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Par Christaldesaintmarc dans -Animations au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix le 11 Novembre 2016 à 06:00
Cette si intéressante exposition qui comparait les objets retrouvés dans les nécropoles de Lavau et de Vix, et qui nous montrait les ressemblances entre la tombe du prince et celle de la princesse s'est terminée, je peux donc vous en montrer des images...
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Par Christaldesaintmarc dans -La Section-Peinture des Amis du Châtillonnais le 10 Novembre 2016 à 06:00
David et Emmanuelle Boutron, de l'association "Esprit des loups polaires", située à la ferme des quatre bornes, avaient désiré que les peintres de la Section-Peinture des Amis du châtillonnais réalisent des tableaux sur le monde polaire : paysages, animaux...
Douze peintres et aquarellistes ont relevé magnifiquement le défi...
Voici leurs oeuvres :
Amalia Cailletet :
Bernadette Lévêque :
Catherine du Chatelle :
Chantal Archambaud :
Chantal Schaeffer :
Jean-Pierre Loget :
Madeleine Bailleux :
Maripol Camus :
Monique Hérard :
Odile Gheeraert-Masson :
Régine Dazard :
Puis est venu le temps du palmarès...
David Boutron souhaitait qu'il y ait un prix pour récompenser le travail des peintres : une coupe et une promenade en traineau.
Le jury était composé de David et Emmanuelle Boutron, Emilie Maj et Patrik Vaucoulon. Jenry Camus n'a pas voulu en faire partie, connaissant trop les peintres, mais il a souhaité qu'il y ait un membre du bureau des Amis. Ce fut Sylviane Drezet.
Le prix a été attribué à Bernadette Lévêque (absente) et un second à Mady Bailleux.
Le jury :
Les peintres...
Madeleine Bailleux a reçu une coupe...
et une promenade en traineau !
Une conférence a suivi, Emilie Maj a évoqué la Sibérie, les peuples et chevaux yacoutes et Patrick Vaucoulon les ours polaires, devant une très nombreuse assistance..
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Yolande Estrat a présenté la conférence poétique sur la Seine de Michel Lagrange, et a annoncé la tenue d'une exposition de travaux d'écoliers et de collégiens les 19, 20 et 21 novembre, salle des mariages de l'hôtel de Ville.
Michel Lagrange a présenté les textes qu'il a recherchés en nous expliquant que chacun d'entre eux contient plusieurs voix : celle des images, de la musicalité, des sentiments.
Il a demandé aux auditeurs de n'être pas seulement consommateurs, mais co-acteurs.
Ces textes nous parlent du fleuve et de l'homme dont les destinées sont finalement proches : comme l'homme, le fleuve naît, a des accidents de la vie et meurt....
Voici les poèmes et les textes en prose recherchés et lus par le conférencier.
Tout d'abord un poème de Michel Lagrange sur les ex votos exposés au Musée archéologique de Dijon.
Un autre de ses poèmes sur Saint-Vorles
Un poème d'André Mary, écrivain châtillonnais qui composa "Le cantique de la Seine"
Un extrait en prose de "L'éducation sentimentale" de Gustave Flaubert.
Louis Aragon (poème de jeunesse de 1915, il avait 18 ans)
La Seine...Les pontons s'en vont vers la colline
Qui borne l'horizon d'un profit bleuissant.
Le fleuve tourne au pied du coteau frémissant
De l'Avril qui renait au sein de l'aubépine
Dans le rouge reflet du soleil qui descend,
Monte, noire, fumeuse et vivante, l'usine.
La fumée et le ciel se teintent de sanguine ;
Une maison se dresse et sourit au passant.Comme de ce vallon monte la vie, et comme
L'oeuvre de la nature et le travail de l'homme
S'unissent, dans un ton de rouille vespéral !
On devine, parmi la paix et le silence,
La chanson des oiseaux qui sortira du val
Pour apporter l'amour à l'humaine souffrance.Francis Carco
Au pied des tours de Notre-Dame
La Seine coule entre les quais
Ah ! le gai, le muguet coquet !
Qui n'a pas son petit bouquet ?
Allons, fleurissez-vous, Mesdames,
Mais c'était toi que j'évoquais
Sur le parvis de Notre-Dame
N'y reviendras-tu donc jamais ?
