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Par Christaldesaintmarc dans -Les expositions des peintres des Amis du Châtillonnais le 31 Mai 2017 à 06:00
Jenry Camus, Président des Amis du Châtillonnais, a inauguré le VIIIème salon des peintres des Amis du Châtillonnais qui s'est tenu dans la salle Espace et Loisirs Luc Schréder.
Depuis 3 ans, le Salon fait appel à un "invité d'Honneur".
Après Maryvonne Garrault en 2015, André Lagarde en 2016, c'est Serguéï Toutounov qui l'a été en 2017.
Serguéï Toutounov est un peintre mondialement connu pour ses superbes toiles représentant notre belle nature sous tous ses aspects : natures mortes, fleurs, petits chemins, bancs , monuments...
Né à Moscou, il s'est établi dans l'Yonne à Bussy en Othe.
Il a accepté tout de suite, avec bienveillance, la proposition de Jenry Camus de venir exposer à Châtillon sur Seine.
Serguéï Toutounov a apporté avec lui des dizaines de tableaux encadrés, montrant toute la finesse de de son art.
Martine Aubignat adjointe à la culture de la Municipalité de Châtillon sur Seine a remercié les Amis du Châtillonnais d'avoir initié cette exposition de peinture nous permettant d'admirer les oeuvres d'un grand artiste et aussi celles des adhérent(e) peintres de la Section Peinture de l'association.
Un petit clin d'oeil : Martine nous a confié avoir un ancêtre russe né à Moscou, comme SerguéïToutounov !
Maripol et Jenry Camus, accompagnés de Jean-Pierre Loget s'étaient rendus chez le peintre dans son atelier, pour l'inviter à participer au Salon de Peintres 2017.
Voici les superbes tableaux exposés :
Serguéï Toutounov est aussi pédagogue. En effet, il filme son travail et le tranfère sur des CD .
Ces CD enregistrés peuvent ensuite être visionnés par les peintres débutants, leur donnant de précieux conseils et des techniques.
Ici, plusieurs personnes visionnent la réalisation du tableau intitulé "les coquelicots".
Le salon des Peintres des Amis du Châtillonnais a présenté les tableaux de artistes de notre région : des aquarelles, des collages, des peintures à l'huile et à l'acrylique...mais aussi des tableaux réalisés sur l'argile, et les constructions métalliques originales de "Création Nodoise".
Voici les artistes Châtillonnais lors du vernissage.
Je vous montrerai bientôt leurs réalisations, ainsi que des images du concert que France-Accordéon a donné samedi soir 27 mai, alliant superbement la Musique et la Peinture.
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Denis Bourtequoy , directeur de la Lyre Châtillonnaise a présenté le programme de la soirée.
Le concert de la Lyre Châtillonnaise a débuté par celui du nouveau groupe issu de ses rangs : les Tamalous, des "anciens", pleins d'énergie et d'humour qui ont interprété des airs connus de tous.
Vive la piste
Last Night
La Madrague
Caroussel
Fernando
Just a gigolo
Tiger Rock
Dans les rues de Paname
Un superbe duo entre Eric à la batterie et Richard à la basse :
Les Tamalous ont été longuement applaudis, et c'était bien mérité !
Les musiciens de la Lyre traditionnelle se sont ensuite présentés, dirigés pour la première partie par un nouveau Directeur : Michaël Ayache.
Leurs morceaux ont été accompagnés de projections.
L'envie d'aimer des "dix Commandements"
Stargate SG1
Jurassic Park
Vivre pour le meilleur
Hallelujah
King of Pop
L'aigle noir
Le boléro de Ravel
La seconde partie du concert de la Lyre "traditionnelle" a été dirigée par son Directeur Jean-Pierre Rambaud.
The last of the Mohicans, Joyride, Imagine, When the rains begin to fall, Backdraft, Iron Man 3, Music, Thor : the dark world,Haydn's surprise party, Queen in concert, Ross Roy.
Beaucoup d'applaudissements ont salué le concert qui s'est terminé extrêmement tard à minuit trente....
Les concertistes nous ont dit à l'année prochaine..., mais les applaudissements ont été tellement nombreux qu'ils ont bissé le dernier morceau, accompagné d'une splendide vidéo sur la nature.
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Le moulin Blin
Situé sur la Seine, à la Barque, ce moulin avait tenté d’évoluer avec son temps. Dans ses débuts il était actionné par une traditionnelle roue à aubes qui tournait par la force de surface et d’une très faible chute.
Vers 1910, monsieur Blin l’équipa d’une turbine qui consommait beaucoup moins d’eau avec davantage de puissance qui permit l’installation d’un groupe dynamo, fournissant de l’électricité en courant continu de 32 Volts qui permettait d’éclairer tout le moulin la nuit, aux endroits principaux de surveillance.
Le meunier devait être attentif de nuit et de jour aux bruits de ses meules et trémies, afin que les pièces en mouvement ne s’emballent pas ou surchauffe, ces pièces risquant de mettre le feu à son moulin.
Souvent il devait repiquer ses meules de pierre à la broche, afin que le grain fut bien écrasé. Les cultivateurs lui livraient leurs production, il fournissait la farine aux boulangers des alentours (il n’y en a plus),ainsi qu’aux cultivateurs.
Les issues (le son) nourrissaient le bétail. Les transports routiers, les silos et grands moulins de Châtillon mirent fin à son activité et à bien d’autres dans notre région. Maintenant le moulin est en ruine. Monsieur Brugère, marchand et scieur de bois, le racheta en 1938 , utilisa le bief pour faire tremper des grumes.
L'exploitation des carrières de la Bôle, Magny, Chamesson.
