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Cette conférence intitulée "Diderot à Langres" a été présentée par Monsieur David Covelli, Directeur du Service Patrimoine de la Ville de Langres, en hommage à Denis Diderot, dont Langres fête cette année le tricentenaire.
La ville de Langres, où naquit Denis Diderot, était, à cette époque, une ville forteresse, à la fois militaire et religieuse.
Autrefois, elle fut une capitale gallo-romaine, qui comptait 8000 habitants, autant, nous dit David Covelli, que...maintenant!
Le Seigneur de Langres était son Evêque, il possédait également le titre de Duc.
La ville de Langres avait la religion comme emblème: 800 personnes travaillaient dans les tribunaux de l'Evêché...
La ville de Langres était aussi réputée pour sa coutellerie, 250 couteliers y travaillaient, on y entendait, de très loin, le bruit des forges.
Le père de Denis Diderot, Didier, était Maître-Coutelier, il fabriquait des instruments de chirurgie: bistouris, scalpels et lancettes et des lames fines estampées de la marque dite "à la perle".
La famille Diderot était une famille classique, bourgeoise, aisée, pieuse évidemment puisque vivant dans une ville épiscopale. La ville de Langres possédait vingt clochers à la Révolution: Saint Pierre et Saint Paul, Saint Mamet, Saint Martin, la chapelle des Jésuites etc...
Denis Diderot fréquenta le collège des Jésuites, comme son frère Didier-Pierre quelques années plus tard. Ce dernier devint chanoine, alors que Denis s'éloigna de la religion après son départ de Langres. Les deux frères furent véritablement des "frères-ennemis", se querellant avec férocité.
Sur cette vue aérienne, on distingue la cathédrale, puis à droite le collège des Jésuites, qui porte maintenant le nom de Collège Diderot.
Denis Diderot naquit le 5 octobre 1713 dans une maison de la place Chambeau.
La maison natale de l'encyclopédiste se trouve à droite de cette photo, elle abrite à présent un magasin d'optique.
Les Diderot habitèrent ensuite dans cette autre maison, maison qui fut véritablement la "maison d'enfance" de Denis. Elle resta dans la famille jusqu'en 1787, date de la mort du Chanoine Didier-Pierre.
Denis Diderot fut un élève extrêmement brillant. Son père était très fier de lui et pleurait de joie lorsqu'il le voyait revenir du Collège "les bras chargés de prix et les épaules chargées de couronnes".
Mais Denis était aussi un élève turbulent et bagarreur, qui supportait difficilement les remontrances des régents du Collège. Aussi il dit un matin à son père qu'il ne voulait plus continuer ses études.
Le Maître-Coutelier décida de mettre Denis à la forge, mais il renonça au bout de quatre jours, tant son fils rata un "déluge de canifs, de couteaux et autres instruments"
Denis retourna alors au Collège où il se forgea une bonne culture classique. Les Jésuites voulaient en faire un prêtre, mais n'y réussirent pas. Denis quitta Langres pour Paris, en 1728.
On sait que Denis Diderot fut l'auteur de l'Encyclopédie. Voici une planche de l'ouvrage, représentant un atelier de coutellerie, gravure sans aucun doute inspirée par l'atelier et le magasin de son père .
En 1884, pour le centenaire de la mort de Denis Diderot, la Municipalité républicaine de Langres, décida dériger une statue en hommage à l'encyclopédiste.
Les tensions furent vives entre les habitants, certains étant partisans du clergé et bien sûr du Chanoine Didier-Pierre Diderot, d'autres penchant pour l'homme des "Lumières", athéiste et matérialiste.
La statue fut réalisée par le célèbre sculpteur Auguste Bartholdi, auteur du "Lion de Belfort" (1880), et plus tard de "la Statue de la Liberté éclairant le monde" (1886)
On peut remarquer, nous dit David Covelli, que seul le nom de famille est gravé sur le socle, ceci ménageant la sensibilité des religieux et des laïcs !