Voici le joli mois de mai
Je me souviens du bel été
Des bateaux-mouches sur le fleuve
Et de nos nuits de la Cité
Hélas ! qu'il vente, grêle ou pleuve
Ma Seine est toujours toute neuve
Elle chemine à mon côté
Dans le jardin du Luxembourg
Les feuilles tombent par centaines
Et j'entends battre le tambour
Tout en courant la prétentaine
Parmi les ombres incertaines
Qui me rappellent nos amours
De ma chambre, Quai aux Fleurs,
Je vois s'en aller sous leurs bâches
Les chalands aux vives couleurs
Tandis qu'un petit remorqueur
Halète, tire, peine et crache
En remontant à contrecœur
L'eau saumâtre de ma douleurGuillaume Apollinaire
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeureGuy de Maupassant
(Extrait de "la nuit")
Quelle heure pouvait-il être ? Je marchais, me semblait-il, depuis un temps infini, car mes jambes fléchissaient sous moi, ma poitrine haletait, et je souffrais de la faim horriblement.
Je me décidai à sonner à la première porte cochère. Je tirai le bouton de cuivre, et le timbre tinta dans la maison sonore ; il tinta étrangement comme si ce bruit vibrant eût été seul dans cette maison.
J'attendis, on ne répondit pas, on n'ouvrit point la porte. Je sommai de nouveau ; j'attendis encore, - rien.
J'eus peur ! Je courus à la demeure suivante, et vingt fois de suite je fis résonner la sonnerie dans le couloir obscur où devait dormir le concierge. Mais il ne s'éveilla pas, - et j'allai plus loin, tirant de toutes mes forces les anneaux ou les boutons, heurtant de mes pieds, de ma canne et de mes mains les portes obstinément closes.
Et tout à coup, je m'aperçus que j'arrivais aux Halles. Les Halles étaient désertes, sans un bruit, sans un mouvement, sans une voiture, sans un homme, sans une botte de légumes ou de fleurs. - Elles étaient vides, immobiles, abandonnées, mortes !
Une épouvante me saisit, - horrible. Que se passait-il ? Oh ! mon Dieu ! que se passait-il ?
Je repartis. Mais l'heure ? l'heure ? qui me dirait l'heure ? Aucune horloge ne sonnait dans les clochers ou dans les monuments. Je pensai : "Je vais ouvrir le verre de ma montre et tâter l'aiguille avec mes doigts." Je tirai ma montre... elle ne battait plus... elle était arrêtée. Plus rien, plus rien, plus un frisson dans la ville, pas une lueur, pas un frôlement de son dans l'air. Rien ! plus rien ! plus même le roulement lointain du fiacre, - plus rien !
J'étais aux quais, et une fraîcheur glaciale montait de la rivière.
La Seine coulait-elle encore ?
Je voulus savoir, je trouvai l'escalier, je descendis... Je n'entendais pas le courant bouillonner sous les arches du pont... Des marches encore... puis du sable... de la vase... puis de l'eau... j'y trempai mon bras... elle coulait... elle coulait... froide... froide... froide... presque gelée... presque tarie... presque morte.
Et je sentais bien que je n'aurais plus jamais la force de remonter... et que j'allais mourir là... moi aussi, de faim - de fatigue - et de froid.
Michel Lagrange a rendu un hommage à Paul Celan qui se suicida en se jetant dans la Seine. puis un poème de :
Jacques Prévert
Chanson de la Seine.
La Seine a de la chance
Elle n’a pas de souci
Elle se la coule douce
Le jour comme la nuit
Et elle sort de sa source
Tout doucement, sans bruit,
Et sans se faire de mousse
Sans sortir de son lit
Elle s’en va vers la mer
En passant par Paris
La Seine a de la chance
Elle n’a pas de soucis
Et quand elle se promène
Tout le long de ses quais
Avec sa belle robe verte
Et ses lumières dorées
Notre-Dame jalouse
Immobile et sévère
Du haut de toutes ses pierres
La regarde de travers
Mais la Seine s’en balance
Elle n’a pas de soucis
Elle se la coule douce
Le jour comme la nuit
Et s’en va vers le Havre
Et s’en va vers la mer
En passant comme un rêve
Au milieu des mystères
Des misères de Paris.Paul Verlaine
Toi, Seine, tu n'as rien. Deux quais, et voilà tout,
Deux quais crasseux, semés de l'un à l'autre bout
D'affreux bouquins moisis et d'une foule insigne
Qui fait dans l'eau des ronds et qui pêche à la ligne
Oui, mais quand vient le soir, raréfiant enfin
Les passants alourdis de sommeil et de faim,
Et que le couchant met au ciel des taches rouges,
Qu'il fait bon aux rêveurs descendre de leurs bouges
Et, s'accoudant au pont de la Cité, devant
Notre-Dame, songer, cœur et cheveux au vent !