Les hommes, constitués en équipes commençaient par dégarnir, écrêter, faisaient un large découvert des bancs à exploiter. Tous les matériaux étaient chargés sur wagonnets, puis déversés sur une pente de 30° appelée cavalier (haldes). A l’aide de barres à mine de 2m, 2,50m, 3m, pesantes, coupantes à leurs extrémités, les carriers foraient des trous d’un mètre ou plus selon les veines, de 3 ou 4 cm de diamètre, en levant (0,40m), laissant retomber des heures durant, ajoutant un peu d’eau dans le trou afin de lubrifier l’attaque de la pierre, 4 à 5 trous espacés de 30 à 40 cm suivant le bloc à extraire. Ceux-ci étaient bourrés d’explosifs, d’un détonateur, un cordon allumeur (Bickford), maintenant électrique. Chacun s’écartait à l’abri, seul le chef mettait le feu. Deux minutes après c’était l’explosion, on venait ensuite constater le morceau séparé du banc. On s’affairait à l’aide de pics, barres, crics, rouleaux de bois, à le dégager en un lieu, d’autres hommes l’équarrissaient, puis le chargeaient , le faisant transporter par un fardier à chevaux que j’ai vu.
Les fardiers furent remplacés par des camions plats Nashquad en provenance des stocks américains. Les pierres étaient emportées à le scie de Nod (au fourneau, Huguenin). Celles-ci étaient mises sur des chassis à l’aide d’un pont roulant, de longues lames d’acier allaient et venaient, actionnées par la force d’une roue à aubes (moteurs électriques).
De l’eau et du sable siliceux coulaient très doucement dans les rainures en servant de coupe et de lubrifiant. D’autres blocs, moins gros, étaient tranchés avec un câble d’acier en rotation avec contre-poids pour faire descendre le fil.
Ces tranches polies, poncées, suivant la destination et l’utilisation. Un grand nombre de ces plaques de pierres polies ont servi à la construction
Et marches du Palais de Chaillot à Paris, d’autres revêtent certaines facultés de Dijon etc…, les équarris servent au rempierrement des routes.
Chênecières entre Aisey et saint Marc sur Seine
Forges de très longue date, où le physicien Louis Cailletet, industriel bourguignon, auteur de recherches sur la liquéfaction des gaz, né à Châtillon sur Seine (1832-1913) travailla.
Je me souviens avoir visité les forges vers 1917 avec notre mère, monsieur Pallency en était le directeur-ingénieur.
Je revois ces installations, les trois grandes cheminées, les fours où le métal était en fusion que l’on regardait avec des carris de verres fumés
Les ouvriers étaient des prisonniers de guerre allemands qui étaient logés dans des baraquements en bois au bas de la côte de l’Homme Mort.
Il régnait là une grande activité, et un gros trafic pour le tacot (T.D.C.O.) avec les charbons et fers bruts et affinés vers Dijon et Châtillon.
Depuis 1930 on y fabrique des chaînes en tous genres, l’usine se nomme « Société Forges et Chaîneries de Chenecières »
J'ajoute personnellement deux photos, car Pierre Roy ne parle pas de l'existence d'un ancien moulin à huile à Aisey .
Voici la roue de l'ancien moulin à huile d'Aisey sur Seine (avant la Révolution, Aisey le Duc) et la plaque commémorative de sa restauration.
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Vincent Chauvot, le Maire de Saint Marc sur Seine a inauguré dimanche 21 mai, le verger conservatoire que la Commune a décidé de créer près de la Seine
Cette inauguration s'est faite en présence de François Patriat Sénateur, Stéphane Woynaroski Conseiller Régional , Marc Frot Vice-Président du Conseil départemental, Valérie Bouchard Conseillère Départementale, Jérémie Brigand Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais et des Conseillers Municipaux de Saint Marc sur Seine.
Le Maire a raconté l'histoire de ce verger conservatoire dont l'idée a germé il y a quelques années au sein du Conseil Municipal.
Ce sont les habitants de Saint Marc sur Seine qui ont donné de leur temps pour défricher le terrain , planter les 45 espèces d'arbres fruitiers.
Une subvention a été demandée au Conseil Régional, la commune n'a eu à débourser que 20% des frais.
Toutes ces personnalités se sont dites heureuses d'assister à un grand moment de sympathie et de convivialité qui montre que le monde rural bouge.
La plaque a été dévoilée...
Vincent Chauvot montre le plan du verger qui comporte une vingtaine d'arbres : pommiers, pruniers, poiriers, cerisiers et des arbustes à petits fruits. Les récoltes seront des moments de convivialité et de gourmandise., les habitants pourront s'approprier le lieu paisible pour se ressourcer.
Nous avons ensuite visité le verger...
François Patriat a été heureux d'y trouver une espèce qui poussait dans le verger de ses parents, près de Semur en Auxois !
Ce superbe "hôtel à insectes" a été réalisé par les enfants de Saint Marc sur Seine.
Tous les invités se sont ensuite rendus vers la salle des fêtes où nous attendait une très ancienne habitante de Saint Marc sur Seine...
L'ancienne pompe à bras incendie achetée par la Commune en 1892 a retrouvé une nouvelle jeunesse !
Laissée à l'abandon depuis la seconde guerre mondiale, elle dépérissait...Heureusement, en 2015, deux amoureux de la vieille dame ont décidé de la restaurer avec l'appui de tous les habitants du village. Et la voilà, rayonnante de beauté !
Le Maire de Saint Marc, Vincent Chauvot, nous a conté l'histoire de cette pompe à bras : c'est son trisaïeul (et notre bisaïeul !) Arthur Chauvot, qui a décidé en 1891 son achat , pour la somme énorme à l'époque de 1 300 Francs.
Les pompiers d'Aisey sur Seine, de Baigneux les Juifs et d'Aignay le Ducs sont venus assister à l'inauguration de la pompe à bras rénovée.
