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L'Office de Tourisme du Pays Châtillonnais propose en juillet et d'août des "Mardis Découvertes"
Le premier mardi découverte de la saison s'intitulait "Un moment chaleureux". C'était un retour au savoir-faire d'autrefois, avec la visite de la Ciergerie Châtillonnaise.
La propriétaire de la ciergerie, madame Isabelle Vilieyras, nous a reçus justement très chaleureusement, dans la partie de son établissement qui contient les cierges terminés, emballés, prêts à être expédiés, et la matière première nécessaire à leur confection.
La matière que l'on utilise à la Ciergerie Châtillonnaise, pour confectionner les cierges (bougies si l'on préfère), c'est la paraffine qui est reçue en plaques comme celles-ci :
Nous pénétrons ensuite dans l'atelier où nous remarquons le "parapluie" en dessous duquel travaille le maître-cirier, monsieur Didier Douangmala qui exerce depuis trente ans dans l'établissement, c'est dire qu'il connait son métier !
D'ailleurs madame Vilieyras lui fait toute confiance, elle gère l'entreprise, effectue les livraisons parfois lointaines ( dans toute la Bourgogne, en Franche-Comté, en Champagne-Ardenne) , et monsieur Douangmala s'occupe tout seul de la confection des cierges.....
Voici un cierge terminé.
La Ciergerie Châtillonnaise travaille en majeure partie avec les églises, les cathédrales, qui lui achètent les cierges que les fidèles font brûler par dévotion.
Pour faire un cierge, la matière première est bien sûr la paraffine, mais il faut également une mèche, qui est une tresse de fil de coton.
Chaque mèche est attachée sur un cadre métallique
Les mèches sont ensuite plongées dans une cuve qui contient de la paraffine. Celle-ci flotte sur de l'eau portée à 70°. La paraffine adhère à la mèche immédiatement.
(La partie de la cuve remplie d'eau chaude se trouve en sous-sol. Ce que nous voyons est la partie supérieure, entièrement remplie de paraffine fondue.)
Le cirier plonge chaque cadre métallique où sont attachées les mèches, dans la cuve, puis le ressort après quelques secondes, la paraffine entoure la mèche et le surplus s'égoutte très rapidement.
Le "parapluie" tourne pour amener le cadre métallique suivant. Il sera plongé dans la cuve et ainsi de suite...Il faudra plusieurs passages pour que le cierge acquière sa taille optimale.
Lorsque les six cadres ont été trempés, le cirier arrête le mouvement tournant et repère les imperfections qu'il corrige avec des ciseaux.
Le cirier s'assure que les cierges sont suffisamment trempés dans la paraffine, en les pesant. Ils sont encore mous, il va vite les remettre sur les cadres pour qu'ils durcissent.
Après le nettoyage des cierges avec les ciseaux, les morceaux durcis seront récupérés et remis à fondre dans la cuve, rien n'est perdu.
La ciergerie, Châtillonnaise fabrique en majeure partie des cierges de dévotion, ceux que l'on pique sur des pointes métalliques dans les églises. Mais elle confectionne également des gros cierges cylindriques pour les communions, pour la fête de Pâques par exemple... Ces gros cierges sont souvent décorés.
Voici le plus gros cierge qui a été réalisé !
Voici le second parapluie où les gros cierges sont fabriqués.
Il faut bien sûr de très nombreux trempages pour arriver à confectionner des cierges de ce diamètre !
Madame Vilieyras nous montre ici les cercles concentriques des différents dépôts de paraffine.
Lorsque les cierges sont "à point", le cirier les mesure et coupe l'extrémité inférieure.
Il faut ensuite percer la base pour qu'il puisse tenir droit sur les pointes des porte-cierges de l'église.
Il ne reste plus qu'à les emballer...
La Ciergerie Châtillonnaise fabrique des cierges, mais aussi des bougies pour les particuliers, les restaurants.
Certaines sont colorées et parfumées avec des produits naturels. Les bougies du commerce sont très souvent confectionnées avec des colorants et parfums de synthèse qui les rendent dangereuses.