Les élèves du Lycée Diderot ont pris pour habitude, chaque année, au début de la période de révision du baccalauréat, d'habiller la statue du philosophe d'un costume en rapport avec l'actualité en cours, en voici un exemple :
Le but de la conférence de David Covelli était d'évoquer les jeunes années de Denis Diderot. L'année prochaine, en prélude à un voyage à Langres, l'Association Culturelle Châtillonnaise de l'Université pour Tous, nous présentera une conférence sur Diderot l'Encyclopédiste: sa vie et son œuvre, après son départ de sa ville natale.
Très applaudi, le conférencier répondit fort aimablement aux questions de l'auditoire.
Puis il termina par cette belle analyse : Si nous avons fait le choix de l'école obligatoire, si nous avons été libres de choisir un métier, c'est peut-être à Denis Diderot que nous le devons. L'esprit des Lumières continuera d'être dérangeant, mais nous en sommes ses héritiers.
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Samedi 9 mars, René Drappier a assisté au passage et à l'arrêt, des cyclistes de la célèbre randonnée Londres-Cannes, à Vanvey, écoutons-le :
Comme tous les ans, depuis maintenant quelques années, avait lieu la grande Randonnée cyclo : Londres-Cannes. Elle était de passage samedi 9 mars , comme à son habitude, à Vanvey, vers 16 heures. Ce sont environ 80 cyclos, bien encadrés sur le plan sécurité, matériel et sanitaire.
Ils se sont arrêtés, comme tous les ans, à la salle des fêtes où la très sportive municipalité leur a offert boissons chaudes et restauration .
Ils ont profité de la chaleur des locaux pour se remettre des averses de grêle et de pluie qui les ont accompagnés toute la journée.
Tous, d'une très grande gentillesse et disponibilité, nous ont donné des renseignements sur le déroulement de l'épreuve. J'ai rencontré un officiel charmant qui parlait le Français parfaitement. Le déroulement de la randonnée a été le suivant:
1er jour : Calais Reims 318 km.- 2e jour Reims Dijon 302 km - 3e jour Dijon Valence 314 km - 4e jour Valence Aix-en-Provence 234,5 km 5e jour Aix-en-Provence Cannes 171 km où ils arriveront mardi vers 15 heures.
Voici quelques photos que nous avons prises à Vanvey :
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Les Châtillonnais se sont pressés nombreux, dimanche 10 mars 2013, à la journée "Portes Ouvertes" de notre cinéma Châtillonnais "Le Sélect".
Hubert Brigand, Maire de Châtillon sur Seine, accueillait les visiteurs avec le sourire, très heureux de présenter le nouveau Sélect, qui appartient maintenant à la ville de Châtillon sur Seine.
Le Sélect a été transformé complètement pour devenir un cinéma moderne, attractif et rénové.
Le bureau d'accueil séduit par ses couleurs lumineuses...
Le projectionniste, également responsable de la salle, c'est Patrice Coudray. Il sera suppléé dans sa tâche, quelques jours par semaine, par Brigitte Loëte qui est aussi présente à l'accueil du Théâtre Gaston Bernard.
La grande salle pourra accueillir 160 personnes.
La grande salle vue du balcon :
Les fauteuils sont extrêmement confortables, l'isolation thermique et phonique est parfaite, la climatisation agréable, le son est d'une extrême qualité. L'écran est lumineux et bien placé.
On accède à la petite salle (et au balcon de la grande) par un escalier moquetté aux couleurs douces...
La petite salle possède 37 places et est aussi confortable que la grande salle.
J'ai eu l'honneur, conduite par Monsieur Carnet, de monter par un escalier à vis, dans la cabine de projection.
Les deux appareils qui diffusent les films en numérique et en 3D, sont impressionnants !
Voici l'histoire du Sélect, recueillie auprès de Michel Diey, la "mémoire du Châtillonnais":
Le Sélect ouvrit ses portes le 17 août 1954, avec projection d’ "Un américain à Paris", film américain de 1951 de Vincente Minnelli, avec Gene Kelly et Leslie Caron.
Cette salle entièrement nouvelle contenait 365 places et bénéficiait des dernières techniques, les films étant en 16 m/m. Pendant des années ce fut un succès assuré, avec des séances les vendredi, samedi et dimanche soir, et le dimanche en matinée. Quelquefois, des projections avaient lieu le jeudi soir.
