-
Les toitures en tuiles glaçurées polychromes, ordinairement appelées "toits vernissés", font partie du paysage bourguignon et sont particulièrement nombreuses à Dijon.
Chevrons dorés sur fond noir, losanges verts, rouges ou or, autant de motifs déclinés avec de multiples variations et qui donnent à la ville une coloration particulière.
En voici quelques unes, vues lors de mes promenades à Dijon :
Rue de la Préfecture :
L'Hôtel Aubriot, 40 rue des Forges (anciennement Musée Perrin de Puycousin tellement visité pendant mon enfance !):
Hôtel de la Thoison, 2 place de la Banque :
Hôtel Berbis de Longecourt, 45 rue Jeannin :
Hôtel de Vogüé, 8 rue de la Chouette :
Hôtel Gauthier, 10 place des Cordeliers :
Hôtel Rigoley de Chevigny, 12 place des Cordeliers :
Hôtel des Godrans, 5 place François Rude :
Hôtel Pouffier, 18 rue d'Assas :
Hôtel de Frasans, 13 rue Jeannin :
Rue de la Préfecture :
Rue de la Préfecture, toiture vue depuis la rue de Soissons :
Hôtel Filsjean de Mimande, 61 rue des Godrans (autrefois commissariat Central où travaillait mon père):
La cathédrale Saint Bénigne :
Cour du musée Archéologique, rue docteur Maret :
http://www.dijon.fr/shared/images/fichier_joint_00010940_3218.pdf
D'autres lieux de Côte d'Or possèdent aussi de magnifiques "toits vernissés" : le château de la Roche Pot, les Hospices de Beaune, l'Hôtel de Ville de Meursault, le château de Corton, le château de Monthélie, le château de Santenay, le château de Belleneuve, l'église de Ruffey les Beaune, l'église de Plombières les Dijon, l'église de Fixin etc.... Je me promets d'aller les photographier au printemps.
En Châtillonnais nous avons un très beau toit vernissé, c'est celui du château de Villiers le Duc, le voici :
Château de Villiers le Duc :
1 commentaire -
Les églises du Châtillonnais (et d'ailleurs !) sont très souvent fermées, aussi je remercie Madame Coulange, maire de Coulmier le Sec, qui très aimablement, m'a ouvert les portes de l'église de son village, église qui est placée sous le vocable de saint Germain d'Auxerre.
L'église Saint-Germain d'Auxerre de Coulmier le Sec date de la fin du XIIIème siècle, début XIVème. Elle fut construite sur un édifice roman détruit entre les Vème et Xème siècles.
Cette église a été bombardée en juin 1940, en même temps que la ville de Châtillon sur Seine, par l'aviation allemande (et non italienne comme on entend encore souvent le dire). La flèche de 24 mètres de son clocher et ses quatre clochetons furent pulvérisés. Ils furent reconstruits après la guerre.
L'église saint Germain a été pourvue par l'architecte Moniot, en 1840, d'un porche, supportant un fronton triangulaire surmonté d'un bas-relief.
Sous le porche on peut voir une belle porte sculptée, surmontée d'un bas-relief représentant une guirlande encadrant un médaillon représentant Saint Germain, évêque.
Une corniche à modillons orne la base de toutes les toitures.
A l'intérieur, la nef comporte trois travées séparées par deux rangées de piliers supportant des voûtes sur croisées d'ogives.
Les chapiteaux à crochets, du XIIIème siècle, sont sobrement ornés.
De petites têtes ornent le bas des ogives :
Les clés de voûtes surprennent par leur finesse...
Le chevet du chœur est plat, il comporte deux baies en arc brisé, en lancettes, du style templier, surmontées d'un oculus.
L'autel est en pierre de taille orné de marbre.
Dans chaque bas côté on trouve un autel, celui de gauche est dédié à saint Germain :
L'autel est surmonté de deux statues, Saint Germain :
et Saint Nicolas.
L'autel de droite est dédié à la Vierge.
Le "lavabo" (ou piscine) abrite une Vierge du XVIème siècle.
