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Par Christaldesaintmarc dans -Animations au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix le 31 Août 2017 à 06:00
Marige Ott, plasticienne de talent, a reçu avec une très grande gentillesse plusieurs enfants, et une adulte, au dernier atelier de l'été du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix.
Il s'agissait de réaliser une petite marionnette avec des éléments que l'on jette habituellement à la poubelle.
Marige avait apporté des bouteilles de plastique vides, du papier journal, des chutes de tissu, des chutes de fils électriques, du fil de fer fin, des catalogues de jouets très colorés, des chutes de papier tombant du massicot etc....
Avec du papier journal , les participants ont confectionné une jolie boule bien dense et régulière, qui deviendra la tête de la poupée...
puis ils y ont fixé, très serré, un long fil de fer plié en deux...
Ils ont entouré cette boule d'un morceau de tissu et lié la base avec un morceau de ficelle très serré.
puis ont enlevé la partie du tissu trop longue...
Ils ont découpé la base de la bouteille...
Il a fallu ensuite enfoncer la boule recouverte de tissu dans le goulot de la bouteille, elle deviendra la tête de la poupée...
Les deux brins de fil de fer qui descendaient de la tête ont été transformés, à la base, en deux petits pieds.
Deux fils électriques enrobés l'un rouge, l'autre blanc, ont été glissés en travers de la bouteille, torsadés, ils se sont transformés en deux bras et deux mains...
De petites bandes de papier coloré, découpées dans le catalogue, ont été ensuite collées sur les bras pour figurer les manches...les pieds ont été recouverts eux- aussi...
Il a fallu ensuite réaliser une chevelure avec des chutes de papier, du raphia, ou de la ficelle...
Les "cheveux" ont été collés sur une bande de papier gommé...
Un peu de peinture pour dessiner les yeux, la bouche, les pommettes...
Marige a collé elle-même les chevelures à l'aide d'un pistolet à colle que les enfants ne peuvent utiliser seuls.
Une très joyeuse ambiance a régné dans l'atelier, les enfants étaient ravis de leurs créations ...
et pas que les enfants !
Voici les charmantes poupées confectionnées par les apprenti(e)s plasticien(ne)s...
C'est donc la démonstration qu'avec des déchets on peut réaliser de bien belles créations sans dépenser un centime...
Marige Ott, toujours douce et souriante, sait merveilleusement conduire les enfants et les adultes vers des créations belles et originales .
J'ai toujours admiré son talent de dessinatrice et ses créations poétiques, j'ai donc été ravie de partager l'atelier avec elle et les enfants.
Elle a travaillé aussi plusieurs fois avec la bibliothèque Municipale :
Confection de marques-pages lors de la journée de l'écrit :
Le site de Marige où vous pourrez voir toute l'étendue de son talent :
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Luc Lefray, auteur, avec Marie-Louise Mikolajek, du magnifique cahier du Châtillonnais sur le village de Belan sur Ource, m'envoie une photo mystérieuse.
Quelqu'un pourrait-il dire ce qu'est cet événement ? il pense que la photo pourrait avoir été prise à Brion sur Ource devant le château...une vente aux enchères peut-être ?
Merci de votre contribution !
(La photo est cliquable)
Réponses :Plivard jeanHier à 16:16ce n'est pas au chateau de Brion .A gauche du portail il y a une petite porte .Le mur derrière les voitures est bien plus haut et en pierres sèches .A gauche en entrant ce n'était pas des sapins mais des tilleuls.
3 commentaires -
Samedi 26 août, la cour de l'école, près de la mairie de Belan sur Ource, était le centre d'une bien joyeuse animation...
Beaucoup de personnes se pressaient autour de grilles sur lesquelles ont pouvait voir des documents sur l'histoire du village...
mais aussi autour de tables où des objets anciens étaient présentés...
Que se passait-il donc ? eh bien, c'était la présentation d'un nouveau "Cahier du Châtillonnais" consacré au village de Belan sur Ource, un superbe ouvrage de 300 pages, illustré de photos , rempli d'anecdotes et d'histoires, une vraie mine d'or !
Un petit aperçu de la table des matières : l'étymologie, le blason, les seigneurs, la physionomie du territoire, la rivière Ource, la description du village, son agriculture, sa viticulture, la flore, la faune,la population et les personnages célèbres, le château, l'église, les fêtes religieuses, les mariages, les écoles, la vie autrefois, les associations, la fanfare, les artisans les commerçants, les services (poste, notaire) etc....etc...
Les auteurs de ce magnifique 293ème "cahier du Châtillonnais" ont été félicités par le Maire de Belan sur Ource, Thierry Naudinot.
Ce sont deux enfants du pays, Luc Lefray et Marie-Louise Mikolajek qui ont réalisé l'ouvrage, épaulés par les Amis du Châtillonnais.
Luc et Marie-Louise ont fait des recherches pointues sur l'histoire de Belan sur Ource, ils ont ensuite cherché des documents, des photos dans leurs familles, mais aussi chez les habitants du village pour illustrer leurs propos. Ils ont fait parler les anciens qui leur ont raconté des anecdotes.
