus), Maître-Humbert (Jean Baptiste Bernard Maître qui a épousé Marie Rose Humbert) et Hugues Elie Jean Baptiste Leblanc, époux de Marie Anne Sophie Maître)

    Mais aussi politiquement, les choses changent ; au sage Louis XVIII avait succédé Charles X qui n’eut qu’une popularité éphémère. La France était agitée par un mouvement important en faveur des idées libérales. L’opposition grandissait partout, à Dijon, Beaune, Châtillon, Semur. Louis-Bazile, allié à une famille importante, patron d’une grande industrie, avait une grande influence qui le plaçait dans les premiers rangs des opposants bourguignons. Ses qualités personnelles, son intelligence, son élocution facile, son énergie, sa générosité et même sa stature imposante, tout cela lui donnait un vrai crédit auprès de la population .

    C’est pourquoi, en 1827, lorsqu’arrivèrent les élections législatives, il fut envoyé à la Chambre des députés par les électeurs de Châtillon et de Semur ; les deux autres élus de la Côte d’Or furent M.Mauguin et M. de Chauvelin.

    La lutte entre la monarchie de la Restauration, entre la Royauté et le pays, et le parti libéral continuait de plus belle. Lorsqu’à l’ouverture de la session parlementaire de 1830, Charles X fut menaçant, 221 députés, dont bien sûr Louis-Bazile, répondirent qu’entre les vœux du gouvernement et ceux du peuple, le concours n’existait pas. La Chambre fut dissoute, les députés devinrent les sauveurs de la Nation ; Louis-Bazile fut ovationné à son retour à Châtillon.

    Nouvelles élections avec une opposition encore plus forte, nouveau succès de Louis-Bazile après l’échec du roi et le début de la révolution qui renversa la monarchie en trois jours. Il siégea à la Chambre jusqu’en 1834 : sa santé déclinante ne lui permit pas de répondre favorablement au souhait de ses électeurs. Il se consacra alors à la grande société industrielle Bazile, Louis, Maître et Cie.

    Il ne s’éloigna pas trop de la vie politique en devenant membre du Conseil général de la Côte d’Or de 1834 à 1861. Il fut aussi Président du tribunal de commerce en 1835.

    De même, en 1852, alors que le coup d’Etat du prince Louis-Napoléon venait de mettre fin à la révolution de 1848, il fut réélu à la Chambre où il apporta son soutien au Prince-Président pour réparer les désastres de plusieurs années de révolution. Il siégea jusqu’en 1863.

    Il perdit son épouse après 53 ans de vie commune, en septembre 1864 et lui-même disparut en avril 1866, dans sa belle retraite de Belan-sur-Ource. Il est inhumé dans le cimetière Saint Vorles de Châtillon sur Seine.

    Il était Chevalier de la Légion d’Honneur (1835) et Officier du même ordre (1863).

     

    Sources : Ma généalogie, les Archives départementales, Gallica, Base Léonore

     


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  •  Darcy, ce nom n'évoque pour les dijonnais qu'une place et un très beau jardin situé au centre de Dijon...

    Madame Françoise Colin a écrit un livre très documenté sur la vie de cet ingénieur hydraulicien qui donna aux dijonnais le plaisir d'avoir l'eau à tous les étages de leurs immeubles, mais qui permit aussi l'arrivée du chemin de fer à Dijon.

    Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

     

    Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

    Voici quelques éléments de la biographie d'Henry Darcy, trouvés sur Wikipedia, le livre de madame Colin est bien plus riche, je vous invite à vous le procurer.

    Henry Philibert Gaspard Darcy, né le 10 juin 1803 à Dijon et mort le 2 janvier 1858 (à 54 ans) à Paris, était un hydraulicien français, ayant entre autres établi la loi de Darcy et l'équation de Darcy-Weisbach.

    Ingénieur général des ponts et chaussées, il fut à l'origine de l'adduction d'eau (dérivation et distribution de sources d'eau potable) et du passage du chemin de fer à Dijon, contribuant grandement au développement de la ville.

    Après des études au collège royal de Dijon (aujourd'hui collège Marcelle-Pardé), il entre en 1821 à l’École polytechnique, puis en 1823 à l’École nationale des ponts et chaussées. Il est nommé en 1827 aspirant-ingénieur en Côte-d'Or.

