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Par Christaldesaintmarc dans Manifestations sportives qui ont eu lieu à Châtillon sur Seine le 23 Avril 2011 à 06:20
Quelques photos de René Drappier du Concours de Pétanque qui a eu lieu à Châtillon sur Seine le samedi 16 avril 2011
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Par Christaldesaintmarc dans -L'Atelier de la Faîne" à Veuxhaulles sur Aube le 22 Avril 2011 à 06:20
Nathalie Chapuis a ouvert , durant la semaine des artisans d'Art, son atelier "l'atelier de la faîne " qui se situe à Semond .
Nathalie Chapuis est "tourneur sur bois" depuis 2009 .
On peut la voir sur les foires et fêtes locales fabriquer de la vaisselle en bois, bols, assiettes, avec du hêtre du Châtillonnais, non traité puisqu'il est destiné à un usage alimentaire.
Nathalie se sert d'un "tour" avec lequel elle donne forme à sa vaisselle de bois: elle m'a montré le début de la confection d'un bol.
Sa vaisselle de bois sera ensuite enduite de paraffine alimentaire qui la rendra imperméable et lui donnera un joli aspect brillant.
Nathalie fait aussi du chantournage pour créer de gracieux objets décoratifs , des puzzles en bois...
Nathalie Chapuis reçoit aussi des stagiaires, en stages d'initiation au chantournage..si vous voulez, vous aussi, réaliser de beaux objets de bois, prenez contact avec elle, voici ses numéros de téléphone :
03.80.93.28.22
ou 06.72.42.02.20.
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Durant la semaine consacrée aux artisans d'Art, Amaury Sabatier nous présentait son savoir-faire de relieur et de doreur sur cuir.
Cette présentation avait lieu dans une des salles de l'ancienne Commanderie des Templiers à Bure les Templiers.
En effet, Amaury est propriétaire des ruines de la Commanderie, il procède depuis quelque temps à une très belle restauration des lieux, j'aurai bientôt l'occasion de vous montrer ce magnifique endroit.
A noter qu'Amaury Sabatier a appris son métier de doreur-relieur à l'Ecole de Semur en Auxois : "les Ateliers d'Or", seule école en France qui permet d'acquérir une parfaite connaissance de ce métier.
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Robert de Molesme mourut à l'âge de 83 ans , le 17 avril 1111.
Le 17 avril 2011, le 900ème anniversaire de sa "naissance au Ciel" a été fêté par une très belle cérémonie : les Vêpres dédiées au Saint, fondateur de l'Ordre Cistercien, étaient aussi celles des Rameaux.
La châsse-reliquaire, renfermant les reliques de Saint Robert, était exposée dans la cour du cloître.
La châsse-reliquaire renferme une partie du crâne de Saint Robert et quelques ossements.(D'autres reliques sont enfermées dans un autre reliquaire situé derrière l'autel de l'église de Molesme, voir le chapitre sur l'église de Molesme)
J'étais dans l'église de Molesme lorsque les officiants et les Ambrosiniens sont partis en procession pour aller chercher la châsse-reliquaire de Saint Robert, en chantant le Cantique de Saint Robert.
Le père Marc Robin dirige le Choeur des Ambrosiniens.
A son retour, la châsse-reliquaire sera posée sur ce support bien fleuri.
Et voici la procession qui revient, les Ambrosiniens chantent l'Hymne des Rameaux "Gloria Laus", en brandissant des branches de buis qui seront déposées au pied de la Châsse-reliquaire de Saint Robert.
On voit ici Jacques Noël qui est membre des Ambrosiniens, magnifique groupe de chant grégorien de Dijon.
Il est aussi titulaire de l'orgue de Molesme dont la réfection va être bientôt terminée.
Voici donc la châsse-reliquaire de Saint Robert , portée avec dévotion par des fidèles.
Le père Canat, curé de Molesme, mais aussi de Châtillon sur Seine, ne cachait pas sa joie de participer à cette si belle cérémonie...
La châsse reliquaire a pris place sur son support.
Monsieur le Maire de Molesme,Jacques Lazzarotti, qui oeuvre tant pour la beauté de son église, se félicita que 900 ans après la mort de Saint Robert, la commune de Molesme célèbre avec reconnaissance et éclat la mémoire de celui qui fut à l'origine d'un des plus célèbres ordres religieux de l'Histoire.
Le Père Lionel Canat dit sa joie de voir célébrer ce 900ème anniversaire, un jour de liesse, puisque celui des Rameaux qui commémore l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, et salua le père Eric Millot, vicaire général du Diocèse de Dijon qui avait tenu à être présent à cette cérémonie..
Le père Canat remercia tous ceux et celles qui étaient présents, l'église n'était pas assez grande pour abriter tous les fidèles...
Puis la cérémonie des Vêpres put commencer, chantée par les Ambrosiniens : Psaumes, Cantique Evangélique, Magnificat et Salut du Saint Sacrement...
A la fin de les Vêpres des Rameaux dédiées à saint Robert, un tableau de Bertrand de Cointet, petit-fils de Monsieur et Madame Gélis, propriétaires de l'Abbaye de Molesme, fut dévoilé.
