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Par Christaldesaintmarc dans -LA COMMUNAUTÉ de COMMUNES du PAYS CHÂTILLONNAIS le 27 Juin 2017 à 05:55
La Communauté de Communes du Pays Châtillonnais, proposera, au côté du Syndicat mixte de Haute-d'Or (SMHCO), deux ateliers de fabrication au naturel au Centre Socio Culturel et de Loisirs du Pays Châtillonnais, 11 rue Albert Camus 21400 CHÂTILLON/Seine.
Il s'agira d' apprendre à confectionner des produits à base d'éléments naturels :
Le jeudi 29 juin 2017 à 20h : fabrication de produits ménagers au naturelLe jeudi 6 juillet 2017 à 20h : fabrication de cosmétiques au naturel
Nathalie DAMY de l' Association Azur & Découvertes animera ces ateliers d'une durée de 2 heures environ.
Ces ateliers sont gratuits, et réservés aux adultes uniquement - 12 places maximum.
Ces deux ateliers s'adressent en priorité aux jeunes et futurs parents (notre public cible dans le cadre de cette action), mais ils seront ouverts plus largement selon les places disponibles.
Renseignements et inscriptions: Christelle TERRILLON 03.80.81.59.78 (laisser un message + coordonnées) ou par mail c.terrillon@cc-chatillonnais.fr
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LE MOULIN DE SAINT GERMAIN
Il appartenait à monsieur Mariotte, il tournait pour le service des cultivateurs. Il approvisionnait le boulanger du village. Son commis, bâti en hercule, montait une bache de farine de 100kgs sur le dos par le chemin de la Mairie, il lui fallait gravir un raidillon de 200M, et plus de 500 m pour le reste du parcours. On ne voit plus un spectacle pareil.
LA FIEVRE APHTEUSE
Dans le Châtillonnais, il y avait une dizaine de marchands de bestiaux, ceux-ci avaient des commis appelés maquignons qui parcouraient les villages et les fermes, touchaient, estimaient à vue d’œil le poids. Ils offraient toujours à un prix inférieur la qualité présentée. Souvent pas très scrupuleux , ils étaient qualifiés de « francs gurdots » (malhonnêtes)
Parfois dans une localité, sévissait un terrible fléau : la fièvre aphteuse, maladie chez les bovins, caractérisée par l’inflammation des aphtes, faisant baver l’animal, l’empêchant de manger. Il finissait par dépérir et mourir. Aussi les gens de laissaient pas entrer dans leurs étables, ces gens qui apportaient ce virus à la semelle de leurs chaussures, avec leurs mains mal lavées. Les règles d’hygiène les plus élémentaires n’étaient pas appliquées.
On leur criait de loin de ne pas approcher « Ne venez pas ici d’aveu votre cocotte (la fièvre) » leur disait Henriette Harnet ;
Dans le temps il y avait eu un développement de la rage. Aussi les chasseurs tiraient les renards, principaux programmateurs de cette épidémie, dangereuse pour l’homme et mortelle pour les animaux.
Depuis une dizaine d’années elle a fait sa réapparition. Il y a des moyens efficaces pour lutter contre.Les cultivateurs et les chasseurs sont-ils très vigilants.
L’EAU à SAINT GERMAIN LE ROCHEUX
Les habitants n’avaient comme eau potable que les citernes, les bêtes allaient aux mares, nourries par les pluies et les ruissellements, elles étaient immunisées.
En 1891, l’eau pure fut installée dans la communes à des bornes-fontaines, abreuvoirs, lavoirs. Cette source était captée dans la vallée du Brevon, près du moulin, amenée à une station hydraulique appelée « bélier ». Ce « bélier » fonctionnait par une chute d’eau de 91 pour monter 1 litre d’eau à une hauteur de 90 m de dénivellation sur 1km500, cela sans autre forme de force.A cette époque, il n’était pas question de moteurs et pompes électriques, ça fonctionnait bien, ce n’est qu’il y a 30 ans que l’on a modernisé le système.
Busseaut, Moitron et d’autres villages en possédaient.