Au dessus de l'autel, on admire une autre Vierge de facture curieuse : elle tient l'Enfant Jésus du bras droit, ce qui est inhabituel.
La plus belle statue de l'église de Coulmier le Sec, c'est sans contexte, ce Christ aux liens, grandeur nature, daté de 1691.
Son visage est incroyablement expressif, il surprend car il est presque humain... le sculpteur l'a même doté de dents !
Un beau Christ de bois peint du XVIème siècle est accroché entre deux piliers de la nef, il devait se trouver face à la chaire, aujourd'hui disparue.
L'église Saint Germain possède un beau lutrin et son coffre de bois, daté du XVIIème siècle.
Un très beau baptistère, de forme ovale, dont la base est en marbre rose sculpté d'acanthes, et le couvercle en bois se trouve au fond de l'église..
Autour du baptistère, on a regroupé des statues récentes qui n'ont qu'une valeur mémorielle, car offertes par des paroissiens. Le Sacré Cœur, Sainte Ursule et Sainte Reine entourent les fonds baptismaux.
Des dalles funéraires se trouvent dans le sol de l'église et sous le porche comme celle-ci :
La porte latérale de l'église est surmontée d'une croix.
Encore un coup d'œil au clocher et à ses quatre clochetons qui faisaient dire que Coulmier le Sec "avait cinq clochers et quatre cents cloches" , pas très aimable ! mais chaque village autrefois avait une dénomination assassine de la part de ses voisins, jalousie sans doute !
Près du porche on peut voir une croix récente (1837), dont le fût représente un obélisque qui rappelle la campagne napoléonienne en Egypte.
Merci aussi à madame Coulange de m'avoir confié des documents qui m'ont permis de rédiger cet article .
1 commentaire -
En cherchant la tombe d'André Veillon au cimetière Saint Jean à Châtillon sur Seine, j'ai découvert d'autres statues funéraires intéressantes comme celle-ci, où les mains enlacées ressemblent beaucoup à celles sculptées par Léopold Argenton :
Celle-ci qui est la copie conforme de la stèle de Paul Olivier à Baigneux les Juifs :
Et celle-ci fort curieuse, un peu naïve, qui n'a aucun rapport avec les œuvres de Léopold :
votre commentaire -
Cet été j'ai remarqué que de très nombreux ragondins, bien dodus, peuplaient les bords de la Seine, près de la Douix.
votre commentaire -
Les photos aériennes du canton de Châtillon sur Seine, prises par Jean et Sophie Ponsignon et Jean-Pascal et Nicole Dufour sont "tatouées" pour éviter leur vol.
Je les ai scindées en deux parties, leur nombre étant très important.
Aujourd'hui la seconde partie, de Maisey le Duc à Vix.
Si vous me les demandez je me ferai un plaisir de vous les envoyer en grande dimension et sans Watermark :
myta55@orange.fr
2 commentaires -
Le 10 janvier 2015 à la suite de la tuerie survenue à Paris, un rassemblement républicain en reconnaissance à ces malheureux journalistes : hommes, femmes, militaires et innocents, disparus, blessés et meurtris dans leur chair à tout jamais. C'est ainsi qu'une foule importante de Châtillonnaises et Châtillonnais et 7 à 77ans ce sont donnés rendez-vous, sur le parvis de l'Hôtel de Ville et sous les trois mots de son frontant : Liberté-Egalité-Fraternité. Cette foule aurait pu être encore plus importante vue l'horreur des évènements, qui marquera la France pendant des décennies. Mon petit reportage photos débute par ce qui reste des décorations des festivités de Noêl, symbole de notre pensée. A ce rassemblement assistait toutes les catégories de notre cité tous unis dans la même pensée LIBERTE. Prirent la Parole : M. Bernard Marmorat au nom de la Ligue des Droits de l'Homme, M. Hubert brigand, assistés de M. François Gaillard et du représentant de notre Presse Locale, entourés d'un grand nombre de maires de la Communauté, de la gendarmerie notre ange gardien qui dans ces jours noirs a travaillé avec un courage sans borne et n'oublions surtout pas nos jeunes sapeurs pompiers à l'école de la FRATERNITE.
2 commentaires