Les deux artisans de la rénovation de la pompe à bras, Denis Girard et Alain Métayer ont été remerciés par le Maire pour l'énorme et magnifique travail qu'ils ont accompli.
Alex et Denis ont dévoilé la plaque commémorative.
François Patriat a admiré le travail effectué.
Pour que la fête soit encore plus belle, un timbre a été émis pour l'occasion !
Des collectionneurs avaient prêté de beaux équipements anciens de pompiers.
Voici les pompiers d'Aignay le Duc, de Baigneux les Juifs et d'Aisey sur Seine qui sont venus faire fonctionner la pompe à bras et faire des démonstrations de secourisme.
Avant le repas champêtre, certains se sont transformés en pompiers d'autrefois, pour le plus grand plaisir des photographes !
Après le repas, Guy est venu avec son fenwick soulever avec précaution la partie supérieure de la pompe et la mettre à terre.
Il a fallu alors remplir le réservoir avec les seaux d'époque !
Et il a fallu pomper ....
Les enfants ont, eux aussi, pompé avec énergie...
Ensuite, les pompiers ont fait des démonstrations de massages cardiaques .
Ce fut une magnifique journée dans la joie et la bonne humeur qui a rassemblé les habitants de Saint Marc, mais aussi ceux des villages environnants. Elle a démontré que la ruralité est toujours vivante et qu'elle tient bien à le rester.
François Patriat nous a confié que le nouveau Président de la République, dont il est un des plus fervents soutiens, sera tenu par lui au courant de ce qui se passe et se passera dans notre Bourgogne , et donc dans notre Châtillonnais ...une bien bonne nouvelle !
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Un beau livre, une belle histoire… Un coup de pouce ?
Nos P’tits Bals perdus
Du temps où la campagne faisait la fête tous les dimanches.
Dans toutes les campagnes de France, les années 1920 à 1980 ont été l’âge d’or des bals ambulants, également appelés « bals montés », « bals parquets » ou encore « baluches ». Les entrepreneurs de bals se déplaçaient de commune en commune à l’occasion des fêtes villageoises. Antres du musette, les bals montés se sont adaptés aux airs yéyés et se sont peu à peu transformés en discothèques fixes à l’arrivée de la vague disco. Les musiciens suivaient la mode, de leur talent et de leur créativité dépendait le succès des bals !
Je suis écrivain, spécialisée dans la collecte de mémoires. Suite à différentes rencontres, j’ai ressenti la nécessité de travailler sur l’histoire de ces bals montés et ces fêtes de campagne qui ont aujourd’hui presque disparu. À ma connaissance, aucun livre ne traite exclusivement ce sujet.
J’ai collecté des témoignages auprès de nombreux musiciens, d’anciens entrepreneurs de bals, mais aussi de forains et de clients des fêtes et bals. Les témoins sont en majorité originaires du nord de la Côte-d’Or. Par ricochet, leurs récits authentiques évoquent les fêtes rurales et leurs problématiques dans les campagnes de toute la France.
Cet ouvrage illustré de nombreuses photos dresse un état des lieux du divertissement populaire, de l’évolution de la musique et des fêtes foraines en milieu rural. À l’image de ces fêtes mobiles, ce livre colporte les valeurs qu’il met en avant : liberté, créativité, ouverture d’esprit, tolérance.
Je suis actuellement, par le biais de l’association De la Voix au Chapitre, à la recherche de soutiens financiers, mécènes, sponsors pour pouvoir faire imprimer le livre et lui offrir une sortie digne de ce nom.
J’ai pour cela mis en place une cagnotte de financement participatif que j’essaye de faire connaître :
https://www.leetchi.com/c/projets-de-pascaline-kromicheff
Les petits ruisseaux font les grandes rivières… Il n’y a pas de petite participation, chaque soutien, chaque partage est bienvenu !
Je me tiens à votre disposition pour échanger sur le sujet si vous le désirez.
Merci de votre intérêt.
Pascaline KROMICHEFF
www.delavoixauchapitre.fr
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Une randonnée, organisée par Châtillon-Cyclotouriste le dimanche 21 mai 2017 a été suivie par beaucoup d'amateurs cyclotouristes.
Les inscriptions ont été reçues salle Désiré Vêque.
Robert Détot, le Président du Club Châtillon-Cyclotouriste, a été satisfait du nombre de cyclotouristes inscrits .
En effet 63 cyclotouristes se sont inscrits à cette randonnée qui permettait de découvrir de bien beaux paysages châtillonnais.
Beaucoup sont venus du Châtillonnais, mais aussi de toute la Côte d'Or et même bien au-delà (Aube, Jura !)
A noter que la première randonnée du Châtillonnais a été organisée le 11 juillet 1965, sous l'égide des Cyclotouristes Bourguignons auxquels les cyclos de Châtillon, dont Michel Diey, étaient affiliés.
Voici la carte avec ses différents parcours.
Les participants étaient accueillis avec le sourire...
...des boissons, des gâteaux leur étaient offerts.
L'arrivée ...
Robert Détot, Président a annoncé le palmarès en compagnie d'Yves Lejour, adjoint aux Sports du Maire de Châtillon sur Seine.
Les récompenses ont été remises aux clubs : au club le plus nombreux, au club le plus féminin, aux plus jeunes ; aux plus méritants etc...
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Par Christaldesaintmarc dans -Les expositions des peintres des Amis du Châtillonnais le 26 Mai 2017 à 06:10
A 18 heures, venez nombreux, l'entrée est libre !
(Illustration de Pierre Magès)
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Souvenirs de Pierre Roy : les activités économiques à Aisey sur Seine au XIXème siècle (1ère partie)
Au XIXème siècle, Aisey sur Seine possédait de nombreuses activités économiques.
