• "Bali, l'île des dieux", une conférence de Jean Ponsignon pour l'A.C.C.

    Après la descente du Yang Tsé Kiang, Jean Ponsignon nous a présenté, sous l'égide de l'Association Culturelle Châtillonnaise, un magnifique montage sur l'île de Bali où il s'est rendu avec son épouse Sophie.

    Tous deux m'ont donné leurs textes et leurs photos. Elles étaient très nombreuses, aussi j'ai dû faire un tri, avec regret, tant elles étaient superbes...mais il ne faut pas trop charger le blog pour que tout le monde puisse y avoir accès .

    Merci Sophie et Jean pour votre générosité !

    "Bali, l'île des dieux", une conférence de Jean Ponsignon pour l'A.C.C.

    Bali est une petite île fertile, de la dimension d’un département français, très peuplée avec plus de 2,5 millions d’habitants, située au milieu du cordon d’îles de l’archipel indonésien. Située à 8 degrés au Sud de l’Equateur, on y trouve des rizières qui descendent des collines en marches géantes, des volcans actifs qui s’élèvent au dessus des nuages, une jungle tropicale dense, et de longues plages de sables alternant avec des falaises où le ressac vient se briser.

    Le port de Bénoa abrite une flottille de pêche peu nombreuse, car le balinais craint la mer , et puis les bateaux ne sont pas très neufs.

    Il sert de point d’arrivée à l’hydrofoil qui fait la liaison avec l’île de Lombok.

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    En dépit de la densité de population de 440 habitants par km2, la jungle conserve ses droits dans maintes parties de l’île.

    Des cascades offrent des paysages de naissance du monde.

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    A leur pied les chercheurs d’or tamisent le sable aurifère.

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    Au flanc des collines les cultures abondent ; il s’agit de jardinage intensif autant que d’agriculture.Voici un arbre à cacao.

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     Les clous de girofle sèchent au soleil.

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    Les fleurs et les arbres forment une exubérante symphonie de couleurs et de formes.

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    Les oiseaux s’enorgueillissent de leurs couleurs de clown.

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    Ce petit jecko à la peau tachetée et l’œil vif :

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    Son cousin à l’aspect préhistorique, le dragon de Komodo est fort impressionnant, celui là avait au moins deux mètres de long.

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    Les singes sont nombreux, sans gène comme il se doit, et parfois agressifs dans l’enceinte de certains temples, où leur grand plaisir consiste à venir chiper les lunettes du visiteur, en les lui arrachant du nez, pour le narguer ensuite depuis la branche d’un arbre.

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    Le riz est la culture principale de Bali ; non seulement il constitue un produit de base pour la cuisine, mais le paysage entier a été sculpté, modelé, pour le faire pousser. L’organisation complexe nécessaire pour faire pousser le riz est un facteur important de la vie communautaire balinaise où le « subak » ou association de cultivateurs de riz, doit soigneusement planifier l’utilisation des eaux d’irrigation. Ils obtiennent deux récoltes par an.

    Vous voyez tour à tour le riz pousser, puis être repiqué, puis récolté et enfin vanné.

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    Le travail de l’homme a joué un rôle prépondérant dans l’aménagement du paysage naturel, le rendant magnifique, avec ses terrasses cyclopéennes comme des marches pour géants, et avec son réseau compliqué d’irrigation.

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    Le canard fournit un plat de fête ; de nombreuses familles en élèvent un troupeau, qui, le jour est mené pour se nourrir dans une rizière inondée. On les conduit avec un bâton surmonté d’un petit drapeau que l’on plante dans la rizière. Le soir, les canards se rassemblent d’eux mêmes autour d'un fanion.

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    Les villages à l’écart des routes ont conservé une architecture et un aménagement que le modernisme semble ne pas avoir effleuré.

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    Scènes de marché sous les halles couvertes de la capitale Dempasard, agrumes, piments, étals de poissons, volailles dans les batteries locales...

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    Et un cochon dans son emprisonnement de bambou.

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    L’artisanat local est très vivace, Les scènes de la vie quotidienne inspirent les peintres.

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    Les sculpteurs fabriquent des meubles, des animaux décoratifs. et des divinités.

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    Les mobiles de bambou et de papier, comme les cerfs-volants font partie des amusements traditionnels.

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    La population est paisible, joyeuse et fraternelle.

    En fin de journée , la mère et la fille portent leurs offrandes au temple hindouiste...

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    Les mobylettes vrombissent...

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    Les horticulteurs sont nombreux aux abords de Dempasar.

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    Voici comment on s’installe pour abattre un cocotier.

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    Les buffets garnis des restaurants sont une invite permanente à la découvertes de mets exotiques et épicés.

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    Cet ensemble de bronze ripoliné évoque un héros national ayant lutté contre les colons hollandais.

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    L’étranger ne vient plus en colon honni, mais en touriste bienvenu, avide de sable chaud, de mer tiède et de vents marins.

    La pratique du parachute ascensionnel est fort répandue.

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    Le soir venu les orchestres de gamelan, les dragons et les danseuses vous initient à des sons et à des postures d’une culture bien différente de la nôtre.

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    Les combats de coqs constituent une autre activité fort prisée des hommes où les paris vont bon train dans un climat de grande excitation.

