-
Mon ami Michel Duparet m'envoie régulièrement des photos de Dijon :avant la guerre de 39-40,au temps de l'occupation Allemande et au moment de la libération de la Cité des Ducs de Bourgogne...
Voici le "tram" de Dijon avant la guerre,en 1938..
Il a encore fonctionné bien après,je l'ai emprunté souvent quand j'étais enfant.
Il est question d'en remettre un,moins bruyant que l'ancien qui faisait un boucan d'enfer ....
En tout cas ce serait moins polluant que ces bus qui empuantissent la si jolie rue de la Liberté !4 commentaires
-
Ce n'est pas une vue de Dijon,mais la photo d'un parachutage allié à Cluny en Saône et Loire en 1944.votre commentaire
-
La Libération de Dijon, le 11 septembre 1944 reste un point essentiel du reste de la libération de la France entière, car Dijon était un point stratégique pour le passage des forces alliées, qui côté Normandie avaient débarqué le 6 juin 1944, et du coté Provence le 15 Août 1944.
Dijon libre, mais la bataille sera très rude car l'ennemi disposait d'armes lourdes et de nombreux chars, des poches de résistances Allemande seront difficiles à déloger.
Le Colonel René Alizon finit par faire entrer ses divisions par le nord de la ville en ruine, et avec l'aide des FFI finissent par libérer Dijon.
Ici le défilé Place Darcy...1 commentaire
-
(Photo transmise par Michel Duparet)
Il n'y a pas eu que de la joie après la libération de la ville,mais de la haine:femmes tondues,exécutions sommaires...
Ici vous voyez un homme ,nommé Marsac,soupçonné d'"intelligence" avec l'occupant.
Il fut traîné dans les rues de la ville derrière une voiture,puis planté sur une pique place d'Armes à Dijon,devenue Place de la Libération...
Je vais vous faire un aveu,j'étais petite,mais j'ai vu cette horreur et en serai hantée toute ma vie...
Entendant des clameurs horribles venues de la rue,je me suis précipitée à la fenêtre,et j'ai vu le corps mutilé de ce pauvre homme traîné par une voiture,avant que ma grand-mère ne m'arrache à cette vision...
Trop tard hélas...1 commentaire
-
Une autre photo actuelle de Michel Duparet..
6 septembre 1944 : Les cinq chars du premier peloton s'engagent sur la route de Tailly, le char Duguay-Trouin est en tête, les chars des autres pelotons sont à distance, plus en arrière .
Le Duguay-Trouin est touché par deux obus d'une pièce antichar allemande située à 1200 mètres environ, à l'est de Meursault .
Les trois occupants de la tourelle seront tués : sous lieutenant Antoine Cattanéo, brigadier-chef Alexis Petitbon (tireur), René Delaporte (chargeur).
Le brigadier-chef André Vidal (pilote) et le copilote, Antoine Tortosa sont indemnes .
Les quatre autres chars du peloton bombardèrent la pièce ennemie dont les servants s'enfuirent.
Ce char est toujours exposé à Dijon,il nous rappelle l'héroïsme de ceux qui nous ont délivrés de l'occupation ennemie...
5 commentaires
-
Michel Diey m'avait appris que le Baron Claude Petiet avait eu des descendants célèbres ...
Grâce à lui,mémoire infatigable du Châtillonnais,j'ai pu retrouver leur trace !!!
Tout d'abord son petit-fils:
Jules Alexandre Petiet (1813-30 janvier 1871)
qui fut un ingénieur français du XIXe siècle.
Il était le petit-fils du Châtillonnais Claude Petiet,ministre de la guerre sous le Directoire..
Major de la première promotion de l'École Centrale en 1832, Jules Petiet participa à la mise en place des premières lignes de chemins de fer, d'abord en 1842 au Versailles Rive Gauche, puis à partir de 1846 à la société des Chemins de fer du Nord.
Il fut directeur de l'École Centrale en 1868 jusqu'à son décès en 1871.
Hommages :
Il fait partie des soixante-douze savants dont le nom est inscrit sur la Tour Eiffel.
Publications
Guide du mécanicien constructeur et conducteur de machines locomotives (LECHATELIER, FLACHAT, PETIET et POLONCEAU)
Traité de la fabrication de la fonte et du fer (E. Flachat, A. Barrault, J. Petiet) en 1846
(source Wikipedia)votre commentaire
-
Le baron Charles Petiet (1879-1958)
Charles Petiet était un industriel français de l'automobile, créateur à 24 ans de la marque Ariès.
Petit fils du précédent,donc « petit-fils du petit-fils » de notre Châtillonnais Claude Petiet
comment appeler cette filiation ???
Né à Paris en Janvier 1879, il fait ses études à l’école Fénelon et au Lycée Condorcet.
Bacs philo et maths en poche, il entre à 19 ans à l’École Centrale.
A la sortie de sa promotion (1901), ingénieur à 22 ans, ses centres d’intérêt le poussent vers l’automobile et il rentre chez Panhard, Porte d’Ivry.
votre commentaire
-
En 1903, il fonde sa propre marque : ARIÈS, 39 quai d’Argenteuil, à Villeneuve la Garenne, d’où sortent voitures de tourisme et camions.
Dès les années 1906,1907 et 1908, ARIÈS fournissait des autobus à étage à Londres, des autobus sur rails à Moscou et l’aéronautique russe, des taxis à New York, des véhicules pour les compagnies de transport de la cordillère des Andes, de Buenos Aires, de Lima, du Caire et des véhicules pour l’armée française.votre commentaire
-
Charles Petiet se consacre entièrement aux Automobiles ARIES jusqu’en 1914, période pendant laquelle ses automobiles prennent part et gagnent les plus grandes courses de l’époque.
Légion d’Honneur, Military Cross et Ordre de Léopold lui sont décernés à titre militaire et en 1918, il succède à Louis Renault à la présidence de la Chambre Syndicale des Constructeurs Automobiles (il y restera jusqu’en 1953).
En 1932 il réalise l’union des organisations syndicales en une Fédération Nationale de l’Automobile, du Cycle et de l’Aéronautique.
2 commentaires