La Brasserie
Ses propriétaires successifs furent Huguenin, Clerc, Bornot.
Aisey avait de la bonne eau, produisait du houblon, de l’orge, tout pour faire de la bonne bière.
Abandonnée en 1905 elle fut utilisée pour la fécondation des œufs de truites fario, élevage des alevins qu’on déversait dans les bassins de la pisciculture de la Chouette. Sans techniques, les résultats étaient décevants.
Tout fut de nouveau abandonné. Amédée Voisot reprit les lieux, il aménagea des chais pour le commerce des vins,entrepôt de bières puis l’activité s’arrêta.
La Tuilerie
Leclerc, le propriétaire fabriquait des tuiles plates, romaines. L’activité s’arrêta en 19OO.
Il subsiste deux grands réservoirs d’eau qui alimentaient la brasserie puis la gare T.D.C.O.. une chute d’eau faisait tourner une roue à aubes et fournissait la force pour les besoins de la tuilerie.
La Pisciculture-Anciennes forges
Le fer venait des fourneaux de Nod, Rochefort.
La forge employait 20 ouvriers, 16 bûcherons et 10 manœuvres.
On fabriquait des pelles, exportées sur Paris, des fers de charrue (pas les socles), des feuillards pour les fers à chevaux.
La forge périclita à la suite des nouveaux procédés de production de fabrication d’origine anglaise (1840).
En 1785 il existait plus de 50 forges en Côte d’Or.
La propriété fut reconvertie en 1900/1910 par monsieur Longueville, tomba en désuétude, fut reprise par messieurs Gossiot, Schaller, Carrière puis Jeunet.
La pisciculture est bien installée,car elle possède un grand étang dans lequel il y a des truites, carpes, écrevisses, alimenté par le Brevon qui serpente le long du bois, avec de vastes bassins d’élevage depuis l’alevin jusqu’à la truite-portion demandée par les restaurateurs.
La pisciculture ne donna satisfaction qu’avec son dernier propriétaire monsieur Jeunet (Suisse) qui connaissait la biologie de la truite, il introduisit une espèce particulièrement résistante et prolifique : l‘Arc en Ciel nommée ainsi pour les reflets sur sa robe.
L’espèce Fario (sauvage) est néanmoins supérieure pour les gastronomes, elle existe toujours dans le Brevon et la Seine à l’état libre.
La Scierie
Sa vocation première fut un moulin à grains, auquel jouxtait une huilerie, graines de navette, de lin, le colza n’étant pas récolté ici.
Elle eut ses difficultés, sombra puis fut reprise par la famille Millerot Arsène, ses enfants, petits enfants et un arrière petit fils l’exploite.
La scierie avait des activités diverses : sciage de grumes, poutres, charpentes, solives, liteaux, menuiseries diverses : voitures bréardes, grumiers, calèches, brouettes, roues cerclées, forges, ferrures.
Les machines-outils étaient actionnées par la force produite par une roue à aubes avec un arbre de transmission de 30 mètres traversant sous la rue.
Cette roue est entraînée par la chute d’eau du bief, lui-même formé par un vannage contre le pont qui fait une retenue d’eau de plus de 300 mètres.
Une autorisation royale de 1623 permettait de lever les vannes suivant le débit de la Seine, en période de crue pour éviter de provoquer des dommages aux riverains.
Un large passage à chaque rive en amont du pont était utilisé par les éleveurs de moutons de la région, Puits, Coulmier le Sec,Chemin, pour les laver à la cendre de bois sur les bords de l’eau. Les laveurs les poussaient, ainsi shampouinés dans la rivière pour les faire traverser à la nage afin de les rincer. Ils regagnaient l’autre rive sur un pierrier au fond de l’eau (côté lavoir). Ils étaient regroupés et reprenaient le chemin de leurs métairies, où ils arrivaient tout propres et secs pour être ensuite tondus par monsieur Pasdeloup de Puits.
Les laines du Châtillonnais étaient achetées par des marchands lombards dès 1786 et partaient pour Rome. Ces toisons d’une grande propreté donnaient une qualité supérieure de finesse, d’où leur recherche.
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Par Christaldesaintmarc dans -Les expositions des peintres des Amis du Châtillonnais le 25 Mai 2017 à 14:00
Venez nombreux admirer les magnifiques peintures de Serguéï Toutounov et celles des des peintres des Amis du Châtillonnais ...
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A l'occasion de la "Journée de l'Ecrit" 2017, la Bibliothèque Municipale de Châtillon sur Seine a lancé un concours à destination des élèves des écoles de la Ville, concours dont le thème était la réalisation de marque-pages.
Tous ces signets ont été présentés lors de la manifestation "Eclats de Lire", salle Kiki de Montparnasse, les voici :
Ecole Louis Cailletet :
Ecole Francis Carco :
Ecole Maternelle Rousselet
Ecole Marmont :
Ecole Saint Bernard :
Crèche :
Relais des Assistantes maternelles :
IME Petit Versailles :
Toutes les écoles ont été récompensées, en présence de Martine Aubignat, adjointe à la Culture et de Valérie Defosse adjointe à l'Enseignement, qui ont toutes deux félicité les bibliothécaires pour leur très beau travail.
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La première partie de la Journée de l'Ecrit du samedi 20 mai 2017, intitulée "Eclats de lire", a été consacrée à un atelier artistique animé par Marige Ott, plasticienne.
Marige a fait réaliser aux personnes qui se sont inscrites (des enfants et aussi des adultes), des marque-pages , dont elle montre ici deux modèles.
en voici d'autres :
Beaucoup de matériel était mis à la disposition des participants.
Tous ont travaillé avec beaucoup d'imagination et de concentration.