Un beau travail qui a porté ses fruits, leur ouvrage est remarquable, merci à eux et aux Amis du châtillonnais qui l'ont imprimé !
Michel Diey et Annie Lefray vendaient les cahiers aux amateurs , venus nombreux.
Luc Lefray et Marie-Louise Mikolajek ont eu aussi l'excellente idée d'associer à la sortie de leur ouvrage, les commerçants de Belan sur Ource...
Les crémants Gérard de Belan...
Les trésors naturels de Laurence, produits de beauté bios.
5 commentaires -
Pierre Potherat vous communique :
La biodiversité de l’Ource une nouvelle fois mise à mal à Thoires
Vendredi 19 août, le SICEC, sous réserve d’une forte amende, a enjoint JL Troisgros, propriétaire du moulin du bas à Thoires, d’ouvrir les vannes de son bief afin de faire bénéficier le cours principal de l’Ource du « débit minimum réservé ». Cette notion de « débit minimum réservé » s’applique en période de sécheresse quand le débit des rivières atteint une valeur plancher déterminée par un « savant calcul » en un point donné du cours d’eau,
(en l’occurrence, pour l’Ource, cette valeur plancher est obtenue du côté de Voulaines les Templiers). Les agences de l’eau recommandent, en cas de besoin, de faire bénéficier les cours d’eau principaux de la totalité du débit disponible afin d’y maintenir en vie la faune et la flore aquatiques.
La motivation de cette mesure n’est pas mauvaise en elle-même puisqu’elle permet d’assurer une meilleure qualité de vie aux poissons et autres organismes situés dans la portion de cours d’eau concernée, mais sa mise en pratique est extrêmement critiquable car elle conduit à la mort certaine tous les organismes vivant aussi bien dans le bief que dansson chenal d’évacuation.
Il faut bien prendre conscience que la vidange du bief et de la retenue d’eau située à l’amont d’un vannage ne procure une augmentation du débit de la rivière principale que le temps nécessaire à cette vidange, soit environ 24 h pour le plan d’eau et 24h supplémentaires pour abaisser la nappe alluviale de 50 à 60 cm.
Si l’on se contentait de fermer la vanne du moulin, on obtiendrait le même résultat, au débit de fuite de la vanne près, soit au moins 95% du débit souhaité, et on éviterait une catastrophe écologique certaine en gardant un niveau d’eau appréciable dans le bief et dans le plan d’eau situé en amont du vannage. Cette disposition aurait l’avantage, en cas de tropforte montée de la température dans le bief, de permettre aux poissons de rejoindre la rivière principale.
Pour information la température relevée le 5 août au niveau du vannage principal, coté amont, était de 13°9, en raison de venues d’eau fraîche (12°1) de la source de Thoires dontle confluent est situé à 100m en amont du vannage.
Cette opération s’était déjà produite fin aout 2015 et avait conduit à la mort de dizaines, voire de centaines de poissons, aussi bien dans le bief principal que dans le bas bief.
Cette année, quelques pécheurs de la commune de Thoires prévenus le jour de la vidange, ont exercé une vigilance dès le lendemain matin mais c’était déjà trop tard : une bonne dizaine de truites avaient péri dans des flaques d’eau dont quelques belles truites indigènes
A notre grande surprise, de nombreux chabots étaient, soit déjà morts, soit en voie d’asphyxie. Nous avons pu en sauver une bonne centaine, mais on peut considérer que sur tout le linéaire concerné plus d’un millier ont péri. (photos 3 à 6).
Pour mémoire, les chabots qui vivent dans les eaux vives et fraîches sont des indicateurs d’un milieu aquatique de bonne qualité (eau et faune) et sont une espèce classée parmi les poissons vulnérables au niveau européen. La Directive européenne (Directive Faune-Flore- Habitat n° CE/92/43, Annexe 2) impose par ailleurs la protection de son habitat.
Des dizaines de lamproies ont pu également être remises à l’eau (photos 7et 8) mais un nombre au moins équivalent n’a pas survécu.
Parmi les autres organismes morts, citons quelques épinoches ainsi que des mollusques d’eau douce.
Quelques brochets ont été vus dans les poches d’eau les plus profondes ainsi que des myriades d’alevins qui, si l’eau vient encore à baisser, ne survivront pas longtemps.
Bilan de l’opération :
-Une dizaine de truites mortes et probablement plus d’un millier de chabots
-Des dizaines de lamproies, des épinoches ainsi que de très nombreux mollusques d’eau douce ont également péri
-Une dizaine de brochets et des milliers d’alevins, piégés dans des petits trous d’eau, sont gravement menacés
Cet inventaire, opéré en trois heures sur le site n’est pas exhaustif au regard de la faune aquatique et ne tient pas compte de la flore.