Si vous voulez acheter des bougies de la Ciergerie Châtillonnaise, vous pouvez aller en chercher directement à l'établissement, 6 rue du Petit Versailles, si madame Vilieyras est en livraison, monsieur Douangmala est toujours là.
Et puis, si vous allez à l'église, pensez donc à la Ciergerie Châtillonnaise et faites brûler un cierge !
Ce fut une visite très intéressante, une véritable découverte pour beaucoup de Châtillonnais, de la ville et du territoire.
Merci à l'OTPC de nous avoir proposé cette cette passionnante sortie.
Après la visite de la Ciergerie, nous avons continué par une visite non moins passionnante, celle du domaine viticole Bouhélier à Chaumont le Bois...
L'article ce sera pour une prochaine fois...
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Par Christaldesaintmarc dans -La médiathèque de Laignes et ses animations le 15 Juillet 2016 à 06:00
Ces oiseaux, et de superbes collages réalisés par la classe de CP de l'école de Laignes, sont exposés à la Médiathèque Louis Blairet.
Je les ai admirés en me rendant à l'atelier Calligraphie organisé par la médiathèque.
Beaucoup de ces oiseaux ont été exposés au Musée du pays Châtillonnais-Trésor de Vix.
De très beaux panneaux exposés ont une histoire, expliquée ici :
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J'ai rencontré lundi 11 juillet, au local du Lions Club Châtillonnais, trente trois jeunes gens francophones, de 22 nationalités différentes qui ont fait étape à Châtillon sur Seine, après s'être rencontrés à Paris le 30 juin, avoir transité par Sens, Joigny et Montbard, et avant de partir pour Dijon et Besançon. Ils termineront leur voyage culturel en France vers le 22, 23 juillet 2016.
(photo cliquable)
Cette belle jeunesse a été réunie par un des Centres Internationaux Francophones du Lions Club, celui du Patrimoine, car ces jeunes gens et jeunes filles ont visité tous les endroits de France où ils sont passés, et où ils passeront, avant de rentrer dans leurs pays respectifs.
Ces rencontres sont une action majeure pour le rayonnement de la langue et de la culture française.
Chaque année, environ 200 jeunes des 5 continents arrivent et séjournent à Paris pendant 3 jours avant leur stage de 3 semaines dans les 8 centres d'accueil des Lions, et 1 semaine dans une famille de Lions. Les activités de chaque centre sont organisées autour de deux pôles : la culture et l'amitié entre les peuples, dans le but de développer chez les jeunes participants la connaissance de la langue et la culture française, et d'améliorer leur compréhension multiculturelle. Chaque centre se consacre à un thème particulier : patrimoine français, environnement, nature, rencontres universitaires, formation aux actions de service et études françaises
Le CIF.P. (Centre International Francophone du Patrimoine)
permet à des jeunes de 18 à 23 ans de découvrir des éléments du patrimoine culturel français à travers une réalité régionale.J'ai rencontré tous ces jeunes gens et les jeunes filles dans le local des Lions Châtillonnais, alors, qu'après avoir parcouru le Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix , ils partageaient leur repas avec les membres du club, avant de visiter le musée Ampélopsis de Ghislain Brigand à Massingy.
Marc Odin, Past-Président, remplaçait madame Mion, la nouvelle Présidente des Lions Châtillonnais excusée.
A droite, voici le très sympathique directeur du Centre International Francophone-Patrimoine, Maxime Selemani, originaire de la République Démocratique du Congo :
Voici les différents pays d'où sont originaires ces jeunes :
Arménie, Brésil, Canada, Congo (RDC), Cuba, Etats-Unis, Géorgie, Hongrie, Inde, Iran, Kazakhstan, Kirghizstan, Liban, Lituanie, Luxembourg, Mongolie, Ouzbekistan, Roumanie, Russie, République Tchèque, Tunisie, Viêt Nam.
Tous ces jeunes parlent parfaitement le français, ils n'ont donc aucun mal à communiquer entre eux, les conversations allaient bon train autour des tables !!