Ce très beau tableau représentant Saint Robert , a été offert par la famille Gélis à l'église de Molesme, il se trouve maintenant au dessus de l'emplacement normal de la châsse-reliquaire et de la bannière de Saint Robert (transept gauche)
Deux moines de l'Abbaye de Citeaux, fondée par Saint Robert de Molesme, étaient présents, ainsi que des représentants du Séminaire de Flavigny (en noir) et de l'Abbaye de la Pierre qui Vire (Yonne) en chasuble bleu-marine.
Un vin d'honneur, offert par les vignerons de Molesme, terminait fort agréablement cette magnifique après-midi, de découvertes et de dévotion..
Patrice Wahlen dédicaçait son livre sur "Robert de Molesme" , ainsi que celui qu'il a écrit en compagnie de Laurent Berti et Christophe Petit , intitulé "Molesme".
Antoine Magana, co-auteur avec Jean Millot de l'ouvrage "Laignes et son canton en cartes postales" présentait également son ouvrage.
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L'Abbaye bénédictine de Molesme fut fondée par Saint Robert en 1075 (voir le chapitre consacré à Robert de Molesme dans "personnalités Châtillonnaises").
Robert avait une dévotion particulière à la Vierge, il dédia donc son abbaye à Notre Dame.
L'Abbaye de Molesme fut en son temps la communauté religieuse la plus importante et la plus riche du Châtillonnais.
Malheureusement , il ne reste que peu de choses de cette abbaye qui possédait une superbe église abbatiale.
Riche, l'abbaye a été plusieurs fois pillée et reconstruite, elle devint à la Révolution un bien National ... plusieurs familles de fermiers s'y installèrent, l'abbatiale, la salle du chapitre et la bibliothèque furent démolies pour servir de carrière de pierres... Heureusement la famille Gélis qui acheta les restes de l'Abbaye, restaura magnifiquement ce qui pouvait l'être.
Madame Marie-Christiane de la Conté ( fille de Madame Gélis), conservateur général du Patrimoine, nous fit, le jour du 900ème anniversaire de la mort de Saint Robert, un très bel exposé sur l'Abbaye, son fondateur et les moines illustres qui s'y succédèrent :Saint Etienne Harding, Saint Alberic, Saint Bruno..
Madame de la Conté est ici présentée au public (venu très nombreux), par le père Canat, curé de la paroisse ..
Madame de la Conté, après son brillant exposé sur la vie et l'oeuvre de Saint Robert de Molesme, fondateur de l'ordre Cistercien, nous invita à découvrir ce qui subsiste de cette Abbaye.
Tout d'abord la cour du cloître où se trouvait exposée la châsse contenant les reliques de Saint Robert..
Au fond les anciennes hôtelleries : on y voit encore les traces des ogives du cloître.
On peut voir des bâtiments élégants dûs aux reconstructions du XVIIIème siècle.
On peut encore admirer le réfectoire des moines, qui le jour de la Cérémonie de l'anniversaire de "la naissance au ciel " de Saint Robert, avait repris son attribution première, puisqu'un repas y était servi...
Les celliers du XIIème siècle sont encore visibles, ils renferment le magnifique pressoir en bois des Moines...
Près des celliers on peut encore admirer ce beau colombier.
Baie de l'avant corps, datée du XVIIIème siècle :
La porte monumentale de l'Abbaye de Molesme a malheureusement été mutilée, pour laisser passage à une rue...
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Dans le cadre de ses animations sur le thème de la forêt, la Bibliothèque Municipale de Châtillon sur Seine proposait le samedi 9 avril 2011, une sortie en forêt, à la découverte des essences forestières de notre Châtillonnais.
Cette sortie était superbement animée par Philippe Martin de l'ONF qui connaît la forêt "sur le bout des doigts"...
Et bien, c'est justement avec les doigts que Philippe Martin nous a fait découvrir quelques arbres caractéristiques de nos forêts.
C'est la vue qui est toujours sollicitée en premier lorsque l'on se promène en forêt, quand il y a des feuilles c'est facile , avec un herbier, de reconnaître un arbre..
Mais quand il n'y en a pas encore, il reste la reconnaissance des troncs, et quoi de mieux que de toucher leurs écorces pour les reconnaître ?
Philippe Martin a donc bandé les yeux de quelques volontaires et leur a demandé de décrire ce que leurs doigts ressentaient..
Cette écorce est granuleuse, les aspérités roulent sous les doigts..cet arbre est un HÊTRE !
Ici on remarque ce que le Garde-Forestier appelle un picot, c'est l'endroit où poussait une branche. A l'intérieur du bois, il y aura un "noeud".
De la mousse et des lichens poussent sur les tronc des arbres, mais ils sont sans danger pour eux...(ci-dessus un lichen)
Lorsque les feuilles ont poussé on peut facilement reconnaître celles du hêtre, car elle sont poilues. (Celles du charme leur ressemblent mais elles sont dentées)
Un deuxième promeneur aux yeux bandés promène ses doigts sur un autre tronc, quel est donc cet arbre ??