Les nuages, chassés par la brise nocturne,
Courent, cuivreux et roux, dans l'azur taciturne;
Sur la tête d'un roi du portail, le soleil,
Au moment de mourir, pose un baiser vermeil.
L'hirondelle s'enfuit à l'approche de l'ombre
Et l'on voit voleter la chauve-souris sombre.
Tout bruit s'apaise autour. A peine un vague son
Dit que la ville est là qui chante sa chanson.
Un extrait du roman d'Emile Zola "l'oeuvre" où le peintre Claude Lantier décrit à son épouse le paysage de la Seine à Paris qu'il veut peindre
Louis Ferdinand Céline, un extrait de "voyage au bout de la nuit"
Un poème de Michel Lagrange : Honfleur que les auditeurs ont demandé une deuxième fois !
Un texte de Balzac, extrait de "Modeste Mignon"
et un superbe poème final de Michel Lagrange : "Leçon d'un paysage"
Avec tous ses roseaux, la Seine
A dû se mettre aux traductions du celte
En grec, en italien, en parlers germaniques,
En Espérance…
Une princesse au bois dormant
Rêveuse dans sa tombe…
Un peuple, une fraternité
M’ont offert leur illustration capitale et majeure…
Un vase issu des ateliers de l’Italie du Sud
En dit long sur la route ancienne
Encore passante.
Autour de ce Cratère,
Un lancinant manège de chevaux
Illustre l’éternel retour
Offert aux vivants et aux morts
Par la magie du bronze
Et de la beauté vive.
En tout événement, il y a ce qui meurt
Et ce qui s’affranchit du temps.
Pas étonnant qu’un laboureur
Éveille au creux de son sillon
Quelque gisant qui rêvait de l’éternité.
Je connais un « Chemin des Morts »
Qui mène à des maisons vivantes.
D’Alger à Istanbul,
Droits de l’homme et de l’au-delà…
Les ouvriers sont venus découvrir
Leur travail en relief
Pour réussir à la force des muscles
Et du sang de la sueur.
Les Franciscains venus d’Assise
Et de Pérouse…
Odeur de sainteté
Flottante.
L’homme et le paysage à la fin se ressemblent,
Ayant l’un sur l’autre déteint.
Entre les reflets du soleil
Et la profondeur animée,
Je coïncide avec les rythmes du silence.
Ils sont les vents de notre éternité.
Je reste au bord d’une eau
Qui se conjugue à tous les temps
Et coule dans les lignes de ma main.
La poésie de l’absence habitable
Est chez elle au milieu
De tous ces carrefours possibles.
Elle a choisi des vêtements de bure
Et des regards sans pesanteur
Pour imiter le vol vibré d’un faucon crécerelle.
En mal et bien le siècle tourne
Et change autour de nous,
En nous.
Mais les projets ont la vie dure
En dépit des constats cruels.
Le pays séduit, se restaure,
Accueille en sa communauté
Les curieux de l’intelligence
Et les tenants de la fidélité.
En dépit de sa solitude,
Une Princesse au bois dormant
Attend l’apparition des successeurs
Pour un sourire
Usé par l’âge.
Elle est heureuse,
Ayant vécu passionnément
Les trésors d’une vie où rien ne la déçoit.
Le front collé à sa fenêtre,
Elle observe intensément l’horizon.
Chaque pensée apporte une éclaircie
Aux revenants de sa mémoire.
Il fait jour dans son espérance.
Au courant de mon émotion,
La Seine insiste auprès de mes silences
Et va porter, plus loin que l’embouchure,
A la hauteur du ciel
Où elle attend son évaporation,
Ce que nous aurons découvert,
La ville et moi.
Ici, nous vieillirons ensemble.
Et nous continuerons, chacun à sa manière,
Une aventure hors du présent commun.
Pour remercier Michel Lagrange, Châtillon-Scènes, par l'intermédiaire de sa Présidente Yolande Estrat, a remis un livre à Michel Lagrange, qui a été très ému.