A la fin du repas, un grand moment d'émotion a parcouru l'assistance quand les jeunes gens se sont levés pour chanter l'hymne des Centres Internationaux Francophones des Lions Clubs de France (paroles de Raymond Fages) :
Filles et garçons du monde
Qui rayonnent de fraîcheur
Venez former une ronde
D'amitié et de bonheur.
Aimez vous les uns les autres
Choisissez le bon chemin
Que l'espoir devienne vôtre
Tous unis main dans la main.
Hommes et femmes de la Terre
Surmontez vos divisions
Renoncez à toute guerre
Cultivez l'esprit d'union
Apprenez à vous connaître
A vous parler en amis
Ce dialogue fera naître
Les graines d'un bon semis
Marc Odin, Past-Président du Lions Club Châtillonnais a félicité ces jeunes gens et jeunes filles pour leur amour de la langue française, qui, grâce à eux, s'épanouira dans leurs vingt-deux pays respectifs...
Il a reçu le tee-shirt des Centres Internationaux Francophones du Patrimoine, portant le logo des centres.
La jeune fille qui tient le fanion des CIF.P, est une américaine de Louisiane....Elle porte un nom français car ses ancêtres étaient des cajuns , originaires de France !
Pour remercier leurs hôtes châtillonnais, toute cette belle jeunesse a entonné un superbe ban bourguignon !
Maxime , directeur du Centre International Francophone-Patrimoine, n'a pas été le dernier a chanter cet hymne bourguignon !
Le repas joyeux terminé, tous ces jeunes francophones sont partis en car visiter le musée viticole Ampélopsis de Massingy, avant de rejoindre Dijon à 17 heures.
Bonne route à tous, et diffusez bien notre si belle langue dans vos pays respectifs !
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Par Christaldesaintmarc dans -Animations au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix le 14 Juillet 2016 à 05:55
Dans le cadre des animations prévues par le Musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix autour du thème « Les Grecs chez la Dame ce Vix », les 15 et 16 juillet, les Amis du Musée proposent :
ANDROMAQUE, JE PENSE A VOUS …
Récital poétique et musical
par
Michel Lagrange, récitant
Julie Sandler & Ludovic Disseau, piano
Vendredi 15 juillet à 20h30
Musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix
14, rue de la Libération – Châtillon sur Seine
L’Antiquité grecque, si bien représentée au Musée du Pays Châtillonnais, a inspiré poètes et musiciens. Ce fut notamment le cas à la période baroque (XVIIe et XVIIIe siècles) et à la charnière des XIXe et XXe siècles. Songeons à notre théâtre classique, aux opéras de Haendel, à l’influence des découvertes archéologiques sur les artistes de la fin du XIXe siècle. Pour ce récital, ce sont des figures féminines – en fait leur imaginaire – qui seront évoquées. Poèmes et pièces pour piano, seul ou à quatre mains, se succéderont. Parmi les poètes : Scarron, Leconte de Lisle, Chénier, Apollinaire, … ; parmi les musiciens : Bach, Haendel, Debussy, … .
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Par Christaldesaintmarc dans -Défense des moulins et des biefs avec ARPOHC le 13 Juillet 2016 à 06:00
Christian Jacquemin, membre d'un comité de défense des moulins et des ouvrages d'art sur les rivières, l'A.R.P.O.H.C.21, m'a envoyé une invitation à une réunion concernant l’effacement du bief du moulin de Belan. Cette réunion a été organisée avec le soutien du maire d’Autricourt sur sa commune.
Comme le moulin de Buncey et un ouvrage de la traversée de Châtillon, le bief du moulin Massard de Belan sur Ource est très prochainement voué à la destruction.
Il faut savoir que la plupart des moulins du Chatillonnais sont menacés comme, par exemple, l’ensemble des ouvrages sur l’Ource, la Seine, la Digeanne….
Ci-dessous le but de cette importante réunion :
Je me suis donc rendue à cette réunion, car je soutiens les actions de l'association A.R.P.O.H.C. contre la destruction des ouvrages d'art sur les rivières.