Ils ont utilisé des feutres...
des éléments auto adhésifs...
des ciseaux...
une perforeuse...
Marige a aidé et conseillé les artistes avec gentillesse et bienveillance.
Les marque-pages réalisés ont été épinglés sur une grille.
Ils sont tous magnifiques !
Marige Ott a ensuite présenté son dernier ouvrage : l'atelier du rouge, qu'elle a mis en images avec des textes de Claire Delbard.
Marige avait apporté des planches de dessins...
La création de la planche de l'ibis rouge :
avec ses indications...
Voici la page imprimée :
Marige Ott crée aussi des cartes, des marque pages.
La librairie de Montbard "A fleur de mots" a présenté la maison d'édition de la renarde rouge.
Cette maison d'édition ne publie que des ouvrages où la couleur rouge est dominante, accompagnée de noir. Ce sont souvent des textes courts, poétiques qui mêlent textes et dessins.
L'après-midi de cette journée de l'Ecrit, la bibliothèque Municipale a fait venir deux auteurs dans un "café littéraire".
Ces deux auteurs furent Pascale Gautier, romancière pour adultes, et Xavier-Laurent Petit, auteur pour la jeunesse.
Annick Gueneau les a présentés au public.
Pascale Gautier est romancière, mais elle est également directrice littéraire aux éditions Buchet-Chastel.
Petite dernière d'une famille nombreuse, elle a connu les liens familiaux qui étouffent, aussi elle a décidé de consacrer ses romans à "la famille".
Ses héros sont des gens ordinaires, rugueux, qui ont une vie monotone et qui vivent souvent une crise intérieure.
Ses romans sont néanmoins pleins d'humour, on rit souvent en les lisant car le rire désacralise et rend les personnages bien plus humains.
Son travail d'écriture permet à Pascale de pratiquer une sorte de catharsis.
Ses romans sont célèbres, comme "Les vieilles"...
Les bibliothécaires ont lu des passages des "Vieilles" qui ont beaucoup fait rire le public, mais avec une pointe de gravité.
Un autre de ses romans "La clef sous la porte" est un petit bijou d'humour qui ne se prend pas au sérieux, à lire absolument....
Des questions ont été posées à Pascale Gautier, un débat animé a suivi, où furent évoqués les personnages atypiques du roman " Les Vieilles".
Le second écrivain invité par la bibliothèque municipale fut Xavier-Laurent Petit, auteur pour la jeunesse.
Annick Gueneau, Bibliothécaire a rappelé la beauté du livre de Xavier-Laurent "Un monde sauvage" qui émerveille tous les lecteurs, jeunes ou...moins jeunes.
L'auteur a présenté son dernier ouvrage "Le fils de l'Ursari".
Il nous a raconté comment il a trouvé l'inspiration de ce livre : en se promenant à Paris, il a rencontré une famille de Roms qui vivaient dans la rue, couchaient sous des cartons...Comment et pourquoi étaient ils arrivés là ?? Au cours de ses recherches il a compris que les Roms, chassés de partout (Roumanie, Bulgarie...) étaient la proie d'une mafia disposant de réseaux criminels très puissants, qui agissent depuis la Roumanie
Cette mafia fait miroiter aux pauvres gens le paradis que serait la France, leur paye leur voyage...Mais ce voyage ils devront le rembourser...par tous les moyens, évidemment... par le vol.
Xavier-Laurent a donc inventé un jeune héros , Ciprian, le fils de l'Ursari, (l'ursari étant un montreur d'ours) qui deviendra célèbre dans le monde des échecs..
Une bien belle histoire à lire aussi par les enfants et les adultes.
Quelques passages du livre de Xavier-Laurent Petit ont été lus au public.
Les livres des deux auteurs étaient proposés à la vente, en compagnie de beaucoup d'autres par la libraire de "A fleur de mots" de Montbard.
Après le café littéraire, nous avons assisté à un spectacle désopilant, à prendre au second degré, intitulé "Arrêter de lire, c'est possible", par la Compagnie des Chercheurs d'Air.
Georges et Yvelines sont deux animateurs d'une lamentable entreprise qui font l'éloge d'un monde sans livres.
Il faut se débarrasser des livres en les jetant du dixième étage...mais gare à ceux qui sont dessous !
Puisqu'il est interdit de lire on peut transformer des livres en sièges, en pas japonais dans le jardin...
On peut les porter sur la tête et ainsi acquérir un port de reine ....
On peut s'en servir pour faire de la gymnastique...
les transformer en pots de fleurs...
ou en faire des objets décoratifs...
mais surtout, il ne faut plus les ouvrir pour les lire, car "Arrêter de lire c'est possible" !
Mais que se passe-t-il ?
L'amour de la lecture a été le plus fort !
Heureusement...car arrêter de lire..CE N'EST PAS POSSIBLE !! (et c'est une grande lectrice qui vous le dit !)
Beaucoup d'applaudissements ont salué la performance des deux acteurs exceptionnels !!
A noter :
Un club de lecture partagée vient de s'ouvrir à la MJC lucie Aubrac de Châtillon sur Seine. Il a lieu à 17h30 , le jeudi, tous les 15 jours.
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Par Christaldesaintmarc dans -L'Association G.R.E.N. de Sainte Colombe sur Seine le 23 Mai 2017 à 06:00
Le 19 mai 2017, l'association G.R.E.N. (Groupe Recherche d'Emplois Nouveaux ) de Sainte Colombe sur Seine, section maraîchage BIO a reçu un très beau chèque de vingt-cinq mille euros de la part du F.A.P.E-E.D.F.(Fonds Agir Pour l'Emploi d'E.D.F.)
Bernard Devillard , Président de G.R.E.N., a retracé en quelques mots l'origine de son association .
