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Nous sommes à l'intérieur d'un musée où plusieurs tableaux sont exposés : la Joconde de Léonard de Vinci, la Vénus sortant de l'onde de Botticelli, Marilyn d'Andy Warhol, et sur un socle on distingue la statue de la petite danseuse de Degas.
Et tout à coup nous voyons les tableaux s'animer, et la petite danseuse commencer des entrechats...
Nous comprenons alors que ces demoiselles, les "Muses" de leur temps, s'ennuient et qu'elles voudraient aspirer à autre chose .
Aussi quand le musée s'endort, elles décident de sortir de leurs cadres.
Marilyn....
La Joconde....
Vénus (qui s'est habillée pour la circonstance !)
la petite danseuse de Degas....
Le gardien vient de temps en temps surveiller le musée, vite nos Muses reprennent leurs places...mais finalement le gardien est le premier effrayé par ce qu'il a cru voir !
Avec beaucoup d'humour et d’espièglerie, Les Muses nous ont entraînés dans un univers jubilatoire où nos héroïnes n'ont pas hésité à tomber leurs masques pour exister autrement.
Elles se sont raconté leurs vies...
Ici ....7 ans de réflexion pour Marilyn....
Ayant trouvé un journal oublié par un visiteur, elles feront des quizz !
Et ces adorables Muses feront participer le public en leur faisant découvrir des titres de tableaux....
Parfois la discussion tournera au pugilat !
Entre burlesque et poésie, ce quatuor féminin nous a livré un spectacle musical drôle et décalé où se sont mêlés chants polyphoniques à capella et comédie.
Un véritable moment de bonheur , prolongé par un échange avec le public.
(C'était au cours de la séance de l'après-midi où beaucoup de lycéens et collégiens étaient présents.)
Une pièce de Claire couture et Mathilde Le Quellec
Mise en scène : Stanislas Grassian
Distribution : Florence Coste, Claire Couture, Mathilde Le Quellec, Amandine Voisin
Décor : Sandrine Lamblin
Costumes : Charlotte Richard
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Par Christaldesaintmarc dans -Expositions diverses à Châtillon sur Seine le 20 Novembre 2018 à 06:00
Une très instructive exposition sur les origines de la Légion d'Honneur, et sur ses récipiendaires célèbres, dont plusieurs Châtillonnais, a été inaugurée par Monsieur Jean Rebiffé, Président du Comité Nord et Ouest de la Société des Membres de la Légion d'Honneur (SMLH) accompagné d'André Baradon et de William Forestier, et le Maire de Châtillon sur Seine, Hubert Brigand.
Monsieur Rebiffé a présenté la Société des Membres de la Légion d'Honneur, son origines et ses actions.
La distribution de la Légion d'Honneur a été considérablement réduite par la Présidence actuelle, la médaille de l'ordre du Mérite prenant souvent le relais.
L'exposition est très belle, claire et bien présentée.
Allez donc l'admirer salle des Bénédictines tous les après-midis de cette semaine.
Une conférence sur les mythes et réalités de la Légion d'honneur aura lieu salle des Conférences cet après-midi à 18h30 , donnée par monsieur Michelin.
L'entrée est libre, venez nombreux !
Plus de détails dans l'article suivant.
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Par Christaldesaintmarc dans -Expositions diverses à Châtillon sur Seine le 20 Novembre 2018 à 05:55
A l'entrée de l'exposition, un panneau nous montre différentes personnalités qui ont reçu la Légion d'Honneur :
La Société des Membres de la Légion d'Honneur (SMLH) a des antennes en Côte d'Or.
La Résistance a été mise en valeur lors de cette exposition :
Deux Châtillonnais ont reçu la Légion d'Honneur pour faits de Résistance : André Blondeau et Robert Raillard :
La Légion d'Honneur fut créée par le Premier Consul le 19 mai 1802, elle remplaça toutes les décorations de l'Ancien Régime (ordres de Chevalerie, ordre de saint Louis, ordre du Mérite créé par Louix XV etc...)
Le Général de Gaulle réforma l'Ordre de la Légion d'Honneur. Avant sa Présidence il y pouvait y avoir un maximum de 300 000 récipiendaires, ce qui était trop. Le Général abaissa ce nombre à 125 000.
De grands récipiendaires :
Quelques villes ont obtenu la Légion d'Honneur, comme Dijon...
Saint-Jean-de Losne :
Une place a été faite à notre chère Madeleine Grivotet qui nous manque tant !
Monsieur Robert Michelin a présenté mardi 20 novembre, salle des Conférences de l'Hôtel de Ville de Châtillon sur Seine, une passionnante conférence sur le mythe et les réalités de la Légion d'Honneur, j'en rendrai compte demain sur le blog.
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Pierre Magès a tourné deux superbes vidéos de cette manifestation à Châtillon sur Seine, merci à lui.
Et René Drappier a fait des photos en y ajoutant un commentaire :
Cérémonie du 100e anniversaire du cessez-le-feu de la guerre 1914-1918 dans notre ville de Châtillon.
La place Joffre était noire de monde. Jamais depuis que j'assiste à la cérémonie du 11 novembre je n'ai vu autant de monde. Des parents sont venus avec de très jeunes enfants voir des bébés dans leur landau. C'était impressionnant, même émouvant de voir cette foule envahir la rue principale de la ville pour se rendre au monuments aux morts du jardin de la mairie où des lycéens et les enfants des écoles ont participé d'une magnifique façon au souvenir de leurs ancêtres. Trois lycéens ont lu des poèmes, les écoliers de l'école Cailletet sont venus déposer une composition des plus touchantes fabriquée par leurs petites mains et pour clôturer la cérémonie après le dépôts des gerbes, tous les enfants sont venus déposer sur le Monument aux Morts la bougie de l'Espérance et de la Paix.
