• Après sa promotion, le général Pershing demanda à être affecté aux Philippines.

    Il obtint le commandement du fort McKinley, près de Manille.

    L'automne 1908 sembla annoncer une guerre imminente dans les Balkans.

    On demanda à Pershing de se rendre à Paris et, au cas où la guerre éclaterait, de jouer le rôle d'observateur militaire.

    Les Pershing s'établirent à Paris pendant deux mois puis retournèrent aux États-Unis, car la situation dans les Balkans s'était calmée.

    Pendant son absence, la situation avec les Moro de Mindanao et dans les îles de Sulu était redevenue houleuse.

    Le gouverneur des Philippines, Smith, réclama le retour d'urgence du général Pershing, malheureusement ce dernier était atteint de complications résultant de la malaria.,mais en octobre il put retourner aux Philippines afin de reprendre en main la province de Moro, en tant que gouverneur militaire.

    Les Moros furent désarmés en douceur lorsque cela était possible, et par la force si nécessaire.

    Pershing rétablit une nouvelle fois l'ordre et le calme dans la région.

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  • (La famille Pershing peu avant le drame)


    En 1913, le général Huerta trahit le président mexicain Madero et prit le pouvoir.

    Les États-Unis refusèrent de reconnaître le nouveau gouvernement et les relations diplomatiques se désagrégèrent rapidement.

    Dans l'hypothèse d'un conflit, le général Pershing reçut l'ordre de rejoindre la 8e brigade à San Francisco.

    Alors que Pershing et la 8e brigade opéraient à la frontière mexicaine, une tragédie survint : le 27 août 1915 un incendie détruisit le domicile du général Pershing.

    Sa femme et ses trois filles trouvèrent la mort dans l'accident,seul son fils, Warren, survécut.

    Après les enterrements à Cheyenne, Pershing retrouva son fort en compagnie de son fils Warren et de sa sœur Mae pour reprendre son commandement.

    Travaillant d'arrache-pied, il parvint à recouvrer le courage et la sérénité.

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  • (L'expédition contre Pancho Villa))

    Après que Huerta eut prit le pouvoir, un soulèvement s'effectua en partie sous les ordres de Pancho Villa.

    Ce dernier se révéla être l'auteur de meurtres qui firent pour victimes huit soldats américains.

    Le président Wilson ne put l'accepter,il demanda donc à Pershing de monter une expédition punitive afin de capturer Villa.

    Le gouvernement mexicain de Carranza refusa aux troupes américaines l'autorisation d'utiliser les voies de chemin de fer. Pershing mena 10 000 hommes en territoire mexicain, malgré une préparation logistique insuffisante.


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  • (Pershing débarquant en France)

    Malgré tous les efforts déployés, Villa ne fut pas capturé et au début de 1917, l'expédition fut arrêtée.

    Dans le même temps, les événements se bousculaient :Pershing fut nommé au grade de major général et les États-Unis déclarèrent la guerre le 6 avril 1917 à l'Empire Allemand de Guillaume II.

    L'armée régulière américaine n'existait pas à proprement parler,elle ne comptait qu'environ 250000 hommes.

    Pire, le général Frederick Funston, commandant de l'AEF (American Expeditionary Force), mourut le 19 février 1917.

    Il fallut de toute urgence désigner un nouveau commandement et engager tout aussi rapidement une structuration de l'armée.

    Quatre semaines après l'entrée en guerre des États-Unis, Pershing reçut sa nomination au commandement de l'AEF.



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  • (Embarquement des troupes Américaines pour l'Europe)

    Toute liberté fut donnée à "Black Jack" (c'était le surnom de Pershing) pour la conduite des troupes américaines sur le sol français.

    La seule contrainte évoquée par le président Wilson était que les États-Unis devaient conserver toute liberté d'action sur leurs hommes et surtout ne pas se mettre dans une position de dépendance face aux Alliés.

    Le général Pershing et quelques hommes s'embarquèrent secrètement de New York le 28 mai 1917 et arrivèrent à Liverpool le 8 juin.

    Pershing fut reçu par le roi George V à Buckingham.

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  • (Pershing s’inclinant devant la tombe de La Fayette)

    Un premier contingent de l'AEF, qui comptait à présent environ 1 500 000 hommes, arriva en France et reçut une ovation de la part du peuple français.

    La difficulté principale était, pour Pershing, de composer entre le manque total de préparation d'une armée encore à l'état d'embryon et la pression importante de la France et de la Grande-Bretagne, qui n'étaient pas en attente d'une armée américaine opérationnelle en tant que telle, mais plutôt d'hommes de troupe.

    Pendant des mois, Pershing dut lutter avec les Français et les Britanniques pour résoudre de simples problèmes de dépôts d'approvisionnement, de bâtiments ou de lignes téléphoniques afin que les premières troupes américaines puissent enfin commencer à arriver en France

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