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    (carte postale de la collection de HMP)

     


    Plus tard,non seulement il réunit une très vaste documentation, mais il édita plus de 750 cartes postales ferroviaires dotées de notes techniques qui font autorité.

    La constitution, avec l'aide de son grand ami, John T. Van Riems- dijk, créateur du "National Railway Museum " à York en Grande-Bretagne, d'une impressionnante collection de modèles réduits lui a permis d'allier à son amour du chemin de fer son tempérament de collectionneur hérité de son père Marie-André Petiet (1853-1903).

    Ce dernier avait réuni une remarquable collection d'armes et d'objets militaires dont les 400 pièces firent l'objet en 1929 d'une vente à Drouot restée mémorable.


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    Son père,Marie-André Petiet avait aussi légué à son fils le goût des livres.

    Henri M.Petiet s'y intéressa dès son adolescence et le catalogue de la vente à laquelle il procéda à Drouot, à l'âge de 33 ans, en cinq vacations, en novembre 1927, est le témoignage de la sûreté et de l'importance de ses achats : plus de 1 200 éditions originales et livres illustrés, la plupart sur beau papier, publications de la société " Les XX ", le tout de la qualité qui a toujours été la marque de son exigence.

    Cette recherche de la qualité s'exprime pleinement lorsqu'il édita en 1930 les Contrerimes de P.J.Toulet, avec des gravures au burin de Laboureur, imprimé par Daragnès, l'un des beaux livres illustrés du XXe siècle.


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    Collaborateur de son frère le baron Petiet (fondateur des Automobiles Ariès (1903-1937), président de la Chambre Syndicale des Constructeurs d'Automobiles de 1918 à 1953 et du Salon de l'Automobile de 1919 à 1958), Henri M. Petiet, réformé pour insuffisance cardiaque, travaille de 1915 à 1920 aux usines Ariès où la production des camions du même nom, l'un des plus célèbres durant la guerre de 1914-1918, devait être poussée au maximum pour les besoins de l'armée.

    Henri M.Petiet apprit ainsi la technique automobile dont il devint l'un des meilleurs connaisseurs.

    Sur un autre plan, il avait connu Georges et André Boillot, Jules Goux, Victor C. Hemery, Camille Jenatzy, Christian Lautenschlager, Léon Théry, Louis Wagner et la plupart des grands pionniers de la compétition ; cela lui permit par la suite de définir des classifications mondiales des compétitions, des voitures de courses et des pilotes.

    Ses articles sur les Grands Prix de l'A.C.F. et la brochure Cinquante Ans de Voitures de Grand Prix, sortie à l'occasion du Salon de 1962, sont des exemples d'érudition et d'exactitude historique.


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    Son goût pour la collection lui fit s'intéresser dans les tout premiers à la voiture ancienne dont il rassembla à une certaine époque près de 350 exemplaires, dispersés depuis.

    Henri-Marie Petiet organisa également des compétitions de voitures anciennes, notamment à Rouen.


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    (Tableau de Marie Laurencin,annoté au dos par HMP )

    Aux centres d'intérêt d'Henri-Marie Petiet s'en ajoutaient d'autres : la peinture et notamment les estampes .

    Il est impossible en quelques lignes de citer tous les artistes avec lesquels il fut en relation, - et dont il édita certains -, mais on peut nommer

    Pierre Bonnard, Jean-Louis Boussingault, Mary Cassatt, Eugène Clairin, Maurice Denis, André Derain, Pierre Dubreuil, Raoul Dufy, Charles Dufresne, A. Dunoyer de Segonzac, Edouard Goerg, Roger de La Fresnaye, Pierre Laprade,Marie Laurencin, Luc-Albert Moreau, Maillol, André Mare, Matisse, Pascin, Picasso, Lucien Pissaro, Rouault, Roussel, Signac, Louis Sue, Jacques Villon, Vlaminck, Vuillard et Daniel de Monfreid, l'ami de Gauguin, ainsi que Jean-Emile Laboureur et Marcel Gromaire, qui tous deux représentèrent Henri M.Petiet au milieu de ses estampes, l'un par une gravure, l'autre par une peinture, tandis que Edouard Goerg, Marie Laurencin, et Pierre Dubreuil laissaient de très bons dessins de lui.


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  • (« Le regard » ,destiné au château de Domecy, par Odilon Redon,actuellement au Musée de Rennes)

    En peinture,l' acquisition la plus marquante d'Henri-Marie Petiet fut celle de quinze grands panneaux décoratifs réalisés par Odilon Redon pour le Château de Domecy et étudiés par Roseline Bacou qui dirigea pendant de nombreuses années le Cabinet des dessins du Musée du Louvre.

    En 1988, les toiles entrèrent par dation au Musée d'Orsay.

    (Documentation Hervé DUFRESNE)

    Quelle famille ces Petiet !

    Quand je pense que j'ai arpenté pendant 30 ans la rue qui porte son nom,sans rien connaître de cette dynastie !

    Je remercie Michel Diey qui m'a orientée vers cette recherche familiale passionnante,pour moi et j'espère aussi pour vous !




    Je reçois ce message qui me fait plaisir,car il me prouve que je suis lue ,au-delà sans doute du Châtillonnais

    quelle famille ces Petiet !!
    Posté par Petiet le 31.07.2008
    eh bien oui quelle famille!!! pourquoi ne descendez-vous pas plus loin? il y en d'autre qui je crois on été assez connus!!
    je suis une arrière [...] arrière petite fille de l'intendant général Claude Petiet. ça fait bizarre de voir que des gens s'intéressent à ma famille!
    D'ailleurs avez-vous compris quel rôle il a tenu pendant la révolution? c'était un bleu, ou un Blanc?


    Si j'ai parlé ,avec admiration de cette famille exceptionnelle,c'est parce que votre aïeul,Mademoiselle,était né à Châtillon sur Seine,ma ville.Si vous voulez me donner d'autres renseignements,je suis preneuse et je continuerai ce chapitre avec un grand plaisir !!
    Et vous pourrez ,sans doute mieux que moi ,me dire si Claude était bleu ou blanc ....
    Merci de vous être intéressée à mon blog !


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