G.R.E.N. ,fondée en 1993, porte des chantiers d'insertion qui réalisent des travaux d'entretiens d'espaces verts, de restauration de petit patrimoine et, depuis 2012 de maraîchage biologique.
G.R.E.N oeuvre pour l'insertion sociale et professionnelle de personnes éloignées de l'emploi et dispose de 47 postes de salariés en parcours d'insertion professionnelle. Pour donner les meilleures chances d'intégration à ses salariés, l'association doit investir constamment dans des machines et du matériel correspondant aux standards actuels des secteurs d'activités.Les salariés acquièrent ainsi les compétences techniques demandées sur le marché du travail.
G.R.E.N. a lancé en 2012 une nouvelle activité de maraîchage biologique. Cette activité de production et de vente de légumes cultivés localement a rencontré un franc succès auprès des clients. D'autant plus que c'est le seul maraîchage-bio en Haute Côte d'Or.
Des investissements dans les serres, du matériel agricole (planteuse, bineuse, un véhicule utilitaire, arrosage automatique...) ont été nécessaires afin de satisfaire la demande de livraisons de paniers de légumes.
L'association a sollicité le soutien du F.A.P.E qui a accordé l'aide de vingt cinq mille euros.
Hervé Besserer, chargé de mission communication Présidence et Direction Générale a ensuite expliqué ce qu'était le Fond Agir Pour l'Emploi d'E.D.F.
Le F.A.P.E. est une initiative solidaire et participative du groupe E.D.F., de ses salariés et des organisations syndicales. Ses aides financières contribuent aux investissements des structures d'insertion d'intérêt général.
En 2016, en France, 14 100 donateurs ont versé 60 € de don moyen, ce qui a permis de dégager 2,4 millions d'Euros d'aides accordées.
280 projets ont été soutenus en France et 3 400 emplois ont été créés ou consolidés
Le Fonds s'inscrit dans la politique de mécénat du groupe E.D.F. en faveur de la solidarité, il couvre de manière spécifique le domaine de l'insertion socio-professionnelle et de l'emploi.
En 2016, le F.A.P.E-E.D.F. a soutenu 13 projets en Bourgogne-Franche-Comté pour un total de 146 emplois créés ou consolidés : l'Ecole de production de Chalon sur Saône, les "Ecoles de la 2ème chance" de Belfort, son extension à Montbéliard et à Chevigny saint Sauveur (21).
Le Directeur de G.R.E.N., Vincent Fougairolle, a ensuite remercié le Fonds Agir Pour l'Emploi d'E.D.F. pour ce magnifique don de 25 000 euros qui va permettre aux salariés de G.R.E.N. de travailler dans de bien meilleures conditions.
(A noter que les personnes qui pratiquent le maraîchage-bio sont des femmes.)
Francis Castella, Maire de Sainte Colombe sur Seine (fondateur de G.R.E.N.), ainsi que Patrick Molinoz Conseiller Régional de Bourgogne-Franche-Comté ont félicité et remercié le F.A.P.E. d'E.D.F. pour leurs initiatives si bienvenues à l'égard des personnes au chômage.
Puis, le magnifique chèque de 25 000 euros a été remis à Bernard Devillard, Président de G.R.E.N. , par Hervé Besserer, chargé de communication Présidence et direction Générale d'E.D.F.
Hervé Besserer, Chargé de mission d'E.D.F., Bernard Devillard, Président, Vincent Fougairolle , Directeur, les employés de G.R.E.N et les adhérents de l'association ont ensuite visité les "Jardins du Viaduc", présentés par le chef de culture, Thibaud Dupas.
Voici les deux nouvelles serres...
devant lesquelles tout le monde a posé.
Dans la cour de G.R.E.N. on pouvait acheter des plants maraîchers
Les maraîchères devant leur étal de plants potagers :
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Le 13 juin 1940
La veille de prendre la fuite… pas en Egypte, Pépé avait une collection d’épées, baïonnettes de 1870, deux casques prussiens à pointes, dont un perforé d’une balle. (Je ne sais pas s’il y a un rapport avec celui enterré au cimetière.)
Il avait aussi deux pistolets américains de la guerre des Philippines vers 1898, des épaulettes numérotées, le tout mis dans deux sacs qu’il alla, la nuit, jeter dans la Seine au pont des Troubles.
Une crue d’hiver de la Seine, emporta ces sacs dans un trou de trois ou quatre mètres de profondeur, où ces armes sont certainement enfouies dans la vase.
La présence des soldats allemands ne permettait pas de les récupérer, le manque de volonté de les redécouvrir….puis ce fut l’oubli…Le 14 juin 1940, pris de panique en voyant les troupes françaises s’enfuir en désordre, sans officiers, des civils de tous bords, dans des autos, voitures attelées, ce fut l’exode, la voie du sud.
Grand-Père, Mémé, mon épouse Suzanne et mon fils Jean (4 ans) quittèrent l’hôtel en voiture 402 Peugeot et Simca 5 avec le minimum de linge, literie, ravitaillement etc…
L’Hôtel était fermé, ainsi que la Chatellenie. Hélas, une heure après le départ, tout était mis à sac par des civils et militaires de toutes armes…
Route, direction imprécise, cap au sud, les grandes routes sont inabordables.
Il faut prendre les chemins, les petites routes, par Villaines en Duesmois, Baigneux, les Laumes, revenir sur ses pas, tenter de passer sur la droite…impossible, reprendre un autre chemin. Semur, Précy sous Thil, Pouilly en Auxois.
Première nuit : dormir dans une grange à Vandenesse. Le lendemain, ça n’avance plus, c’est bloqué, puis ça reprend en direction d’Arnay le Duc, pour échouer à Lucenay l’Evêque (71).
Refoulés sur Dracy saint Loup où les troupes allemandes sont déjà là, qui refoulent sur le nord tous ces migrants.