Puis vint la télévision et l’essor de la voiture, la création de multiples associations sportives et culturelles, etc. Les spectateurs diminuèrent partout, les salles locales étant concurrencées par le petit écran et les villes voisines de Troyes et Dijon, grâce (ou à cause ?) de l’automobile.
Le Sélect ferma une première fois le 21 mars 1982, avec la projection d' "Une femme à sa fenêtre", avec Romy Schneider. Une certaine dégradation de la salle, des normes de sécurité dépassées, le passage aux films de 35 m/m contraignirent le gérant à cet arrêt.
Après plus d’une année d’écran noir, et d’importants travaux avec notamment l’aménagement de deux salles, l’une de 250 places, l’autre de 56 places, notre ciné accueillit de nouveau le public le 12 août 1983. La programmation prévoyait neuf séances chaque semaine, du mercredi au dimanche.
La première affiche proposait "Les Dieux sont tombés sur la tête" dans la grande salle, "Le Ruffian" dans la petite salle. De nouveau, ce fut le succès, mais une nouvelle fermeture se produisit en 2009...
Depuis, le cinéma ne s’est maintenu dans le Châtillonnais que grâce aux associations et ciné-clubs, notamment à Aignay, Châtillon et Laignes. Heureusement le Sélect a fait sa réouverture mardi 12 mars 2013, avec en Avant-Première "Jappeloup" avec Guillaume Canet, Marina Hands et Daniel Auteuil.
J'ai eu la chance, lors des portes ouvertes de dimanche 10 mars, de faire la connaissance d'un passionné de cinéma, Jean-Pierre Robache, d'Essoyes. Il collectionne tout ce qui a un rapport avec le Septième Art, en particulier les anciens projecteurs.
Lorsque le Select a été réaménagé, il est venu voir les travaux, et il a photographié l'ancien matériel de projection, avant qu'il soit mis au rebut, voici sa photo :
Jean-Pierre Robache a aussi photographié la grande salle et la petite salle avant le réaménagement :
La Société Panoramic 21 , choisie par la Ville de Châtillon sur Seine fournira les films du Sélect. Panoramic 21 , qui a une grande expérience , va permettre de doter le Sélect de films en avant-première, comme Jappeloup pour l'ouverture de mardi 12 mars, mais aussi de sorties nationales et d'animations sous diverses formes : en direction des jeunes et des séniors.
La tarification est incroyable etsuperbement attractive !!
En effet la place ne coûtera que 6,50 euros en tarif plein, et même 5 euros seulement avec un abonnement de 10 séances...
Alors, les Châtillonnais sont invités à fréquenter très nombreux, ce nouveau Sélect, qui est devenu une des salles les plus modernes de la Côte d'Or, avec des tarifs extrêmement intéressants !
Mardi, des centaines de châtillonnais faisaient la queue, dans le froid, pour pouvoir admirer le film "Jappeloup", présenté la veille du jour de la sortie nationale . Un film magnifique, très bien interprété, une histoire vibrante entre un homme et un cheval, des prises de vues époustouflantes... Même ceux qui n'aiment pas les concours hippiques ont été enthousiasmés.
Merci à Panoramic 21 d'avoir sélectionné ce film pour notre plus grand plaisir, Jean-Paul Noret, son président était d'ailleurs présent lors de la projection.
La bande annonce de Jappeloup :
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Quel magnifique concert nous ont offert les élèves de l'Ecole Municipale de Musique de Châtillon sur Seine samedi 9 mars au Théâtre Gaston Bernard !
Un spectacle digne des plus grands professionnels, c'était époustouflant.
aux élèves et à leurs professeurs...
Trio de batteries
Direction Alexis Séréduik
Hugo Feniser, Camille Parisot, Alexis Séréduik
Du solfège à la chanson
Direction Christine Mafféis
Facteur de Jazz et Rascamouche (A.M.O.Vonderscher)
Les classes de solfège et
Clarinette : lilas Béziaud, Flûte: Sylvère Barré, Anne Laure Mutin, Zoé Sallembien. Trompette : Brnoît Jacquet. guitare : loïc Diaz. basse :Nicolas Brunet. Batterie : gaëlle Diaz. Percussions: Tom Sallembien,Sébastien Chiasson-D'Herbomez.
