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"La gourmandise, dont le mot sonne comme la promesse, c'est la caresse fourrée du plaisir"
Madame Estrat, présidente de Châtillon-Scènes, nous présente le spectacle qui donne à Corine Thézier et à Robert Bensimon l'occasion de réunir une nouvelle fois dans le Châtillonnais, comédiens et musiciens de la troupe du Festival Pierres Vivantes.
L'amitié qui unit l'équipe de Pierres Vivantes et celle de Châtillon Scènes leur a donné l'envie d'un spectacle plus léger, récréatif et sensuel que ceux vers lesquels ils tournent d'ordinaire leur volonté.
Souvenons nous des extraordinaires : "Je suis né Jean de la Fontaine" au château de Rochefort sur Brevon, "Nelly Kaplan dans tous ses états" au cinéma Vox de Laignes, "Vaclav Havel le dissident Président" au Musée deu Châtillonnais-Trésor de Vix, "Victor Hugo, Victor Schoelcher, correspondances", "Il y a des Hommes-Océans" au château de Mauvilly, "La Rose en flammes" au château de Rochefort sur Brevon.
Dimanche 16 septembre 2012, seconde journée du Patrimoine, c'est à la ferme de Bon Espoir que le Festival Pierres Vivantes a donné ce succulent spectacle axé sur "La gourmandise".
Bon Espoir, c'est une ancienne ferme transformée par Monsieur et Madame Philippe de Broissia, avec un goût exquis, en une très belle salle de spectacle.
Monsieur de Broissia nous en a d'ailleurs conté l'histoire.
Robert Bensimon a donné le coup d'envoi de ce spectacle tout en finesse et en musique.
"Dévorer, manger, savourer et la façon, quand on est écrivain, on en parle, peut nous en dire long sur nous-mêmes...."
Les textes et poésies lues par Robert Bensimon, Corine Thézier, Claude Bornerie et Antoine Houdard, étaient entrecoupés par le sublime violon de Steve Duong et par la mélodieuse harpe de Lise Taupinard-Przybylski.
Un vrai régal pour le coeur et les oreilles ...en attendant celui des papilles...
"Déesse Famine" (Baudelaire)
"Les vipères" (Madame de Sévigné)
"Grignan" et "Les Rochers" (Madame de Sévigné)
"Vatel" (Madame de Sévigné)
"Le dîner ridicule" (Boileau)
"La patte d'éléphant" (Alexandre Dumas)
"Un dîner de procureur" (Alexandre Dumas dans les Trois Mousquetaires)
Poème gastronomique : "le cochon" (Charles Monselet)
Poèmes gastronomiques : "l'andouillette" et "la semoule" (Charles Monselet)
"La madeleine" (Marcel Proust dans "du côté de chez Swann")
"L'oignon", texte-conférence écrit par Evelyne Bloch-Dano pour Corine Thézier.
"La dinde de Noël au whisky" (version de Claude Bornerie)
La recette..
Le nombre de verres de whisky ...à boire..
Le lendemain...
Quel menu délicieux nous ont concocté le Festival Pierres vivantes, nous avons dégusté ces textes tellement bien choisis, qui nous ont fait souvent monter l'eau à la bouche !!
Bravo ! c'était bien trop court...
Mais Corine Thézier a demandé à Steve Duong de nous rejouer la czardas de Monti, qu'il interprète à la perfection, accompagné par Lise Taupinard.
Quelle joie pour les spectateurs de récouter cette merveilleuse musique...
Et maintenant, nous dit Robert Bensimon, éveillons nos papilles !
En effet, après le spectacle, Châtillon-Scènes a proposé aux gourmets un "éveil des papilles" :
Pour le salé : toasts de foie gras, chutney d'oignons rouges, pain d'épices et brochette de volaille au pain d'épices et noisettes torréfiées, faisselle d'Etrochey au tartare de légumes.
Pour le sucré :mini crème brûlée au pain d'épices et mini tarte cassis.
Délicieuse dégustation accompagnée du non moins délicieux crémant du Châtillonnais.
Quel plaisir de prolonger le régal des oreilles par celui des papilles !
Michel Serex, qui est le Vice-Président du Festival Pierres Vivantes, a dit sa joie d'être parmi les amateurs de choses délicieuses tant pour l'esprit que pour le corps. Ce que tout le monde a approuvé, à la grande joie de madame Estrat Présidente de Châtillon-Scènes.
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Daniel Badarelle a été fêté, samedi 15 septembre 2012, par ses amis de l'Aéro-Club de Châtillon sur Seine, pour ses 50 années de présence et de bénévolat...
Daniel, ou plutôt Dany comme on le prénomme amicalement, est non seulement bénévole, toujours prêt à donner un coup de main, mais il est aussi...constructeur d'avions !!