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    Dans la vie courante, tout est prétexte à décoration : la préparation de la visite d’un officiel, ou une fête religieuse.

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    Vous croyez peut-être que c’est un temple ? Perdu, c’est un magasin. Imaginez chez nous une entrée similaire pour « Monsieur Meuble » par exemple.

    Les autels domestiques sont quotidiennement décorés d’offrandes fraîches.

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    Les temples et les statues reçoivent aussi leur lot de fleurs et de pétales Pour les Balinais, les esprits sont partout ; les offrandes déposées chaque matin rendent hommage aux bons esprits et apaisent les mauvais. On ne prend pas de risques.

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    A l’entrée des grands temples, les conditions de visite, inhabituelle chez nous, sont précisées.

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    Certains temples ont été taillés à l’intérieur de rochers.

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    Le centre de l’île est occupé par un volcan actif, le Bahur, haut de 1717 m. De son flanc ouvert s’échappent des fumeroles. Une violente éruption en 1917 tua des milliers de villageois t détruisit 60 000 maisons et 2 000 temples.

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    Le temple de Kintamani qui fait face au volcan a été reconstruit après l’éruption.

    Chaque temple possède au minimum deux cours dans lesquelles on pénètre par une porte principale, située au dessus de deux marches, que l’on n’ouvre que pour les fêtes importantes.

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    Les statues des gardiens qui se veulent féroces protègent les entrées et repoussent les mauvais esprits.

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     Les temples sont vides la plus grande partie de l’année mais s’animent et se parent de mille couleurs lors des grandes fêtes.

    Suivons ces femmes qui cheminent dans la forêt en direction de la mer.

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    Les prières et les offrandes se font devant et à proximité de la mer.

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    Pour les Balinais religion est synonyme de divertissement dont les mortels peuvent jouir, tout comme les dieux ; les innombrables jolis plats d’offrandes, chefs d’œuvre d’art populaire, sont confectionnés pour les dieux, mais une fois que ceux ci en ont absorbé « l’essence », il reste assez de « substance » pour organiser une grande fête et un abondant repas. L’hindouisme des Balinais diffère totalement de celui pratiqué en Inde, car il s’est ajouté et mêlé à des cultes animistes. Deux traits principaux caractérisent la religion à Bali : elle est partout et elle divertit. Vous ne pouvez y échapper : il y a au moins trois temples dans chaque village, des autels dans chaque champ et des offrandes dans chaque coin de maison ou de magasin.

    Le visiteur est prié en signe de respect de porter une écharpe jaune ou orange autour de la ceinture.

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     L’un des célébrants bénit la foule avec une eau sacrée, puis chacun repart chez soi avec les offrandes en équilibre sur la tête.

    Le temple de Bédulu est construit autour et au milieu de bassins remplis d’énormes poissons rouges,

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    Et dispose de bassins et fontaines destinées aux ablutions sacrées.

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    Celui de Bedugul se dresse au bord d’un lac d’altitude qui donne au site une atmosphère irréelle et magique.

    Franchissant un large fossé, nous pénétrons dans le temple de Taman Ayoun ; il est orné d’une multitude de clochetons à toits multiples : les merus.

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    Ce temple construit de pierre et de briques domine la mer ; ses sculptures nous paraissent particulièrement baroques.

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    De retour aux abords de la capitale, nous rencontrons une des processions fréquentes en fin d’après-midi, qui se dirige vers la mer. La circulation s’arrête et le chef de cérémonie, le sifflet à la bouche, dirige son monde avec bonheur. Après quelques hommes pour ouvrir la marche, suivra la procession des offrandes portées par les femmes ; l’ensemble ruisselle de lumière, de couleurs vives, de gentillesse, symboles d’une humanité pacifiée. Le gamelan ferme la marche au son des flûtes et des tambours. Ici le sacré est lieu commun.

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    Chaque étape de la vie balinaise est rythmée par des cérémonies dont la dernière – la crémation – en représente souvent le summum. A Bali une crémation est un événement étonnant, spectaculaire, coloré et bruyant. En fait il faut parfois tant de temps pour l’organiser qu’elle peut avoir lieu plusieurs années après le décès. Durant ces préparatifs le corps est temporairement enterré. Comme la cérémonie est très onéreuse, de nombreuses familles peu fortunées préfèrent se réunir pour brûler leurs morts ensemble, une fois la date propice choisie.

    Ce cérémonial représente pour les étrangers une occasion exceptionnelle d’admirer l’incroyable énergie déployée pour créer de véritables œuvres d’art éphémères. Ce n’est pas seulement un corps que l’on brûle, mais c’est aussi la haute tour dans lequel le défunt est transférée. Haute de plusieurs étages, elle est réalisée en bambou, papier, ficelle, cheveux d'ange, soie, tissus, miroirs, fleurs et toutes sortes d’objets brillants et colorés.

    "Bali, l'île des dieux", une conférence de Jean Ponsignon pour l'A.C.C.

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    Cet édifice est transporté sur les épaules d’un groupe d’hommes, dont la taille, comme celle de la tour, dépend du rang social du mort.