Voici la mairie d'Autricourt où a eu lieu cette réunion.
La Bourgogne et la Côte d'Or en particulier, ont un très riche patrimoine hydraulique dont témoignent les implantations gauloises et gallo-romaines, les réalisations cisterciennes, les forges de l'âge classique, les travaux de canalisation du XIXe siècle, l'hydro-électrification du XXe siècle et les centaines de moulins modestes ou imposants qui ont forgé les paysages de nos rivières depuis un millénaire. Ce patrimoine a une valeur historique, mais aussi touristique et sociétale qu'ignore la “renaturation” des masses d'eau.
Christian Jacquemin, Président de l'Association des Riverains et Propriétaires d'Ouvrages Hydrauliques du Châtillonnais, l'A.R.P.O.H.C., et François Blanchot, trésorier, ont accueilli les nombreuses personnes venues à la réunion, particuliers et élus en colère face à la destruction de notre patrimoine hydraulique.
Monsieur Christian Volterrani, maire d'Autricourt a évoqué les inondations et sécheresses, qui après l’été catastrophique de 2015 ont vu la mise à sec du bief et des douves du Château.
Après les protestations des habitants de la Commune, soutenus par les Elus et par la presse, monsieur le maire a demandé une réunion, qui a été réalisée sur ordre du Préfet, avec les administrations concernées. Celle-ci a eu lieu en mairie.
Il a été reconnu le droit d’eau dans le bief, donc la possibilité de la réfection du vannage par la propriétaire du Château, Patricia De Gruben. Le SICEC, qui était opposé à la reconstruction, a apporté ses conseils. ainsi que pour la construction de la digue de l’abreuvoir rue du Pont. Là aussi, la DDT, qui était réservée au projet en début d’année, a donné son autorisation . Les travaux sont donc maintenant effectués, à la grande satisfaction de monsieur Volterrani et de la population.Charles François Champetier, Président de l'Association Hydrauxois soutient l'association ARPOHC. Il a révélé que
"Les syndicats de rivière, poussés par certaines Agences de l'eau, tendent à privilégier des solutions d'effacement de seuils et barrages en rivières classées au titre de la continuité écologique. Cette pratique n'a pas de réelle base légale,mais un certain nombre d'effacements sont aujourd'hui bâclés : étude d'impact sommaire, information des tiers minimaliste, précautions de chantier douteuses, débat démocratique inexistant. Il convient de cesser ces pratiques, c'est pourquoi nous appelons les associations à exiger désormais le respect intégral du droit, que le chantier soit privé ou public. Même si un effacement a le consentement d'un propriétaire (souvent le cas de collectivités peu soucieuses de leur patrimoine ou de propriétaires privés mal informés), il exerce des effets sur les milieux aquatiques, il concerne la culture et le paysage, il peut nuire aux droits des tiers. En cela, une association de défense du patrimoine, des riverains et/ou de la rivière est fondée à agir."
Voici où ce trouve l'ouvrage Massard :
Pourquoi il ne faut pas effacer les ouvrages en rivières :
-La loi n'y oblige pas
-L'effet écologique est très faible, voire même inexistant
--Le patrimoine hydraulique a une valeur paysagère et historique
-C'est un potentiel énergétique et un outil de régulation des niveaux d'eau
-L'argent public pour l'eau serait mieux utilisée ailleurs (aide aux agriculteurs, assainissements, gestion des berges etc...)
Ce que dit la loi:
-Loi sur l'eau de 2006, article L-214-17 CE : tout ouvrage doit être "entretenu, équipé, géré"
-Loi de Grenelle 2009 créant la Trame bleue "l'aménagement des ouvrages les plus problématiques sera mis à l'étude"
-En aucun cas la loi française (ni la direction européenne sur l'eau) ne parle d'effacement, arasement ou dérasement.
-C'est une dérive administrative
Une mesure de bon sens de la Ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, qui s'est inquiétée du problème : elle a demandé aux préfets d'arrêter les effacements....