Voici quelques modèles qu'il a entièrement réalisés :
Celui-ci est une copie d'un avion de la guerre de 14-18 :
Les propriétaires de cet avion, construit par Dany, sont venus à la fête... leur avion leur donne depuis de longues années, entièrement satisfaction !
Cet avion a été construit à partir d'un "kit", mais il a fallu assembler toutes les pièces !
Celui-ci est le dernier, celui que Dany est en train de construire actuellement:
Des panneaux, aux dessins souvent humoristiques, retraçaient la vie et l'oeuvre de cet artisan-avionneur que l'on peut applaudir pour ce travail fabuleux !
Au dehors, d'autres avions de l'Aéro-Club avaient été sortis ...pour le décor.
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Par Christaldesaintmarc dans -L'auditoire Royal, autrefois bibliothèque le 18 Septembre 2012 à 14:17
Lors des journées du Patrimoine 2012, Pierre Magès a visité les cachots de l'ancien Auditoire Royal de Châtillon sur Seine, devenu la Bibliothèque Municipale.
Il a poursuivi sa visite par le "fonds ancien" de la bibliothèque.
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Pour la seconde année, le Zonta Club de Châtillon sur Seine organisait une bourse aux vêtements d'enfants et articles de puériculture.
Les adhérentes du Zonta Club attendaient les acheteurs, qui furent très nombreux m'a-t-on dit. (Les photos ont été prises à l'ouverture des portes)
Le choix des objets proposés, et les prix, étaient très intéressants : jouets, layettes, poussettes, vêtements.
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Madame Mutez, la propriétaire de la station Avia, à l'entrée de la ville en venant de Troyes, met un point d'honneur à fleurir magnifiquement les abords de sa station.
Les visiteurs qui traversent l'Actipôle avant d'arriver à Châtillon sur Seine, remarquent ce beau fleurissement qui donne une belle image à la ville, bravo à elle !
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Les membres de l'Association du Souvenir Napoléonien se sont rendus récemment à Châtillon sur Seine , sur les pas d'un héros de l'épopée napoléonienne qui y a vécu, je veux parler du Baron Claude Testot-Ferry , qui fut l'aide de camp d'Auguste Viesse de Marmont, Duc de Raguse.
Une passionnante conférence sur la vie de cet illustre soldat, a été donnée par Françoise Villaume, en présence de monsieur Pigeard, président pour la France du Souvenir Napoléonien, et de Dominique Masson, Président des Amis du Châtillonnais.
Madame Villaume nous présente la biographie illustrée du Baron Claude Testot-Ferry :
Claude Testot-Ferry est né à Arnay le Duc, en Côte d'Or, le 20 mai 1773.
Son meilleur ami d'enfance, et premier confident est Paul César Lavirotte qui devint plus tard aide de camp du Maréchal Brune.
On ne possède de Claude Testot Ferry qu'un calotype, et peut-être ce portrait peint...
Claude Testot Ferry épousa Eugénie Marchand-Dunoue, originaire de La Chapelle la Reine. Ils eurent quatre enfants. Son portrait, comme celui de son mari, n'est pas authentifié.
Voici la devise de Claude Testot-Ferry :
Un peu de biographie :
Claude Testot-Ferry, choisit, à 16 ans, contre l'avis de ses parents, le métier des armes,. Il intègre le 10ème régiment de chasseurs à cheval et gravit tous les grades de 1789 à 1804 : Chasseur, Brigadier, Maréchal des Logis Chef, Adjudant, Sous-Officier, Sous-Lieutenant,Lieutenant, Adjudant Major, enfin Capitaine à 30 ans. Il participe à la campagne d'Italie et est ensuite intégré à l'Armée du Rhin.
Auguste Viesse de Marmont est alors aide de camp de Bonaparte.
Claude Testot-Ferry est choisi pour accompagner le Colonel Auguste de Colbert-Chabanais en mission en Russie. Ils deviennent tous deux de grands amis.
Claude Testot-Ferry est nommé en 1804, aide de camp du Général Marmont, alors général en chef de l'Armée de Hollande. Marmont avait alors six aides de camp.
Testot-Ferry sera son aide de camp deux fois:
-avec le grade de Capitaine d'avril 1804 à mai 1808
-avec le grade de Colonel, en tant que 1er aide de camp en 1814 puis de juillet 1818 à décembre 1826.
A son grand chagrin, son ami le général de Colbert-Chabanais meurt en 1809 en Espagne,.
Son nom figure sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile.
Claude Testot-Ferry participe à la bataille de Hanau, il a son cheval tué sous lui par un boulet de canon. Il se bat ensuite à pied avec, à la main, un tronçon d'épée. Son uniforme est tailladé, son casque troué et aplati.
Il s'en sort avec 22 blessures que l'on soignera par application de...400 sangsues !
Il n'existe que six casques de cette espèce encore visibles en Europe. Celui de Testot-Ferry est conservé pieusement par sa famille.