    En chemin, certaines précautions doivent être prises pour s’assurer que l’âme du défunt ne retourne pas hanter sa demeure où elle pourrait se montrer nuisible. Pour l’en empêcher, les esprits doivent perdre tout sens de l’orientation, ce que l’on obtient en secouant la tour, en la faisant tournoyer sur elle même, en l’aspergeant d’eau, bref en avançant d’une façon qui ressemble à tout sauf à un cortège funéraire solennel. Un prêtre, perché à mi hauteur de la tour, fait de son mieux pour asperger le cortège d’eau bénite. Un gamelan fournit l’accompagnement musical de rigueur.

    Il faut se rendre à l’évidence, à Bali, cérémonies et religion sont prétextes à réjouissances.

    Sur le lieu d’incinération, le corps est déchargé et le linceul ouvert pour d’ultimes bénédictions.

    "Bali, l'île des dieux", une conférence de Jean Ponsignon pour l'A.C.C.

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    Enfin tout se termine dans les flammes : la tour funéraire, les linceuls, le corps. Le fils aîné accompli son devoir en recherchant dans les cendres les éventuelles parties du corps non consumées.

    "Bali, l'île des dieux", une conférence de Jean Ponsignon pour l'A.C.C.

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    Nous terminerons cette évocation de Bali, l’île des dieux, en nous rendant au temple de la mer, à Tanah Lot, le plus connu et le plus visité. Perché sur un îlot rocheux, isolé à marée haute, il n’est relié à la terre qu’à marée basse.

    "Bali, l'île des dieux", une conférence de Jean Ponsignon pour l'A.C.C.

    Le monument est splendide dans la lumière du soir qui le découpe avec force sur l’horizon. Partageons cet instant ou le crépuscule semble une transition vers l’éternité.

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    Jean Ponsignon a ensuite répondu aux nombreuses questions des auditeurs, ravis d'avoir pu assister à cette si belle et riche conférence.

    "Bali, l'île des dieux", une conférence de Jean Ponsignon pour l'A.C.C.

    Nous avons voyagé très loin avec Jean et Sophie, en Chine, puis à Bali...quels beaux périples virtuels nous avons faits !

    Merci encore à tous les deux. "Bali, l'île des dieux", une conférence de Jean Ponsignon pour l'A.C.C.


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  •  Mardi 20 octobre, Hubert Brigand, maire de Châtillon sur Seine, a récompensé les habitants de la ville qui ont eu à cœur de fleurir leurs maisons, leurs balcons, leurs commerces durant l'été 2015.

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Grâce aux habitants et aux services municipaux des espaces verts, Châtillon sur Seine devient de plus en plus une ville fleurie, faisant l'admiration des touristes qui y passent et qui s'y arrêtent de plus en plus souvent.

    Malheureusement la ville a dû retirer ses espaces fleuris assez tôt, à cause de la sécheresse et de la canicule, arrêté préfectoral oblige. La réserve d'eau de la ville avait bien baissé, autant qu'en 2003, elle commence à remonter, il faudra encore bien des pluies...

    Hubert Brigand a terminé en félicitant tous ceux et celles qui ont fleuri leurs habitations, puis il a proclamé le palmarès 2015 et a remis à chacun des lauréats un diplôme et une enveloppe qui leur permettra d'acquérir des fleurs et des graines pour l'an prochain.

    Voici le diplôme qui a été remis aux lauréats :

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Prix des maisons fleuries

    Premier prix : Monsieur et Madame Jean-Pierre Loget, 41 rue Charles Gounod, Châtillon sur Seine

    Deuxième prix : Monsieur et Madame Michel Widemann, 35 Chaussée de l'Europe, Châtillon sur Seine

    Troisième prix : Monsieur et Madame Omur Acar, 33 Chaussée de l'Europe, Châtillon sur Seine

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Prix des maisons avec balcons

    Premier prix : Madame Marie-Paule Ferreira, 1 Rond-Point Francis Carco appartement 61, Châtillon sur Seine

    Deuxième prix : Madame Dominique Partitaro, 37 rue Maréchal de Lattre,  Châtillon sur Seine

    Troisième prix : Madame Marcelle Bghaibegh, 1 Rond-Point Francis Carco, appartement 62, Châtillon sur Seine

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Prix des commerces fleuris

    Premier prix : Le Phoenix d'Or, 4 rue Saint Maurice, Châtillon sur Seine

    Deuxième prix : Hôtel de la Côte d'Or, 2 rue Charles Ronot, Châtillon sur Seine

    Troisième prix : la Brasserie du Marché, 1 Chaussée de l'Europe, Châtillon sur Seine

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Tous les lauréats (photo cliquable)

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Hubert Brigand a ensuite félicité tous ceux et celles qui ont fleuri leurs maisons, leurs balcons et leurs commerces, en leur remettant un diplôme d'encouragement.

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

     Chacune des personnes présentes a glissé son invitation dans une urne, et il a été procédé au tirage d'une tombola dont voici les lots.

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Trois gagnants ont été tirés au sort par Hubert Brigand...

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Les gagnants ont été ravis et certains même très émus !

    Remise des prix des maisons fleuries à Châtillon sur Seine pour l'année 2015

    Avant de partager le verre de l'amitié, rempli de délicieux crémant Châtillonnais, monsieur le Maire a rappelé que la prochaine étape sera  celle des illuminations des maisons, balcons et commerces durant la période des Fêtes.