Musiques actuelles, atelier 1
Direction Claude Thiébault
The Pump et Brusch with the Blues (Jeff Beck)
Guitare : Julien Thuillier, François Pulcina. Basse : Arthur Théodorou. Batterie : Camille Parisot
Trio Baroque
Direction Didier Varin
Sonate en trio de Giovanni Paolo Simonetti
Flûte à bec : Louise Bouchard,Anne Laure Mutin. Basson : Didier Varin.
Atelier Jazz
Direction Alexis Séréduik
All Blues et so What (Miles Davis) Footprints (Wayne Shorter)
Flûte: Anne Laure Mutin. Guitare : François Pulcina. Basse : Choé Michel. Vibraphone : Gaëlle Diaz. Batterie : Hugo Feniser
Musiques actuelles, atelier 2
Direction Claude Thiébault
Misirlou (arrgt D.Dale), Jungle Gardenia (Mike Oldfield)
Guitare : Loïc Diaz, Axel Mendoza. Basse :Karen Diaz. Batterie :Gaëlle Diaz
Flûte et Z'ut
Direction Christine Mafféis
Ouverture de la Flûte enchantée (W.A.Mozart)
Emilie Bernard, Louise Bouchard, Fanny Noret, Meryl Chaumonnot, Charlotte Horta, Fanny Maire, Christine Mafféis, Anne Laure Mutin.
Trio musiques improvisées
Direction Julien Thiery
Flûte: Louise Bouchard, Anne Laure Mutin. Clarinette basse: Julien Thiery
Broken Arrow
Direction Claude Thiébault
Lady Whiskey (Wishbone Ash), Lark's Tongues in Aspic (King Crimson)
Guitare : François Pulcina, Axel Mendoza. Basse : Nicolas Brunet. Batterie: Axel Chevalier
Groupe de djembés
Direction Richard Gouerre
Clarisse Détot, Rachel Ferriot, Myriam Lelong, Johanne Martin.
Orchestre jazz
Direction Luis Vina
Comin'home baby (Bob Dorough, Ben Tucker)
Wrapped aroud your finger (Sting) et Félicie (Laurent Dehors)
Saxophone : Blanche Béziaud, Mélanie Dixneuf, Valentine et Eric Ingardin, Lisa Tilquin. Clarinette : Lilas Béziaud, Christine et Raphaël Ingardin. Trompette :Benoît Jacquet. Flûte: Fanny Noret, Sylvère Barré. Vibraphone : Tom Sallembien. Guitare : Loïc Diaz, Clément Petit. Basse : Arthur Théodorou. Batterie : Sébastien Chiasson-d'Herbomez.
Les instruments pratiqués et les enseignants :
-Clarinette, saxophone : Julien Thiery et Luis Vina
-Flûte à bec : Didier Varin
-Flûte traversière :Christine Mafféis
-Trompette : Antonin Lespagnol
Piano : Marie-Christine Delvincourt
-Guitare classique et guitare basse : Claude Thiébault et Michel Radel
-Batterie, percussions : Alexis Séréduik
Djembé : Richard Gouerre
Autres activités:
Ateliers de musiques actuelles, classe d'orchestre, groupe de flûtes, ensembles divers, préparation à l'option musique du baccalauréat
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Un grand merci:
-Aux généreux donateurs de ces deux jours de collecte
-Aux bénévoles qui ont donné beaucoup de leur temps pour que cette collecte de mars 2013 se déroule dans les meilleures conditions.
Le poids total des marchandises récoltées grâce à vous: trois tonnes et demie.
A Intermarché :
A Auchan :
Chez Aldi :
Chez Lidl :
Au Maximarché :
Chez Dia :
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Par Christaldesaintmarc dans -Des champignons Châtillonnais vus par Jean-Pierre Gurga le 11 Mars 2013 à 06:00
Voici toujours de très belles photos de Jean-Pierre Gurga, cliquables, pour mieux les admirer.