Madame Lagrange a eu une belle attention pour le public : elle a offert un poème de son mari,"Dea Sequana", tiré par elle-même, aux nombreux auditeurs présents qui en ont été ravis.
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Par Christaldesaintmarc dans -Le moulin du Foulon à Arnay sous Vitteaux (21) le 8 Novembre 2016 à 06:00
Dans le cadre des animations de l'opération "Coups de Contes" axée sur la Gourmandise, la médiathèque de Vitteaux, dirigée par Roger Froidurot, a eu l'excellente idée de s'intéresser au moulin du Foulon à Arnay sous Vitteaux, moulin dont la farine a servi depuis des générations, à réaliser du bon pain, mais aussi de bien agréables gourmandises !
Son propriétaire, Robert Lallemant nous a présenté son moulin, Michel Huvet, célèbre journaliste et écrivain est venu évoquer les moulins en général, la littérature qui s'en inspire, poèmes, pièces de théâtre, musique etc....
Robert Lallemant a pris la parole pour commenter les très belles photos de l'intérieur de son moulin, photos réalisées par Roger Froidurot.
Robert Lallemant est un meunier passionné par son métier, par son moulin, dont l'origine est familiale, car il appartient à sa famille depuis 1840. Lui, en a pris les commandes en 1974.
Michel Huvet, après le diaporama, a pris la parole pour présenter sa conférence : "Des moulins et des rêves".
Que nous évoque le mot "moulin" ? celui du moulin de la grand-mère de Michel Huvet qu'elle lui faisait actionner pour moudre le café lorsqu'il était enfant...mais aussi les moulins à prières, les boîtes à musique, les roues hydrauliques de l'antiquité, les moulins à vent qui à l'origine servaient à fouler les tissus...
Ce sont les moines cisterciens qui ont développé les moulins pour moudre le blé , à Vitteaux (Vite eau ?), il y avait autrefois plusieurs centaines de moulins !
Qui ne connaît pas le moulin de maître Cornille dont l'histoire tirée du livre d'Alphonse Daudet "Lettres de mon moulin", a bercé notre enfance ?
Notre pays, mon bon monsieur, n’a pas toujours été un endroit mort et sans renom, comme il est aujourd’hui. Autre temps, il s’y faisait un grand commerce de meunerie, et, dix lieues à la ronde, les gens des mas nous apportaient leur blé à moudre... Tout autour du village, les collines étaient couvertes de moulins à vent. De droite et de gauche on ne voyait que des ailes qui viraient au mistral par-dessus les pins, des ribambelles de petits ânes chargés de sacs, montant et dévalant le long des chemins ; et toute la semaine c’était plaisir d’entendre sur la hauteur le bruit des fouets, le craquement de la toile et le Dia hue ! des aides-meuniers... Le dimanche nous allions aux moulins, par bandes. Là-haut, les meuniers payaient le muscat. Les meunières étaient belles comme des reines, avec leurs fichus de dentelles et leurs croix d'or.
Le conférencier nous a permis de découvrir la meunière Marie Ravenel, de Rethoville, qui composa de bien beaux poèmes...comme celui-ci :
Le moulin qui m'offrit son ombre vénérée,
Fut jadis un Moutier, l'honneur de la contrée,
Où des hommes fervents, oubliant l'univers,
De l'encens des vertus, parfumaient ces déserts.
La statuette en pied du prélat tutélaire,
Orne encor le pignon plusieurs fois séculaire.
Les moines, glorieux de leur saint protecteur,
Avaient, pour l'exalter, choisi cette hauteur.
Combien de fois, chez moi, travaillant en silence,
Des saints religieux j'ai senti la présence,
Reconstruit leurs autels, contemplé leurs labeurs,
Ressuscité leurs traits, leur costume, leurs moeurs!
Combien, durant les nuits, au chant des engrenages,
Des temps évanouis j'ai refait les images!Massenet s'est emparé de l'oeuvre de Cervantès "Don Quichotte" , pour composer la musique d'un opéra, livret d'Henri Cain.
Les brumes se dispersent, révélant un alignement de moulins à vent, que Don Quichotte prend pour un groupe de géants. A la grande horreur de Sancho, Don Quichotte attaque le premier, est accroché par une des ailes et est soulevé dans les airs.
Il y aurait encore tant de choses à dire sur les moulins qui nous font tant rêver a conclu Michel Huvet qui a terminé en évoquant un grand Résistant qui se nommait...Jean Moulin.