    Et comme pour les maisons fleuries, il y aura des lauréats, alors illuminez notre ville, elle sera encore plus belle !


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  • Pour clore le cycle de manifestations relatives au 900 ème anniversaire de la fondation de Clairvaux par saint Bernard, les Amis du Châtillonnais et Châtillon Scènes, nous ont proposé une très intéressante conférence présentée par Edouard Bouyé, Directeur des Archives Départementales de la Côte d'Or : "Saint Bernard, Abélard et la théologie au XIIème siècle"

    Saint Bernard , Abélard et la théologie au XIIème siècle, une conférence proposée par Châtillon Seine

    Dominique Masson, Président des Amis du Châtillonnais, a présenté le conférencier.

    "Saint Bernard , Abélard et la théologie au XIIème siècle", une conférence de monsieur Edouard Bouyé

     Edouard Bouyé nous a, tout d'abord, présenté les deux protagonistes de cette querelle qui les opposa : Bernard de Fontaine, Abbé de Clairvaux, et Pierre Abélard, brillant clerc, maître en théologie à la Cathédrale de Notre Dame de Paris. 

    "Saint Bernard , Abélard et la théologie au XIIème siècle", une conférence de monsieur Edouard Bouyé

    Les élèves d'Abélard lui demandaient de leur faire comprendre, par le moyen de la philosophie et de la raison humaine, les dogmes chrétiens, en particulier celui de la Trinité.

    Abélard avait foi en la Trinité formulée par le Christ, il publia d'ailleurs un traité sur ce dogme "Traité de l'Unité et de la Trinité Divine", mais il tablait sur la compréhension du dogme au moyen de la raison.

    D'autre part, il remarquait que les individus ne sont pas tous les mêmes, "l'homme" n'est pas à confondre avec "l'Homme".

    Il pensait aussi que c'est l'intention de faire le mal qui déplaît à Dieu, c'est donc un péché. Par contre l'intention qui plaît à Dieu est bonne.

    "Saint Bernard , Abélard et la théologie au XIIème siècle", une conférence de monsieur Edouard Bouyé

    L'Abbé de Clairvaux eut vent des idées nouvelles d'Abélard, il les vit comme un septicisme, une remise en question des vérités même de la foi.

      Car, en effet, pour Bernard, la foi elle-même est dotée d’une intime certitude, fondée sur le témoignage de l’Ecriture et sur l’enseignement des Pères de l’Eglise.

     Aussi il obtint la condamnation d'Abélard au concile de Sens en 1140 .

    Pierre Abélard eut l'intention de faire appel au Pape de sa condamnation, sur le chemin de Rome il s'arrêta à l'abbaye de Cluny où il fit connaissance de l'Abbé Pierre le Vénérable.

    La condamnation d'Abélard sera confirmée par le Pape, mais l'Abbé de Cluny arriva à réconcilier Abélard et Bernard.

    Abélard resta à Cluny, il décéda en 1142 au prieuré de Saint-Marcel, onze années avant Bernard (il avait d'ailleurs onze années de plus que l'Abbé de Clairvaux)

     Edouard Bouyé, directeur des Archives de Côte d'Or, a publié un beau livre sur la correspondance entre Abélard et Héloïse.

    "Saint Bernard , Abélard et la théologie au XIIème siècle", une conférence de monsieur Edouard Bouyé

    "Saint Bernard , Abélard et la théologie au XIIème siècle", une conférence de monsieur Edouard Bouyé

    "Saint Bernard , Abélard et la théologie au XIIème siècle", une conférence de monsieur Edouard Bouyé

    Chacun connaît la terrible histoire des deux amants qui finit tragiquement.

    http://www.histoire-amour.com/heloise-abelard.html

    Edouard Bouyé nous a confié que lorsqu'il fit ses recherches sur les lettres d'Abélard et d'Héloïse, il a trouvé Abélard bien sympathique !

    "Saint Bernard , Abélard et la théologie au XIIème siècle", une conférence de monsieur Edouard Bouyé

    Certainement parce qu'Abélard était en avance sur son temps.

    Certains disent même que l'existentialisme de Jean-Paul Sartre était déjà en germe dans les idées d'Abélard ... mais cela reste à démontrer !

    En tout cas cette conférence fut ardue, mais passionnante, car présentée très agréablement par monsieur Bouyé, merci à lui de nous avoir si bien éclairés sur cette querelle vieille de 900 ans.

     


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  • Jean  Ponsignon a donné dernièrement, sous l'égide de l'Association Culturelle Châtillonnaise, une conférence double. La première partie était consacrée au voyage que tous deux ont fait en Chine, le long du Yang Tsé Kiang. La seconde partie était consacrée à Bali, l'île des dieux.

    Jean et Sophie Ponsignon ont réalisé des centaines de photos qu'ils m'ont très gentiment données, ainsi que leurs textes, merci à tous les deux pour leur grande générosité.

    J'ai choisi un certain nombre de photos illustrant la relation de leurs beaux voyages, elles étaient toutes splendides, j'ai eu du mal, mais il ne faut pas trop charger un blog, la lecture pouvant en être difficile pour certains....

    Aujourd'hui la descente du Yang Tsé Kiang...Bientôt le voyage à Bali.