Claude Testot-Ferry participe ensuite en héros, à la charge de la cavalerie de la Garde Impériale à Craonne.
Le régiment du Colonel Testot-Ferry prend la tête de la colonne qui aurait dû être dirigée par le Général Laferrière, mais ce dernier avait eu la jambe emportée par un boulet. Le cheval de Testot-Ferry étant tué sous lui, le colonel saute sur un cheval devenu libre, son cavalier ayant été lui aussi tué par un boulet. Il rallie ses hommes et enlève les batteries russes.
Son deuxième cheval est tué en arrivant sur les pièces, il échappe à la mort mais ses vêtements, son colback et ses bottes sont cisaillés par la mitraille.
L'Empereur le décore, de sa main, sur le champ de bataille, le fait Baron avec un majorat de dix mille livres de rentes sur la Westphalie.
"La défection d'Essonne", ( supposée trahison de Marmont) coûtera cher au Duc de Raguse et à Testot-Ferry : ils ne seront pas présents aux Adieux de Fontainebleau.
En mai 1814, c'est la Restauration. Le Colonel Testot-Ferry, intègre la 6ème Compagnie de Gardes du Corps, Compagnie de Raguse, commandée par le Maréchal Marmont. Il reçoit la décoration du Lys et est nommé Chevalier de l'Ordre de Saint Louis, puis Commandeur de la Légion d'Honneur.
Et le 21 septembre 1814, il est de nouveau nommé aide de Camp du Duc de Raguse, mais cette fois, 1er Aide de Camp.
La première épouse de Claude Testot-Ferry, Eugénie, meurt en 1816. Devenu veuf et chargé de famille , il se remarie avec une jeune fille Châtillonnaise, Joséphine Fabry en 1805. Ils auront quatre enfants.
Claude Testot-Ferry est mis à la retraite par Charles X, à 53 ans, sans l'avoir demandé, à son corps défendant. Il fait ses adieux à Marmont qui s'exilera à Venise où il mourra en 1852.
Il s'installe à Châtillon sur Seine, ville d'où est originaire sa seconde épouse, .rue du Bourg-à-Mont.
Sa seconde épouse meurt en 1836, il essaiera alors de retourner habiter dans sa ville natale Arnay le Duc, mais il reviendra à Châtillon sur Seine où la vie ,dit-il, est plus riante.
Voici le seul portrait que l'on ait du baron Testot-Ferry :
A Châtillon sur Seine, il se lie d'amitié avec le Docteur Jean-Baptiste Honoré Bourée, dont on ne possède que ce mauvais portrait.
Il rend visite à la Comtesse Victorine de Chastenay, à Châtillon sur Seine, mais aussi dans son château d'Essarois.
Il s'adonne à la botanique comme elle.
Il a d'autres amis comme messieurs de Savoisy, de Coulmier, Lapérouse, et Mignard , ce dernier étant l'auteur de sa biographie.
Son fils Henry fut un des deux inventeurs de Solutré en Saône et Loire.
Le Maréchal Marmont, duc de Raguse meurt en 1852, il est enterré à Châtillon sur Seine. Claude Testot-Ferry a l'honneur de tenir un des cordons du poêle recouvrant le char funèbre.
Marmont légua ces armes à son fidèle aide de camp :
Le baron Claude Testot Ferry décède en 1856 à la suite d'une crise d'apoplexie, il avait 83 ans, un bel âge pour l'époque quand on connaît toutes les blessures qui lui furent infligées sur les champs de bataille.
Il est inhumé au cimetière Saint Vorles, pas très loin du Duc de Raguse dont il fut le fidèle aide de camp.
Sur sa tombe on peut lire :
ICI
REPOSE LE CORPS
DE MR LE GÉNÉRAL TESTOT-FERRY
BARON DE L'EMPIRE
COMMANDEUR DE L'ORDRE DE LA LÉGION D'HONNEUR
CHEVALIER DE SAINT LOUIS
EX COLONEL DE LA VIEILLE GARDE
ET PREMIER AIDE DE CAMP.
DE SON EXCELLENCE
LA MARÉCHAL, DUC DE RAGUSE
DÉCÉDÉ À CHÂTILLON SUR SEINE
LE 25 AOÛT 1856
NÉ À ARNAY LE DUC LE 20 MAI 1773
IL ENTRERA AU SERVICE LE 4 DÉCEMBRE 1789
SERVIT 40 ANS
ET FIT DE 1792 À 1815
VINGT CAMPAGNES DE GUERRE
SUR LE RHIN, EN ITALIE
SUR LE DANUBE, EN SUISSE
EN ALLEMAGNE, EN DALMATIE
EN ESPAGNE ET EN FRANCE
In Te Domine Speravi
L'Association du Souvenir Napoléonien a fait apposer en 2007, sur la maison natale du baron Testot-Ferry, à Arnay le Duc, une plaque commémorative.
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