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Par Christaldesaintmarc dans -La fromagerie des Marronniers à Origny sur Seine le 9 Mars 2013 à 08:29
Le fromage d'Epoisses fermier qu'élaborent Alain et Caroline à la fromagerie des Marronniers, à Origny est le meilleur de Bourgogne !
TF1 leur a rendu visite. Voici la vidéo à déguster sans modération, vive les artisans du Châtillonnais !
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Daniel Bourgeois qui est un "fan" de parapente, m'a invitée, dimanche 3 mars, à venir voir et photographier des "vols libres" à partir du Mont Lassois.
Je ne pouvais pas m'y rendre, aussi c'est Michel Massé qui y est allé à ma place. Il a réalisé de magnifiques photos, bien plus belles que celles que j'aurais pu faire, merci à lui ! (Les photos sont cliquables)
Daniel Bourgeois m'a envoyé un texte explicatif sur cette journée, écoutons-le :
Ce dimanche 3 mars, avait lieu sur la colline de Vix, le grand rendez-vous annuel pour l'entretien et le nettoyage du site de décollage des parapentes du Club des Aigles du Tonnerrois et du Châtillonnais.
Une douzaine de pilotes se sont donc retrouvés le matin afin de commencer les différents travaux de débroussaillage.
En fin de matinée, l'aire de décollage (et de repose) se trouvait parfaitement opérationnelle.
Le beau temps, et le vent météo se trouvant favorable, les pilotes ont pu, pour leur plus grand plaisir, s'adonner à leur loisir favori...le vol libre (sans moteur)
Les bonnes conditions de vol ont permis de voler jusqu'en fin d'après-midi.
Ils espèrent tous revenir le plus souvent possible quand les conditions s'y prêteront (vent d'est à nord-est, de 10 à 20 km/h)
Pour terminer, voici deux photos tirées d'une vidéo réalisée par un des parapentistes, photos isolées par Michel Massé...
Voici la vidéo, ses images sont impressionnantes.. et on peut y voir la Seine qui serpente, les fouilles du mont Lassois, les villages environnants...
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Louis Cailletet, qui fut un très grand savant, naquit à Châtillon sur Seine le 21 septembre 1832 .
Sa plus grande découverte est d'avoir compris, avant tous les autres, que les gaz dits "permanents" pouvaient être liquéfiés . Il fut le premier à réussir la liquéfaction de l'oxygène et de l'azote, le 2 décembre 1877 dans son laboratoire de la rue Saint Jean à Châtillon sur Seine.
Il nous a quittés le 5 janvier 1913.
Pour célébrer les cent ans de sa disparition, les Amis du Châtillonnais et la Ville de Châtillon sur Seine, vont organiser, cette année, plusieurs manifestations : expositions, conférences...
J'ai eu l'honneur, l'année dernière, invitée par ses descendants, de voir la maison où vécut Louis Cailletet et de visiter son laboratoire.
Un beau parc , en contrebas, descend jusqu'à la Seine. Un joli pont dont le dessin est peut-être de Gustave Eiffel qui était un ami de Louis Cailletet, (mais nous n'en n'avons aucune preuve ce n'est qu'une hypothèse), la traverse.
Près de la maison qu'habitait Louis Cailletet, se trouve son laboratoire, où il fit ses célèbres expériences. Le savant le rejoignait par cette passerelle.
Louis Cailletet eut l'idée de comprimer les gaz et en particulier l'air à une très haute pression. Dewar,( et bien d'autres avant lui), avait comprimé jusqu'à 1500 bars les gaz pour tenter leur liquéfaction, cela avait bien marché pour la plupart sauf trois, dit récalcitrants, les gaz permanents : oxygène, azote et hydrogène. Sa machine n'eut besoin que d'une compression de 200 à 300 bar, mais l'originalité de Cailletet est d'avoir refroidi le gaz étudié avec un premier gaz bouillant à la pression ambiante le gaz carbonique à -30° et après la compression, d'avoir effectué une brusque détente qui produisit un grand refroidissement et permit ainsi d'atteindre la température critique où la liquéfaction devient possible, pour l'azote (-195,8°C) et l'oxygène( -183°C). Il imagina une machine où il s'essaya à la compression de l'acétylène.