    La descente du Yang Tsé Kiang, une conférence de Jean et Sophie Ponsignon

    Avec plus de 5 000 km d’une frontière à l’autre, la Chine présente des paysages très variés. La moitié orientale du pays est composée de plaines fertiles, de montagnes, de déserts et de steppes. La moitié occidentale est occupée par des dépressions, des plateaux vallonnés et des massifs, dont une partie du plus haut plateau du monde.

    Le relief de la Chine, d’une grande diversité est avant tout marqué par la montagne : 40 % du territoire chinois se trouve au-dessus de 2 000 mètres d'altitude.

    Le Yangzi Jiang le plus long fleuve de Chine, troisième fleuve du monde après le Nil et l’Amazone est navigable sur une grande partie de sa longueur et porte le site du barrage des Trois-Gorges. Il prend sa source au Tibet puis traverse 6 300 km au cœur de la Chine, drainant un bassin hydrographique de 1,8 million de km² avant de se jeter dans la mer de Chine orientale.

    La descente du Yang Tsé Kiang, une conférence de Jean et Sophie Ponsignon

    Nous débuterons la descente Yang Tsé à Chongqing. C’est une municipalité autonome après avoir été longtemps l'une des principales villes de la province intérieure du Sichuan. La municipalité de Chongqing a une superficie de 82 401 km² (c'est-à-dire comparable à la superficie de l'Autriche) et une population de 17 845 265 habitants d'après le recensement officiel de 2010. La zone urbaine compte environ huit millions d'habitants.

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    Alors que les trois autres municipalités chinoises, Shanghai, Pékin et Tianjin, sont situées dans l'est du pays et existaient avant la proclamation de la République populaire, la municipalité de Chongqing a été créée dans les années 1990 pour qu'elle devienne un pôle économique majeur de la Chine intérieure et pour gérer le relogement des personnes déplacées par la mise en eau du barrage des Trois-Gorges. Dans les années 2000, la zone urbaine de Chongqing a été l'une des régions chinoises à la plus forte croissance démographique.

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    Située à l'extrémité nord du plateau du Yunnan-Guizhou et à la limite orientale du bassin géologique du Sichuan, Chongqing est coupée par la rivière Jialing et le cours supérieur du fleuve Yangzi Jiang (nommé aussi autrefois le Yang-Tsé).

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    Bâtie au confluent du Yangzi et de l'un de ses principaux affluents, le Jialing, la ville-centre présente une topographie très particulière composée uniquement de collines escarpées, ce qui en fait la seule grande ville chinoise exempte de vélos, les pentes y étant trop raides. C'est également la seule ville où le franchissement des fleuves s'effectuait partiellement à l'aide de téléphériques. Depuis l'ouverture de Chongqing à l'international, en particulier depuis 1997, de nombreux ponts ont été construits.

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    La municipalité de Chongqing est considérée par certains pour la plus grande ville du monde avec plus de 30 millions d’habitants. Ce n’est pourtant pas une ville au sens où l’on peut l’imaginer, cette municipalité est encore très rurale avec des villages, des rizières, une forêt luxuriante, une grande population paysanne.

    L’attraction numéro un de la région reste les grottes bouddhiques de Dazu, à la frontière avec la province voisine du Sichuan, ou nous nous rendrons avant de commencer notre navigation

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    Les sculptures rupestres de Dazu situées dans le district de Dazu, forment une série exceptionnelle de sculptures religieuses datant principalement du VIIe au XIVe siècle. Elles ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1999. Les plus anciennes de ces œuvres datent de 1400 ans environ, mais les plus remarquables ont été réalisées aux IXe et XIIIe siècles, période de plein épanouissement artistique de la sculpture rupestre chinoise.

    Cet art a été introduit en Chine il y a 2 000 ans grâce au bouddhisme venu d’Inde. Particulièrement localisé dans le Nord de la Chine, le long de la Route de la Soie et de la vallée du Fleuve Jaune, cet art s’est essentiellement développé pendant les périodes florissantes des Wei du Nord et des dynasties Sui. Les grottes de Dazu, un peu plus récentes, ont perpétué cet art dans le sud du pays. On dénombre 75 sites protégés, abritant à la fois des statues, au nombre de 50 000 environ, et des inscriptions et épigraphes, formées de plus de 100 000 caractères chinois.

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    Ces sculptures sont particulièrement remarquables par la grande richesse de leurs sujets, tant religieux que séculiers, qui font la synthèse entre le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme, mais offrent également une représentation de la vie à cette époque, aussi bien des princes et des personnages publics que des petites gens.

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    Elles sont réparties sur les flancs escarpés des montagnes des environs de Dazu, notamment sur le mont Bei : une falaise de 300 m de long qui abrite plus de 10 000 sculptures, dont plus de la moitié représentent des sujets liés au bouddhisme tantrique.

    Certaines sculptures de Dazu ont été réalisées à même la falaise. Les artistes ont fait de ces statues en trois dimensions des œuvres d’art impressionnantes utilisant des techniques tout à fait nouvelles pour l’époque. Brisant les conventions de la sculpture religieuse classique, les expressions vivantes et les traits exagérés des visages illustrent étonnamment le contraste entre le bien et le mal, la beauté et la laideur.

