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Roselyne est une de mes amies,ancienne collègue,professeur des écoles comme je l'ai été,qui m'a fort surprise lorsque j'ai su qu'elle se livrait à la poésie...
Ses poèmes sont pleins de sensibilité et d'imagination...J'adore !
(poème inspiré à Roselyne par la vue d'un grand-père tenant dans ses bras un de ses petits enfants,tout bébé, et ne sachant que lui dire....)
Coucou
D'un petit mot, j'ai réveillé le bébé sage.
Mais que dire d'autre à cet enfant sans langage?
Coucou
Ses beaux yeux dans les miens,attentif,concentré,
Il attend...qu'attend-il? Me voilà perturbé.
Coucou,coucou
Hébété, je répète comme un perroquet,
Ce coucou incontrôlable tel un hoquet.
Coucou,coucou
Manège insensé,infernale farandole,
Ces coucous primitifs m'affolent et me désolent...
Coucou
Mais voilà le bébé qui rit, tout amusé
Par ce manège fou de coucous délurés.
Coucou
Et je découvre dans ses yeux admiratifs
L'amusante magie d'un mot répétitif
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Voici un des poèmes humoristiques de Roselyne,avec des jeux de mots et de lettres ,qui m'a amusée.
L’ange mal élevé
Un ange mal élevé descend sur terre.
Sans ailes, il n’est plus ange et peut voler.
Il attend...Une belle passe.
L’ange lui vole ses deux L.
Elle en reste bouche bée…
Se réveille et crache sa haine.
L’ange n’en veut pas.
Les N reviennent et la voilà bonne ébène.
Ce noir affole l’ange qui s’enfuit
emmène les N, non les L,
se déplie, s’emmêle, veut prier,
se replie, s’épile, s’étale.
Ça rigole là-haut :
« Allons, il faut l’aider… »
L’ange voit sur un banc un voile blanc.
Enfin deux ailes l’emmènent.
Ça monte, le voilà bien élevé.
Un peu trop. Il ne reviendra plus.
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L’oisillon si mignon
Dans un nid
Si joli
Se blottit
L’oisillon
Trop mignon.
« Se blottit,
C’est vit’dit »
Contredit
L’oiselet
Maigrelet
Programmé
Affamé.
Cou tendu
A l’affût
D’un parent
Rapportant
Du vivant
Nourrissant.
Bec ouvert
Sans manière
Quémandant
Suppliant
Exigeant
En colère
Des gros vers
Maintenant
Et souvent.
Les parents
Conciliants
Programmés
Nourriciers
Ont servi
Sans répit
L’oisillon
Si glouton.
Petit nid
Si joli
A fini
Démoli,
Oiselet
Grassouillet
Sans souci
L’a détruit.
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Le déjeuner des canotiers
Le 15 Août dernier nous sommes allés déjeuner dans un petit village de l’Aube…
Ce village garde un souvenir très fort d’un de ses célèbres habitants :Renoir.D’ailleurs le restaurant se nomme « Les canotiers »….
Quelques mots sur Renoir et les photos que j’ai prises pour illustrer mon « reportage » …
Mais auparavant, je tiens à remercier infiniment monsieur Bernard Pharisien qui a apporté des compléments fort intéressants à mon article.Monsieur Pharisien a publié plusieurs livres très documentés sur Renoir et sa famille:
"Quand Renoir vint paysanner en Champagne" de Bernard Pharisien (Némont - 2009.)
"Victor Charigot, son grand-père" de Pierre Chartrand et Bernard Pharisien (Némont - 2007)
"Célébrités d'Essoyes" publié en 1998
"L'exceptionnelle Famille Hériot" publié en 2001
"Pierre Renoir" publié en 2003
Vers 1880,Pierre Auguste Renoir s’est mis en ménage avec une jeune modiste Aline Charigot,native d’un petit village de l’Aube :Essoyes.
Elle travaille non loin de son atelier. Elle a vingt ans, elle posera pour lui dans de très nombreux tableaux
Avec Aline, il se rend souvent à La Grenouillère ou à l'Auberge du père Fournaise.
Elle participera à l'une des toiles majeures de Renoir qu'il achèvera en 1881:
"Le déjeuner des Canotiers"
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