    Son nom est associé à l’histoire d’une des premières voies ferrées en France, le chemin de fer d’Épinac à Pont-d’Ouche, concédé en 1830.

    Le 5 mars 1834, il adressa à Étienne Hernoux, maire de Dijon de 1830 à 1837 un « rapport à Monsieur le Maire de Dijon sur les moyens de fournir l'eau nécessaire à cette ville ». Son projet était de construire une conduite d'eau souterraine de 12 km de long, depuis la source du Rosoir dans le Val Suzon jusqu'à Dijon. Les travaux débutèrent en 1839. Il fut nommé ingénieur en chef du département de la Côte d'Or la même année. Les travaux furent achevés le 6 septembre 1840. Après 3 heures de parcours, 7 000 litres d'eau arrivèrent chaque minute dans le réservoir de la porte Guillaume (aujourd'hui jardin Darcy).

     Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

    Le 18 juillet, un jet d'eau de 9 mètres de haut jaillit du bassin de la place Saint-Pierre (aujourd'hui place du Président-Wilson). Cet approvisionnement en eau contribua grandement au développement de Dijon et à la santé de ses habitants. En 1847, l'eau courante arriva à tous les étages des immeubles de Dijon, faisant de celle-ci la deuxième ville d'Europe la mieux desservie après Rome.

    Darcy contribua également à l'arrivée du chemin de fer à Dijon, avec l'appui du maire de Dijon, Victor Dumay. En 1844, il dessina le tracé du chemin de fer Paris-Lyon via Dijon. On lui doit la création du tunnel de Blaisy-Bas, à proximité de Dijon.

    En 1848, Darcy, jugé peu favorable au nouveau pouvoir,fut muté d'office par le gouvernement provisoire à Bourges, au service du canal de Berry. Il n'y demeura que peu de temps car dès le 16 juin 1848, il fut promu avec le titre d'ingénieur en chef-directeur à la tête du service des eaux et de la voirie de Paris. Au cours de son bref séjour à Bourges, il fut amené à travailler au projet de canal de la Sauldre à travers la Sologne, réalisé à partir de l'été 1848.

    En 1850, il fut nommé inspecteur général de deuxième classe, mais dut demander une mise en disponibilité à la fin de l'année pour raison de santé.

    En 1856, il publia son traité sur Les Fontaines publiques de la ville de Dijon, où apparaît la formule qui porte désormais son nom. Une unité de mesure en découle : un darcy correspond à la perméabilité d'un corps assimilé à un milieu continu et isotrope au travers duquel un fluide homogène de viscosité égale à celle de l'eau à 20 °C (une centipoise) s'y déplace à la vitesse de 1 cm/s sous l'influence d'un gradient de pression de 1 atm/cm.

    Il publia un autre traité en 1857, sur les Recherches expérimentales relatives au mouvement de l'eau dans les tuyaux.

    Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

     Peu après sa mort en 1858, son nom fut donné par la ville de Dijon à la place du Château-d'eau, qui devint place Darcy. En 1880, un jardin qui porte son nom fut construit sur le premier réservoir d'eau potable de Dijon.

    Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

    Le magnifique jardin Darcy  avec ses terrasses à balustrades, fut créé en 1880 par l'architecte Felix Vionnois, un endroit merveilleux très fréquenté, hiver comme été.

    Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

    Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

     Le buste d'Henry Darcy, réalisé par François Jouffroy, a été placé sur le premier réservoir d'eau potable de la ville en haut du jardin.

    Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

    Henry Darcy, hydraulicien dijonnais

      Un hommage à Henry Darcy :

    Henry Darcy, hydraulicien dijonnais


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  • Une dernière réunion a réuni les bénévoles pour les tous derniers préparatifs de l'élection de Miss Côte d'or qui aura lieu le 25 avril 2015.

    Dernière ligne droite avant l'élection de Miss Côte d'Or !

    Dernière ligne droite avant l'élection de Miss Côte d'Or !

    Dernière ligne droite avant l'élection de Miss Côte d'Or !

    Dernière ligne droite avant l'élection de Miss Côte d'Or !

    Seront présentes le soir de l'élection :

    Dernière ligne droite avant l'élection de Miss Côte d'Or !

    Dernière ligne droite avant l'élection de Miss Côte d'Or !

    Dernière ligne droite avant l'élection de Miss Côte d'Or !

    Dernière ligne droite avant l'élection de Miss Côte d'Or !


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