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    Nous nous rendons maintenant, sur la colline du Précieux Dung, dont les milliers de roches sculptées à même la montagne entre le IXe et le XIIIe siècle constituent un témoignage extraordinaire du syncrétisme bouddhique, taoïste et confucianiste.

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    Nous regagnons les bords du fleuve et embarquons sur le Victoria Sophia, les amarres sont larguées, et nous partons pour une descente du fleuve sur 2300 km jusqu’au Pacifique à Shanghai

    Voici la passerelle, à droite le commandant.

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    Le personnel de bord est avenant.

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     La cabine agréable...

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     Et le dîner appétissant.

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    Dès le départ nous sommes attirés par l’intense trafic du fleuve.

    De multiples ponts enjambent les vallées.

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    Les chantiers de constructions navales sont nombreux.

     Nous traversons des villes immenses ; jusqu’à 3 millions d’habitants les chinois les considèrent comme des villes moyennes

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    Quelques km en aval, voici une gorge où un bac accoste près de l’escalier qui monte au village.

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    Les flancs des montagnes sont systématiquement reboisés pour éviter l’érosion.

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    Un ancien fort a été entretenu.

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    Les bateaux de pèche abondent.

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    La majeure partie de l’énergie de la Chine est tiré du charbon.

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    Les dragues ressemblent à des monstres rouillés.

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    Chargement de sacs de ciment :

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    La nuit tombe. Dans quelques heures nous arriverons aux écluses du fameux barrage des Trois-Gorges.

    Le barrage hydraulique des Trois-Gorges est un situé au sur le Yangtsé, dans la province du Hubei. Il a été mis en production par étapes de 2006 à 2009. C'est le plus grand barrage hydraulique ainsi que la plus grande centrale hydro-électrique au monde.

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    La décision de construire le barrage a été prise à l'Assemblée Populaire en 1992, avec un nombre record d'abstentions et d'oppositions au projet. Le chantier a démarré en 1994 et en 2000, le fleuve Yangzi Jiang est dévié, alors que le barrage monte jusqu’à 80 mètres de haut. C'est un barrage poids, long de 2 335 mètres et haut d'environ 140 mètres. sa construction a nécessité vingt-sept millions de m3 de béton.

    D'une superficie de 1 084 km2, le réservoir contient un volume d'eau emmagasiné qui est de 39,3 km3 (39,3 milliards de m3,). La puissance des jets qui sortent du barrage a nécessité la construction de « tremplins » afin d'éviter l'érosion du pied du barrage. Le bassin versant qui alimente le réservoir mesure 1 million de km2.

    Le franchissement du barrage est assuré par deux moyens :

    1. Un gigantesque escalier d'écluses à double sens de près de 1 500 m de long (4 sas de 280 m et 1 sas de 350 m de long et 34 m de large) dans chaque sens. Cette échelle d'écluses à 5 niveaux permet le passage de navires de 10 000 tonnes. Le dénivelé franchi est de 113 m, soit plus de 20 m à chaque sassée.
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    Les 26 générateurs de 700 MW3 de la centrale ont une puissance installée de 22500 mégawatts4, soit l'équivalent d'une vingtaine de tranches de centrales nucléaires). La hauteur de chute est d'environ 90 m. Officiellement le coût de la construction serait de 23 milliards d'euros. Coût équivalent à une seule grande inondation antérieure à la construction du barrage.

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    Wuhan sur les rives du Fleuve Bleu est la capitale de la province du Hubei. C'est la douzième ville la plus peuplée du pays, et la deuxième plus grande ville de l'intérieur, après Chongqing. Sa population est de 9,1 millions d'habitants.

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    La ville est considérée comme l'un des trois « fours » de la Chine, en raison des températures très élevées atteintes en été.

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    C'est une révolte dans une caserne de Wuhan le 10 octobre 1911, initiée par Sun Yatsen, qui déclencha la Révolution chinoise de 1911 provoquant, avec la chute de la dynastie Qing, la fin du régime impérial et l'avènement de la première République de Chine.

    Après la guerre de l'opium, la ville compta cinq concessions étrangères. La concession française, installée en 1896, fut l'objet d'une première rétrocession au gouvernement par le régime de Vichy en 1943. confirmée en 19462. Il y a de nouveau aujourd'hui une communauté française importante à Wuhan, et un consulat de France.

    Pendant la guerre sino-japonaise, la ville devint momentanément, après le massacre de Nankin, la capitale du gouvernement du Guomindang et fut durement éprouvée par l'armée impériale japonaise qui utilisa entre autres les armes chimiques à 375 reprises afin de s'assurer la domination de la région à l'automne 1938.

    Les monts Huang, ou monts Jaunes sont un massif montagneux de l'Anhui méridional. La région est connue pour sa beauté, qui repose sur la forme des pics de granite, sur celle tourmentée des conifères, et sur les nuages qui entourent fréquemment le massif. Cette montagne mythique change sans cesse de visage au gré des vents et des bruines... désespérant parfois les artistes qui désirent en fixer la beauté. Ce qui fut le cas pour nous.

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    Ces montagnes sont un sujet privilégié pour la peinture et la littérature chinoises traditionnelles.