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Les souvenirs de Pierre Roy d'Aisey sur Seine sont terminés !
Ils ont été appréciés par beaucoup de lecteurs qui m'ont demandé s'ils pourraient en avoir un album-papier.
Oui, car les Amis du Châtillonnais avaient publié ces récits envoyés à eux par Pierre Roy en 1995, dans un superbe cahier, accompagnés d'une étude sur l'ancien château d'Aisey le Duc.
Michel Diey peut tout à fait réimprimer ce cahier pour vous, si vous le lui demandez (au prix modique de 9 €)
Envoyez lui votre commande à son adresse :
michel.diey@wanadoo.fr
Vous pourrez le retirer lors d'une des permanence des Amis du Châtillonnais Impasse du Raisin à Châtillon sur Seine., le jour qu'il vous indiquera.
NB : il me reste quelques textes de Pierre Roy sur le patois et l'histoire du château d'Aisey le Duc, ce sera pour la rentrée, car après le 1er juillet, le blog, été oblige, ne fonctionnera pas très régulièrement.
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Les adorables danseuses de zumba au jardin de la mairie...
les talentueux musiciens de France Accordéon...
L'Ecole de Musique Municipale et sa musique dansante des Balkans...
Je n'ai pu malheureusement suivre la soirée de la Fête de la Musique...il faisait une chaleur torride sur la place de la Résistance, et victime d'un "coup de chaud" j'ai dû rentrer me rafraîchir.
Dommage !
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Après la visite guidée du MuséoParc d'Alésia, les membres de la Société Archéologique et Historique du pays Châtillonnais se sont rendus sur le site du lieu-dit "La Croix-Saint-Charles", à la pointe de l'oppidum d'Alésia.
C'est là qu'ont lieu des fouilles très intéressantes sur le site d'un sanctuaire nommé Apollon Moritasgus.
Des membres de l'INRAP nous ont accueillis, nous avons ainsi pu retrouver Samantha Heitzmann que nous avons rencontrée plusieurs fois pour des conférences à Châtillon sur Seine.
Bruno Chaume, Président de la SAHC, archéologue, chercheur au CNRS, nous a présenté son ami Olivier de Cazanove , Directeur du programme "Sanctuaire d'Alésia", Professeur d'archéologie Romaine université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
Avec Olivier de Cazanove, nous partons visiter les fouilles du sanctuaire dédié à Apollon Moritasgus. Le premier élément de ce nom est gréco-romain, (Apollon) , le second gaulois (Moritasgus), ainsi que des thermes, divers bassins et bâtiments annexes.
Ce qui montre que ce temple a été utilisé à partir du 1er siècle avant JC, jusqu'au deuxième siècle de notre ère.
Dès l’année 1898, des archéologues de la Société des Sciences de Semur en Auxois mirent à jour un ensemble de canalisations antiques dans la zone de la Croix Saint-Charles, sur la pente est du Mont Auxois.
Emile Espérandieu, officier de carrière et archéologue reprit les fouilles de 1909 à 1911 qui lui ont permis de dégager un temple, des thermes, divers bassins et des bâtiments annexes.
La reprise des fouilles s'avérait souhaitable afin d'identifier les limites du sanctuaire, le fouiller extensivement et en restituer l'évolution. C'est pourquoi le programme "Sanctuaires d'Alésia" a été lancé en 2008 sous l'égide du ministère de la Culture-Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne en collaboration avec les universités de Paris 1,de Bourgogne et de Basilicate en Italie.
Olivier de Cazanove nous montre ici l'emplacement d'un "enclos à banquets gaulois". On y a trouvé des amphores vinaires, des céramiques, des potins et de très nombreux ossements d'animaux (porcs, boeufs, capriné, cheval).
Entre la fin de l'époque gauloise et les premières décennies de notre ère, une route à cailloutis montait doucement d'est en ouest. On en voit encore des traces le long de ce mur.
Le sanctuaire s'est doté d'édifices monumentaux à partir du 1er siècle après JC..