Notons que le bief du lavoir de Vanvey, site touristique emblématique du parc des forêts de feuillus, qui avait été asséché en 2015, ce qui avait suscité un émoi considérable parmi la population locale, ne l’a pas été cette année et nous devons nous en réjouir.
Il faut également ajouter que la retenue d’eau de Thoires est un site très prisé par les familles qui viennent s’y baigner en période de canicule, en particulier celles de Belan sur Ource, commune dont les ouvrages hydrauliques ont été détruits ces dernières années.
En conclusion il apparait que le bief de Thoires n’est pas qu’un simple chenal d’amenée d’eau au moulin comme en témoigne la diversité de vie aquatique qui s’y est réinstallée en seulement deux ans. Afin que cette situation ne se reproduise pas à l’avenir, nous souhaitons qu’une réflexion soit engagée sur ce sujet par les pouvoirs publics et qu’une autre manière d’opérer soit mise en pratique à l’avenir.
Thoires, le 21 aout 2017
Pierre Potherat
ICTPE retraité
2 commentaires -
Michel Diey m'envoie un fort intéressant article sur une "cousinade " qui a eu lieu en juillet 2017 dans le Châtillonnais, une cousinade qui a fait se rencontrer quatre-vingt dix personnes...et sur laquelle a plané l'esprit et le souvenir d'un compositeur français très célèbre : Camille Saint-Saens.
Le 3 octobre 1876 naissait Désiré GOURBAULT, 3ème d’une famille de 6 enfants. à Cloué, petit village de la Vienne, à 20 km au sud de Poitiers. Ses parents, comme la majorité des Français à l’époque, étaient des petits cultivateurs.
En 1900, il monte à Paris et se fait embaucher à la construction du métro.
Le 18 août 1877 naissait à Mussy-sur-Seine, Jeanne COLLIN, 3ème d’une famille de 7 enfants. Le père, Camille COLLIN, cousin germain du compositeur Camille SAINT-SAËNS, exerçait la profession de tailleur de meules en pierre pour les moulins. La mère, Marthe GILLON, était née en 1857 à Villers-Patras. Du fait de sa profession, Camille COLLIN se déplace souvent et toujours dans les villes où il y a un moulin. C’est ainsi que la famille arrive vers 1895 à Alfortville et le père travaille aux Grands Moulins de Paris.
La mère de Jeanne décède à 43 ans en 1900, le père la suivra de peu puisqu’il décède en 1901, âgé de 55 ans. Jeanne se retrouve alors seule pour élever ses trois frères
Henri COLLIN, frère de Jeanne, travaille aussi à la construction du Métro parisien. C’est là qu’il fait la connaissance de Désiré GOURBAULT, qui fera bientôt la connaissance de Jeanne, qu’il épousera le 16 septembre 1901.
Le témoin de Jeanne est Camille SAINT-SAËNS, qui est très famille. Bien vite, quatre filles naîtront au sein de la famille GOURBAULT. Pendant la période 1900-1908, Camille SAINT-SAËNS rend visite régulièrement à Jeanne et Désiré, donne des conseils et aide financièrement le couple qui, en plus de ses 4 enfants, a aussi en charge les deux plus jeunes frères de Jeanne.
Le 18 juillet 1908, SAINT-SAËNS achète à Villers-Patras, une petite ferme avec vignes et terres appartenant à la famille GILLON. Camille SAINT-SAËNS propose à Jeanne de venir habiter dans cette fermette, avec toute sa famille, ce qui se fera le 24 octobre 1908. Par la même occasion, Jeanne retrouve ses grands-parents, ils seront donc 10 à vivre ensemble.
Camille SAINT-SAËNS lègue l’ensemble de la propriété à la famille GOURBAULT, le 19 décembre 1921. Baptisée la « GOURBAUDRIE », cette fermette est toujours propriété d’un membre de la famille.
La famille continuera de s’agrandir et au final on retrouvera 10 filles et un garçon. Désiré, qui est d’un esprit assez blagueur, dit toujours : « J’ai 10 filles, elles ont chacune un frère ! ». « Ah, 20, quelle belle famille ! ».
Plusieurs filles se marieront dans la région, d’autres et le garçon convoleront dans la Vienne terre natale de Désiré. Dans le Châtillon, ce sont les familles BERTRAND, GUYON, BERNARDIS, DIEY, HEZARD, LERUDE.
La famille s’était retrouvée au complet en 1948, 40 ans après, pour fêter (avec un peu d’anticipation) les noces d’or des grands parents. Ajoutons qu’en 1928, Jeanne GOURBAULT s’était vue décerner la Médaille d’Or de la famille française.
Samedi 8 juillet 2017, à l’initiative de plusieurs descendants des 2èmes, 3me et 4ème générations, 90 petits-enfants, arrières petits enfants, et arrières arrières petits enfants, ont participé à la cousinade GOURBAULT.
(Michel DIEY)
Portrait de Camille Saint-Saens, par Benjamin Constant :
Pour en savoir plus sur ce grand compositeur qui a aimé, en 1908, le Châtillonnais, au point d'y acheter une ferme pour sa famille :
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