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    Destination touristique prisée, les monts Huang reçoivent plus d'un million de visiteurs par an. Un téléphérique moderne permet de se hisser jusqu'à 1 800 mètres d'altitude au pic du Lotus. Là, le regard embrasse une forêt d'aiguilles granitiques, noyées de brume et piquetées de pins aux formes tourmentées.

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    Nankin : littéralement « capitale du Sud », par rapport à Pékin, « capitale du Nord »), immédiatement en amont du delta du Yangzi Jiang, le premier fleuve chinois, est la capitale de la province du Jiangsu. La ville compte aujourd'hui plus de huit millions d'habitants. Elle a joué un rôle considérable dans l'histoire chinoise. La prise de la ville par les Japonais en 1937 s'accompagna d'un massacre de grande ampleur.

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     Nankin a un climat subtropical humide, sous l'influence des moussons d'Asie de l'est. Les saisons sont différenciées, avec des étés très chauds et de la pluie tout au long de l'année. Il y a en moyenne 117 jours de pluie par an.

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    Nankin est une des plus anciennes villes de la Chine du Sud devenue une capitale en 229, quand Sun Quan du royaume de Wu, jusqu'à ce que la dynastie des Sui détruise toute la ville. La ville a été reconstruite durant la dynastie Tang,.

    Après s'être imposé comme vainqueur, le fondateur de la dynastie Ming, établit de nouveau la capitale à Nankin en 1368,. Il construit ce qui s'avérait être la plus grande ville du monde à l'époque, avec 200 000 ouvriers qui achevèrent ce projet au bout de 21 ans..

    Nankin fut la capitale du royaume Taiping au milieu du XIXe siècle, Quand le général Zeng Guofan reprit la ville en 1864, un massacre de grande ampleur eut lieu : 100 000 personnes périrent en combattant ou en se donnant la mort.

    Le traité de Nankin est l'accord qui mit fin à la première guerre de l'opium, qui s'est terminée en 1842 par une nette victoire du Royaume-Uni sur la Chine. Le traité ouvre aux Européens de nouvelles possibilités commerciales dans un pays auquel ils n'avaient encore qu'un accès restreint. Il ouvre quatre nouveaux ports au commerce et proclame la cession de l'île de Hong Kong au Royaume-Uni. La Chine est aussi dans l'obligation de verser des indemnités de 21 millions de dollars1 sur 4 ans, pour la drogue détruite en 1839 Il fut signé à Nankin le 29 août à bord d'un vaisseau de guerre britannique, HMS Cornwallis.

    En 1911, le soulèvement de Wuchang à Wuhan marque le début du succès de Sun Yat-sen qui a lancé avec le Kuomintang une révolution renversant la dynastie Qing et fondant la République de Chine en 1912, avec Nankin comme capitale ; c'est la période dite de la République de Nankin. La capitale fut ensuite déplacée à Pékin quand Yuan Shikai devint président. En 1928, Tchang Kaï-chek prend le pouvoir du Guomindang établit de nouveau sa capitale à Nankin :.

    Le 13 Décembre 1937, l'armée impériale japonaise conquiert Pékin et procède au bombardement stratégique de Nankin, la capitale officielle. Afin d'échapper à l'invasion, le gouvernement du Kuomintang déménage alors à Wuhan, avant de s'installer à Chongqing,. À la suite de la chute de Nankin, un massacre de grande ampleur (300 000 morts) mené par l'envahisseur nippon a lieu en décembre dans la capitale.

     Nous sommes arrivés dans la région de Shanghai, mais avant de pénétrer dans la métropole nous gagnons à ,100 km au Sud Suzhou, le berceau de la culture wu. Et la capitale de la soie. En raison de ses nombreux canaux, Suzhou est appelée la Venise de l'Est.

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    Aujourd'hui, elle compte plus de deux millions d'habitants Le climat relativement tempéré et le sol fertile de la région font que le riz y a été cultivé très tôt, il y a environ 6 000 ans.. Marco Polo aurait dit que Suzhou possédait 6 000 ponts sur ses nombreux canaux. C'était exagéré, un plan datant de la dynastie Song en montre 314. De nos jours, il y a environ 160 ponts dans la ville et autant en périphérie. Dès le XIIIe siècle, Suzhou fut célèbre pour sa production de tissus de soie, c'était le centre industriel pour le delta du Yang tze. Par ailleurs, de nombreux jardins traditionnels sont disséminés sur son territoire.

     Shanghai est la ville la plus peuplée de Chine et constitue aussi l'une des plus grandes mégapoles du monde avec plus de 24 millions d'habitants.

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    L'émergence de la ville comme centre financier de l'Asie-Pacifique, au XIXe siècle et au XXe siècle, s'est faite dans la douleur, avec l'occupation étrangère de la ville pendant plusieurs décennies

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    Cependant, ce n'est qu'après les guerres de l'opium et la présence étrangère que le développement économique de la ville a pris l'envergure qui a fait sa réputation. Pendant la première guerre de l'opium, les forces britanniques ont temporairement tenu la ville. Américains et Français suivront, précédant les Russes et les Japonais. La guerre a cessé en 1842 avec le traité de Nankin, établissant l'ouverture commerciale des ports chinois, dont Shanghai. Avec le traité du Bogue, en 1843, et le traité sino-américain de Wangxia, en 1844, des nations étrangères ont eu le droit de s'établir sur le territoire chinois : c'est le début des concessions étrangères.