Voici cette célèbre machine :
Au cours d'une de ces compressions, le robinet de décharge fut manœuvré par inadvertance par son beau-frère Firmin Darbois qui l'aidait dans ses expériences.
Louis Cailletet vit, à ce moment, l'atmosphère du tube se troubler. Il en tira la conclusion que le phénomène de détente brusque à partir d'une pression de 300 atmosphères laisse escompter un abaissement de température de 220°.
Le 5 novembre 1877, il liquéfia l'acétylène, et le dioxyde d'azote le 25 novembre.
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Un autre savant suisse, Raoul Pictet avait fait la même expérience le 22 décembre 1877 , par des procédés plus compliqués. Mais il n'y eut jamais aucune rivalité entre les deux hommes, au contraire une amitié les unit.
(source des passages en bleu : le livre de Roger Seytre : "un savant bourguignon: Louis Cailletet")
La liquéfaction des gaz a de nombreuses applications aujourd'hui :
-Les réfrigérateurs, congélateurs, frigos industriels, la cryogénie alimentaire
-La cryo-conservation et cryo-coagulation
-La cuisine moléculaire
-L'oxygène et l'hydrogène liquides
-L'étude de la supraconductivité
-L'étude de la superfluidité
-Le cryo-broyage
-Le givrage ou condensation cryogénique
-La création de toutes sortes de neiges à partir de l'azote liquide
-Le transport sur de longues distances de gaz naturel
-L'hydrogène liquide sera peut-être le combustible de demain.
Toutes ces applications des découvertes de Louis Cailletet, vous seront présentées lors des conférences et des expositions qui auront lieu cet été.
Il ne faudra pas les manquer.
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René Drappier m'envoie quelques photos (cliquables) de la reprise des activités du club cyclotouriste de Châtillon sur Seine, écoutons-le :
C'est le dimanche 3 mars 2013 que nos cyclos ont repris leur monture afin d'emmagasiner de nombreux kilomètres qui leur permettront de sillonner la région, et bien au delà, par monts et vallées tout au long de l'année.
Ce sont donc 13 cyclos qui, sous un beau soleil printanier, accompagné d'un petit vent frais, ont pris le départ.
Notre toujours jeune doyen Michel Baudry, était présent entouré de nos jeunes
Bonne route à vous tous.
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Marlène Gossmann, docteure en Histoire de l'Art, a présenté dans le cadre de l'Association Culturelle Châtillonnaise de l'Université pour Tous, une très intéressante conférence sur "l'Orientalisme".
Pour cette conférence Marlène a choisi de nous présenter quelques peintres représentatifs de cette période picturale, parmi tous ceux qui s'y sont adonnés : John-Frederick Lewis, Eugène Delacroix, Théodore Chassériau, Prosper Marilhat, Alexandre-Gabriel Decamps, Eugène Fromentin et Gustave Guillaumet.
Elle a évoqué Ingres (qui ne s'est jamais rendu au Maghreb et au Moyen-Orient) et d'autres qui sont cités dans cet article de Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Orientalisme
En une heure trente, il fallait faire un choix, elle l'a fait en suivant ses préférences personnelles, choix qui a ravi ses auditeurs !
L'orientalisme fut un courant artistique qui se développa au cours du XIXème siècle,tant en peinture qu'en littérature.
Au Moyen-Âge, déjà les Croisades avaient permis de découvrir l'Orient, mais c'est après que Bonaparte soit allé combattre en Egypte en 1798, que ce courant orientaliste prit son essor.
Plus tard, la Grèce se libéra du joug turc. Le développement de la navigation maritime, des chemins de fer, l'ouverture du canal de Suez , la guerre de Crimée, permirent des voyages en Orient qui influencèrent les écrivains comme Flaubert et Hugo, mais aussi de nombreux peintres, séduits par les harems, les combats, les paysages.
(BaronAntoine-Jean Gros : Bonaparte à la bataille des pyramides)
Vivant Denon rapporta des documents, dessina, peignit et publia un ouvrage "Voyage dans la basse et la haute Egypte". Voici deux de ses dessins :
L'Egypte devint alors une destination prisée. L'anglais John Frederick Lewis se vêtit comme les Egyptiens pour pouvoir les peindre, sans se faire remarquer, avec un profond sens du détail, dans une atmosphère intimiste.
