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Olimbie est une jeune et talentueuse couturière qui a ouvert une boutique-Atelier rue Docteur Robert à Châtillon sur Seine en 2017.
Olimbie a réalisé le rêve de plusieurs petites filles en leur confectionnant des "robes de princesses" que les enfants ont présentées lors du salon "Arts et Saveurs" organisé par le Lions Club Châtillonnais les 26 et 27 mars 2022, salle Luc Schréder .
Un défilé adorable de beauté et de fraîcheur ! la joie des jeunes mannequins faisait plaisir à voir, ainsi que celle des spectateurs éblouis par tant de grâce juvénile....
Les petites princesses ont défilé une à une....
Pour le second passage, elles ont défilé à deux, en esquissant d'adorables pas de danse !
Stéphane Aubry a présenté Olimbie, la fée châtillonnaise qui a si bien transformé les jeunes filles en princesses ....
Olimbie est une artiste, une couturière hors pair . Elle nous a montré son savoir-faire en habillant les jeunes filles, mais la robe qu'elle portait en témoigne aussi....
Sa boutique se trouve rue docteur Robert, en couture elle sait tout faire depuis la confection jusqu'aux retouches.
Qu'elles sont belles nos princesses châtillonnaises entourant leur fée Olimbie !
Le Salon Arts et Saveurs a fermé ses portes après un concours de tartes présidé par Takashi Kinoshita, mais je n'ai pu y assister.
Si quelqu'un a pris des photos de ce concours, il peut m'en envoyer à mon adresse mail : myta55@orange.fr
Merci !
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Après deux ans de silence, les amateurs de belles et bonnes choses ont retrouvé avec un immense plaisir le salon des Arts et Saveurs initié par le Lions Club de Châtillon sur Seine en 2019.
53 exposants étaient présents dans la grande salle Luc Schréder, et dans la salle ERL voisine. La salle vitrée a accueilli la partie restauration du salon.
Un cartonnier :
un tapissier :
un graveur :
la maroquinerie en matière végétale de Paola Borde :
Freddy Chevalier, mécanique, soudure
Fabien Porter et ses couteaux splendides...
Un brocanteur :
un graveur sur ardoises...
un peintre : Bernard Poisot
de la cartonnerie :
un tourneur sur bois
Balades et Créations :
Edelweiss, huiles essentielles alimentaires :
Pascal Pierre, potier...
Florence Bouchard, créatrice papier...
Nicole Clerc, relieuse...
Des meubles très originaux en bois
de la cartonnerie...
Histoire de palettes et d'outils...
des bijoux :
Des dentellières...
des bijoux...
La vaisselle en bois de Nathalie Chapuis...
Des créations artistiques de chapeaux :
Le travail du métal..
La poterie "au cœur de la terre" de Laurence Petit...
Le miel et les pains d'épices des Ruchers de Darbois...
Le Parc National des Forêts...
De la verrerie artistique :
Laurence Parisot Naturopathe et Véronique Petit Réflexologue :
Les épices de Madagascar...
Livres, BD, disques...
des créations de luminaires :
Le champagne de Polisot...
Les salaisons de l'Allier...
La presse à huile de colza....les tourteaux tombent dans le bac...
et l'huile s'écoule dans un autre bac....
Cette huile bio provient de la ferme de la Corvée à Baigneux les Juifs...
Les macarons d'Olivier...
La Ferme du Faubourg, spécialités de canards :
Claude Gheeraert viticulteur à Mosson...
Les Truites de l'Aube...
La chocolatine de Leuglay...
Les produits proposés par le Lions Club, comme des nichoirs à mésanges et des spécialités régionales...
Les huitres
Du vin de Chablis...
Du miel et ses dérivés....
La safranerie Templière de Bure...
Le bar des Lions....
Yannick Fanet, a animé parfaitement le salon Arts et Saveur avec son enthousiasme habituel !
Les artistes des Amis du Châtillonnais ont exposé leurs tableaux et leurs photographies.
Thibaud Coron était l'invité d'honneur du Salon.
Il a réalisé un superbe lion, peinture en live, en l'honneur du Lions Club.
et ensuite un portrait
Trois animations ont attiré beaucoup de visiteurs, deux d'entre elles consacrées à la cuisine, une autre à la couture.
L'article ce sera pour demain.
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DES ÉPICES DANS LE PARFUM
Dès l’Antiquité, les épices ont été des produits ardemment convoités, et cela d’autant plus qu’elles venaient souvent de contrées lointaines et d’accès difficile.
Leur conquête a justifié les entreprises les plus hasardeuses.
Il faut dire que les épices ont des vertus multiples.
Leur rôle n’est pas seulement de relever et de conserver les aliments ou les boissons.
Elles sont créditées de grands pouvoirs thérapeutiques et entrent dans les parfums médicaux et d’élégance.