Beaucoup d'applaudissements ont salué les deux conférenciers, travail et rêves se sont magnifiquement complétés pour le plus grand plaisir de l'assistance !
Je vous dois une explication : pourquoi m'être rendue à Vitteaux, assister à cette double conférence ? eh bien parce que mon mari, qui fut lui même meunier à Saint Marc sur Seine, a voulu rencontrer Robert Lallemant et échanger avec lui ...et moi je voulais écouter Michel Huvet dont j'avais fait la connaissance à un concert à Saint-Vorles...
La rencontre se fit, à la grande joie des deux minotiers, l'actuel et l'ancien...
Et les conversations ont duré longtemps... très longtemps, tant la passion d'un pareil métier ne tarit jamais !
Et, pour notre plus grand plaisir, Robert Lallemant et son épouse nous ont invités à visiter "en vrai" leur moulin, ce que nous ne manquerons pas de faire prochainement !
Ce que nous avons fait avec un grand plaisir peu de temps après !
http://www.christaldesaintmarc.com/visite-du-moulin-du-foulon-a-arnay-sous-vitteaux-a134136464
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Par Christaldesaintmarc dans -La Section-Peinture des Amis du Châtillonnais le 7 Novembre 2016 à 06:00
Une superbe exposition intitulée "voyage polaire" a été organisée par Les amis du Châtillonnais les 5 et 6 novembre 2016, salle des Bénédictines de l'Hôtel de Ville de Châtillon sur Seine.
L'idée de cette exposition a été lancée par David et Emmanuelle Boutron, un certain après-midi où les peintres de la Section Peinture des amis du châtillonnais s'étaient rendus à la ferme des quatre bornes .
Lors du vernissage de l'exposition "Voyage Polaire", Jenry Camus, Président des Amis du Châtillonnais, a rappelé cette visite, il a révélé que les peintres avaient été enthousiasmés par l'idée de représenter les paysages, des animaux du pays Inuit... Le résultat est vraiment superbe !
David Boutron a remercié les peintres Châtillonnais de s'être tant impliqués. Et il a eu une autre idée, celle d'inviter l'anthropologue Emilie Maj, spécialiste de la Sibérie.
Emilie Maj a accepté de venir présenter une conférence sur la Sibérie et des peuples et chevaux yacoutes.
Et David a eu encore une autre idée : celle de faire venir Patrick Vaucoulon, merveilleux dessinateur, spécialiste d'aquarelles boréales.
Patrick Vaucoulon a lui aussi participé à la conférence du soir avec Emilie Maj, il a évoqué les ours polaires
Hubert Brigand, maire de Châtillon sur Seine, a félicité les organisateurs de cette belle exposition, qui ,comme toutes celles organisées par les Amis du Châtillonnais et d'autres associations, font vivre notre ville et la font connaître.
Patrick Vaucoulon a dédicacé ses superbes ouvrages...
Nous avons pu admirer ses magnifiques aquarelles boréales.
Le compagnon de l'anthropologue Emilie Maj, Christophe Boula est le réalisateur d'un très beau film sur la destinée des nomades d'Asie Centrale "Enfances nomades" et il prépare actiellement un autre film sur l'Inde.A Chatillon il était samedi sur le stand avec Emilie. Ayant une petite fille de 2 ans, Emilie a provisoirement mis de coté son métier d'ethnologue en Sibérie pour créer une maison d'édition Borealia, spécialiste des livres pour enfants et consacré aux enfances inuits et autres peuples du grand nord.
Et aussi sur des bijoux yacouties, attrape-coeurs, thés aux cranberries et à l'érable...
David Boutron avait emmené avec lui trois de ses chiens de traineaux qui ont intéressé les adultes....
et ont ravi les enfants !
Prochainement je vous montrerai les belles toiles et aquarelles des peintres de la Section-Peinture des Amis du Châtillonnais, sur le thème du "Voyage polaire".
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Après un délicieux repas au restaurant du "Chapeau gris", nous nous sommes rendus dans les jardins du château de Versailles pour assister à une partie du spectacle des "Grandes eaux".
Il y a en effet tant de bassins, tant de bosquets que nous n'avons pu tous les voir.
Notre guide nous indique les endroits où nous allons nous rendre.
Avant de nous diriger vers le Grand Canal, un coup d'oeil aux jardins...
On ne peut s'empêcher de se retourner pour admirer le château...
