• La première division américaine fut entraînée par la France.

    Cette dernière pensait que ces effectifs pourraient être incorporés dans leurs troupes.

    Ceci n'entrait pas du tout dans les intentions de Pershing, qui s'opposa vivement à cette idée.

    Pershing obtint que les États-Unis fussent associés au Commandement suprême, que formaient alors la France et la Grande-Bretagne.

    Cette polémique connut un coup d'arrêt en mars 1918.

    Une contre-attaque allemande mit sérieusement en péril la ligne de front des Alliés et risqua même de provoquer leur défaite.

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  • ( John Pershing et le Maréchal Foch)

    Pershing, constatant tout le danger de la situation, prit la décision de placer les troupes américaines sous la responsabilité du commandant suprême des forces alliées, le maréchal Foch.

    Winston Churchill déclara que cette décision était à la hauteur de la gravité de la situation et qu'elle permit tout simplement de repousser l'offensive de Ludendorff.


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  • (Le Général Pershing en 1918)

    Plus tard, en juillet, quand les divisions américaines contribuaient à repousser les forces allemandes, Foch déclara à Pershing que le temps était venu de rassembler l'ensemble des ses forces, actuellement dispersées dans les armées françaises et anglaises, pour former une armée indépendante sous son propre commandement.

    Des préparatifs débutèrent alors pour préparer la première offensive américaine.

    Celle-ci devait s'effectuer en septembre dans le but de réduire le saillant de Saint-Mihiel (Meuse).

    Comme prévu, le 12 septembre 1918, Pershing, à la tête de 300 000 hommes de l'AEF et appuyé par 110 000 Français, engagea l'offensive.

    Il remporta la bataille du saillant de Saint-Mihiel le 16 septembre.

    Planifié et exécuté à la perfection, cet épisode marqua la première victoire militaire de l'armée américaine dans une opération totalement dirigée par les États-Unis.


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  • Immédiatement après Saint-Mihiel, 400 000 hommes durent rejoindre l'Argonne pour participer à une offensive programmée par Foch pour le 26 septembre.

    Le rôle principal était une nouvelle fois dévolu aux troupes américaines de Pershing.

    Cette bataille fut la plus importante pour les troupes de l'AEF. 345 chars et 480 avions américains participèrent à l'offensive dirigée par Pershing.

    La progression des alliés fut très difficile et extrêmement lente, au point qu'elle fut stoppée le 30 septembre pour reprendre le 4 octobre.

    Les Allemands résistèrent jusqu'au 4 avant d'entreprendre une retraite.

    Les alliés avaient avancé de 32 km lorsque l'armistice fut signée le 11 novembre à Compiègne.

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  • Après l'armistice, Pershing, continua son projet de structuration de l'armée.

    En 1919, le Congrès lui décerna le titre de General of the Armies des Etats-Unis,il reste à ce jour l'officier le plus haut gradé qui ait jamais servi dans l'armée des États-Unis.

    Son seul prédécesseur à ce grade est Washington qui l'a obtenu à titre posthume.

    On lui proposa de se présenter aux élections présidentielles mais Pershing refusa la proposition : seule l'armée l'intéressait.

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  • En 1924, âgé de 64 ans, il se retira du service actif.

    Tenu en estime par ses collègues, Pershing, en dépit de sa retraite, continua à être consulté sur les questions militaires.



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