"Intérieur au Caire", couleurs et jeux de lumière sont éblouissants :
le "Scribe arabe du Caire" :
Prosper Marilhat pendant une mission scientifique en 1831, dessina des monuments, la végétation. Son travail fut un peu celui d'un photographe (la photographie n'existait pas encore) pour donner aux européens, à son retour, une idée des pays visités. Ses peintures montrent un beau travail sur la lumière. :
"Ruines de la mosquée du Calife Hakem au Caire" :
"Mosquée en basse Egypte" :
Eugène Delacroix avait une vision romantique de l'Orient, Sa peinture de "la mort de Sardanapale" fut réalisée avant son séjour au Maghreb :
En 1830, il se rendit au Maroc et fut fasciné par les paysages et les habitants. Il rencontra le Sultan Abd-Al-Rahmen et le peignit magnifiquement dans cette toile admirée par les critiques de l'époque.
L'esquisse de son tableau :
Delacroix se rendit compte qu'il ne pouvait planter son chevalet au Maghreb, les habitants étant un peu hostiles. Il utilisa donc un carnet dont les croquis lui servirent, plus tard, à son retour en France.
Delacroix peignit un très beau tableau intitulé "Femmes d'Alger" où il suggéra la sensualité de femmes dans le harem. Le travail sur la lumière est remarquable, les couleurs sont vives. Renoir qualifiera d'ailleurs cette œuvre de "plus beau tableau au monde".
Théodore Chassériau fut élève de Delacroix. Il peignit "la toilette d'Esther" avant de se rendre en Orient.
Chassériau fut ébloui par la richesse des couleurs, par la lumière des pays du Maghreb lorsqu'il s'y rendit. Il peignit ces "Juives au balcon" à Alger.( Il était plus facile de peindre des juives que des musulmanes qui étaient voilées et plus farouches). On remarque les couleurs très vives des robes et le ciel lumineux.
Chassériau , dans ces "danseuses marocaines,la danse aux mouchoirs", représenta des femmes aux robes colorées et nous les présenta, avec un arrière-plan plus terne, pour les mettre en valeur.
Dans ce tableau intitulé "chefs de tribus arabes se défiant au combat singulier sous les remparts d'une ville" le peintre passa du clair au foncé, de la terre à l'eau.
On voit la différence avec" la toilette d'Esther" des débuts !
Alexandre-Gabriel Decamps voyagea en Asie Mineure. Il sut saisir à merveille la vie quotidienne des Turcs, son pittoresque, le calme de ses habitants .
Decamps s'intéressa au peuple avec beaucoup de réalité, les couleurs douces qu'il utilisa furent à contre-pied de celles de Delacroix et de Chassériau. C'est un des plus grands orientalistes français nous dit Marlène Gossmann.
"Enfants turcs près d'une fontaine":
"Fumeur turc dans son atelier" :
"Laissez les garçons turcs hors de l'école" :
Eugène Fromentin fit partie de la seconde génération de voyageurs qui peignirent les pays du Maghreb. Il alla régulièrement en Algérie à partir de 1846, et représenta les moeurs des habitants du pays, le climat caractérisé par une chaleur écrasante. Dans cette peinture "Une rue d'El Aghouat", on ressent cette chaleur, on voit les charognards tourner autour du village. Le contraste est magnifique entre la partie brûlante et la partie froide du tableau.
Ici une très belle "Chasse au faucon en Algérie, la curée".
Gustave Guillaumet ne put se rendre en Italie à la Villa Médicis, mais par un concours de circonstance fortuit, il s'embarqua pour Alger avec un camarade. Ebloui par la beauté du pays qu'il découvrit, par sa lumière, il peignit les habitants, comme ici " La Seguia, près de Biskra" :
Il représenta la vie des hommes et des femmes simples, avec réalisme, comme ici "Les tisseuses à Bou-Saada" :
Mais Gustave Guillaumet fut surtout séduit par les régions du sud, le Sahara, où il nous montre ici "La prière du soir au Sahara", au déclin du jour. Ses couchers de soleil sont admirables.