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Anne Bouhélier, Maire de Chaumont le Bois, a présenté la superbe exposition réalisée dans sa commune, exposition axée sur la mémoire des habitants du village disparus lors de la Grande Guerre, mais aussi sur le souvenir des soldats américains qui y ont résidé à la fin du conflit.
Anne Bouhélier explique qu'elle a voulu connaître plus particulièrement ceux dont le nom est inscrit sur le monument aux Morts de Chaumont le Bois et dont elle citait le patronyme lors de chaque cérémonie du 11 novembre.
Elle a donc effectué des recherches pour retrouver la trace de ces vaillants poilus, dans la mémoire des habitants actuels du village. Elle a pu réunir des photos, des documents : date de naissance et de décès, métier exercé, mariage, enfants etc...
Nous avons donc pu faire connaissance des huit poilus de Chaumont le Bois morts pour la France, avec leurs portraits, et tous les documents les concernant. C'était extrêmement émouvant.
Sur une carte, de petites étiquettes à leur nom étaient fichées sur le lieu de leur décès.
De nombreux panneaux explicatifs apportaient beaucoup d'éléments intéressants.
Des documents complémentaires avaient été réunis sur des grilles.
On pouvait aussi voir les médailles d'un poilu...
et des souvenirs de la Grande Guerre : gourdes et vases confectionnés à partir d'obus.
La seconde partie de cette exposition nous a fait connaître le cantonnement des américains à Chaumont le Bois, et leurs relations excellentes avec les habitants du village.
Dans les greniers, des souvenirs ont été retrouvés !
mais aussi dans des tiroirs aux souvenirs !
L'exposition nous présente aussi l'accueil des réfugiés...dont certains ont fait souche au village.
Une Chaumontaise passait près des visiteurs et offrait des gâteaux qu'elle avait confectionnés, certains avec recette française (avec de la farine de blé), d'autres avec une recette américaine (avec de la farine de maïs), une bien charmante attention !
Merci aux habitants de Chaumont le Bois d'avoir si bien œuvré pour qu'une aussi belle exposition voit le jour, une exposition claire, aérée, vraiment superbe !
Dommage qu'elle n'ait duré que deux jours !
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Catherine Miraton, avant le début du "Promontoire du Songe", nous avait présenté Jean Pétrement qui répétait sa future pièce "Exil pour deux violons", en compagnie de deux autres interprètes, dans la salle Kiki de Montparnasse.
Il s'agissait d'une "résidence d'artistes", comme le théâtre Gaston Bernard en organise souvent plusieurs fois dans l'année.
La Directrice du TGB a invité les spectateurs présents à se rendre à la présentation du futur spectacle de la troupe de la Compagnie Bacchus.
Beaucoup d'entre eux ont accepté avec un grand plaisir cette invitation.
Jean Pétrement (dont la compagnie va présenter en janvier 2019, au TGB, "Proudhon modèle Courbet", à ne surtout pas manquer !) nous a présenté le thème d'"Exil pour deux violons".
Nous avons assisté à plusieurs scènes de la future pièce qui met en scène le grand compositeur hongrois Béla Bartók,
Béla Bartók désire se rendre aux USA pour échapper à l'influence grandissante de l'Allemagne nazie, qu'il excècre, dans son pays la Hongrie. Il répond aux demandes aboyées par un employé des douanes américain, un duo impressionnant !
Béla Bartók, est un compositeur qui a toujours voulu mettre en avant la superbe musique populaire du peuple hongrois.
Nous avons eu une démonstration éblouissante de cette musique par un des violonistes de la troupe, Léonard Stefanica .
La musique allemande est belle aussi....interprétée par un autre violoniste aussi doué que le précédent, Clément Wurm.
Une autre scène nous a présenté un élève suivant les cours de violon d'un professeur allemand, très, très strict sur la tenue et l'interprétation.
Ce duo fut absolument sublime, les deux violonistes ont littéralement ébloui l'assistance.
Jean Pétrement nous a confié que les deux jeunes violonistes n'étaient pas comédiens au départ, mais ils ont, peu à peu, montré un véritable don pour le théâtre, et ils interprètent donc tous les rôles parlés, en plus de leur jeu musical !
Quel duo renversant de virtuosité et de beauté...
Dans une autre scène, Béla Bartók, est interviewé par un journaliste
Nous n'avons pu voir qu'une toute petite partie de la pièce "Exil pour deux violons", mais cet aperçu nous a donné furieusement envie de l'admirer au TGB en 2019...ou 2020.
Après ces extraits, Jean Pétrement a répondu aux questions, par exemple parlera-t-on dans le programme du TGB d'un spectacle musical ? Non, a-t-il répondu, c'est une pièce sur la vie de Béla Bartók, illustrée par sa musique, ce qui est différent.
Les quarante-quatre duos pour violons de Béla Bartók sont une merveilleuse manière de pénétrer l’univers du grand compositeur. Intrigué, fasciné par sa musique, j’ai toujours eu le désir et l’ambition de le mettre en scène. Les quarante-quatre duos portent en eux la dramaturgie de Bartók qui s’appuie sur le développement de nouveaux systèmes d’écriture à partir de ses recherches sur les musiques traditionnelles "populaires ".
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