    La petite enclave française de Shanghai s'est établie sur une zone marécageuse en 1849. Elle fut à la fois un havre pour les réfugiés de toutes les nationalités et un lieu de culture et de plaisirs.

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    Avec la révolte des Taiping en 1850, Shanghai fut occupée par une triade associée au mouvement appelé Société des Petites Épées. La guerre faisant rage dans les campagnes, de nombreux Chinois se réfugièrent dans la ville, qui leur était théoriquement inaccessible : en 1854, de nouvelles lois permirent aux Chinois d'y acquérir des terrains, provoquant une inflation immobilière. En mars 1854, l'empire chinois a signé un accord avec les Européens présents dans les concessions leur demandant de construire rapidement de nombreux logements, une grande partie de la ville ayant été détruite par une révolte.

    Jeu, opium et prostitution sont alors les activités les plus lucratives de cette ville qualifiée alors de « plus grand bordel du monde ». Son parrain, menait ses trafics en collaborant étroitement avec la police de la concession française.

    Dans les années 1920 et 1930, Shanghai a été le théâtre d'un formidable essor culturel qui a beaucoup contribué à l'aura mythique et fantasmatique qui est associée à la ville depuis cette époque.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Shanghai devint temporairement un centre pour les réfugiés d'Europe : c'était alors la seule ville ouverte inconditionnellement aux Juifs. En 1941, sous pression de leurs alliés nazis, les Japonais reçurent les réfugiés juifs dans un ghetto, où les maladies pullulaient. L'immigration juive fut finalement stoppée par les Japonais le 21 août 1941.

    Les Japonais prirent le contrôle total des concessions le 8 décembre 1941. Durant l'occupation japonaise, les citoyens des pays Alliés travaillant pour l'administration municipale demeurèrent à leur poste jusqu'en février 1943, date à laquelle ils furent internés.

    Entre 1942 et 1945, sous l'effet combiné de la corruption du Gouvernement de Nankin et de l'occupation japonaise, le nombre de banques atteint 300, soit le double de celui de 1936.

    Durant la guerre, le conseil municipal des concessions étrangères fut aboli deux fois, à quelques mois d'intervalle, par deux gouvernements ennemis. En février 1943, le gouvernement du Royaume-Uni signa avec la République de Chine un traité acceptant le principe d'une rétrocession. En juillet de la même année, les Japonais rétrocédèrent le conseil municipal au gouvernement collaborateur de Wang Jingwei. Après la guerre, une commission de liquidation fut mise en place pour gérer la rétrocession à la République de Chine.

    Les huit années d'occupation, puis la victoire, en 1949, de Mao Zedong sur les troupes du général Tchang Kaï-chek précipitèrent le déclin de la ville.

    Au début des années 1990, en une décennie, la « perle de l'Orient » est redevenue un centre économique de première importance, qui compte en 2005 pour 20 % de la production industrielle nationale pour seulement 1,5 % de la population. Elle se destine aujourd'hui à devenir le centre financier de la Chine, grâce au quartier de Lujiazui.

    La descente du Yang Tsé Kiang, une conférence de Jean et Sophie Ponsignon

    Après la fondation de la République de Chine et la guerre sino-japonaise (1937-1945), l'avènement de la République populaire de Chine a muselé la ville économiquement et culturellement, considérée comme un foyer de bourgeois et de dépravation, jusqu'à ce que Deng Xiaoping en 1992 décide de promouvoir le développement de la ville. sa mutation cosmopolite et son essor culturel, l'appellent à devenir une métropole mondiale Elle a accueilli l'Exposition universelle de 2010.

     


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    Un rien nous fait chanter

    Quel joli spectacle musical "pétillant, à savourer comme une coupe à chansons", nous dit l'affiche d' Un rien nous fait chanter !

    Offert aux aînés de la Communauté de Communes, accompagnés souvent de leurs petits enfants, cette sorte de comédie musicale a enchanté tout le public, car les quatre interprètes, pleins de dynamisme, ont chanté et dansé dans une bonne humeur communicative.

    A noter que leur compagnie se nomme "La compagnie de la Dame de l'Aube".

    Un rien nous fait chanter

    Voici quelques titres de chansons que j'ai notées, mais il y en avait bien d'autres !

    La boîte à musique...

    Un rien nous fait chanter

    La queue du chat...

    Un rien nous fait chanter

    La lune est morte...

    Un rien nous fait chanter

    La peinture à carreaux...

    Un rien nous fait chanter

    La truite de Schubert...

    Un rien nous fait chanter

    Papa peint dans les bois...

    Un rien nous fait chanter

    La petite fugue...

    Un rien nous fait chanter

    Un rien me fait chanter...

    Un rien nous fait chanter

    La chanson de la Seine...

    Un rien nous fait chanter

    Les femmes au parapluie...

    Un rien nous fait chanter

    Cavacava...

    Un rien nous fait chanter

    Le trio du jambon de Bayonne...

    Un rien nous fait chanter

    Un rien nous fait chanter

     La vidéo du spectacle :


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  • Le parapente en treuil :

    Le parapente en double sur parapente treuillé :

    Le vol en parapente pour personnes à mobilité réduite :

     


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