L'état piscicole de l'Ource aval est "excellent" en regard des critères OCE, ce qui contredit l'hypothèse d'un impact piscicole grave des ouvrages sur les bio-indicateurs de qualité de la rivière.
De plus, l'ouvrage est franchissable .
En effet, la faible hauteur résiduelle de l'ouvrage d'environ un mètre, effacé en crue, le rend franchissable aux espèces migratrices à forte capacité de nage et de saut qui sont la cible première du classement des rivières.
De plus, il faut savoir que les retenues tendent à épurer la rivière, l'effacement des retenues peut donc avoir un effet chimique négatif (nutriments, pesticides), or aucune mesure n'a été faite à l'amont et à l'aval, aucune mesure de pollution des sédiments n'a été proposée , alors qu'on la demande aux particuliers qui veulent curer.
De plus :
Et le changement climatique ?
On pronostique des épisodes plus sévères de crues et d'étiages à cause du changement climatique.
L'Ource, en terrain karstique y est sensible.
On demande de produire de l'énergie bas-carbone et l'hydro-électricité a un très bon bilan.
Détruire est une solution extrémiste à courte vue, on peut garder l'ouvrage ainsi.
Mais des chercheurs tirent la sonnette d'alarme, car on a un peu trop vite érigé en dogme la question de la continuité écologique . Tout cela demande une étude au cas par cas et de la concertation.
Les aménagements n'entraînent pas une érosion de la biodiversité, comme on le dit parfois. De fait , ils créent de l'hétérogénéité et de nouveaux habitats.
En aménageant on perd certaines espèces et on en gagne d'autres car la biodiversité ne se réduit pas aux seuls poissons (Christian Lévêque 2016)
François Blanchot a ensuite demandé aux auditeurs de poser des questions....
auxquelles Christian Jacquemin a répondu.
Quelques épisodes lamentables ont alerté la population comme l'asséchement du bief de Vanvey, photos ci-dessous : "nous voulons ceci pas cela".
En bas du panneau tout ce qui a déjà été réalisé en 2015 par "les apprentis sorciers de la continuité écologique" du Châtillonnais, et les projets à venir auxquels il faudra s'opposer, avec l'A.R.P.O.H.C.
Des panneaux explicites...
Association des riverains et propriétaires d'ouvrages hydrauliques du Chatillonnais
2 rue de la roche
21290 Montmoyen
www.arpohc.blogspot.fr
Association partenaire
http://www.hydrauxois.org/
Portail collaboratif
http://continuite-ecologique.fr/
arpohc21@gmail.com
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Par Christaldesaintmarc dans -La médiathèque de Laignes et ses animations le 12 Juillet 2016 à 06:00
A l'initiative de la bibliothécaire Laurence Pocheveux, un atelier de calligraphie pour les enfants de six à onze ans a eu lieu dernièrement à la Médiathèque Louis Blairet de Laignes.
Lorsque je suis arrivée, peu de temps après le début de l'atelier, les enfants étaient très attentifs et extrêmement sages . Tous dessinaient l'initiale de leur prénom à la façon des manuscrits du Moyen-Âge.
L'animatrice, Brigitte Bordot, leur avait présenté des modèles, plus ou moins difficiles, il y a en effet une grande différence entre la façon de dessiner d'un enfant de six ans et d'un autre de onze ans...
Brigitte a surveillé, avec Laurence la bibliothécaire, le travail des futurs calligraphes. Toutes deux les ont aidés lorsqu'il le fallait.
Les dessins terminés, il a fallu passer à la peinture....
Certains ont utilisé des feutres...
Pourquoi calligraphier un T lorsqu'on se nomme Lucas ?c'est un mystère !
Brigitte a quelquefois aidé un peu les plus petits ce qui est normal...
Le plus grand des "calligraphes" a tellement fignolé son dessin, qu'il n'avait pas encore fini lorsque je suis partie. Son initiale terminée a dû être splendide !
Et à mon départ, toujours autant de sagesse et de calme !
Alors, bravo aux animatrices d'avoir initié un tel atelier qui demande autant d'attention et de patience !
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