L'écorce est soyeuse et douce, avec des sortes de vagues, des fissures verticales, des sortes de rides horizontales...Cet arbre est un CHARME...
Autre expérience, quel est donc cet arbre ? se demande Noël Estrat
L'écorce de cet arbre est fissurée dans les deux sens...Cet arbre est un ÉRABLE CHAMPÊTRE..
Philippe Martin nous montre des feuilles d'érable champêtre..
Un autre tronc est ici tâté par Monsieur Estrat...
L'écorce de cet arbre est striée de fissures verticales profondes, cet arbre est un CHÊNE SESSILE , appelé aussi ROUVRE..
Une jeune fille aux yeux bandés explore, avec les doigts, le tronc de cet arbre...
L'écorce de cet arbre est en forme de mosaïque, cet arbre est un POMMIER SAUVAGE (ou un poirier sauvage).
Philippe Martin nous montre une jeune pousse d'alisier torminal, les feuilles ressemblent à celles de l'érable..
Voici justement l'écorce de cet ALISIER TORMINAL, les morceaux qui s'en détachent, (on dit qu'il s'exfolie), permettent de faire du feu , car ils sont très fins et secs.
Une dernière jeune fille se demande quel est l'arbre dont elle tâte l'écorce..
L'écorce de cet arbre est comme repliée, avec des sortes de boursouflures horizontales curieuses....Cet arbre est un ALISIER BLANC
Nous remarquons que, très souvent, du lierre s'accroche aux troncs..Est-il dangereux pour les arbres ? demande un visiteur..absolument pas répond Philippe Martin, car il ne monte jamais jusqu'au houppier .
Le dernier arbre que nous avons pu tâter, a une écorce qui ressemble à celle du chêne Sessile, c'est d'ailleurs un arbre de la même famille, puisque c'est un CHÊNE PÉDONCULÉ.
Ici on remarque le reste d'une branche qui a poussé sur le tronc, il y aura donc aussi un "noeud" à cet endroit, on le verra lorsque l'on sciera le bois.
Ce chêne pédonculé est malade, il est colonisé par des champignons comme, par exemple, cet énorme "langue de boeuf", lui-même infesté d'insectes.
Ce chêne pédonculé devra donc être abattu.Pour signaler qu'il doit être coupé, les Gardes-Forestiers procèdent, sur son tronc, à ce qui s'appelle le "martelage".
Ce martelage est fait avec des marteaux numérotés, qui sont des pièces assermentées.
Le martelage sur ce chêne est double : un sur le tronc, un sur ce qui deviendra la souche, au pied de l'arbre.
Ici on voit les branches inutiles qui ont poussé sur le tronc, le bois aura moins de valeur, car truffé de noeuds.
Certains arbres ont des branches dangereuses, une seule branche morte qui tombe peut tuer un promeneur ! l'ONF est donc très vigilant sur l'état des arbres de la forêt.
Certains petits arbres des taillis sont gênants, car ils empêchent la lumière de pénétrer dans le sous-bois, ils sont donc eux aussi martelés, car voués à la coupe.
Ici on voit un tremble qui a poussé d'une curieuse façon...De plus son écorce est différente en bas (striée) et en haut (lisse)..
Au centre de la photo, on peut voir un arbre appelé cormier.
Sur la souche d'un arbre, fraîchement coupé, on peut voir les "cercles de croissance". En les comptant on peut savoir qu'elle était l'âge de l'arbre abattu.
D'autres observations ont été faites: ici on voit une jeune pousse coupée par les dents d'un chevreuil...
Ce martelage en forme de croix est un martelage destiné aux affouagistes.
Un affouagiste était d'ailleurs dans la forêt en train d'empiler des stères de bois et de les emporter dans son tracteur...
J'ai noté d'autres informations données par Philippe Martin qui n'en est pas avare..je vous les livre en vrac.
-Un arbre a théoriquement le même volume au dessus de la terre qu'en dessous
-Un arbre se compose d'un tronc, d'un houppier et de racines
-Certaines racines sont traçantes, d'autres plongeantes comme celles du chêne
-Les hêtres vont sans doute disparaître de notre forêt châtillonnaise dans une quarantaine d'années, par manque d'eau, il faut en effet à un hêtre 900ml d'eau, il n'en a maintenant plus que 780 à sa disposition...Automnes et hivers trop secs...
-La forêt a trois fonctions :la production de bois, l'accueil et la protection des sols.
-Un chêne ensemence normalement trois fois la surface de son pied. Les glandées "totales" n'ont lieu que tous les 8 à 10 ans
Ce fut une matinée extrêmement enrichissante que cette sortie en forêt. Guidés par Philippe Martin nous avons "engrangé" beaucoup de connaissances, mais il nous faudra retourner en forêt pour les conforter...à pied bien entendu, car la circulation en forêt est règlementée: pas en vélo, ni à cheval, ni en véhicule à moteur, les amendes sont lourdes.
Et c'est normal, car notre forêt est fragile et nous devons la protéger.
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