C’est cette histoire des épices de l’Antiquité à nos jours qui vous sera racontée.
Cette conférence s’accompagnera de parfums épicés recomposés par le grand parfumeur Dominique Ropion.
(Annick Le Guérer)
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Par Christaldesaintmarc dans -Les photos et les vidéos de Christian Labeaune le 1 Avril 2022 à 06:00
Nous débutons ce mois d'avril 2022 avec deux belles photos du calendrier de Christian Labeaune.
Cliquez sur les photos pour les agrandir et mieux les admirer, merci Christian pour votre si beau travail.
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Aujourd'hui j'ai reçu une information très importante que je me dois de partager avec vous.
Nous avons tous et toutes été très heureux de savoir que le petit Bacchus qui avait été volé il y a 50 ans a été retrouvé dernièrement.
Nous pouvons l'admirer maintenant au Musée du Pays Châtillonnais.
Toute son histoire relatée par Catherine Monnet, Conservatrice en chef du Patrimoine et Directrice du Musée :
http://www.christaldesaintmarc.com/bacchus-enfant-de-retour-au-musee-c33179901
Hélas, aujourd'hui, j'ai l'immense tristesse de vous informer que cette adorable statue ne sera plus longtemps visible au Musée du Pays Châtillonnais, car en effet, la Société Archéologique, en manque de fonds pour réaliser un colloque sur la forêt qui aura lieu en 2023, a décidé de le vendre au plus offrant.
Plusieurs riches collectionneurs se sont déjà mis sur les rangs pour acquérir cette superbe statue, et je pense que la SAHC en tirera un très bon prix.
En effet le petit Bacchus n'appartient pas au Musée du Pays Châtillonnais mais à la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (la SAHC) puisqu'il a été découvert dans un terrain lui appartenant, à l'époque où fut découvert le site de Vertillum.
C’est sous la direction d’Henri Lorimy qu’en 1894, la veille même de la clôture des fouilles de l’année, quelques coups de pioche mettaient à jour, à une faible profondeur (0m40 à 0m50, dans un terrain acheté par la Société), au milieu d’une terre fine et meuble, un jeune Bacchus gallo-romain, en bronze…
Tout le monde en sera évidemment très triste.....moi la première.
Alors admirons encore une dernière fois avant qu'il ne parte vers d'autres cieux....
Adieu Bacchus !
Mais vous l'aviez peut-être deviné...
Ce n'était bien sûr qu'un poisson d'avril !
Mais ce qui est vrai, c'est que le Bacchus appartient bien à la SAHC et non au Musée du Pays Châtillonnais, ainsi d'ailleurs que toutes les collections archéologiques trouvées à Vertillum !!!
Mais mon petit doigt m'a dit que la SAHC, va faire DON prochainement au Musée de toutes les merveilles exposées venant de la cité gauloise, devenue au cours des années le village de Vertault.
En effet, les associations sont mortelles... la SAHC comme les autres, qu'adviendrait-il de tous ces objets si précieux si elle venait à disparaître ?
Après le don, ils seront pour toujours en sécurité dans notre beau musée....et c'est bien là l'essentiel.
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Par Christaldesaintmarc dans -La Société Archéologique et Historique du Châtillonnais le 31 Mars 2022 à 06:00
François Poillotte, Vice-Président de la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais a présenté Corinne Beck, conférencière venue présenter un très intéressant exposé sur la forêt bourguignonne au temps des Ducs de Bourgogne.
Corinne Beck est Professeure émérite d’histoire et d’archéologie médiévales, Co-présidente du conseil scientifique du Parc naturel régional du Morvan, membre de l’équipe « archéologies environnementales » (Paris-Nanterre) et membre fondateur du Réseau universitaire des chercheurs en histoire de l’environnement.
Madame Beck a présenté une passionnante conférence sur la forêt bourguignonne au temps des ducs capétiens de Bourgogne.
Trois grands domaines ducaux forestiers existaient alors en Bourgogne :
Dans le Châtillonnais celui de Villiers-Maisey, le plus vaste, qui comptait à l'époque 19 633 arpents, soit 10 026 hectares.
Dans le Dijonnais celui d'Argilly et dans l'Autunois celui de La Planoise
Corinne Beck s'est appuyée, pour faire ses recherches sur les manuscrits de l'Office Ducal des Eaux et Forêts , une administration nombreuse qui montre l'importance accordée par les Ducs à leur domaine forestier.
Nous avons appris que la gestion de la forêt ducale se nommait la "gruerie", ancienne juridiction féodale où les officiers forestiers jugeaient les délits.
Les "gruyers" étaient les officiers seigneuriaux des eaux et forêts, chargés de juger en première instance les délits commis dans les bois ou sur les rivières dont ils avaient la garde.
Les gruyers devaient rendre des comptes précis annuels devant la Chambre des Comptes de Dijon.