La première fontaine est celle du bassin du Point du jour. Elle est constituée de deux sculptures en bronze de Jacques Houzeau représentant un limier terrassant un cerf et un tigre terrassant un ours.
Nous bifurquons pour nous rendre dans le bosquet de la salle de bal. Ce fut le dernier bosquet créé par Le Nôtre.
Aménagée par Le Nôtre entre 1680 et 1683, la salle de Bal s’appelle aussi bosquet des Rocailles, en raison des pierres de meulière et des coquillages rapportés des côtes africaines et malgaches sur lesquels l’eau ruisselle en cascade. Au centre, une « île » en marbre, aisément accessible, servait à la danse, art dans lequel s’illustrait Louis XIV. Les musiciens se tenaient au-dessus de la cascade et, en face, un amphithéâtre aux gradins recouverts de gazon permettait aux spectateurs de s’asseoir.
Nous sommes à présent sur le chemin du grand canal...
Et nous bifurquons de nouveau pour nous rendre au bosquet de la Colonnade
Construite à partir de 1685 par Jules Hardouin-Mansart, la Colonnade a remplacé un bosquet créé par Le Nôtre en 1679 : le bosquet des Sources. Un péristyle accompagne les 32 colonnes de marbre ioniques. Les tympans triangulaires entre les arcades sont décorés de bas-reliefs représentant des enfants. Les claveaux des arcs s’ornent de têtes de nymphes et de naïades. Au centre, un soubassement circulaire de marbre sert de socle au fameux groupe exécuté entre 1678 et 1699 par Girardon : L’Enlèvement de Proserpine par Pluton.
Sur le grand canal on aperçoit des embarcations...
En route pour le grand canal, nous arrivons au bassin de Latone.
Inspiré par Les Métamorphoses d’Ovide, le bassin de Latone illustre la légende de la mère d’Apollon et de Diane protégeant ses enfants contre les injures des paysans de Lycie, et demandant à Jupiter de la venger. Ce qu’il fit en les transformant en grenouilles et en lézards.
De 1687 à 1689, Jules Hardouin-Mansart crée le bassin actuel, en hissant Latone au sommet d’une pyramide de marbre.
Nous arrivons au bassin d'Apollon
Dès 1636, sous Louis XIII, existait à cet endroit un bassin, dit alors des Cygnes, que Louis XIV fit orner de l’impressionnant et célèbre ensemble en plomb doré représentant Apollon sur son char. L’œuvre de Tuby, d’après un dessin de Le Brun, s’inspire de la légende d’Apollon, dieu du Soleil et emblème du Roi. Tuby exécuta ce groupe monumental entre 1668 et 1670 à la manufacture des Gobelins, date à laquelle il fut transporté à Versailles puis mis en place et doré l’année suivante.
Nous nous rendons ensuite au bosquet des Bains d'Apollon...
Ce bosquet, que l’on appelait le Marais, fut aménagé durant le règne de Louis XIV, entre 1670 et 1673, à l’instigation de Mme de Montespan, dit-on. En 1704, Jules Hardouin-Mansart conçut pour ce lieu un bosquet nouveau destiné à accueillir les groupes des Chevaux du Soleil et celui d’Apollon servi par les Nymphes. Cet ensemble fut sculpté entre 1664 et 1672 pour orner la fameuse grotte de Téthys, et lorsque cette dernière fut détruite pour construire l’aile nord du Château, on le transféra au bosquet des Dômes. Hardouin-Mansart aménagea donc ce lieu pour mettre en valeur ces œuvres particulièrement remarquables. En 1776, un an après l’ordre donné par Louis XVI de replanter le parc, on demanda au peintre Hubert Robert un projet d’aménagement nouveau. Le bosquet qu’il imagina, achevé en 1778, le fut dans le style, alors à la mode, des jardins anglo-chinois. C’est celui qui demeure aujourd’hui.
De jolis bassins qui rappellent les quatre saisons s'offrent à nous sur le chemin du retour...
C'est fini, hélas...bien d'autres bosquets existent, il faudrait deux après-midis pour les admirer, mais tous les Amis du Musée ont été heureux d'avoir pu contempler tous ces jeux d'eau accompagnés d'un fond musical...et puis le soleil était de la partie, nous avons eu beaucoup de chance, Louis XIV a dû veiller sur nous !
Alors merci au Président Robert Fries et à Annette Vanney la secrétaire pour nous avoir préparé un si beau voyage !
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