Il faudra deux jours, dans des conditions difficiles, pour regagner Aisey où s’installait un détachement allemand.
Dans une chambre, la numéro 7, de l’hôtel, donnant vue sur le pont, un fusil mitrailleur avait été installé par des soldats français.
Pépé l’ayant vu en arrivant, alla immédiatement l’enlever de cette position et s’en fut le cacher sous le hangar.
Un sous-officier allemand avait vu cette arme pointée. Il entra à l’hôtel, interpella Pépé, lui réclamant où était cette arme.
L’homme se faisait menaçant, Pépé tentait de le convaincre qu’il n’y avait pas de mitrailleuse, ils allèrent dans la chambre numéro 7.
Pépé après le départ du Fritz avait eu très peur. Le lendemain, discrètement, il enveloppa ce fusil mitrailleur dans un sac, le mit dans un vieux tuyau en fer, l’enterra au jardin.
Jeannot avait vu et savait. Lorsque je fus démobilisé, revenu à Aisey, Jeannot me dit un jour : "Je sais où il est le fusil ! ". Je pris la précaution de le cacher ailleurs, où il doit toujours être dans un piteux état.
Ces troupes de choc ne restèrent qu’environ 15 jours, puis furent remplacées par d’autres unités, arrivées avec des voitures à chevaux, genre Western. Ceux-là restèrent un an, puis évacuèrent les lieux pour le front Russe qui s’était ouvert.
Les villages furent libérés, mais la présence allemande était établie et constante dans les villes de Châtillon, Montbard, Dijon etc…
La Libération a été acquise par la jonction de l’armée Leclerc et De Lattre à Nod sur Seine le 11 septembre 1944.
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Un Jour, Une Eglise, Nord Côte d’Or :
Un jour, une église est un mouvement de bénévoles qui consiste à proposer des visites commentées des églises. Lancée dans le secteur de Bar-sur-Seine en 2012, l’opération s’est largement développée sur l’ensemble du territoire Aubois et s’élargit maintenant au Nord Côte d’Or, le châtillonnais.
Pour le Nord Côte d’Or, cet été 2017, du 8 juillet au 30 août, vous pourrez découvrir 29 églises et chapelles, soit 55 visites.
Pendant plus d’une heure et gratuitement, que vous soyez des locaux, des visiteurs de passage ou de simples curieux vous serez guidés par un habitant passionné par l’histoire de son village et riche d’anecdotes.
Cette excursion vous dévoilera la singularité et les trésors architecturaux et patrimoniaux d’édifices parfois fermés au public.
La liste des églises et les heures de visites seront diffusées très prochainement par l’office du tourisme de Châtillon sur Seine.
Afin de mener à bien cette opération, le Comité Départemental du Tourisme de l’Aube propose le mercredi 24 mai à 14h à Mussy sur Seine, une formation des guides bénévoles.
Programme de la formation :
1ère partie : Le rôle des communes, de l’état et du clergé et les différentes catégories de classements des édifices par Dominique Roy, Recteur de la Cathédrale de Troyes
2ème partie : L’accueil du public et mener une visite par Christian Coste et Jacques Daunay
3ème partie : L’architecture des églises et leurs évolutions dans le temps par Jacky Depoix et José Cotel,
4ème partie : Méthodologie des recherches documentaires par Nicolas Dohrmann, Direction des Archives et du Patrimoine
Et ….Visite de la Collégiale de Mussy-sur-Seine.
Collectif Un Jour, Une Eglise Nord Châtillonnais
Anne Bouhelier, José Cotel, Marielle Lefils, David Loiselet
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Quel plaisir de revoir l'adorable visiteur, acrobate et ingénieux, du jardin de Christian Labeaune !!
Enfin un des visiteurs de son jardin, car il y en a plusieurs...
Celui-ci est en pleine forme après l'hiver...il faut dire qu'il est chouchouté, bien nourri par le propriétaire de ce véritable jardin d'Eden...
Les vidéos seront plus belles en plein écran !! (pour quitter appuyer sur la touche Echap.)
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La population profita du séjour des troupes américaines à Aisey, le rationnement était en application, relativement sans contrainte dans les villages produisant suffisamment pour vivre.
Elle fit connaissance de leurs produits qu’ils donnaient généreusement : flocons d’avoine Quaker, Corn (maïs), boîtes de Boston’s Beans qui était un régal pour moi, du chocolat en tablettes, du cacao, sucre cristallisé, roux, en morceaux, lait condensé Nestlé, biscuits aux raisins secs, pruneaux, chewing-gum, cigarettes Camel, Lucky-Strike, tabac en boîte plate Prince Albert tabac blond dans des petites blagues de 40 grammes dont la fumée au goût de miel était odorante et agréable.
Nous les regardions jouer au football, basket-ball. Une fois par semaine le cinéma en plein-air contre un mur de la ferme Sirdey. Les gens du village y assistaient sans comprendre les sous-titres.
Chaque jour, à 17 heures, la fanfare ne manquait pas de jouer l’hymne américain pour honorer leur pays, à la grande satisfaction des enfants qui, comme eux, se mettaient au garde à vous.
Ils ont séjourné quelques mois, puis nous ont quittés en laissant un heureux souvenir à toute la population. La fille du facteur, Blanche Seguin épousa après la guerre le G.I. Carol Day.
Les marchandises et matériels de tous genres, furent regroupés dans certains lieux : Montigny sur Aube, Veuxhaulles, appelés « stocks américains « (aujourd’hui surplus) .
Ils furent vendus par les Domaines. Des commerçants avisés, des industriels et autres, firent des affaires en « or », certains des fortunes.
Ce passage accéléra l’émancipation de la vie rurale.