Ils étaient respectés et ils restaient en place toute leur vie, pour certains pour près de 30 ans...
Les forêts de cette époque étaient peuplées surtout de chênes et de hêtres, mais aussi de nombreuses autres espèces mêlées : charme, tremble, érable, noisetier etc.....
Il n'y avait aucun résineux.
Deux modes d'exploitation existaient :
Celle de la "Haulte Futaye" à longue révolution (plus de 40 ans), et celle des "Bois revenans ou revestuz" qui étaient des taillis exploités en coupes ordinaires de moins de 10 ans.
Les coupes dans les futaies se faisaient par "pied d'arbre", les arbres étant abattus après le marquage par l'arpenteur ducal avec un marteau aux armes du Duc.
Ce marteau était si précieux, nous dit Corinne Beck qu'on le rangeait dans une sorte de coffre-fort à trois serrures différentes, pour éviter son vol !
Dans les taillis , on coupait les essences diverses pour le chauffage, la fabrication du charbon de bois, la confection de pieux, d'objets d'artisanat etc....
On imagine que la forêt ducale au Moyen-Âge servait surtout à la chasse des nobles ducs... on est donc surpris quand madame Beck nous révèle que la forêt était un lieu d'élevage.
En effet à cette époque les prairies étant insuffisantes, on allait en forêt ramasser des feuilles, des glands, des faînes, on emmenait les porcs faire la "vive pasture", appelée aussi "paisson" entre septembre et novembre.
Il existait aussi la "vaisne pâture" le reste de l'année, cette fois c'étaient des bovins, des ovins et des équins que l'on conduisait dans la forêt.
Un livre de la conférencière en témoigne :
Évidemment, les Ducs de Bourgogne considéraient surtout la forêt comme le lieu de leur chasse aux cerfs, sangliers et chevreuils.
La conférencière nous révèle qu'existait, à Aisey, un parc peuplé de daims. Ces animaux étaient uniquement destinés à être remis en cadeaux aux invités des Ducs de Bourgogne.
Mais dans la forêt ducale il y avait des nuisibles !
C'était le cas du loup, mais aussi du lynx et des rapaces (autres que ceux que l'on utilisait pour la "chasse au poing", ou fauconnerie)
Le loup était chassé de différentes façons , par exemple avec le "hausse-pied" :
On le piégeait aussi par des rets ou panneaux, on mettait des aiguilles à l'intérieur de charognes pour qu'ils les avalent et en meurent, on utilisait aussi des sortes de labyrinthes où on attirait l'animal en y versant du sang qui le conduisait vers une proie :
La forêt ducale était bien sûr source de conflits entre les Ducs et les villageois, ceux ci faisant des coupes illicites, des déprédations etc....
.Les peines prononcées contre les accusés étaient très lourdes.
Et puis il y avait aussi....le braconnage !
Sur l'image ci-dessus, le braconnier tient son chien en laisse mais quelquefois ce n'était pas le cas ! Corinne Beck nous cite le cas d'un frère convers de l'abbaye de Châtillon qui fut trouvé "menant chien à brandon "(détaché), il fut condamné à une amende de 3 francs (ce qui était énorme à l'époque)
Le braconnage était souvent organisé pour fournir des restaurants, des particuliers...
Mais le ramassage d'animal d'épave était lui aussi condamné.
Madame Beck conclut sa conférence ainsi :
Les forêts bourguignonnes des Ducs avaient un très fort potentiel des ressources
Elles étaient gérées avec une exploitation maximale et multifonctionnelle
Les forêts ducales étaient un milieu essentiel pour l'économie paysanne
Mais la gestion ducale s'inscrivit peu à peu et toujours plus dans une économie de marché.
Beaucoup d'applaudissements saluèrent la conférencière, son exposé fut passionnant et très riche d'enseignements, merci à elle !
Corinne Beck avait apporté différents ouvrages sur le sujet de la conférence, les voici :
Nota Bene :
-Madame Beck s'est servie pour illustrer son exposé de gravures du "livre de la chasse" de Gaston Phébus et de celles d'autres manuscrits, je les ai donc utilisées moi aussi.
-Vous avez dû remarquer, qu'à côté de la conférencière, on pouvait admirer un costume d'apparat magnifique.
C'était celui de l'aïeul de Joël de Pougnadoresse, Pierre Botot de Saint Sauveur, qui était Conseiller, garde du roi, garde-marteau en la maîtrise particulière des Eaux et Forêts de Châtillon sur Seine.
Je consacrerai bientôt un article à ce vêtement de toute beauté conservé précieusement par la famille Sorbier de Pougnadoresse jusqu'à nos jours.
Il ne manque , hélas, que le chapeau, nous confie monsieur de Pougnadoresse qui pense que ce devait être un bicorne.
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