• Souvenirs de Pierre Roy : les activités à Saint Germain le Rocheux

    Souvenirs de Pierre Roy : les activités à Saint Germain le Rocheux

    LE MOULIN DE SAINT GERMAIN

    Il appartenait à monsieur Mariotte, il tournait pour le service des cultivateurs. Il approvisionnait le boulanger du village. Son commis, bâti en hercule, montait une bache de farine de 100kgs sur le dos par le chemin de la Mairie, il lui fallait gravir un raidillon de 200M, et plus de 500 m pour le reste du parcours. On ne voit plus un spectacle pareil.

    LA  FIEVRE APHTEUSE

    Dans le Châtillonnais, il y avait une dizaine de marchands de bestiaux, ceux-ci avaient des commis appelés maquignons qui parcouraient les villages et les fermes, touchaient, estimaient à vue d’œil le poids. Ils offraient toujours à un prix inférieur la qualité présentée. Souvent pas très scrupuleux , ils étaient qualifiés de « francs gurdots » (malhonnêtes)

    Parfois dans une localité, sévissait un terrible fléau : la fièvre aphteuse, maladie chez les bovins, caractérisée par l’inflammation des aphtes, faisant baver l’animal, l’empêchant de manger. Il finissait par dépérir et mourir. Aussi les gens de laissaient pas entrer dans leurs étables, ces gens qui apportaient ce virus à la semelle de leurs chaussures, avec leurs mains mal lavées. Les règles d’hygiène les plus élémentaires n’étaient pas appliquées.

    On leur criait de loin de ne pas approcher « Ne venez pas ici d’aveu votre cocotte (la fièvre) » leur disait Henriette Harnet ;

    Dans le temps il y avait eu un développement de la rage. Aussi les chasseurs tiraient les renards, principaux programmateurs de cette épidémie, dangereuse pour l’homme et mortelle pour les animaux.
    Depuis une dizaine d’années elle a fait sa réapparition. Il y a des moyens efficaces pour lutter contre.

    Les cultivateurs et les chasseurs sont-ils très vigilants.

    L’EAU à SAINT GERMAIN LE ROCHEUX

    Les habitants n’avaient comme eau potable que les citernes, les bêtes allaient aux mares, nourries par les pluies et les ruissellements, elles étaient immunisées.
    En 1891, l’eau pure fut installée dans la communes à des bornes-fontaines, abreuvoirs, lavoirs. Cette source était captée dans la vallée du Brevon, près du moulin, amenée à une station hydraulique appelée « bélier ». Ce « bélier » fonctionnait par une chute d’eau de 91 pour monter 1 litre d’eau à une hauteur de 90 m de dénivellation  sur 1km500, cela sans autre forme de force.

    Souvenirs de Pierre Roy : les activités à Saint Germain le Rocheux

    A cette époque, il n’était pas question de moteurs et pompes électriques, ça fonctionnait bien, ce n’est qu’il y a 30 ans que l’on a modernisé le système.

    Busseaut, Moitron et d’autres villages en possédaient.


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