Le travail de Guillaumet est subtil, remarquable, avec une grande économie de moyens. "Le Sahara" qu'il peint ci-dessous est intemporel. Est-ce un mirage, une oasis, une caravane qui est représenté à l'horizon du désert ? nul ne peut le dire...
La facilité pour se rendre dans les pays du Maghreb, du Moyen-Orient, fit décliner l'intérêt pour "l'orientalisme", qui disparut progressivement à la fin du XIXème siècle. Un renouveau apparut furtivement au XXème siècle avec Majorelle, Klee , Kandinsky.
Hélas tous ces artistes, et l'orientalisme, sont un peu oubliés aujourd'hui, c'est bien dommage.
Heureusement Marlène Gossmann les a fait revivre pour nous. Elle fut très applaudie par le public venu nombreux, merci à elle pour sa très grande érudition picturale qu'elle sait magnifiquement partager.
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Voici la dernière série de coqs de clochers dans le canton de Châtillon sur Seine, magnifiquement photographiés par Michel Massé.
Les coqs sont très beaux, certes, mais les croix qui les portent sont remarquables également, et toutes différentes.
La croix du clocher de Sainte Colombe sur Seine n'est pas surmontée par un coq !
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Voilà les autres oiseaux qui ont fréquenté mon jardin cet hiver.
LE BOUVREUIL PIVOINE
Le bouvreuil mâle arbore une très jolie couleur rouge sur tout le poitrail...
Avec ses couleurs éclatantes, on le remarque au milieu des moineaux, pinsons et verdiers...
La femelle bouvreuil est beaucoup plus terne..
LE TARIN DES AULNES
Je n'ai vu ce couple de tarins que pendant 10 minutes, une seule fois dans l'hiver...
LE VERDIER
La femelle verdier est beaucoup plus terne...
Les verdiers sont très batailleurs...
LE ROUGE-GORGE
J'aime beaucoup son œil étonné...
Aucune différence entre les sexes.
LE MOINEAU
Le mâle se reconnaît à sa bavette noire et à une tache blanche contre l'œil...
Là encore la femelle est bien plus terne...
LE MERLE
La merlette est plus grise que le mâle, et n'a pas le tour de l'œil et le bec jaunes...
LE PINSON DES ARBRES
La pinsonne n'arbore pas les jolies couleurs du mâle..
LA PIE
Impossible de différencier les sexes...
LA TOURTERELLE
Toujours par couple...
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Les oiseaux ont été nombreux, cet hiver, à visiter la mangeoire de mon jardin. La mésange huppée n'est revenue qu'un court moment en février, hélas, je n'avais pas d'APN sous la main...Je n'ai pas vu de chardonnerets ni de pinsons du nord, comme l'an dernier.Par contre j'ai vu des bouvreuils pour la première fois.La deuxième "star" de la mangeoire, après la mésange huppée, a été le gros bec casse-noyaux...LE GROS BEC CASSE-NOYAUX
La femelle est moins colorée que le mâle, ses yeux sont plus ternes aussi !
Cet oiseau imposant n'est absolument pas agressif envers les autres espèces, contrairement aux verdiers, aux chardonnerets et dans une moindre mesure aux moineaux.
LA MÉSANGE HUPPÉE
LA MÉSANGE À LONGUE QUEUE
Ces mésanges (qui n'en sont pas !!) , je ne les ai vues que pendant un quart d'heure, il pleuvait, aussi la photo est un peu sombre !
LA MÉSANGE BLEUE
LA MÉSANGE CHARBONNIÈRE
LA MÉSANGE NONNETTE (ou BORÉALE)
LA SITTELLE TORCHEPOT
Un autre diaporama sur l'envol de mésanges et moineaux :
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La patinoire de la Ville de Châtillon sur Seine a été remontée, cette fois pas en plein-air, mais dans dans le gymnase Désiré Vêque. Elle a fonctionné une semaine pour la plus grande joie des enfants.
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Par Christaldesaintmarc dans -Des champignons Châtillonnais vus par Jean-Pierre Gurga le 1 Mars 2013 à 06:00
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