Ces camions plats trouvèrent leur usage dans les carrières Huguenin, Tridon, dans les Tuileries, chez Malgras, de Vaurois, habile mécanicien, sachant entretenir son parc auto, camions Ford.
Ceci porta un coup dur aux transports à chevaux, puis au tramway départemental.
(les illustrations ne sont pas des photos prises à Aisey...mais elles sont celles de différents lieux français où étaient basées les troupes américaines)
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Par Christaldesaintmarc dans -Animations au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix le 19 Mai 2017 à 05:55
Nuit des Musées 2017
EXPOSITIONS DE TRAVAUX SCOLAIRES ET JEU DE PISTE INEDIT
Rendez-vous au Musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix le 20 mai de 17h30 à 22h pour la 13ème édition de la Nuit des Musées.EXPOSITIONS DE TRAVAUX SCOLAIRES
Ces expositions sont construites autour de thèmes communs : l’invention, la fabrication, le détournement et les mises en scène d’objets dans le cadre de l’exposition temporaire « Antiquité du Design, Design de l’Antiquité » présente au musée jusqu’au 19 septembre.
« Créer demain sur les ruines d’aujourd'hui » Cette exposition de travaux réalisés par une classe de 4ème du collège Saint Bernard est le fruit d’une collaboration avec la plasticienne Aurore Caroline Marty. Ce projet, soutenu par le Conseil départemental de la Côte-d’Or, s’intéresse plus précisément au design de mobilier fait à l’aide de matériaux de récupération.AURORE-CAROLINE MARTY Diplômée en 2010 d’un DNSEP à l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon, AuroreCaroline Marty participe à plusieurs expositions collectives Dijonnaises et expose entre autres à la Galerie Interface, au Cellier de Clairvaux, à l’Hôtel de Vogüé, et aux Ateliers Vortex. Son travail de sculpture et d’installation questionne l’abstraction géométrique, s’inspirant souvent de la flore ou de l’architecture. Formes simples et matières courantes mettent notre monde en perspective. C’est dans la déconstruction architecturale que s’incarnent ses pièces, traversées par des inspirations diverses : Art Déco, Brutalistes, Minimalistes... Entre les matériaux faussement clinquants et véritablement pauvres, les supports devenus pièces, les couleurs devenues formes et inversement, un échange tangible s’opère.
« Voir autrement » Portez un regard différent et neuf sur des objets du quotidien et du monde de l’équitation grâce à cette exposition réalisée par 32 élèves de terminale Bac professionnel CGEH (Conduite et Gestion d'une Entreprise Hippique) du lycée professionnel de la Barotte.
La classe de Seconde Littérature et Société du lycée Désiré Nisard s’est quant à elle inspirée de l’exposition « Antiquité du Design, Design de l’Antiquité » pour réaliser une vingtaine de textes et de dessins.JEU DE PISTE « DECROCHEZ LA NUIT »
Pour cette édition 2017, l’équipe du musée propose à ses visiteurs de participer à un jeu de piste inédit à vivre au sein de ses collections. Munis de leur tablette ou de leur mobile personnel, ils devront résoudre plusieurs énigmes afin de retrouver ce que nous avons dissimulé dans le musée. Ce concept ludique et innovant permettra à petits et grands de redécouvrir les richesses
archéologiques et historiques du Pays Châtillonnais.
DATES ET INFORMATIONS PRATIQUESDate : 20 Mai 2017, Horaires : 17h30 – 22h , Entrée libre & gratuite
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Le Lions Club du Pays Châtillonnais organise chaque année un concours d'affiches sur l'environnement.
Cette année il avait pour thème "L'arbre, source de vie, au fil des saisons".
Deux établissements du Pays Châtillonnais ont concouru : l'IME du Petit Versailles et la classe de 5ème du Collège Henri Morat de Recey sur Ource.
les prix attribués aux lauréats étaient des baptêmes de l'air à l'aérodrome de Châtillon sur Seine, offert par le Lions Club.
Le Lions offre les baptêmes de l'air, et parallèlement, le Conseil Départemental de Côte d'Or octroie une subvention à l'aéroclub pour faciliter l'accès à l'aviation aux élèves en difficulté.
Voici les Lauréats, les membres du Lions Club, les membres de l'aéroclub de Châtillon devant l'avion qui va faire passer les baptêmes de l'air aux lauréats du concours.
C'est Jean-Michel Antoni qui a piloté l'avion, emmenant trois enfants à chaque fois.
L'avion a bien sûr survolé la ville et il s'est rendu ensuite jusqu'au lac de Marcenay....
Madame Marie-Line Mion, la Présidente du Lions Club de Châtillon sur Seine et du Pays Châtillonnais, a félicité les lauréats du concours qui fréquentent l'IME du Petit Versailles, et ceux qui font partie de la classe de 5ème du collège Henri Morat de Recey sur Ource.
Voici les élèves du "petit Versailles", avec leurs éducateurs.
Jean-Luc Runfola, chargé, aux Lions, de l'organisation du concours, a appelé chaque lauréat, en présentant sa réalisation.
La joie des enfants de l'IME faisait plaisir à voir !
Puis ce fut le baptême de l'air des autres lauréats du concours, les élèves de la classe de cinquième du Collège Henri Morat de Recey sur Ource.
Les lauréats du Collège de Recey sur Ource étaient trois, mais l'un d'entre eux n'a pu venir....
La joie se lit sur leur visage !
Nanou, la fidèle secrétaire de l'aéroclub de Châtillon sur Seine a noté scrupuleusement les noms des enfants qui ont reçu leurs baptêmes de l'air, ces inscriptions sont obligatoires !
La soirée s'est poursuivie par un repas offert aux enfants et à leurs parents par le Lions Club Châtillonnais, dans une ambiance très amicale.
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