Le temple avait une forme octogonale, il était implanté au dessus d'une canalisation qui convoyait l'eau des sources par une série de drains jusqu'aux thermes situés en contrebas.
On voit ici la fondation de l'angle sud-ouest du temple avec l'entrée de la canalisation.
Plusieurs sources en effet existaient sur le site : l'eau suintait à la base du talus.
Ce qui incite à penser qu'Apollon Moritasgus était un "sanctuaire des eaux" c'est la présence omniprésente des canalisations, des vasques et des bassins : une mise en scène complexe de l'eau qui évoque de la part des concepteurs du sanctuaire une probable intention symbolique et cultuelle.
Malgré la sécheresse actuelle l'eau sourd toujours, les fouilleurs ont les pieds dans l'eau !
Une parenthèse : de cet endroit des fouilles on voit, au loin, la si jolie cité de Flavigny sur Ozerain. C'est à Flavigny qu'était basé le camp de César lors de la bataille d'Alésia.
Olivier de Cazanove nous dit que Vercingétorix est peut-être venu au sanctuaire, il pouvait donc, sans doute, voir les ennemis romains en face !
Nous voici près des thermes.
Olivier de Cazanove nous révèle que ces thermes ne constituent pas un ajout périphérique du sanctuaire, car ils sont reliés au temple par la même canalisation majeure.
Leur plan est un plan standard de thermes qui relève du type dit "axial semi-symétrique".
Les thermes étaient associés au lieu de culte.
A l'ouest se trouve la palestre, cour bordée de portiques d'où l'on peut descendre dans la piscine froide, puis au frigidarium par quelques marches Puis on accède au tepidarium (pièce tiède) puis au caldarium (pièce chaude) qui dispose d'un sol suspendu sous lequel l'air chaud circulait (hypocauste).
Le caldarium possédait trois baignoires
Le laconicum (étuve sèche), de forme arrondie devait être recouvert d'une coupole.
Les fouilles successives ont mis à jour de nombreux ex-votos, comme ce pied que montre Olivier de Cazanove, trouvé en 1909 devant le porche du temple. Il portait en abréviation "v(otum) s(olvit) l(ibens) m(erito) "il s'est acquité de son voeu de bon gré comme de juste"
D'autres ex-votos nous montrent des enfants emmaillotés, des seins, des yeux de bronze (plus de 300 !) qui devaient être fixés par des clous dans la galerie périphérique du fanum.
Ce qui n'implique pas, nous dit Olivier de Cazanove, que le sanctuaire d'Apollon Moritasgus avait une spécialisation thérapeutique, mais plutôt une demande de guérison, soit une demande, parmi d'autres, de ceux qui fréquentaient le sanctuaire.
Toutes les recherches effectuées sur le site :
L'article paru dans Academia :
Article sur la ville gallo-romaine d'Alésia, située sur l'oppidum :
http://www.christaldesaintmarc.com/la-cite-gallo-romaine-d-alesia-a43591070
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Ces voyages ont déjà été publiés dans les rubriques à leur nom (Langres, Auxerre, Reims)
Pour vous éviter de les rechercher je les remets ici en lien à cliquer :
A Langres :
http://www.christaldesaintmarc.com/langres-et-diderot-c24755668
A Auxerre :
http://www.christaldesaintmarc.com/la-cathedrale-saint-etienne-d-auxerre-l-interieur-a3606684
http://www.christaldesaintmarc.com/la-cathedrale-saint-etienne-d-auxerre-l-exterieur-a3577334
http://www.christaldesaintmarc.com/l-abbaye-saint-germain-a-auxerre-a3624310
A Reims :
http://www.christaldesaintmarc.com/la-basilique-saint-remi-de-reims-a46040911
http://www.christaldesaintmarc.com/la-cathedrale-notre-dame-de-reims-l-exterieur-a46033675
http://www.christaldesaintmarc.com/la-cathedrale-notre-dame-de-reims-l-interieur-a46060979
http://www.christaldesaintmarc.com/visite-a-la-villa-bissinger-a-ay-en-champagne-a46099239
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